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07/05/2008

Doomsday

1309726411.jpgLorsque le britannique Neil Marshall, qui nous avait complètement bluffé avec l'asphyxiant The descent (2005), signe pour Hollywood (la production est anglo-américaine), ça donne un film bien moins étincellant. Dans un monde au bord du chaos, l'Ecosse, victime d'une épidémie monstre, a été mise en quarantaine drastique : un énorme mur la sépare de l'Angleterre et des mitrailletes automatiques annihilent quiconque tenterait de passer. Trente ans plus tard, on croit le virus disparu. Problème : une épidémie de même nature se propage à Londres. Une équipe de rambos surdoués est donc envoyée en Ecosse. Il semblerait qu'il y ait encore signe de vie humaine là-bas et que donc un vaccin existe. Mais les protagonistes vont tomber en pleine guerre de clans, où des post-cannibales d'une part et des nostalgiques des temps de la chevalerie d'autre part sont prêts à leur faire la peau et se venger du pouvoir central qui les a jadis abandonnés. Jolie perspective sauf que le film s'enlise assez vite en raison du nombre incroyable de thèmes et de références mélangés dans ce blockbuster qui démarre en trombe sur fond de bande-son tonitruante (du bon rock par ailleurs). Epidémie (Dawn of the dead, 04), virus (I am legend, 07), quarantaine (28 weeks later, 07), monde totalitaire et épuré (Children of men, 06); profiteurs du chaos (Land of the dead, 05), sans oublier le thème du monde retourné à l'état de barbarie primaire (Mad max 2) : trop de références et de thèmes saturés au cinéma et un scénario fourre-tout qui ne tient pas la route et dont l'efficacité est tropillée par des dialogues ringards. Dommage également que les acteurs secondaires, d'ordinaires très bons (Alexander Siddig, David O'Hara, Nora-Jane Noone, Malcolm McDowell...) sont sous-exploités. Deux (maigres) consolations : une course-poursuite haletante et une dernière séquence jubilatoire.

Doomsday (Neil Marshall, UK/USA, 2008, 105 mins).    Avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Adrian Hester, Alexander Siddig, David O'Hara, Craig Conway, Malcom McDowell, Emma Cleasby, Nora-Jane Noone.

15/01/2007

Hollywoodland

medium_t91109y3c6d.jpgGeorges Reeves (Ben Affleck), acteur de cinéma médiocre, est retrouvé mort à son domicile. Malgré les circonstances bizarres de ce décès, la police conclut au suicide et clôt l'affaire. Pensant pouvoir en tirer un joli pactole et un brin de gloire, Louis Simo (Adrien Brody), détective minable, mène l'enquête et découvre bien des secrets entourant la maison de production hollywoodienne dirigée par le puissant Eddie Mannix (Bob Hoskins). On remarquera que pour la première fois, Ben Affleck est excellent dans son rôle (Meilleur acteur au Festival de Venise). Plutôt bon ce film. Mais il y a quand même une impression de déja vu. Un meurtre non élucidé avec pour toile de fond la "décadence hollywoodienne", on connaît et on a déja vu. Pour ne citer qu'eux : The black Dahlia (Brian De Palma, très moyen) et l'excellent The Player (1992, Robert Altman).

Hollywoodland (2006, USA, Allen Coulter, 120 mins).  Avec Ben Affleck, Adrien Brody, Diane Lane, Bob Hoskins, Robin Tunney, Joe Spano.

 - Meilleur acteur (Ben Affleck) - Festival de Venise 2006.

 - Festival de Venise 2006 - En compétition.

 - Présenté - Festival de Londres 2006.