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29/03/2021

Death Parade

download (1).jpgEn voilà une que nous avons apprécié et qui sort de l'ordinaire. Adaptée d'un court-métrage (Death Billiards, 2013, 25 min), l'histoire (12 épisodes) consiste en une succession de deux personnages qui se retrouvent dans un bar à l'atmosphère délétère et qui comprennent assez vite qu'elles sont là pour jouer à un jeu de bar (fléchettes, bowling...etc) qui s'avère être un jeu de survie. Aux commandes, le placide et dépourvu de toute émotion barman Decim et sa cynique d'assistante Chiyuki. C'est lui qui décidera si le joueur - psychanalisé à travers son comportement durant le jeu - mérite une nouvelle vie ou le néant. En effet, l'épreuve que subissent les joueurs les entraîne à extérioriser leurs sentiments, chose qu'ils ne feraient pas en temps normal.

download.jpgLe thème de la réflexion sur le sens de la vie n'est pas spécialement novateur. Plus intéressant est son adjonction à deux autres thématiques principales : la psychologie introspective et le Jugement dernier. A ce dosage réussi, s'ajoute une structure originale pour une série animée, l'anthologie (une histoire différente par épisode) et un character design de qualité (les personnages allongés et leurs mimiques collent très bien à l'ambiance glauque). Le tout fait de Death Parade une série de qualité, ce qui n'est point étonnant lorsqu'on connaît les chefs-d'oeuvres sortis du chapeau de Mad House. Pour ne citer que ceux-là : Monster, Death Note, Paranoia Agent, Texhnolyze, Gungrave, et notre coup de coeur de toujours, Claymore.

yuzuru tachikawa,anthologie,madhouse,decim,death parade,purgatoire,introspectionEnfin, un élève en Première - fan d'anime - nous a demandé pour quelle raison cet anime a subi les foudres du Vatican, information dont nous n'étions pas au courant et que nous n'avons pas trouvé. Mais si elle est exacte, la réponse est évidente puisque Death Parade traite de manichéisme (thématique on ne peut plus chrétienne), se déroule dans le purgatoire et surtout, questionne l'impartialité du Jugement dernier. Cette réflexion freestyle n'a pas du trop plaire du côté de l'Eglise catholique...  J N

Death Parade

(12 épisodes de 23 min diffusés du 9 janvier au 27 mars 2015)

Studio : Madhouse

Réalisateur et scénariste : Yuzuru Tachikawa

29/07/2010

Monster

images.jpgCette série longue de 74 épisodes est ce qui s'est fait de mieux ces dernières années. Déja culte selon certains, Monster devrait bientôt être adapté aux Etats-Unis. En effet, le studio New Line Cinema a acquis les droits pour en faire une version dont l'histoire devrait se dérouler aux Etats-Unis. L'histoire débute en Allemagne dans les années 80. Nous sommes à Dusseldorf, au Eisler Memorial Hospital. Le docteur Kenzo Tenma, neurochirurgien, est promis un avenir brillant. Mais un jour, il refuse de soigner le maire de la ville (qui décèdera de ses blessures) pour s'occuper d'un garçon blessé d'une balle à la tête et reçu au bloc opératoire avant le maire. Tenma est alors rétrogradé par le directeur de l'hôpital et Eva, la fille de ce dernier, le quitte. Peu de temps après, la garçon opéré et sauvé disparaît tandis que trois responsables de l'hôpital - dont le directeur - sont assassinés.

images2.jpg10 ans plus tard, Tenma découvre qu'un certain Johann sème la terreur un peu partout en Allemagne, ce même Johann qu'il avait jadis soigné. Sur les trousses de ce dernier, il se retrouve également traqué par un inspecteur de police obsessionnel et découvre que Johann aurait été un cobaye dans un orphelinat effectuant des pratiques eugénistes. Nous n'en dirons pas plus. Il suffit de regarder le premier épisode pour ne plus vouloir lâcher ce thriller psychologique digne d'un polar de James Ellroy. Sur fond de réunification allemande (après la chute du Mur) et de résurgence de groupuscules néo-nazis, cette intrigue noire et fort complexe (on pense au Dahlia noir) dont les ramifications s'étendent sur toute l'Allemagne (Dusseldorf, Munich, Heidelberg, Frankfort, Berlin-est) et même jusqu'à Prague, ne vous laissera pas indifférents. Elle est tout simplement brillante. J. N

vlcsnap-87787.jpgMonster

(74 épisodes de 23 mins)

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Mazayuki Kojima.

Année : 2004.

18/01/2009

Claymore

claymore 5.jpgDans un monde rétro (l'histoire se situe probablement au Moyen-Age) au bord du chaos, les humains sont en permanence attaqués par les Yomas, des monstres dévoreurs d'humains et capables de prendre l'apparence de ces derniers. Les Claymores sont des guerrières mi-humaines mi-yomas. Redoutables, on les reconnait à leurs yeux argentés et l'armure qu'elles porte. Elles ont pour mission de traquer sans relâche les yomas et de les anéantir. C'est anime long de 26 épisodes et produit par l'excellent studio Madhouse (Death Note, Gungrave, Texhnolyze) se focalise sur l'évolution de Claire, guerrière n° 47, ce qui la place très loin dans la hiérarchie. Accompagnée de Raki, un jeune garçon dont la famille a été décimée par des yomas, elle sillonne le monde, exécute des monstres et parfait son apprentissage. Sa route croisera celle d'autres Claymores, bien plus puissantes qu'elle, Ophelia (N°4), Galatea (n°3), Rafaela (n°5) et Miria (n°6) entre autres, ce qui l'aguérira. Toutes ces guerrières sont au service d'une organisation ultra-secrète dont les vrais objectifs ne sont jamais clairement dévoilés, ce qui rend l'intrigue d'autant plus intéressante et garde le spectateur en haleine. Au final (épisodes 18-26), 24 guerrières (dont Clare) sont chargées de se rendre dans le territoire du Nord afin de combattre le plus puissant des monstres, Isley. Mais un autre péril les guette, Clare le sait bien, il s'agit d'une certaine Priscilla. Courage, abnégation et dépassement de soi sont donc au menu de ce très bel anime (graphisme superbe), constitué presque exclusivement de scènes de combat splendides.

Claymore

(26 épisodes de 24 mins)

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Hiroyuki Tanaka.

Character Design : Takahiro Umehara.

Musique : Masanori Takumi.

09/01/2009

Gunslinger Girl

gunslinger.jpgAfin d'éradiquer le crime organisé, le gouvernement italien a créé une organisation secrète, nommée officiellement Social Welfare Agency. Celle-ci emploie dans ses missions des petites filles âgées d'à peine 10 ans. Sur le point de décéder (maladie grave), celles-ci ont été récupérées, soignées par le biais d'implants cybernétiques puis entraînées à devenir des machines à tuer après que leurs souvenirs eurent été effacés. Chacune de ses filles est prise en charge par un adulte, chargé de s'assurer de leur état mental et physique. Si la série débute assez rapidement avec l'entrée en scène de ces jeunes protagonistes (et une grosse séquence de fusillade), la suite laisse la place à un rythme lent et ennuyeux. Si le style visuel est beau (notamment les paysages de la ville de Sienne lors des derniers épisodes), l'intrigue n'emballe pas, en dépit des questionnements existentiels ce ces petites filles dont le côté humain et infantile refait surface en permanence.

Gunslinger Girl

(13 épisodes de 24 mins)

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Morio Asaka.

Scénario : Junko Takegami.

16/09/2008

Texhnolyze

images.jpgDans un monde post-apocalyptique et dans une ville de Lux ravagée par le chaos, plusieurs factions luttent pour le contrôle de la science cybernétique appelée "Texhnolyze". Celle-ci permet de regénérer le corps humain grâce à l'implant de prothèses métalliques ultra-résistantes. Dirigé par Onishi, l'Organo, organisation plus ou moins mafieuse, veut à tout prix maintenir son monopole sur la "Texhnolyze". Entretemps, l'Union désire détruire cette dernière. Quant aux Racans, une bande de voyous texhnolyzés, ils se préparent à la guerre. Et puis il y a la "Classe", un groupe d'individus priviligiés qui vouent un culte à Ran, une jeune prophétesse capable de prédire l'avenir... Tout est réuni ici pour faire de [Téknolàiz] une série sombre. Cyberpunk par excellence (dans un style plus lent et plus atmosphérique que l'incontournable Ghost in the Shell), celle-ci parvient à allier parfaitement les nombreux éléments du genre : atmosphère glauque parfaitement restituée, monde déshumanisé, décors justes, personnages complexes et à moralité floue, intemporalité, etc... Froide, la série envoûte et entraîne le spectateur dans une dimension improbable. L'équipe à l'origine de Lain - Serial Experiments a une nouvelle fois réussi son pari. Comme quoi, on peut faire dans le sombre tout en réussissant du très grand art. 

Texhnolyze

(26 épisodes de 23 mins)

Année : 2003.

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Hirotsugu Hamazaki.

Character Design : Shigeo Akahori.

Musique : Hajime Mizoguchi, Keishi Urata.