11/06/2017
Childhood's End
On revient sur cette série qui n'est pas toute récente (diffusée en décembre 2015) car elle est l'adaptation d'un roman culte d'Arthur C. Clark (2001, L'Odyssée de l'espace ; Les fontaines du paradis, 1978).
Des extraterrestres à la technologie extrêmement avancée débarquent un jour sur terre, dans un but officiellement pacifique. Restant dans leurs vaisseaux suspendus au dessus de la planète (image reprise au cinéma dans Independence Day (1996), District 9 (2009), et récemment Arrival de Denis Villeneuve), ils n'interfèrent jamais dans les affaires humaines, apportant uniquement leur science au service du bien et à la pacification, celle-ci mettant fin aux conflits. Toutefois, des interrogations demeurent : pourquoi sont-ils vraiment là ? Quel est leur véritable objectif ? Et pourquoi n'est-il pas possible de les voir ? Car en effet, les "Suzerrains", comme on les appelle, ne communiquent que par l'intermédiaire de leur représentant, Karellen, "Superviseur de la Terre", celui-ci entrant en contact - par le biais d'un miroir sans teint - avec Stormgren, secrétaire général de l'ONU. Les Suzerrains promettent toutefois que dans 50 ans, ils se révéleront à l'humanité...
Le roman paraît dans un contexte (les années 1950), marqué aussi bien par la peur d'un conflit nucléaire (nous sommes au début de la guerre froide et les deux superpuissances - USA et URSS - possèdent l'arme atomique) que de celle d'une éventuelle invasion extraterrestre. Clark prend d'ailleurs le contrepieds d'ouvrages dépeignant les extraterrestres comme agressifs et colonisateurs, comme le fameux La guerre des mondes de H.G Wells, écrit en 1898 mais adapté au cinéma en 1953 (la même année où paraît Childhood's End), ou encore L'invasion des profanateurs, paru en 1955. A noter de même qu'en 1951, sortait le film, toujours culte, Le jour où la terre s'arrêta (Robert Wise), qui traite du même thème qu'Arthur C. Clark, qui s'en est peut-être inspiré.
Sur le thème des extraterrestres bienveillants, Childhood's End constitue la référence par excellence. Quant à cette mini-série (3 épisodes d'une heure et demi chacun), elle est très fidèle au matériau d'origine et malgré quelques petits défauts (certaines séquences probablement un peu trop longues) mérite amplement le détour. Force nous est de constater que la chaîne spécialisée es science-fiction, SyFyu, propose régulièrement des récits très solides. J. N
CHILDHOOD'S END
(SyFy, 2015, 3 épisodes)
Scénario : Matthew Graham.
Cast : Mike Vogel, Osy Ikhile, Daisy Betts, Yael Stone, Charles Dance, Georgina Haig.
17:18 Publié dans Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arthur c. clark, syfy, childhood's end
Les commentaires sont fermés.