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04/04/2021

Churchill and the Movie Mogul

churchill and the movie mogul,winston churchill,churchill,alexander korda,cinémaUne petite note pour R. Qu'on soit fan ou pas, on ne peut qu'être fasciné par l'éclectisme du personnage, ancien combattant lors de la Seconde guerre des Boers, fin tacticien politique, figure de proue de la résistance britannique face à la guerre d'usure menée par l'Allemagne nazie, historien, écrivain (prix Nobel de littérature en 1953), peintre...etc. Ce court documentaire revisite sa relation méconnue avec le réalisateur et producteur hongrois (naturalisé britannique) Alexander Korda (1893-1956), un des grands artisans de l'industrie du film britannique (il fonde en 1932 la société de production London Film Productions). En 1934, Korda engage Churchill comme scénariste et consultant. S'ensuivent dix années de féconde collaboration. Féru de cinéma, le vieux lion a très vite compris la force du cinéma comme arme de propagande. Si Adolf Hitler avait Leni Riefenstahl pour faire l'apologie du nazisme, Winston Churchill avait son pendant mais pour renforcer l'attrait de la démocratie. Korda est même envoyé en mission à Hollywood et y renforcera accessoirement les relations anglo-américaines, ce qui faciletera (entre autres facteurs) l'intervention américaine dans le second conflit mondial.

Les documentaires (ou biopics) portant sur des détails peu connus mais édifiants sur la vie d'une grande figure politique sont rares mais souvent des coups de force. Celui-ci en est un. 

J N, R H

Churchill and the Movie Mogul (John Fleet, UK, 2019, 60 min)

Parler de Churchill nous a également donné l'envie de dresser une liste (quasi-exhaustive) des acteurs l'ayant porté à l'écran. La liste est longue (voir ci-dessous) et nous n'avons vu que quelques uns. Nous retiendrons fort logiquement la performance coup de poing de Gary Oldman (Oscar du meilleur acteur). Nous avons également beaucoup apprécié dans ce rôle John Lithgow dans la première saison de la série télévisée The Crown (même si la corpulence n'est pas adéquate). Clin d'oeil également à Ian Mune le temps d'une longue séquence (la mimique est parfaite) dans Ike: Opération Overlord (2004).

Winston Churchill à l'écran

- Tim Hudson (De Gaulle, 2020)

- Gary Oldman (Darkest Hour, 2017)

- Brian Cox (Churchill, 2017)

- John Lithgow (The Crown - série, 2016)

- Andy Nyman (Peaky Blinders - série, 2013)

- Timothy Spall (The King's Speech, 2010)

- Rod Taylor (Inglorious Basterds, 2009)

- Brendan Gleeson (Into the storm, 2009)

- Ian Mune (Ike: Countdown to D-Day, 2004)

- Albert Finney (The Gathering Storm, 2002)

- Timothy West (Hiroshima - téléfilm, 1995)

- Bob Hoskins (World War II: When Lions Roared, 1994)

- Julian Fellowes (The Treaty, 1991)

- John Evans (Casablanca Express, 1989)

- Ronald Lacey (The Great Escape II: The Untold Story, 1988)

- Robert Hardy (Winston Churchill: The Wilderness Years - série, 1981)

- Wensley Pithey (Ike - série, 1979)

- John Houseman (Truman at Potsdam, 1976)

- Warren Clarke (Jennie: Lady Randolph Churchill - série, 1974)

- Richard Burton (The Gathering Storm, 1974)

- Simon Ward (Young Winston, 1972)

- Patrick Wymark (Operation Crossbow, 1965)

05/05/2018

De la résistance à la guerre civile en Grèce

de la résistance à la guerre civile en grèce. 1941-1946,joëlle fontaine,grèce,communisme,seconde guerre mondialeDiplômée de Sciences Po, agrégée, et spécialiste de la Résistance grecque (Seconde guerre mondiale), Joëlle Fontaine, fait bien de retracer les jalonnements politiques survenues en Grèce durant la période 1941-1946, période méconnue du grand public. Elle y explique comment la Résistance grecque (1), l'une des plus actives et efficaces de l'Europe occupée par les nazis, fut systématiquement court-circuitée par les Anglais (on ne percevra plus jamais Winston Churchill de la même manière) en pleine résistance à l'occupant allemand, avant d'être définitivement massacrée vers la fin de la guerre par ces mêmes Anglais travaillant main dans la main avec les collaborateurs.

Cette période, racontée de manière on ne peut plus claire et s'appuyant sur une documentation très solide, est le prélude de la guerre civile qui dura du 12 février 1946 au 16 octobre 1949 et qui opposa le Parti communiste de Grèce (appuyé par l'URSS et la Yougoslavie) au Royaume de Grèce (2), soutenu fort logiquement par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, désireux coûte que coûte d'éradiquer la "menace communiste" dans un contexte de début de Guerre froide et du bipolarité du monde (3).

Comprendre l'état politique et économique de la Grèce d'aujourd'hui mais également la période de la dictature des colonels (1967-1974) passe nécessairement par appréhender cette période critique qui annonce que la Grèce sera maintenue "dans le statut de pays dominé qui est le sien depuis sa création, avec la complicité de ses gouvernements successifs" (p. 360). Un ouvrage précieux.

Extraits  

"On ne peut comprendre ce qu'est la Grèce actuelle en ignorant toutes ces années de guerre et de dictature qui ont laissé des traces profondes. Elles expliquent en partie le maintien jusqu'à aujourd'hui d'une armée surdimensionnée par rapport à ce petit pays. Elles ont retardé la modernisation des structures économiques et sociales qui s'est faite dans la plupart des pays européens après la guerre. Elles ont au contraire permis le maintien en place d'élites parasites, complices de la domination des grandes puissances, entretenant la corruption et le clientélisme à l'origine du gonflement de la fonction publique. [...]

La tutelle financière et politique actuellement imposée à la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, le scandale déclenché en novembre 2011 par la timide tentative du premier ministre grec pour consulter le peuple et "l'invitation" humiliante à y renoncer qui s'en est suivie - tout cela rappelle que la Grèce ne dispose que d'une souveraineté très limitée, comme elle en a fait maintes fois la douloureuse expérience au cours de son histoire." 

J. N

 

Joëlle Fontaine, De la résistance à la guerre civile en Grèce. 1941-1946, Paris, La Fabrique, 2012, 373 p.

 

(1) Le Front de libération nationale (ELAM) et sa branche armée, l'Armée populaire de libération nationale grecque (ELAS) constituaient le principal mouvement de résistance à l'occupation nazie. Ils étaient contrôlés par le Parti communiste de Grèce (KKE).

(2) La Grèce fut politiquement un Royaume durant trois périodes : 1832-1924, 1935-1941 et 1944-1973. Le retour en Grèce du roi Georges II en septembre 1946 est assuré par les Anglais.

(3) C'est le 5 mars 1946 que Winston Churchill popularise l'expression "rideau de fer", désignant une Europe divisée en deux blocs politiques et idéologiques antagonistes.

08/12/2008

Liste des plus grands britanniques

Churchill-in-quebec-1944-23-0201a.gifAprès la liste des américains, voici celle des Britanniques. L'émission "100 greatest Britons" fut diffusée en 2002 par la BBC et présentée par Anne Robinson et Peter Snow. Le premier de la liste est bien évidemment Winston Churchill. Notons par ailleurs que la chaîne Channel 4 a diffusé pour sa part une liste des Britanniques les plus détestés, "100 Greatest Britons we love to hate", et que 7 des 100 nominés de cette liste se trouvaient parmi les nominés de celle des plus grands Britanniques, dont Elisabeth 1ere, Margaret Thatcher et Tony Blair, classé 1er de la liste des plus détestés.

Classement des 10 premiers de la liste des plus grands Britanniques : 

1.Winston Churchill

2.Isambard Kingdom Brunel

3.Lady Diana

4.Charles Darwin

5.William Shakespeare

6.Isaac Newton

7.Elisabeth 1ère d'Angleterre

8.John Lennon

9.Horacio Neslon

10.James Cromwell

 

Classement des Britanniques les plus détestés :

http://www.channel4.com/entertainment/tv/microsites/G/gre...