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25/01/2013

Savages

savages.jpgLes années se suivent et se ressemblent pour Oliver Stone. Après avoir longtemps suscité la controverse (ou la polémique) par son cinéma politique (Platoon, 86 ; Born in the 4th of July, 89; JFK, 91) ou dépeignant une amérique violente (U-turn, 97 ; Any given sunday, 99), l'ex-enfant terrible de Hollywood rentrait dans le rang. Après une sage épique moyenne (Alexander, 2004), il rendait hommage aux secouristes new-yorkais (World Trade Center, 2006), puis dépeignait un George W. Bush plutôt sympathique (W., 2008), avant d'effectuer une pseudo-satire divertissante sur le monde de la finance (Wall Street: Money Never Sleeps, 2010). Vu le titre évocateur, nous avions pensé qu'ici Stone retournait à un cinéma violent et sans concession. Mais dès les premières minutes et une voix-off franchement pathétique de la très belle Blake Lively (le genre de beauté qui hélas lui vaudra de continuer à jouer des rôles de nunuches (1)), nous avions compris qu'il ne s'agirait que d'une diverstissante récréation. L'histoire, un ménage à trois (2 gars, une femme) qui vit de ses plantations de marijuana et qui se retrouve malgré lui acoquiné à la pègre mexicaine, avait du potentiel. Le problème est que le dosage romance/violence est tout simplement raté (là ou le défunt Tony Scott excellait). L'adjonction à cela d'un scénario mal ryhtmé (ce n'est pas une série après tout) et d'un casting foireux où les acteurs secondaires (Benicio Del Toro, Salma Hayek) volent la vedette aux principaux protagonistes (Taylor Kitsch et Aaron Taylor-Johnson font peine à voir) transforme le tout en thriller superficiel. Oliver Stone entre désormais dans la catégorie des réalisateurs bien pensants tel Michael Bay ou Joel Schumacher. J. N

Savages (Oliver Stone, USA, 2012, 130 min).   Avec Blake Lively, Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson, Benicio Del Toro, John Travolta, Salma Hayek, Emile Hirsch.

 

(1) The Town (2010), Green Lantern (2011).

26/11/2010

Wall Street

MV5BMTU5MDEzMzYwMF5BMl5BanBnXkFtZTcwNTcwMjUxMw@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgIl y a 20 ans, Gordon Gecco (Michael Douglas), magnat incontournable de la finance, se retrouvait derrière les barreaux pour délit d'initié. Sorti de taule, il écrit un bouquin ("Is greed good ?") qui prédit un krach boursier imminent. Bien vu. Nous sommes en pleine crise financière aux USA (le film se passe en 2008) et le jeune et ambitieux courtier Jacob Moore (Shia Labeouf) découvre avec stupeur que son mentor (Frank Langella) vient de se suicider alors que la compagnie pour laquelle tous deux travaillent vient d'être coulée par un autre requin de la finance, Bretton James (impeccable Josh Brolin). Admirateur de Gecco, Jacob ira demander son aide pour se venger de James. Le contact entre les deux semble positif, surtout que Jacob est le compagnon de la fille de Gecco... Il aura donc fallu plus de 20 ans à Oliver Stone pour réaliser une suite à son opus de 1987. Le premier volet était décevant et le second l'est de même. Alors qu'on pensait avoir affaire à un véritable thriller financier, l'autre penchant du film - un drame familier - a très vite pris le dessus, ne laissant que des miettes à une analyse des magouilles financières et des aléas de la bourse US bien plus démonstrative qu'explicative et qui ne nous apprend pas grand chose qu'on ne connaisse déjà. C'est dommage car pour deux heures pleines, il y avait de quoi faire. Mais c'est oublier que l'ex-réalisateur controversé n'a cessé de rentrer dans le rang depuis ses nombreuses critiques d'une Amérique violente (1). Après une saga épique moyenne (Alexander, 2004), il rendait hommage aux secouristes new-yorkais (World Trade Center, 2006) avant de dépeindre un portrait plutôt sympathique de George W. Bush (W., 2008). Bref, Wall Street est une pseudo-satire divertissante. Sans plus.

Wall Street - Money never sleeps (Oliver Stone, USA, 2010, 125 mins).    Avec Shia Labeouf, Michael Douglas, Josh Brolin, Susan Sarandon, Carey Mulligan, Frank Langella, Austin Pendleton, Eli Wallach, Vanessa Ferlito.

 

(1) Platon (1986), Natural born killers (1994), Any given sunday (1999).