12/05/2010
The crazies
Dans un petit patelin du midwest américain, un virus semble se propager, rendant les habitants fous furieux et criminellement dangereux. Alors que l'épidémie se diffuse à une vitesse vertigineuse, David (Timothy Olyphant) et sa femme (Radha Mitchell), seuls rescapés apparemment, tentent de trouver une voie de sortie. Pour cela , ils doivent contourner le cordon de sécurité instauré par l'armée américaine. Sur le thème des humains transformés en sorte de monstres incontrolables, qu'ils s'agisse de morts-vivants (Night of the living dead, Zombie...), de vampires (30 days of nights) ou encore d'infectés (28 weeks later, I am legend), doublé de celui de la réaction politique face à ce type de fléau (Rec), on retrouve un nouveau film imprégné de la vision de Georges A. Romero dont ces thèmes représentent d'ailleurs la pierre angulaire de toute une oeuvre. Pas étonnant dès lors qu'il soit à la production de ce petit film efficace et sans prétention. Un bon condensé au final.
The Crazies (Breck Eisner, USA, 2009, 101 mins). Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Joe Anderson, Danielle Panabaker, Brett Rickaby.
18:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the crazies, breck eisner, timothy olyphant, radha mitchell, 28 weeks later, 30 days of night, i am legend
05/12/2007
28 weeks later
La suite de 28 days later (Danny Boyle, 2002) a été réalisée par Juan Carlos Fernasdillo (Goya du meilleur nouveau réalisateur pour Intacto, 2001), Danny Boyle étant resté aux commandes de la production. Six mois après que les habitants du Royaume-Uni aient été dévastés par un étrange virus, la vie reprend petit à petit à Londres grâce à l'aide de l'armée américaine. L'épidémie semble avoir été contenue. Un des survivants, Don (Robert Carlyle) est à nouveau réuni avec son fils Andy et sa fille Tammy. Andy n'a que douze ans, ce qui en fait l'humain le plus jeune du pays, tout comme l'était Diego, 18 ans, dans Children of men (d'où l'interrogation commune : et si les humains étaient incapables de se reproduire ?). Six mois plus tôt, Don avait perdu sa femme, obligé de l'abandonner pour sauver sa peau d'une horde de zombies. Mais voilà qu'elle réapparait, vivante. Porteuse du virus, elle n'est pourtant pas "malade" (même cas de figure pour Marilyn Chambers aka Rose dans Rabid (1977) de David Cronenberg). Il faut quand même l'éliminer car elle est contagieuse. Ce film aux multiples facettes est ce qui s'est fait de mieux en matière de films de zombies depuis George A. Romero. Mêlant psychose de l'après-11 septembre (ou la menace d'une attaque chimique de grande envergure) et paranoïa urbaine à l'horrifique, tout en maintenant une tension persistante (on ne sait jamais ce qui va arriver à qui) alternant avec une caméra bougrement agitée (de quoi vous foutre la panique) , 28 weeks later brouille les conventions et ne laisse aucune chance de sursis au spectateur. C'est un film sombre, très sombre jusqu'au bout. Assurément le meilleur film d'horreur de l'année 2007.
28 weeks later (Juan Carlos Fresnadillo, UK, 2007, 100 mins). Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Catherine McCormack.
- 1 nomination (Meilleur film d'horreur) - Empire Awards (UK) 2008.
- 2 nominations - British Independent Film Awards 2007.
15:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 28 weeks later, juan carlos fresnadillo, robert carlyle