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14/11/2016

Boulevard des banquises

banquise.jpgRomancière en mal de job, Sarah accepte tant bien que mal de réaliser le guide touristique de Gottherdäl, une île perdue - mais non moins habitée - dans l'océan arctique. Au fur et à mesure de ces pérégrinations dans ce lieu qui semble en dehors du temps, elle découvre qu'un lourd secret hante les habitants de l'île, et surtout, elle sombre irrémédiablement dans la folie.

A l'instar du Syndrome du scaphandrier, l'atmosphère est glauque et oppressante. La force du récit est moins dans l'écriture qui est linéaire (ça se lit vite même si c'est lent jusqu'au deux tiers) que dans la description très démonstrative des faits qu'on croirait presque y être (comme par exemple la description de la lingerie sado-maso). Idem pour notre vrai-fausse héroïne. On est tellement plongé dans sa démence qu'on en vient à s’apitoyer sur son sort et à vouloir lui trouver une solution. Il paraît que ce n'est pas le meilleur des Brussolo. On n'a pas d'avis là-dessus puisque c'est uniquement son second roman qu'on lit, et qu'importe, on a pris beaucoup de plaisir à être plongé dans ce décor fantasmagorique, typique du Philip K. Dick de la littérature SF française. J N

Serge Brussolo, Boulevard des banquises, FOLIO SF, 2005 (1990), 252 p.

01/11/2016

Hotel Terminus

MV5BMTc3MTYwNTIyN15BMl5BanBnXkFtZTcwMjk3MzgxMQ@@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_.jpgOn doit reconnaître qu'on s'est senti bête lorsqu'on a découvert ce documentaire sur le tristement célèbre Klaus Barbie que récemment alors qu'on avait vu un autre documentaire sur le "boucher de Lyon", sorti plus récemment. Solide, Mon meilleur ennemi (2007) de Kevin Macdonald était toutefois controversé par l'argument principal qu'il mettait en avant. Pour mieux cerner le personnage de Barbie, il vaudrait mieux visionner ce documentaire à charge, plus détaillé (il fait plus de 4 heures) et mieux documenté (de très nombreux témoignages). Il dresse un portrait complet de l'ancien tortionnaire nazi, responsable de la mort de Jean Moulin : enfance, Gestapo, exil en Amérique du Sud, et procès à Paris. Brillant, le docu a reçu l'Oscar du meilleur documentaire.

Grand réalisateur, Marcel Ophüls avait déjà tourné en 1969 Le chagrin et la pitié, documentaire dépeignant la vie en France sous l'occupation, battant en brêche la théorie du résistancialisme, et constituant une première rupture dans le débat sur la France de Vichy, avant l'ouvrage phare de Robert Paxton. J N

Hôtel Terminus. Kalus Barbie, sa vie et son temps (Marcel Ophüls, Fr/All/USA, 1988, 267 min)

Avec Jeanne Moreau (narratrice), Marcel Ophüls, Johannes Schneider-Merck.

 

- Meilleur documentaire - Oscars 1989

- Peace award Film - Festival de Berlin 1989

- Prix Fipresci - Festival de Cannes 1988

- Prix spécial du Jury - Festival international d'Amsterdam 1988