13/01/2013
Seven psychopaths
Deux kidnappeurs de chiens à leurs heures, un ex-serial killer à la retraite, un mystérieux tonton flingueur, un mafieux qui n'a de yeux que pour son Shih Tzu (volé)... Au milieu de tout ça, Marty (excellent Colin Farrell), scénariste hollywoodien, alcoolique invétéré, peinant à écrire son nouveau projet, "7 psychopathes", qui bénéficie pourtant du contexte idéal... Après l'étonnant In Bruges (2008), le réalisateur irlandais Martin McDonagh poursuit dans son deuxième film son exploration du film de gangsters en poussant un peu plus le grotesque, le tout après une séquence d'ouverture anthologique, où deux tueurs, Michael Pitt et Michael Stuhlbarg (clin d'oeil à la série US Boardwalk Empire où les deux acteurs jouaient déja les truands), se font descendre. Si on peut reprocher à ce film au casting impérial un moment de rupture un peu longuet vers la fin, on retiendra au final et positivement que ce dernier ne se prend pas au sérieux, et surtout ne nous prend pas pour des cons. J. N
7 psychopaths (Martin McDonagh, UK, 2012, 110 min). Avec Colin Farrell, Sam Rockwell, Woody Harrelson, Christopher Walken, Tom Waits, Abbie Cornish, Olga Kurylenko, Helena Mattsson, Michael Pitt, Michael Stuhlbarg, Harry Dean Stanton, Zeljko Ivanek, Kevin Corrigan, Christine Marzano.
- 1 nomination (Meilleur film britannique) - BAFTA Awards 2013.
- 1 nomination (Meilleur film) - Festival de Londres 2012.
- People's Choice Award - Festival de Toronto 2012.
- Meilleur ensemble d'acteurs - Boston Society of Film Critics Awards 2012.
16:01 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 7 psychopaths, seven psychopaths, martin mcdonagh, colin farrell, sam rockwell, woody harrelson, christopher walken, tom waits, abbie cornish, olga kurylenko, helena mattsson, michael pitt, michael stuhlbarg, harry dean stanton, zeljko ivanek, kevin corrigan, christine marzano, in bruges
05/06/2010
The book of Eli
Encore un film post-apocalyptique à la sauce hollywoodienne. Après Will Smith dans I am legend (Francis Lawrence, 2007) ou Viggo Mortensen dans The Road (John Hillcoat, 2009), c'est au tour de Denzel Washington de jouer le rôle de cet humain livré à lui-même dans un monde ravagé par les guerres et que les pauvres humains n'ont su préserver de la destruction totale. Dans ce monde retourné à l'état de barbarie primaire (décors impeccables), Eli trace sa route vers l'ouest. Il ne s'arrête que pour dénicher de l'eau, denrée devenue rarissime, et lorsqu'il est obligé de se défendre contre les brigands qui sillonnent les routes. Excellente perspective jusqu'ici (on pense à un scénario à la Mad Max). Mais voilà qu'on découvre que Eli transporte sur lui un livre convoité par tout le monde, la Bible, qui plus est, le dernier exemplaire existant. Porter ce graal à destination sauvera l'humanité. Les écritures comme remède à tous les maux ? Voilà que le film s'est transformé en propagande catholique digne du pape Urbain II. Si vous pensez que la foi est pour les idiots, alors ne faites pas le déplacement.
The book of Eli (Albert Hughes, Allen Hughes, USA, 2009, 110 mins). Avec Denzel Washington, Mila Kunis, Gary Oldman, Ray Stevenson, Jennifer Beals, Michael Gambon, Tom Waits, Malcolm McDowell.
20:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the book of eli, denzel washington, mila kunis, tom waits, gary oldman, ray stevenson, michael gambon, jennifer beals