01/02/2007
L'immortalité
Toujours Kundera, le chef-d'oeuvre...
"Le piège de la haine c'est qu'elle nous enlaçe trop étroitement à l'adversaire."
"Nous n'apprenons jamais pourquoi et en quoi nous agaçons les autres, en quoi nous leur sommes sympathiques, en quoi nous leur paraissons ridicules ; notre propre image est pour nous le plus grand mystère."
"J'ose affirmer qu'il n'y a pas d'érotisme authentique sans art de l'ambiguïté ; plus l'ambiguïté est puissante, plus vive est l'excitation."
"Rien ne met plus en joie que de rencontrer une femme naguère redoutée, mais qui, désarmée, ne fait plus peur."
"Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme."
Milan Kundera, L'immortalité, Gallimard, Folio n° 2447, 1993, 535 p. Traduit du tchèque par François Kérel. (Paru pour la première fois en 1990).
17:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : milan kundera, l'immortalité
Commentaires
"Le piège de la haine c'est qu'elle nous enlace trop étroitement à l'adversaire."
c'est tellement vrai.
De plus, la haine est l'ennemi de celui qui la ressent, c'est un sentiment qui détruit le self control, qui rend laid, qui rend totalement dépendant encore plus que l'amour ; donc autant aimer, c'est le meilleur sentiment, l'amour rend heureux
Écrit par : Marie | 04/02/2007
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