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12/07/2012

Contraband

david o'hara,caleb landry jones,lukas haas,contraband,mark wahlberg,kate beckinsale,giovanni ribisi,robert wahlbergAncien criminel, Chris Faraday (Mark Wahlberg) s'est désormais constuit une vie paisible avec sa femme Kate (Kate Beckinsale) et ses deux gamins. Mais le jour où son beau-frère Andy se retrouve embarqué dans un coup foireux avec le caïd local Tim Briggs (Giovanni Ribisi), Chris se voit contraint de reprendre du métier afin que Briggs ne s'en prenne pas à sa famille. Avec d'anciens acolytes, il s'embarque pour le Panama, pour ce qui devrait être un simple aller-retour mais une opération à gros risque : faire passer ni plus ni moins une somme colossale de faux-billets aux Etats-Unis. Mais comme les choses ne se passent jamais comme prévu dans ce type d'opération, notre héros se voit contraint de tremper davantage dans l'illégal, soit participer au braquage d'un blindé et une scène de fusillade hallucinante qui n'est pas sans rappeler le fameux Heat (1996) de Michael Mann. D'impasse en impasse, Chris doit sans cesse renouveller son imagination débordante dans un contexte changeant à la minute. Au final, entre Snatch (2000), Heat (1996), The italian job (2003) et The Town (2010), un film d'action qui ne réinvente pas le genre mais qui est solide et efficace.

Contraband (Baltasar Kormakur, 2012, 111 min).    Avec Mark Wahlberg, Kate Beckinsale, Giovanni Ribisi, David O'Hara, Robert Wahlberg, Caleb Landry Jones, Ben Foster, Lukas Haas.

04/11/2010

Attack on Darfur

v07076yffvm.jpgVoilà une première fiction sur le conflit du Darfour (1). Les Etats-Unis n'étant pas impliqués (pas directement du moins) dans cette guerre, réalisateurs et scénaristes ne se sont pas rués, comme ce fut le cas pour l'Irak. Il faut également reconnaître que le Soudan n'est pas un pays accessible et que peu d'informations filtrent concernant ce qui s'y produit. Résultat, ce premier opus ne restera pas dans les annales. Et pour cause. Le film débute avec une musique africaine et un aperçu dans les villages : joie de vivre et bonne humeur des habitants, enfants qui jouent au football, femmes qui travaillent des tâches artisanales...etc. Accompagnée d'une patrouille de soldats de l'UA (Unité africaine), un groupe de journalistes américains sillonne les villages afin de recueillir des informations sur les conditions de vie des habitants. Voilà que les Janjawids (2) débarquent et leur somment de s'en aller fissa sinon ils seraient considérés comme des cibles ennemies. Tenaillés entre instinct de survie et examen de conscience, deux journalistes décident de rester sur les lieux afin de porter secours aux villageois... Que le réalisateur ait décidé d'opter pour le côté humanitaire du conflit (3) plutôt que pour une analyse géopolitique, cela n'a rien de répréhensible, bien au contraire. Mais qu'on nous fasse miroiter que les Occidentaux (en première ligne les Américains) se soucient du sort des populations civiles au Darfour est un pas franchi qui nous ramène au cinéma hollywoodien bien-pensant le plus hypocrite, mis en exergue par cette citation de la fin, "That we have not stopped the genocide means we have not learned from history", à laquelle nous répondrons "Sans blague"... Et puis lorsqu'on se penche sur la filmographie de Uwe Boll, réalisateur médiocre (4) et qu'on remarque à quel point certains acteurs supposés être des têtes d'affiche sont sous-exploités (Billy Zane, Edward Furlong), on réalise que Darfur n'est rien moins qu'un navet.

Darfur (Uwe Boll, USA, 2010, 105 mins).    Avec Kristanna Loken, David O'Hara, Noah Danby, Matt Frewer, Hakeem Kae-Kazim, Sammy Sheikh, Billy Zane, Edward Furlong, Maggie Benedict.

 

(1) Signalons toutefois quelques documentaires : Sand and Sorrow (2008), Darfur Diaries : Message From Home (2004), Darfur Now (2007).

(2) Les milices arabes.

(3) Le conflit aurait fait des centaines de milliers de morts. Par ailleurs, le 4 mai 2009, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

(4) Final Storm (2009), Postal (2007), Bloodrayne (2006), Alone in the dark (2005), House of the dead (2003)...etc.

07/05/2008

Doomsday

1309726411.jpgLorsque le britannique Neil Marshall, qui nous avait complètement bluffé avec l'asphyxiant The descent (2005), signe pour Hollywood (la production est anglo-américaine), ça donne un film bien moins étincellant. Dans un monde au bord du chaos, l'Ecosse, victime d'une épidémie monstre, a été mise en quarantaine drastique : un énorme mur la sépare de l'Angleterre et des mitrailletes automatiques annihilent quiconque tenterait de passer. Trente ans plus tard, on croit le virus disparu. Problème : une épidémie de même nature se propage à Londres. Une équipe de rambos surdoués est donc envoyée en Ecosse. Il semblerait qu'il y ait encore signe de vie humaine là-bas et que donc un vaccin existe. Mais les protagonistes vont tomber en pleine guerre de clans, où des post-cannibales d'une part et des nostalgiques des temps de la chevalerie d'autre part sont prêts à leur faire la peau et se venger du pouvoir central qui les a jadis abandonnés. Jolie perspective sauf que le film s'enlise assez vite en raison du nombre incroyable de thèmes et de références mélangés dans ce blockbuster qui démarre en trombe sur fond de bande-son tonitruante (du bon rock par ailleurs). Epidémie (Dawn of the dead, 04), virus (I am legend, 07), quarantaine (28 weeks later, 07), monde totalitaire et épuré (Children of men, 06); profiteurs du chaos (Land of the dead, 05), sans oublier le thème du monde retourné à l'état de barbarie primaire (Mad max 2) : trop de références et de thèmes saturés au cinéma et un scénario fourre-tout qui ne tient pas la route et dont l'efficacité est tropillée par des dialogues ringards. Dommage également que les acteurs secondaires, d'ordinaires très bons (Alexander Siddig, David O'Hara, Nora-Jane Noone, Malcolm McDowell...) sont sous-exploités. Deux (maigres) consolations : une course-poursuite haletante et une dernière séquence jubilatoire.

Doomsday (Neil Marshall, UK/USA, 2008, 105 mins).    Avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Adrian Hester, Alexander Siddig, David O'Hara, Craig Conway, Malcom McDowell, Emma Cleasby, Nora-Jane Noone.