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19/03/2022

Equipe de France - liste des appelés

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En marge des prochains matchs amicaux de l'équipe de France, contre la Côte d'Ivoire (le 25 mars, à Marseille) et l'Afrique du Sud (le 29 mars, à Lille), Didier Deschamps avait annoncé sa liste il y a deux jours. Avec le forfait annoncé de Karim Benzema, Olivier Giroud fait son grand retour. Analyse rapide de la liste actuelle, où figurent deux nouveaux joueurs.

J. N. 

Gardiens (3)

On s'étonne de la présence d'Alphonse Areola (West Ham), non-titulaire au sein de son club tandis que Steve Mandanda (qui a perdu sa place au profit d'Areola) joue à nouveau (il est titulaire en Ligue Europa Conférence). Mais le portier olympien, en fin de carrière et moins performant que par le passé, semble avoir complètement été éliminé par Didier Deschamps qui a expliqué la présence d'Areola par un très bon  niveau qui se maintient et par son vécu en équipe de France.

Défenseurs (8)

Classiquement, le sélectionneur de l'équipe de France emmène 8 joueurs, soit 4 postes doublés. Force est de constater que ce groupe défensif, élaboré progressivement depuis un moment déjà, est très pragmatique (marque de fabrique de Deschamps) puisque 5 joueurs sont polyvalents, soit capables de jouer central et arrière (droit ou gauche) soit capables de jouer arrière ou piston. A ce poste-là, Jonathan Clauss (29 ans), annoncé en équipe de France depuis quelques temps, est récompensé de son excellente saison avec le RC Lens et appelé pour la première fois. Le reste constitue du classique. Absent lors de la dernière liste en novembre pour blessure (et remplacé par Kurt Zouma), Raphaël Varane effectue son retour.

En difficulté aussi bien à Lyon que lors de ses matchs internationaux, Léo Dubois sort donc de cette liste au profit de Clauss. Dayo Upamecano (Bayern Munich) subit simplement la concurrence des autres centraux.

Milieux (5)

Aucun changement à signaler dans l'entrejeu défensif puisque ce sont les mêmes cinq de novembre 2021 qui ont été sélectionnés. Les plus récents, Tchouaméni (Monaco) et Guendouzi (Marseille) semblent s'installer dans la durée.

france,équipe de france de football,jonathan clauss,christopher nkunku,areola,nkunku,diaby,giroud,benzemaAttaquants (7)

L'ailier de Leverkusen, Moussa Diaby, semble également s'installer durablement puisqu'il poursuit ses excellentes performances offensives avec son club. La liste des attaquants comprend 7 joueurs. Aux 6 de novembre dernier (où Giroud prend la place de Benazema) s'ajoute un autre ex-parisien, Christopher Nkunku, auteur d'une saison brillante à Leipzig (15 buts, 9 passes décisives en Bundesliga, 7 buts en Champions League), appelé comme Clauss pour la première fois. Son profil polyvalent (il est capable d'évoluer un cran plus bas) a également plaidé en sa faveur. Enfin, Nabil Fékir (Bétis Séville), auteur d'une excellente saison mérité peut-être d'être appelé mais il subit également une concurrence féroce dans le secteur offensif, tout comme l'attaquant rennais Gaëtan Laborde (14 buts en Ligue 1) qui paye son absence d'expérience en bleu face au vécu d'Olivier Giroud.

On retiendra donc dans l'ensemble de la continuité en vue de la Coupe du monde 2022, et quelques ajustements récompensant le mérite.

 

Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Maignan (AC Milan), Areola (West Ham).

Défenseurs (8) : Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Pavard (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan), Koundé (FC Séville), Digne (Aston Villa), Clauss (Lens).

Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Rabiot (Juventus), Kanté (Chelsea).

Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Diaby (Leverkusen), Ben Yedder (Monaco), Nkunku (Leipzig), (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Coman (Bayern Munich), Benzema (Real Madrid), Giroud (AC Milan).

06/02/2022

Finale CAN : Sénégal - Egypte 0-0 a.p (4-2 tab)

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PREMIERE POUR LE SENEGAL

En s’imposant aux tirs aux buts après un score nul et vierge contre l’Egypte, le Sénégal est entré dans l’histoire, en remportant sa première CAN. Un sacre mérité.

J. N.

koulibaly,mané,abou gabal,can 2022,can 2021,sénégal,egypte,sénégal-egypte,sadio mané,salahMérité car les lions de la Teranga ont largement dominé cette rencontre face à une équipe égyptienne, fidèle à elle-même, venue défendre et espérant endormir son adversaire afin d’opérer en contre, à l’image de son capitaine et ailier virevoltant, Mohamad Salah, auteur d’une percée dangereuse (29e). Mais ce sont les hommes d’Aliou Cissé, plus incisifs et supérieurs techniquement, qui se montraient les plus dangereux, obtenant un penalty dès la 6ème minute, manqué toutefois par Mané dont la frappe puissante pas assez décentrée était joliment détournée par Abou Gabal. C'est ensuite l'ailier de Watford, Ismaïla Sarr qui se montrait à son avantage offensivement mais sa frappe n’était pas assez puissante (12e) et ses deux centres étaient manqués de peu par Mané (18e, 23e). Tandis que sur coup-franc bien tiré par Bouna Sarr, Mané cadrait une jolie tête (38e), Salah faisait douter les lions avec un nouveau déboulé coté droit et une frappe détournée par Mendy (43e).

La seconde mi-temps n’était guère différente au niveau du jeu, avec un Sénégal largement dominateur mais inefficace devant et une Egypte poursuivant son travail de quadrillage des espaces et ne se signalant que par deux têtes non cadrées (69e, 75e). Place donc aux prolongations, les 4èmes pour les Pharaons en 4 matchs. Entré à un quart d’heure de la fin, l’attaquant marseillais Bamba Dieng se procurait à lui seul toutes les occasions (92e, 100e, 115e) mais il était en échec face à un Abou Gabal en état de grâce et meilleur homme du match. En face, Mendy sauvait les siens en détournant une frappe hyper-dangereuse de Hamdy (117e).

koulibaly,mané,abou gabal,can 2022,can 2021,sénégal,egypte,sénégal-egypte,sadio mané,salahMais les prouesses du gardien des Zamalek ne suffisaient pas à sauver ses coéquipiers. Le Sénégal l’emportait finalement lors de la cruelle séance des tirs aux buts durant laquelle Mendy arrêtait un tir et Mané, se rachetant de son échec précédent, envoyait les siens au paradis. En échec sur cet exercice en 2002 (défaite aux tirs aux buts face au Cameroun) puis en tant qu’entraîneur il y a deux ans, Aliou Cissé a du savourer.

La 3ème était donc la bonne pour le Sénégal qui est également la 7ème nation à remporter la CAN sur les 7 dernières éditions. Il y a quelques mois, nous étions heureux – à travers une longue note – de la victoire de l’Argentine en Copa America. Nous le sommes cette fois-ci pour un premier vainqueur d’une CAN.

Score : 0-0

Avertissements : Mendy (17e), Koulibaly (44e), Diallo (54e), Mané (88e) pour le Sénégal ; Abdelmonem (6e), Fathi (36e) pour l’Egypte.

Sénégal : B. Sarr, K. Koulibaly (cap.), A. Diallo, Ciss – Kouyaté (P. Gueye, 66e), N. Mendy, I. Gueye – I. Sarr (Dia, 77e), Diedhiou (77e), Mané.

Egypte : Abou Gabal – Ashour, Abdelmonem, Hamdy, Fattoh – Fathi (Lasheen, 99e), Elneny, Al Sulaya (Hassan Trézéguet, 58e) – Salah (cap.), Mohammed (Hamdy, 59e), Marmoush (Sayed Zizo, 58e).

 

Palmarès récent

2019 : Algérie

2017 : Cameroun

2015 : Côte d’Ivoire

2013 : Nigéria

2012 : Zambie

2010 : Egypte

 

20/12/2021

L'OM et la hantise de la Coupe

adf1c8ca74b5c9eb1632540782a91a8c.jpgC'est une note qui, logiquement, aurait du être écrite si l'Olympique de Marseille s'était incliné, hier (dimanche 19 décembre), en 32èmes de finale de Coupe de France face à Cannet-Rocheville, club de National 3. Les Olympiens l'ont finalement largement emporté (4-1) mais ont été menés durant 20 minutes, ce qui nous a enjoint à écrire ce petit commentaire et la liste qui l'accompagne, concernant le club de football français que nous supportons et sa malédiction en Coupe de France.

Malédiction car les Phocéens n'ont plus remporté ce trophée depuis 1989 et une victoire contre Monaco (4-3). Marseille a disputé par la suite 3 finales mais s'est incliné deux fois contre son ennemi juré, le PSG (2006, 2016), et une fois contre Sochaux aux tirs aux buts (2-2 a.p), en 2007. Deuxième élément révélateur : Marseille détenait seul jusqu'en 2016 le record de victoires (10). Mais il était dit que le PSG version qatarie allait faire tomber ce record et largement puisque le club de la capitale en est déjà à 14 sacres avec ses victoires de 2017, 2018, 2020 et 2021.

B9726355752Z.1_20210308070337_000+GGHHNUNUP.1-0.jpgAu passage, Paris ne s'est plus incliné contre Marseille depuis un quart de finale en 1991 (défaite 0-2 au Parc des Princes) et s'est ensuite imposé - hormis les finales - en 1995 (demi), 2002 (8ème), 2003 et 2004 (16ème), 2013 (8ème) et 2018 (quart). Mais là où le bât blesse est le nombre de défaites contre des clubs de divisions inférieures. Rien de honteux de s'incliner contre un club de Ligue 2 mais une défaite face à plusieurs divisions d'écart est synonyme, à notre sens, d'infamie totale. On se souvient, bien entendu, de la défaite l'an passé face à Canet-Roussillon FC, club de 4ème division, et surtout de celle, en 2008, contre Carquefou, club de 5ème division...

Face au Cannet hier, il aura fallu l'expulsion d'un défenseur adversaire à la 39e pour lancer les Olympiens, égalisant par le biais du Polonais Milik sur penalty (41e). Celui-ci s'offrait ensuite un triplé (57e, 90e) lors d'une seconde mi-temps à sens unique, marquée également par un but de Luis Henrique (77e). En 16èmes de finale, Marseille affrontera un autre club de 5ème division, Chauvigny, et au vu de l'historique ci-dessous, rien ne dit qu'une déconvenue soit impossible. Mais nous l'espérons, en tout cas... J. N.

 

2020-2021 (16e) : Canet-Roussillon FC (N2) - Marseille 2-1

2018-2019 (32e) : ASF Andrézieux-Bouthéon (N2) - Marseille 2-0

2014-2015 (32e) : Grenoble Foot (CFA) - Marseille 3-3 a.p (5-4 t.a.b)

2007-2008 (8e) : USJA Carquefou (CFA2) - Marseille 1-0

2004-2005 (32e) : Marseille - Angers (L2) 2-3

2000-2001 (16e) : Chateauroux (D2) - Marseille 1-0

1999-2000 (16e) : Marseille - Gueugnon (D2) 3-4

 

04/11/2021

QUALIF - CM 2022 : liste des appelés

equipe de france de football,didier deschamps,qualifications coupe du monde 2022,coupe du monde 2022Le sélectionneur de l'équipe de France de football, Didier Deschamps, a dévoilé ce jeudi la liste des 23 joueurs appelés pour les deux derniers matchs de qualifications pour la Coupe du monde 2022.

 

Pour ce qui constituera la fin de la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 (le Kazakhstan le 13 novembre, et la Finlande le 16), Diddier Deschamps n'a pas dérogé à la règle, convoquant à nouveau 9 défenseurs, 5 milieux et 6 attaquants. Passage en revue rapide. J. N.

Au niveau des gardiens, Mike Maignan est forfait sur blessure, ayant subi une intervention chirurgicale au poignet à la mi-octobre qui l'a stoppé pour 6 semaines minimum. Il est donc remplacé par un revenant, en la personne d'Alphonse Areola, pourtant remplaçant à West Ham, 5ème actuel de Premier League (Deschamps considère qu'il a un certain vénu en équipe nationale...). A moins de redevenir titulaire à Marseille, on ne devrait donc plus revoir Steve Mandanda en équipe nationale, déjà remplacé en octobre dernier par Costil (Bordeaux). Ce dernier est à nouveau appelé et sera donc numéro 2 dans la hiérarchie.

Les défenseurs : blessé lors de la finale de Ligue des nations, Raphaël Varane a rechuté ce mardi, en champions league contre l'Atalanta (ischio-jambiers). Il est numériquement remplacé par Kurt Zouma, également auteur de grosses performances à West Ham. Un retour moins sensationnel que celui d'Areola puisque l'ancien joueur de Chelsea était présent dans la liste de septembre. Les 8 autres défenseurs sont les mêmes que le mois dernier. Deschamps a décidé de continer à faire confiance à Kimpembe, pourtant auteur à nouveau d'une prestation fragile avec le PSG en champions league.

Les milieux : appelé de dernière minute en septembre (après la première annonce des 23) puis en octobre (profitant des forfaits de Tolisso et Kanté), Matteo Guendouzi n'a pas encore joué la moindre minute en Bleu. Mais le taulier marseillais a poursuivi sur sa lancée et effectué d'excellentes prestations (notamment contre le PSG). Il aura, peut-être, sa chance cette fois-ci. C'est à ce niveau que les places sont les plus chères, 5 seulement étant à pourvoir. Le retour de Kanté (absent en octobre pour cause de Covid) élimine Jordan Veretout, toujours aussi bon avec la Roma tandis que la présence de Rabiot, très moyen avec la Juventus depuis le début de saison, peut étonner...

En attaque, quasiment aucun changement hormis la sortie prévisible d'Anthony Martial qui ne joue quasiment plus à Manchester United (et l'arrivée de Cristiano Ronaldo). Absent pour blessure en octobre, Kingsley Coman, auteur de performances très abouties avec le Bayern Munich, réintègre logiquement le groupe, où on attend qu'une première chance soit donné à Nkunku (Leipzig), à nouveau buteur hier en champions league (contre le PSG) et qui, objectivement, n'a rien à envier à Diaby (Ben Yedder n'évolue pas au même poste et les 4 autres attaquants sont inamovibles pour le moment, à notre sens).

La liste des 23

Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Costil (Bordeaux), Areola (West Ham).

Défenseurs (9) : Kimpembe (PSG), Pavard (Bayern Munich), Dubois (Lyon), Digne (Everton), Koundé (FC Séville), T. Hernandez (AC Milan), Upamecano (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), Zouma (West Ham).

Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Kanté (Chelsea), Rabiot (Juventus).

Attaquants (6) : Mbappé (PSG), Griezmann (Atletico Madrid), Benzema (Real Madrid), Ben Yedder (Monaco), Coman (Bayern Munich), Diaby (Bayer Leverkusen).

 

Les 23 appelés d'octobre 2021 (Final 4 de la Ligue des nations)

Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mike Maignan (Lille), Costil (Bordeaux).

Défenseurs (9) : Varane (Manchester United), Koundé (FC Séville), Upamecano (Bayern Munich), Kimpembe (PSG), Pavard (Bayern Munich), Dubois (Lyon), Digne (Everton), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan).

Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Rabiot (Juventus), Tchouaméni (Monaco), Veretout (AS Rome), Guendouzi (Marseille).

Attaquants (6) : Ben Yedder (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Mbappé (PSG), Martial (Manchester United), Benzema (Real Madrid), Diaby (Bayer Leverkusen).

 

Les 23 de la Coupe du monde 2018

On aime bien constater l'évolution du 11 tricolore. Point de jugement sur les joueurs qui "disparaissent" d'une liste. Hormis l'Espagne, qui avait gardé un groupe peu modifié sur la période 2010-2014, difficile de retrouver la trace d'une équipe nationale qui a peu évolué entre deux coupes du monde, même si les meilleurs éléments - c.à.d ceux qui se maintiennent dans l'excellence sur le long terme - restent et que leur nombre n'est pas négligeable. Se maintenir au plus haut niveau est dur et la concurrence est rude, on le sait bien. Un peu plus de 3 ans après le sacre de 2018, "le 23 tricolore" a considérablement évolué. Sont barrés ci-dessous les noms de joueurs qui n'apparaitront plus (ou ne devraient plus apparaître) en équipe nationale. 

Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Areola (PSG).

Défenseurs (8) : D. Sidibé (Monaco), Pavard (Stuttgart), Kimpembe (PSG), Varane (Real Madrid), Umtiti (Barcelone), Rami (Marseille), B. Mendy (Manchester City), L. Hernandez (Atletico Madrid).

Milieux (5) : Kanté (Chelsea), Tolisso (Bayern Munich), Pogba (Manchester United), Matuidi (Juventus), Nzonzi (FC Séville).

Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Griezmann (Atletico Madrid), Thauvin (Marseille), Fekir (Lyon), O. Dembélé (Barcelone), Giroud (Arsenal), Lemar (Monaco).

11/10/2021

Finale Ligue des Nations : Espagne - France 1-2

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceLA FRANCE RENVERSE L'ESPAGNE ET REMPORTE UN NOUVEAU TITRE

 

L'équipe de France s'est adjugée sa première Ligue des nations, en venant à bout de l'Espagne (2-1). Comme contre la Belgique en demi-finale, le onze tricolore a été mis en difficulté avant de renverser la vapeur.

J. N.

 

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceIl semblerait donc que ce qui a été entrevu contre la Belgique il y a quelques jours (3-2 et une remontada historique) n'était pas un feu de paille. Le vent de la révolte s'est activé une seconde fois et c'est à nouveau les deux attaquants de pointe qui ont fait parler la poudre. Malmenée durant une heure, après un début de match dominateur, par une équipe espagnole effrayante de technicité et au collectif impressionnant (les qualités qui lui avaient permis de remporter 2 Euros et une Coupe du monde il n'y a pas si longtemps que cela), la France a su trouver les ressources mentales nécessaires pour revenir puis gagner sa première Ligue des nations, succédant au Portugal, vainqueur des Pays-Bas en 2019.

A défaut d'être impressionnats ou impériaux, les Bleus ne "lâchent jamais rien" comme qui dirait et ont montré une nouvelle fois cette capacité à persévérer jusqu'au bout. Pour cela, il fallait du talent et il n'en manque pas en attaque puisque Benzema a de nouveau sonné la charge avec un nouveau bijou (excusez du peu), envoyant de l'angle de la surface un amour de frappe enroulée dans la lucarne opposée d'un Unai Simon qui ne pouvait qu'effleurer le ballon (1-1, 66e). Cela survenait 2 minutes seulement après l'ouverture du score par Oyarzabal qui après avoir pris le dessus sur Upamecano (entré en cours de jeu à la place de Varane, blessé), battait Lloris d'un tir croisé dans le petit filet.

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceAprès Benzema, c'est donc Mbappé (comme contre la Belgique) qui donnait l'avantage aux Bleus. Lancé en profondeur par Théo Hernandez, il fixait Simon d'un passement de jambe impeccable avant de le tromper à ras de terre (1-2, 80e). Pour gagner une finale, il faut souvent un brin de chance et la France en a eu puisque Mbappé était hors-jeu sur ce coup. Mais le règlement stipule que si un joueur adverse touche volontairement le ballon sur l'action, l'attaquant n'est pas considéré hors-jeu. Or sur ce coup, Eric Garcia tente d'intercepter le ballon et ne fait que l'effleurer. De la réussite comme on disait... Il faut également de la solidité en défense où la charnière a tenu la baraque (Kimpembe très costaud et titulaire à la place de Lucas Hernandez, en difficulté face aux Belges), et où Hugo Lloris a encore montré qu'il était encore un des meilleurs gardiens au monde, repoussant superbement les tentatives d'Oyarzabal (88e) et Pino (90e+4). Enfin, signalons au milieu le match XXL de Pogba et la performance prometteuse du jeune Tchouaméni, titulaire à la place de Rabiot (absent en raison de contamination au Covid-19).

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceFace à un adversaire coriace mais qui lui réussit bien finalement (voir ci-dessous l'historique des confrontations entre les deux équipes), la France est parvenue à décrocher un nouveau titre (voir ci-dessous les compétitions remportées) trois mois après le fiasco du dernier euro. Pas mal du tout et de bon augure pour la suite, avec un titre de champion du monde à défendre dans un peu plus d'un an (la qualification pour le mondial qatari est quasiment bouclée). Quant à l'Espagne - privée pourtant de nombreux titulaires blessés et forfaits pour ce final 4 - elle a montré par le brio affiché (élimination de l'Italie en demi et grand match ce soir) qu'après sa traversée du désert (ratages des coupes du monde 2014 et 2018 et de l'Euro 2016), une nouvelle équipe ultra-talentueuse est en train de naître et qu'il faudra compter avec elle dans les années à venir.

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceFrance - Espagne

Avant cette finale, Français et Espagnols s'étaient affrontés 35 fois dont 26 matchs amicaux. L'Espagne dominait avec 16 victoires pour 12 défaites (et 7 nuls). Mais l'histoire est tout autre si l'on se focalise sur les rencontres officielles. Avant de subir la loi espagnole du début des années 2010 (2 victoires espagnoles et 1 nul), la France l'avait emporté 5 fois pour 1 match nul (1-1 au premier tour de l'Euro 1996). La première rencontre est loin d'être anodine. Il s'agit du premier sacre français, la victoire en finale de l'Euro 1984 (2-0) et la fameuse Arconada sur le coup-franc de Michel Platini. En qualifications de l'Euro 1992, Jean-Pierre Papin et consorts s'imposeront deux fois (3-1 au Parc des Princes, 2-1 à Séville).

Toujours à l'Euro (2000 et nouveau titre continental pour les Tricolores), la France l'emporte in-extremis (2-1), Raul ratant un penalty à la dernière mi-temps. Zidane avait marqué un superbe coup-franc et Djorkaeff avait donné la victoire d'une belle frappe placée, après l'égalisation de Mendieta sur penalty. Place ensuite à la seule confrontation en match de Coupe du monde. Annoncée outsider de l'épreuve, l'Espagne, un peu trop sûre d'elle et arrogante à souhait, espère que ce 8ème de finale sera le dernier match de Zidane qui prenait sa retraite après le mondial. Mais c'est lui qui cloue le bec à la Roja en inscrivant le but du break dans les derniers instants du match (3-1). Il faudra donc attendre 2012 pour la première victoire espagnole, dans un quart de finale à sens unique (2-0). Fernando Torres et ses coéquipiers cartonnent ensuite l'Italie en finale (4-0). Les deux derniers matchs officiels constitueront les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) mais se cassent les dents au retour face au collectif létal adverse et s'incline en fin de match (0-1).

Pour la petite histoire, l'Espagne est la première équipe nationale que la France a affronté au Stade de France, une inauguration qui s'était effectuée le 28 janvier 1998. Zidane faisait déjà la misère aux Ibériques, inscrivant l'unique but de la rencontre à la 20ème minute, suite à une frappe de Djorkaeff mal repoussée par Zubizaretta. La Roja aura plus de réussite - en amical - par la suite dans ce stade désormais mythique, s'imposant en 2010 et 2017 (2-0 à chaque fois), pour une courte défaite en 2014 (0-1, but de Loïc Rémy).

Avec la victoire française de ce soir, la France bat son adversaire une nouvelle fois en finale. Elle totalise désormais 6 victoires en 10 matchs (pour 2 défaites). La Roja ne s'est toujours pas imposé en match de compétition officielle.

Quelques stats

- Avec cette Ligue des nations accrochée à son palmarès, l'équipe de France de football est la seule à avoir remporté toutes les compétitions possibles (Coupe du monde, Euro, Coupe des confédérations, Jeux olympiques, Euro espoirs, Euro U19, Euro U17, Coupe du monde U20, Coupe du monde U17). Impressionnant.

- La France remporte un match officiel avec seulement 36% de possession. C'est la 3ème fois que cela arrive (36 ou moins) en 15 ans. Elle a également évité la défaite après avoir concédé l'ouverture du score pour la 7ème fois (2 victoires, 5 nuls) en 2021, le double de toute autre année dans son histoire.

- Antoine Griezmann a honoré sa 100ème sélection contre l'Espagne, intégrant un club de 9 joueurs désormais (Thuram 142, Lloris 134, Henry 123, Desailly 116, Giroud 110, Zidane 108, Vieira 107, Deschamps 103). par la même occasion, il vient d'enchaîner son 57ème match consécutif avec la France (record absolu).

- Avec 92 sélections désormais, Karim Benzema se rapproche de ce cercle fermé. 6ème meilleur buteur en sélection avec 33 buts, il n'est plus qu'à une longueur de Trézeguet. Kylan Mbappé totalise pour sa part 19 buts en 51 sélections et devrait logiquement augmenter cette statistique s'il maintient son niveau actuel.

LE MATCH

Buts : Oyarzabal (64e) pour l'Espagne ; Benzema (66e), Mbappé (80e) pour la France.

Avertissements : Laporte (86e) pour l'Espagne ; Pogba (46e), Koundé (55e), Mbappé (89e) pour la France.

Espagne : Simon - Azpilicueta, Eric Garcia, Laporte, Marcos Alonso - Gavi (Koke, 75e), Busquets (cap.), Rodri Hernandez (Fornals, 84e) - F. Torres (Merino, 84e), Oyarzabal, Sarabia (Pino, 61e).

France : Lloris (cap.) - Koundé, Varane (Upamecano, 42e), Kimpembe - Pavard (Dubois, 79e), Pogba, Tchouaméni, T. Hernandez - Griezmann (Veretout, 90e) - Benzema, Mbappé.