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27/03/2022
Deep Water
Retour aux affaires 20 ans plus tard pour Adrian Lyne - spécialiste du thriller érotique - qui adapte ici la romancière américaine Patricia Highsmith. Soit un couple aisé mais au bord de l'implosion. Tandis que les ressentiments, la rancoeur et le mépris continuent à s'installer insidieusement et inexorablement, Vic (Ben Affleck) semble s'accomoder des provocations de Bellinda (Ana de Armas), et plus précisément sa débauche et ses aventures extra-conjugales. Mais voilà que les amants commencent à disparaître.
L'histoire pose un questionnement bien connu (et déjà traité sur grand et petit écran ô combien de fois) : pourquoi un couple se maintient malgré un dysfonctionnement évident et porté au paroxysme? malgré la souffrance absolue? Pourquoi pas. Mais le problème est que la mise en scène est franchement lourdingue (pour ne pas dire hideuse), certaines situations tellement invraisemblables que cela en devient grand-guignolesque (notamment le final). Et in fine, un grand bémol sidérant : point de mystère (supposé tout de même être la pierre angulaire d'un thriller psychologique) puisque le décor est planté d'entrée, ce qui fait du film (sans aucun doute bien inférieur au matériau d'origine) un thriller érotique faussement sulfureux. Maigre consolation : la grande prestation des deux principaux protagonistes. J. N.
Deep Water (Adrian Lyne, USA, 2022, 115 min)
Cast : Ben Affleck, Ana de Armas, Tracy Letts, Grace Jenkins, Dash Mihok, Kristen Connolly, Rachel Blanchard.
17:02 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deep water, adrian lyne, ben affleck, ana de armas, tracy letts, grace jenkins, patricia highsmith, thriller érotique
19/03/2022
Equipe de France - liste des appelés
Benzema blessé, Giroud de retour
En marge des prochains matchs amicaux de l'équipe de France, contre la Côte d'Ivoire (le 25 mars, à Marseille) et l'Afrique du Sud (le 29 mars, à Lille), Didier Deschamps avait annoncé sa liste il y a deux jours. Avec le forfait annoncé de Karim Benzema, Olivier Giroud fait son grand retour. Analyse rapide de la liste actuelle, où figurent deux nouveaux joueurs.
J. N.
Gardiens (3)
On s'étonne de la présence d'Alphonse Areola (West Ham), non-titulaire au sein de son club tandis que Steve Mandanda (qui a perdu sa place au profit d'Areola) joue à nouveau (il est titulaire en Ligue Europa Conférence). Mais le portier olympien, en fin de carrière et moins performant que par le passé, semble avoir complètement été éliminé par Didier Deschamps qui a expliqué la présence d'Areola par un très bon niveau qui se maintient et par son vécu en équipe de France.
Défenseurs (8)
Classiquement, le sélectionneur de l'équipe de France emmène 8 joueurs, soit 4 postes doublés. Force est de constater que ce groupe défensif, élaboré progressivement depuis un moment déjà, est très pragmatique (marque de fabrique de Deschamps) puisque 5 joueurs sont polyvalents, soit capables de jouer central et arrière (droit ou gauche) soit capables de jouer arrière ou piston. A ce poste-là, Jonathan Clauss (29 ans), annoncé en équipe de France depuis quelques temps, est récompensé de son excellente saison avec le RC Lens et appelé pour la première fois. Le reste constitue du classique. Absent lors de la dernière liste en novembre pour blessure (et remplacé par Kurt Zouma), Raphaël Varane effectue son retour.
En difficulté aussi bien à Lyon que lors de ses matchs internationaux, Léo Dubois sort donc de cette liste au profit de Clauss. Dayo Upamecano (Bayern Munich) subit simplement la concurrence des autres centraux.
Milieux (5)
Aucun changement à signaler dans l'entrejeu défensif puisque ce sont les mêmes cinq de novembre 2021 qui ont été sélectionnés. Les plus récents, Tchouaméni (Monaco) et Guendouzi (Marseille) semblent s'installer dans la durée.
Attaquants (7)
L'ailier de Leverkusen, Moussa Diaby, semble également s'installer durablement puisqu'il poursuit ses excellentes performances offensives avec son club. La liste des attaquants comprend 7 joueurs. Aux 6 de novembre dernier (où Giroud prend la place de Benazema) s'ajoute un autre ex-parisien, Christopher Nkunku, auteur d'une saison brillante à Leipzig (15 buts, 9 passes décisives en Bundesliga, 7 buts en Champions League), appelé comme Clauss pour la première fois. Son profil polyvalent (il est capable d'évoluer un cran plus bas) a également plaidé en sa faveur. Enfin, Nabil Fékir (Bétis Séville), auteur d'une excellente saison mérité peut-être d'être appelé mais il subit également une concurrence féroce dans le secteur offensif, tout comme l'attaquant rennais Gaëtan Laborde (14 buts en Ligue 1) qui paye son absence d'expérience en bleu face au vécu d'Olivier Giroud.
On retiendra donc dans l'ensemble de la continuité en vue de la Coupe du monde 2022, et quelques ajustements récompensant le mérite.
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Maignan (AC Milan), Areola (West Ham).
Défenseurs (8) : Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Pavard (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan), Koundé (FC Séville), Digne (Aston Villa), Clauss (Lens).
Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Rabiot (Juventus), Kanté (Chelsea).
Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Diaby (Leverkusen), Ben Yedder (Monaco), Nkunku (Leipzig), (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Coman (Bayern Munich), Benzema (Real Madrid), Giroud (AC Milan).
20:11 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, équipe de france de football, jonathan clauss, christopher nkunku, areola, nkunku, diaby, giroud, benzema
10/03/2022
Hitler's Circle of Evil - Ep. 10
Meltdown
Alors que la Bataille de Berlin (16 avril – 2 mai 1945) fait rage, que l’Allemagne nazie vit ses derniers jours et qu’Hitler, terré dans son bunker, n’est plus que l’ombre de lui-même, les serviteurs zélés tombent les uns après les autres. D’abord Göring. Le Reichsmarsshall – nommé officiellement en 1939 successeur officiel du Führer – propose à ce dernier de le remplacer en cas d’incapacité à assumer le pouvoir. Ceci est pris pour un acte de trahison et il est relevé de toutes ses fonctions le 23 avril pour tentative d’usurpation du pouvoir et mis hors-la-loi. Passant n°2 dans la hiérarchie, Himmler est également déchu des ses fonctions (le 28 avril) en raison des négociations de paix qu’il menait avec les Alliés via le diplomate suédois Bernadotte. Il ne restait donc plus que Goebbels, fidèle parmi les fidèles. Après le suicide d’Hitler (30 avril), il est chancelier du Reich durant une journée, jusqu’à son suicide le 1er mai 1945.
Entretemps, Hitler avait nommé dans son testament l’amiral Karl Dönitz (commandant en chef de la Kriegsmarine) comme son successeur. Après la mort de Goebbels et la capitulation du IIIème Reich le 2 mai, celui-ci dirige un gouvernement parallèle (appelé aussi Gouvernement de Flensbourg) jusqu’au 23 mai et la reddition finale.
R. H. / J. N.
08:27 Publié dans Documentaire, Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hitler, adolf hitler, allemagne nazie, allemagne, iiième reich, seconde guerre mondiale
04/03/2022
Ukraine
On se devait bien de s'atteler dans cette catégorie au drapeau de l'Ukraine alors que le territoire de celui-ci a été envahi par la Russie depuis un peu plus d'une semaine. Sans doute est-il trop long de revenir sur les relations tumultueuses entre l'Ukraine et la Russie (qui commencent à se dégrader sérieusement depuis le conflit gazier de 2005) qui elles-même sont une conséquence du rapport de l'Ukraine, plus grand Etat d'Europe (603.549 km²), au pouvoir central soviétique. Rappelons que la collectivisation forcée des années 1930, opérée par le régime stalinien, qualifiée de génocide ("Holodomor") par l'Ukraine n'est reconnue tel quel que par 24 Etats aujourd'hui. Elle a causé entre 2.6 et 5 millions de morts sur le territoire ukrainien.
En termes de géopolitique, l'Ukraine fait, hélas, partie de ce qu'on appelle la "profondeur stratégique" de la Russie (comme le Liban pour la Syrie et l'Afghanistan pour le Pakistan). Alors que l'OTAN s'est élargie vers l'est de manière remarquée depuis la fin de la guerre froide (adhésion de 14 Etats depuis 1999...), la Russie - en reconquête sous Vladimir Poutine et sa nostalgie de l'URSS) - allait reconstituer son hégémonie sur son "étranger proche" : intervention en Géorgie en 2008 puis reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, intervention en Moldavie en 1992 (qui mène à la création de la Transnistrie, intervention militaire également au Tadjikistan (guerre civile en 1992-1996), et finalement intervention militaire en Ukraine à partie de 2014 (annexion de la Crimée, peuplée majoritairement de Russes). L'appui aux forces séparatistes à l'est de l'Ukraine dans la région du Donbas - qui s'ensuivait de l'existence de facto des Républiques de Lougansk et de Donetsk (nous reviendrons rapidement sur leurs drapeaux dans une note séparée), allait logiquement aboutir par la suite à une invasion russe en bonne et due forme. Au plus grand malheur, évidemment, de civils victimes des appétits de puissance d'un Poutine en quête de néo-impérialisme russe.
Officiellement indépendant depuis le 24 août 1991, l'Ukraine a adopté officiellement son drapeau actuel (proportions 2:3) le 28 janvier 1992. Les couleurs jaune et bleu sont attestées dès 1410 lorsqu'elles sont arborées par les forces armées de la voïvodie ruthène (elle est une division administrative du Royaume de Pologne de 1366 à 1772) lors de la Bataille de Grunwald, opposant le Royaume de Pologne-Lituanie à l'Ordre Teutonique le 15 juillet 1410. Ce même drapeau est ensuite hissé en 1848 lors du Printemps des Peuples à Lviv, par le conseil général ruthène, puis utilisé durant la courte indépendance ukrainienne (1917-1920), à la suite de la Révolution bolchevique. Le bleu symbolise le ciel tandis que le jaune représente les champs de blé dans les steppes.
J. N.
14:15 Publié dans Drapeau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, drapeau ukraine, russie, urss, holodomor, ruthénie, bataille de grunwald