05/06/2010
The book of Eli
Encore un film post-apocalyptique à la sauce hollywoodienne. Après Will Smith dans I am legend (Francis Lawrence, 2007) ou Viggo Mortensen dans The Road (John Hillcoat, 2009), c'est au tour de Denzel Washington de jouer le rôle de cet humain livré à lui-même dans un monde ravagé par les guerres et que les pauvres humains n'ont su préserver de la destruction totale. Dans ce monde retourné à l'état de barbarie primaire (décors impeccables), Eli trace sa route vers l'ouest. Il ne s'arrête que pour dénicher de l'eau, denrée devenue rarissime, et lorsqu'il est obligé de se défendre contre les brigands qui sillonnent les routes. Excellente perspective jusqu'ici (on pense à un scénario à la Mad Max). Mais voilà qu'on découvre que Eli transporte sur lui un livre convoité par tout le monde, la Bible, qui plus est, le dernier exemplaire existant. Porter ce graal à destination sauvera l'humanité. Les écritures comme remède à tous les maux ? Voilà que le film s'est transformé en propagande catholique digne du pape Urbain II. Si vous pensez que la foi est pour les idiots, alors ne faites pas le déplacement.
The book of Eli (Albert Hughes, Allen Hughes, USA, 2009, 110 mins). Avec Denzel Washington, Mila Kunis, Gary Oldman, Ray Stevenson, Jennifer Beals, Michael Gambon, Tom Waits, Malcolm McDowell.
20:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the book of eli, denzel washington, mila kunis, tom waits, gary oldman, ray stevenson, michael gambon, jennifer beals
21/11/2007
American gangster
A la manière de Heat de Michael Mann (un face à face entre Robert De Niro, un malfrat, et Al Pacino, un flic solitaire) ou encore de Lord of war (un flic contre un trafiquant d'armes - Ethan Hawke / Nicolas Cage), American Gangster est une confrontation entre Russell Crowe, détective aux manières de vivre dissolues mais paradoxalement homme intègre, et Denzel Washington, parrain de la mafia solitaire et aussi brutal que posé. Comme Al Pacino et De Niro, les deux protagonistes sont des oscarisés du meilleur acteur, Denzel Washington pour Training day (Antoine Fuqua, 2001) et Russell Crowe pour Gladiator (Ridley Scott, 2000). Pas étonnant donc que leur performance soit excellente (en route pour les prochains Oscars ?). A noter que Denzel Washinton aégalement obtenu l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Glory (Edward Zwick, 1989). Le film, très bien documenté, raconte comment Franck Lucas, parrain noir de la mafia, a pu, grâce à des connexions sur place, acheminer de la drogue du Vietnam aux Etats-Unis, pour ensuite innonder le marché d'héroïne pure à bas prix, cassant ainsi toute concurrence et s'octroyant un monopole absolu. Dans une atmosphère de débacle US au Vietnam, de misère sociale et de flics ripoux (c'est les seventies), Richie Roberts, un détective des stups, est chargé de remonter la filière de la drogue. Après les moyens Kingdom of heaven (05) et A good year (06), c'est du grand Ridley Scott.
American gangster (Ridley Scott, USA, 2007, 157 mins). Avec Denzel Washington, Russell Crowe, Chiwetel Ejiofor, Josh Brolin, Cuba Gooding Jr, RZA, Clarence Williams III.
15:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : American gangster, ridley scott, denzel washington, russell crowe, josh brolin
21/12/2006
DEJA VU
Extrait d'un dialogue du film, Jim Caviezel à Denzel Wahington : "You think you know what's coming ? You don't have a clue". En effet, on a beau eu cherché, on a rien pu tirer de ce film. Le déja vu ? on n'a pas du tout entrevu ce phénomène dans ce nouveau "policier romantique" de Tony Scott. Ce qu'on remarque par contre c'est que Denzel Washington en héros sacrifié (à moitié seulement cette fois-ci) par le même Tony Scott, c'est du déja vu (Man on fire, 2004). Cette romance mêlée au tragique, très chère à Scott, c'est du déja vu (True romance, 1993, Domino, 2005). Un scénario mal fichu, un tas d'explications scientifiques aussi confuses qu'inutiles (porte spatio-temporelle, trou noir...) pour aboutir à quoi finalement ? A ce que Denzel (agent Doug Carlin) fasse un saut dans le passé, grâce à une machine très complexe et sophistiquée (ces propres créateurs ne semblaient pas capter son fonctionnement), pour sauver une nana dont il est tombé amoureux en examinant son cadavre au laboratoire d'autopsie.
Un suspense qui vous garde en haleine, à coup d'adrénaline ? d'accord, mais plus on avance et plus l'intrigue part en couilles, avec au final un happy end (presque) un peu trop tiré par les cheveux et flagrant d'incrédibilité. Prenez "Time Cop" (1995, avec Jean-Claude Van Damme), remplacez le réalisateur par Tony Scott, Van Damme par un meilleur acteur, en l'occurence D.Washington, ajoutez une meilleure photographie et des dialogues un peu plus constructifs (et encore, 15 mins pour expliquer que la machine peut remonter le temps) et vous aurez "Déja vu". Ne faites pas la même erreur que nous, n'allez pas le voir!
Déja vu (Tony Scott, USA, 2006, 126 mins). Avec Denzel Washington, Val Kilmer, Paula Patton, Bruce Greenwood, Adam Goldberg, James Caviezel.
19:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déja vu, tony scott, denzel washington, val kilmer, paula patton, james caviezel