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11/03/2016

Psycho-pass

images.jpgEn surfant sur la page wikipedia concernant Philip K. Dick, notre auteur fétiche de science-fiction, nous sommes tombés dans la catégorie "Inspirations" sur la série d'animation japonaise Psycho-Pass. Nous avons donc décidé de la télécharger. Bien nous en a pris car elle vaut largement le détour. Déjà au nom du studio d'animation, Production I.G, producteur de la série culte Ghost in the shell (1), nous savions que le résultat serait au minimum solide. Quant à la référence à Dick, il s'agissait d'un personnage citant son oeuvre culte, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

download&.jpgDans un Japon futuriste, un système informatique hyper-sophistiqué permet de détecter chez les individus leur coefficient de criminalité, grâce à un dispositif électronique installé sur chacun d'eux et appelé Psycho-pass. Une unité spéciale de la Division des enquêtes criminelles du Bureau de la sécurité publique (le titre est long) est chargée de la besogne, appréhendant (et tuant si  nécessaire) les "psychopathes" en question.

images (1).jpgCes "Exécuteurs" sont munis d'une arme spéciale, le "Dominateur", qui ne peut tirer que si le coefficient est élevé. Ils traquent un tueur en série qui sème le chaos et qui, malheur pour eux, ne peut être atteint par l'engin spécialisé... Dystopie, reflexion sur les dangers et limites d'un monde dominé par l'informatique (2) sur fond d'enquête criminelle, pour une série dont le niveau de violence gore (rare dans les animes japonais) monte inexorablement en crescendo. Un pure plaisir.

Une seconde saison (que nous n'avons pas encore vu) de 11 épisodes fut diffusée en octobre-décembre 2014. J N

 

Psycho-Pass (22 épisodes de 20 minutes)

Diffusion : octobre 2012 - mars 2013

Réalisation : Katsuyuki Motohiro, Naoyoshi Shiotani.

Scénario : Gen Urobochi.

 

(1) Mais également de l'excellente Blood et du film Sky Crawlers.

(2) Dans un domaine différent, cela nous rappelle que le meilleur joueur au monde du jeu japonais Go vient d'être battu deux fois de suite par un programme créé par Google.

01/06/2012

Blood

blood,blood+,saya,production i.gEn 2000, l'anime Blood:The Last Vampire, réalisé par Hiroyuki Kitakubo et produit par Production I.G (1) était encensé par la critique (2) pour l'originalité de son scénario (Mamoru Oshii qu'on ne présente plus, en fut également le directeur artistique), malgré une durée de temps considérée un peu courte. L'histoire se déroule dans les années 60, Saya, jeune fille appartenant à une organisation secrète (affiliée au gouvernement américain) combattant des monstres (en anglais, les "chiroptans"), est infiltrée dans une école, pour y chasser du monstre...

 

blood,blood+,saya,production i.gDix ans plus tard, l'anime était adapté façon hollywood. Le remake au titre éponyme était réalisé par Chris Nahon. Rien de particulier à noter. Mis à part une jolie chorégraphie des combats, le scénario était plutôt bidon et les dialogues indigents. Un petit divertissement qui ne resta pas dans les annales.

 

blood,blood+,saya,production i.gMais entretemps, l'anime avait été adaptée en série animée, toujours par Production I.G, pour 50 épisodes de pur bonheur (scénario hypersolide, character design soigné) où notre héroïne, le "dernier vampire", puisqu'apparemment elle possède certaines capacités non-humaines (3), aidée de son fidèle compagnon Hagi, va effectuer un véritable road-trip (Vietnam, Japon, Russie, France, Royaume-Uni, USA, rien que ça...) afin d'abattre le Groupe des Cinq Flèches, l'organisation qui chapeaute les chiroptères. Blood a donc sa série qui fait bien plus que combler la frustation engendrée par le long-métrage initial. Brillant.

 

Blood 

(50 épisodes de 23 minutes)

Année : 2005

Studio : Production I.G

Réalisateur : Junichi Fujisaku

Character Design : Chizu Hashii

Directeur de l'animation : Akiharu Ishii 

 

(1) Ghost in the shell, Ghost Hound, The sky crawlers...

(2) Mainichi Film Concours (meilleur film, 2001), World Animation Celebration (meilleur film, 2001), Fant-Asia Film Festival (2ème meilleur film, 2000).

(3) Ce qui n'est pas sans rappeler Claymore et ses guerrières mi-humaines mi-démones.

 

10/10/2009

The sky crawlers

SkyCrawlers.jpgLe dernier anime de Mamoru Oshii (Ghost in the shell, 96 ;  Avalon, 02) est une petite merveille. Dans une réalité alternative, des adultes utilisent des Kildren - des enfants qui ne peuvent grandir au delà de l'âge adolescent - pour former un spectacle de divertissement diffusé en live à la télévision. Ce spectacle est une joute aérienne où ces gamins, à bord de leur avion, se livrent un combat acharné. Comme leur espérance de vie est limitée, ces derniers sont bien obligés de vivre au jour le jour. Dans une atmosphère non loin de Avalon, Oshii nous gratife d'une très belle chorégraphie de combats aériens, d'un character design très soigné mais également de questionnements métaphysiques, très chers à sa personne. Son dernier opus, sorti en salles au Japon fin 2008 (mais pas en Europe), n'a toujours pas été édité en dvd. Sortie prévue a priori pour début 2010.

The sky crawlers (Mamoru Oshii, Japon, 2008, 120 mins)

Studio : Production I.G.

Character Design : Tetsuya Nishio

Mecha Design : Atsushi Takeushi.

Scénario : Chihiro Ito.

Musique : Kenji Kawai.

 

- En compétition (Lion d'or) - Mostra de Venise 2008.

- Prix du film du futur (Mamoru Oshii) - Mostra de Venise 2008.

- Meilleur film d'animation - Mainichi Film Concours 2009.

- Meilleur film - Sitges - Catalonian International Film Festival 2008. 

10/05/2008

Ghost in the shell - Stand Alone Complex

772533361.2.jpgEn matière de cyberpunk intellectuel, difficile de faire mieux que Ghost in the shell. Le manga culte de Masamune Shirow a été adapté en deux long-métrages réalisés par Mamoru Oshii (Ghost in the shell, 1998 ; Innocence : Ghost in the shell 2, 2004) mais également en 2 séries de 26 épisodes chacune, réalisées toutes deux par Kenji Kawajima. Bienvenue donc dans l'univers de la Section 9, branche spéciale de la sécurité publique, sous les ordres du ministère de l'intérieur. Dirigé par l'agent Motoko Kusanagi, ce groupe d'intervention lutte contre le cyber-crime et autres infractions de la loi liées aux nouvelles technologies, ce qui le mènera à traquer inlassablement un "cyber-génie" nommé the laughing man (ou "le rieur"). A la fois lente et dynamique (certains épisodes portent plus que d'autres sur la réflexion), cette première saison, plus mentale que la seconde, permet de suivre une trame principale tout en proposant de petites histoires indépendantes. Le réalisateur a fort intelligemment gardé le meilleur pour la fin, avec 6 derniers épisodes explosifs, notamment les 3 derniers où le premier ministre japonais ordonnera de liquider la section 9. Rien que ça. Une série phare à ne pas manquer.

Ghost in the shell : Stand alone complex

(26 épisodes de 23 minutes)

Année : 2002.

Studio : Production I.G.

Réalisateur : Kinji Kawajima.

Character Design : Makoto Shimomura.

Musique : Yoko Kano.