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25/05/2011

Detective Dee

19670948.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110216_035134 (1).jpgChine impériale, an 690. La dynastie Tang est au pouvoir. L'impératrice Wou Zetian vient de déposer son fils et s'apprête à être couronnée. Mais une série de meurtres mystérieux perturbent les préparatifs de la cérémonie d'intronisation. L'impératrice fait donc appel au détective "Dee" (Andy Lau), seul capable de résoudre l'affaire, et en prison depuis huit ans pour avoir critiqué le pouvoir en place... Réalisateur chinois incontournable (1), Tsui Hark fait ici dans le wu zian pian (le film de sabre traditionnel). A la virtuosité de scènes de combats magnifiques, il allie intrigue complexe et traitement impeccable de personnages ambigüs. On peut toutefois lui reprocher des effets visuels immondes et un thème propagandiste (il n'y a pas de liberté d'expression en Chine) ô combien de fois exploité au cinéma et devenant franchement redondant : la necessité d'un pouvoir central (et totalisant) dans une Chine au territoire immense (9 millions de km²), et sujette aux incessantes intrigues de palais et à des mouvements centrifuges récurrents. Autre réalisateur travaillant sur commande, Zhang Yimou avait traité ce thème dans nombreuses fresques ces dernières années (2). Il est temps de passer à autre chose.

Detective Dee (Tsui Hark, Chine, 2010, 120 mins).   Avec Andy Lau, Carina Lau, Bingbing Li, Tony Leung Ka Fai, Chao Deng, Jinshan Liu.

- Présenté - Festival de Venise 2010.

- Présenté - Festival de Toronto 2010.

- Meilleur réalisateur - Hong Kong Film Awards 2011.

- Meilleure actrice (Carina Lau) - Hong Kong Film Awards 2011.

- 3 nominations - Asian Film Awards 2011.

 

(1) Once upon a time in China (1991), Time and Tide (2000), Seven Swords (2005)...

(2) Hero (2003), Le secret des poignards volants (2004), La cité interdite (2006).

13/04/2007

La cité interdite

medium_u34509ap5y5.jpgLe titre original en mandarin est un peu plus long : Man cheng jin dai huang jin jia. Il n'a probablement rien à voir avec le titre français, puisque le titre américain du film est : Curse of the golden flower, ce qui aurait donné en français quelque chose comme "la malédiction des chrysanthèmes", cette fameuse fleur que tissait la reine (Gong Li) sur les uniformes des soldats mutins.. Pour la parenthèse...

Après Hero (2003) et Le secret des poignards volants (2004), Zhang Yimou s'attaque une nouvelle fois au wu xian pian, le film de sabre traditionnel (Chine, Hong Kong). Le premier film nommé se déroulait lors de la période des Etats gueriers (-475 ; -221 av. J.C). La Chine était divisée en 7 royaumes. Celui du Qin était le plus puissant. Les autres royaumes feront tout pour le faire tomber... Dans le second film, nous sommes en 859, la dynastie Tang (618-907) est sur le déclin, les mouvements centrifuges prospèrent en Chine. Le plus redoutable est celui de la Maison des poignards volants...  Enfin, dans "la cité interdite", place à la dynastie Hou Tang (923-936). Nous sommes en 928, période des Cinq Dynasties et Dix Royaumes (907-960). Intrigues de couloir et de pouvoir sont au rendez-vous. L'empereur est de retour de guerre et un complot interne se trame dans son dos... Comme dans les 2 autres films, la composition visuelle prime, décors magnifiques, souci du détail, esthetisme, magnificence..., et le lyrique se mêle à l'épique. Quel lien entre ces 3 films ? les dynasties chinoises évidemment, la structure et le fonctionnement du pouvoir, la perception de la politique... mais surtout une refléxion fondamentale : comment le pouvoir central chinois est-t-il parvenu à se maintenir (et se consolider) au fil des siècles (jusqu'à aujourd'hui), dans un Etat-territoire qui fait tout de même plus de 9 millions de km².

La cité interdite (Zhang Yimou, Chine/Hong-Kong, 2006, 120 mins).  Avec Gong Li, Chow Yun-Fat, Jay Chou, Ye Liu, Qin Junjie, Man Li, Dahong Ni, Chen Jin.

- 1 nomination aux Oscars 2006 (Meilleurs costumes).

- Meilleure direction artistique (Huo Tingxiao) - Art Directors Guild 2006.

- Meilleure mise en scène (Zhao Xiaoding) - National Society of Film Critics 2006.

- Meilleure mise en scène (Zhao Xiaoding) - New York Film Critics Sciety.

- Meilleurs costumes (Yee Chung-man) - Costume Guild Awards 2006.

- 2 nominations aux Satellite Awards 2006.