free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/12/2012

Les enfants d'Icare

51+Bu0plExL._SL500_AA300_.jpgDes extraterrestres à la technologie extrêmement avancée débarquent un jour sur terre, dans un but officiellement pacifique. Restant dans leurs vaisseaux suspendus au dessus de la planète (1), ils n'interfèrent jamais dans les affaires humaines, apportant uniquement leur science au service du bien et à la pacification, celle-ci mettant fin aux conflits. Toutefois, des interrogations demeurent : pourquoi sont-ils vraiment là ? Quel est leur véritable objectif ? Et pourquoi n'est-il pas possible de les voir ? Car en effet, les "Suzerrains", comme on les appelle, ne communiquent que par l'intermédiaire de leur représentant, Karellen, "Superviseur de la Terre", celui-ci entrant en contact - par le biais d'un miroir sans teint - avec Stormgren, secrétaire général de l'ONU. Les Suzerrains promettent toutefois que dans 50 ans, ils se révéleront à l'humanité.

Ecrit par l'auteur culte de science-fiction Arthur C. Clark (2), décédé en 2008, ce roman paraît dans un contexte (les années 50), marqué aussi bien par la peur du guerre nucléaire (nous sommes au début de la guerre froide et les deux superpuissances - USA et URSS - possèdent l'arme atomique) que de celle d'une éventuelle invasion extraterrestre. Clark prend d'ailleurs le contrepieds d'ouvrages dépeignant les extraterrestres comme agressifs et colonisateurs, comme le fameux La guerre des mondes de H.G Wells, écrit en 1898 mais adapté au cinéma en 1953 (la même année où paraît Les enfants d'Icare), ou encore L'invasion des profanateurs, paru en 1955. A noter de même qu'en 1951, sortait le film, toujours culte, Le jour où la terre s'arrêta (Robert Wise), qui traite du même thème qu'Arthur C. Clark, qui s'en est peut-être inspiré.

Quoi qu'il en soit, sur ce thème d'extraterrestres "bienveillants", ce livre - une des œuvres majeures de l'auteur -  est un récit passionnant, intelligent et à lire par les amateurs du genre.

 

Arthur C. Clark, Les enfants d'Icare, J'ai Lu, 2001, 256 p.

Titre original : Childhood's End (publié pour la 1ère fois en 1953).

 

(1) Image reprise au cinéma par Roland Emmerich (Independence Day, 1996), Neil Blomkamp (District 9, 2009) et d'autres...

(2) Connu pour ses ouvrages phares 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968, adapté au cinéma par Stanley Kubrick) et Les fontaines du paradis (1978).

 

 

04/01/2009

Le jour où la terre s'arrêta

19008868.jpgAvec ce remake d'un film culte des années 50 (réalisé par Robert Wise), nous nous attendions honnêtement à une fiction hollywoodienne moyenne. Nous n'avons en fait même pas eu droit au minimum syndical. C'est-à-dire le respect du matériau d'origine, soit un extraterrestre nommé Klaatu qui débarque sur terre par le biais d'une soucoupe volante, secondé par un robot chargé d'assurer sa protection et surtout, sa mission. Celle-ci était simple. Apporter aux humains stupides et belliqueux un message d'espoir teinté d'une mise en garde : s'ils n'allaient pas cesser de s'entretuer, la terre allait bientôt disparaître. Pris de panique, les terriens (cela se passe aux Etats-Unis) croient que les martiens veulent les envahir et font feu (par deux fois!) sur Klaatu. Il faut dire qu'à l'époque le film s'inscrivait dans un climat post-2ème guerre mondiale mais également marqué par la Guerre froide et le Maccarthisme. Les temps ont changé. Dans ce remake où Klaatu est interprété par Keanu Reeves, nous avons encore eu la preuve que depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis d'Amérique sont obsédés par leur sécurité. Soit Klaatu qui débarque sur terre avec un robot bien plus effrayant que celui des années 50 (il faut mettre les moyens, ça vend) afin de sauver la terre en la débarassant des parasytes humains. Sauf que finalement, il se ravise et change d'avis, touché apparemment par les larmoiements de Jennifer Connelly. En forçant sur la propagande sécuritaire et en faisant du cinéma bien pensant ("nous les humains, nous sommes capables de changer"), "Le jour où la terre s'arrêta n°2" a complètement dénaturé l'oeuvre d'origine qui aurait mérité un meilleur hommage.

Le jour où la terre s'arrêta (Scott Derrickson, USA, 2008, 102 mins).   Avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly, Kathy Bates, John Cleese, Robert Knepper.