20/12/2012
Killing them softly
Une mafia sur le déclin qui embauche un tueur compliqué (Brad Pitt) qui lui-même engage un autre tueur, désabusé celui-ci (James Gandolfini), pour éliminer deux braqueurs amateurs. Le tout sur fond de discours dithyrambiques de Georges W. Bush et Barak Obama. Après son contemplatif The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford (1), Andrew Dominik s'adonne au film de gangsters. S'il ne parvient à transcender le genre - là où justement le détonant Drive (2) avait réussi à le faire l'an passé -, reprenant au niveau de la mise en scène des formules éculées (Quentin Tarantino, Martin Scorsese), il réussit toutefois un film solide et nous conte une histoire intéressante, allégorie d'une Amérique violente et complètement déboussolée, qui n'est pas sans rappeler No country for old men (3) des frères Coen. Et on se délecte de cette séquence finale où Brad Pitt déclare à son interlocuteur "America is not a country, it's just business. Now pay me my fuckin money". J. N
Killing them soflty (Andrew Dominik, USA, 2012, 97 mins). Avec Brad Pitt, Richard Jenkins, Scoot McNairy, James Gandolfini, Ben Mendelsohn, Vincent Curatola, Ray Liotta.
(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2007/10/15/the-assassination-of-jesse-james.html
(2) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2011/09/30/drive.html
(3) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2008/03/11/no-country-for-old-men.html
11:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : killing them sofly, cogan, andrew dominik, brad pitt, richard jenkins, scoot mcnairy, james gandolfini, ray liotta, ben mendelsohn
13/10/2007
The assassination of Jesse James
Jesse James fut au grand banditisme ce qu'était Elvis Presley au rock, c'est-à-dire le King. Né en 1847, il participe à la Guerre de sécession dès l'âge de 16 ans (dans le camp sudiste). En 1864, il rejoint le gang des bushwhackers puis braque sa première banque en 1866. Avec son frère Frank, il va multiplier durant 15 ans les attaques de banques, trains et diligences. Devenus trop célèbres, les frères James sont obligés de freiner leurs activités et de se cacher en permanence. Jesse James est finalement trahi par les frères Ford, membres de son gang. C'est Robert qui l'assassine dans sa maison le 3 avril 1882. A contre-pied de nombreux westerns qui ont relaté la vie et les forfaits de Jesse James, le réalisateur Andrew Dominik (Chopper, 2000) a proposé une reflexion sur la manière dont était perçu le célèbre desperado par ses proches mais aussi une méditation sur le mythe du "hors la loi bien aimé". Les acteurs sont très crédibles (Prix d'interprétation pour Brad Pitt à la Mostra de Venise), phénomène plutôt rare dans les reconstitutions historiques. La bande son est signée Nick Cave qui effectue une apparition dans le film.
The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford (Andrew Dominik, USA, 2007, 155 mins). Avec Brad Pitt, Casey Affleck, Sam Shepard, Mary-Louise Parker, Sam Rockwell, Paul Schneider, Zooey Deschanel, Jeremy Renner.
- Meilleur acteur (Brad Pitt) - Mostra de Venise 2007.
- En compétition (Lion d'or) - Mostra de Venise 2007.
- Présenté - Festival de Toronto 2007.
02:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the assassination of jesse james by the coward robert ford, andrew dominik, brad pitt, casey affleck