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16/07/2007
Exilé
Macau. 1998. Deux tueurs débarquent chez un ancien des leurs pour le liquider. Son erreur : avoir quitté le métier pour vivre une autre vie. Deux autres gangsters sont envoyés pour le protéger. Le maître du polar hong-kongais, Johnny To poursuit après le brillant Election (1 & 2) son questionnement des rapports entre le crime organisé et les autorités locales à des moments charnières. Pour Election, il s'agissait de la retrocession britannique de Hong Kong à la Chine. Les autorités ne sont plus les mêmes. Dans Exilé, on est proche du retour de Macao (en 1999) dans le giron chinois. Mise en scène virtuose, scènes de fusillade aussi lyriques que spectaculaires, Johnny To n'a d'égal que lui-même pour réaliser tellement de polars à la chaîne, sans jamais se répéter. A chaque nouveau long-métrage, une nouvelle touche est ajoutée. Ici, il possède l'art de mélanger les tons (humour, tristesse, violence soudaine, apaisement) et varier les rythmes de la narration sans jamais altérer la cohérence de la mise en scène. On attend la suite avec impatience.
Exilé (Johnny To, Hong Kong, 2006, 100 mins). Avec Anthony Wong Chau-Sang, Francis Ng Chun-Yu, Nick Cheung, Josie Ho, Roy Cheung, Suet Lam, Simon Yam.
- Meilleur réalisateur - Golden Bauhinia Awards (Hong Kong) 2007.
- Meilleur film - Golden Bauhinia Awards (Hong Kong) 2007.
- Meilleure chorégraphie - Golden Horse Film Festival (Taïwan) 2006.
- En compétition (Lion d'or) - Festival de Venise 2006.
- Meilleur réalisateur - Hong Kong Film Critics Society Awards 2007.
- Présenté - Festival de Toronto 2006.
- Présenté - Bangkok International Film Festival 2007.
- Présenté - Los Angeles Film Festival 2007.
- Présenté - New York Asian Film Festival 2007.
- Présenté - Rotterdam International Film Festival 2007.
- Présenté - Palm Springs International Film Festival 2008.
- 4 nominations - Hong Kong Film Awards 2007.
12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exilé, johnny to
12/07/2007
Die Hard 4
Même si l'histoire n'est pas particulièrement intéressante (un groupe de terroristes prend les commandes du système informatique national et menace ainsi la sécurité des USA), Die Hard 4 est une réussite. 12 ans après le 3ème opus, l'agent John McClane signe son retour. C'est un bon film d'action, au scénario solide et bien ficelé, et avec d'excellents effets spéciaux (témoin la scène où McClane envoie une bagnole bousiller un hélicopter). Les amateurs du genre seront ravis. On notera également que Bruce Willis, la cinquantaine passée, et sur qui on ne pariait plus un sou dans un rôle "dynamique", prouve qu'il a toujours la pêche dans le rôle du flic baroudeur qui ne lâche rien. Dans le rôle du bad guy, on retrouve Timothy Olyphant (Go, Gone in 60 seconds, The girl next door), toujours efficace dans les rôles secondaires. Le yamakazi Cyril Raffaelli (Banlieue 13, Next) est également présent et nous offre quelques jolies galipettes.
Die Hard 4 (Len Wiseman, USA, 2006, 140 min). Avec Bruce Willis, Justin Long, Timothy Olyphant, Cliff Curtis, Maggie Q.
12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Die Hard 4, Bruce Willis, Timothy Olyphant, Len Wiseman, John McClane, Cyril Raffaelli
04/07/2007
Ocean's 13
Si nous avons passé un bon temps durant la projection du film, c'est justement parce que celui-ci n'a qu'un seul atout : il est divertissant. Rien à signaler de spécial. Le moins que l'on puisse dire est que Steven Soderbergh, qui enchaîne réalisations (Eros, Ocean's Twelve, 2004 ; Bubble, 2005 ; The good german, 2006 ; Ocean's thirteen, 2007) et productions (Syriana, Good night, and good luck, Rumor as it..., 2005 ; A scanner darkly, 2006 ; Wind chill, Michael Clayton, 2007) à un rythme éffréné, ne s'est pas pris la tête. Scénario baclé, coups de théâtre prévisibles, dialogues bidons... En fait, l'épisode 13 est une sorte de mauvais recyclage des précédents. Comme dans le 11, Dany Ocean et ses acolytes foutent le boxon dans le casino d'un ennemi trop sûr de lui. Comme dans le 11, Andy Garcia se fait avoir à la fin. Dans le 12, il avait récupéré son bien. Est-ce à dire que dans le 14, il voudra à nouveau sa revanche ? ça promet... Et pour ne rien gâcher, comme dans le 12, Vincent Cassel se fait entuber à la fin. On a plus qu'à espérer que Soderbergh va s'arrêter au 13, parce que du 11 au 13, ça part en decrescendo, et le 14 risquerait d'être tout aussi foireux.
Ocean's 13 (Steven Soderbergh, USA, 2007, 122 mins). Avec George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Ellen Barkin, Al Pacino, Andy Garcia, Don Cheadle, Bernie Mac, Casey Affleck, Scott Caan.
- Présenté - Festival de Cannes 2007.
16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ocean's 13, steven soderbergh, george Clooney, matt damon, ellen barkin, al pacino
02/07/2007
Liste des femmes les plus puissantes
Le magazine Forbes (note sur les milliardaires du 30.05.07) publie également chaque année une liste des 100 femmes les plus puissantes au monde. Pour 2006, la liste est truffée d'américaines évidemment. Mais à sa tête, figure Angela Merkel, la chancellière allemande. Suit Condoleezza Rice (2ème). Wu Yi (vice-premier ministre du Conseil d'Etat de Chine) est 3ème. On retrouve 21 américaines sur les 30 premières du classement. La française Annie Lauvergeon est 8ème, elle dirige Areva (nucléaire, énergie, mines...). Pour la liste complète, et les critères de cette sélection (impact sur l'économie, citations de la presse...), se reporter au site web de Forbes :
http://www.forbes.com/lists/2006/11/06women_The-100-Most-...
Dans une autre catégorie, il existe un classement des 10 personnalités politiques les moins aimées de France (sondage Novatris), c'est sur le blog de Nordenstar :
http://www.nordenstar.com/archive/2007/06/30/mals-aimes.h...
14:00 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liste des femmes les plus puissantes, angela merkel, annie lauvergeon
01/07/2007
Histoire
"L'Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il énivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines."
Paul Valéry (1871-1945)
12:00 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul valéry, histoire