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27/06/2021

EURO 2020 - 8èmes : Italie - Autriche 2-1 ap

euro 2020,euro 2021,euro,italie,autricheL'ITALIE TREMBLE MAIS PASSE L'OBSTACLE AUTRICHIEN

 

Sur le papier, cette rencontre était la plus déséquilibrée, entre d'une part l'équipe qui a le plus impressionné au premier tour (jeu séduisant, 3 victoires, 7 buts marqués, 0 encaissé) et d'autre part une équipe très moyenne du football européen, qui passa le premier tour grâce à des victoires courtes contre la Macédoine du Nord (3-1) et l'Ukraine (1-0). Historiquement, les stats plaident largement en faveur des Italiens puisqu'en 5 confrontations officielles, ils l'ont emporté à 4 reprises et ont concédé une fois le nul, comme ils dominent le bilan général de tous les matchs (17 victoires et 8 nuls sur les 37 matchs). Une curiosité : il faut remonter à mai 1949 pour trouver trace d'un match avec plus de 2 buts d'écart (3-1 pour l'Italie).

euro 2020,euro 2021,euro,italie,autricheAu vu de ces éléments, battre une Squadra Azzura qui était sur une série de 30 matchs sans défaite et de 10 victoires consécutives sans encaisser de but relevait de l'exploit grandissime pour une équipe autrichienne qui ne se qualifie pas souvent pour les grandes compétitions et qui n'avait plus passé un premier tour depuis sa dernière Coupe du monde, en 1998, défaite justement par l'Italie (1-2) lors du 3ème match de poule.

euro 2020,euro 2021,euro,italie,autricheMais voilà, les incertitudes (ou la magie) du football ont fait que l'Italie a eu beaucoup de mal à se défaire d'une équipe autrichienne certes grandement dominée mas disciplinée et accrocheuse, ce qui lui a permis de prendre de la confiance au fil du match, après une première mi-temps où son adversaire aurait pu (du?) mener (Barella, 18e, Immobile, 31e). En deuxième mi-temps, cette Autriche bien au-dessus de ce qu'elle avait affiché au premier tour à continuer à résister aux assauts transalpins trop brouillons et manquant de tranchant et se permettait même quelques contre-attaques. Les prolongations ont réveillé l'Italie, certainement pas friande de la séance des tirs aux buts. En effet, elle ne réussit cet exercice que 2 fois sur 5 à l'Euro et y échouat 3 fois de suite en Coupe du monde (1990, 1994, 1998). 

euro 2020,euro 2021,euro,italie,autricheLes divers changements opérés par Roberto Mancini ont permis de dynamiser l'attaque et ce sont d'ailleurs 2 joueurs du banc qui permirrent aux Squadristes de mener (Chiesa, 95e, 1-0) puis de prendre le large (Pessina, 105e, 2-0). Alors qu'on croyait le match plié, l'Autriche revenait dans le match par un autre entrant, Kalajdzic, auteur d'une belle tête sur corner (112e, 2-1). Cette réduction du score était un peu tardive et l'Italie tenait sa victoire et sa qualification.

Au final, la Squadra Azzura a tenu son rang mais que ce fut compliqué. Passant dans la douleur, elle a certainement compris, après un premier tour plutôt facile à gérer qu'à partir du premier match à élimination directe, il n'y aurait rien de simple. Sans doute, une piqure de rappel pour la suite.

euro 2020,euro 2021,euro,italie,autricheEn ce qui concerne, le bilan des affontements entre les deux équipes, il perpétue d'une part l'hégémonie italienne sur son adversaire et d'autre part la tendance d'un but d'écart maximum. Quant à la performance italienne, elle permet à Roberto Mancini d'atteindre les 31 matchs sans défaite, battant le record précédent de Vittorio Pozzo (années 1930). Petit bémol, si la série de victoires consécutives se poursuit (11), l'Italie a encaissé un but, ce qui n'était plus arrivé depuis 10 matchs). Mais là n'est vraiment pas l'essentiel... J N

 

Buts : Chiesa (95e), Pessina (105e) pour l'Italie ; Kalajdzic (114e) pour l'Autriche.

Avertissements : Di Lorenzo (50e), Barella (51e) pour l'Italie ; Arnautovic (2e), Hinteregger (103e), Dragovic (120e+1) pour l'Autriche.

Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci (cap.), Acerbi, Spinazzola - Barella (Pessina, 67e), Jorginho, Verratti (Locatelli, 67e) - Berardi (Chiesa, 84e), Immobile (Belotti, 84e), Insigne (Cristante, 108e).

Autriche : Bachmann - Lainer (Trimmel, 114e), Dragovic, Hinteregger, Alaba (cap.) - Schlager (Gregoritsch, 106e), Grillitsch (Schaub, 106e) - Laimer (Ilsanker, 114e), Sabitzer, Baumgartner (Schöpf, 90e) - Arnautovic (Kalajdzic, 97e).

12/06/2021

EURO 2020 - Groupe A

italie,turquie,turquie-italie,roberto mancini,turquie-italie 0-3,immobile,insigne,berardi,barella,pays de galles-suisse 1-1,embolo,pays de galles,suisse,pays de galles-suisse,moore,euro 2021L'Italie se balade, la Suisse s'en mord les doigts

 

En match d'ouverture (vendredi), la Squadra Azzura a confirmé toutes les attentes placées en elle et a etrillé une Turquie frisant le ridicule (3-0). Dans le second match (samedi), une Suisse globalement dominatrice a fini par bafouer son football et se faire rejoindre par le Pays de Galles (1-1).

 

Etrange coïncidence, la dernière confrontation officielle entre la Turquie et l'Italie avait également eu lieu un 11 juin. C"était lors du premier tour de l'Euro 2000 (Groupe B), premier championnat d'Europe auquel participait la Turquie et son attaquant vedette, Hakan (suivront les éditions suivantes hormis celle de 2012). Si la bande à Filippo Inzaghi (buteur sur penalty) l'avait difficilement emporté (2-1), il en fut tout autre hier soir en match d'ouverture d'un Euro 2020 devenu Euro 2021. Annoncée comme outsider avant la compétition vu le renouveau de son effectif (des joueurs très talentueux jouant pour la plupart dans les grands clubs italiens) et de son jeu (plus offensif), l'Italie de Roberto Mancini était la grande favorite de cette rencontre malgré l'absence de plusieurs joueurs (Verratti blessé pour la première rencontre ; Sensi et Pellegrini, blessés en début de semaine et rentrés à la maison).

Turquie - Italie 0-3

Elle n'a pas failli et a outrageusement dominé une rencontre où la Turquie n'a fait que de la figuration. On pensait celle-ci plus solide dernièrement au vu de sa large victoire contre les Pays-bas en mars (4-2) en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 mais il n'en a rien été et c'était oublier que lors des compétitions officielles, elle a rarement proposé quelque chose en termes de fond de jeu. Venue défendre, elle a subi en première mi-temps les montées rageuses de l'arrière-gauche de la Roma Spinazzola (notamment aux 17e et 44e et qui auraient entraîner un penalty pour une main dans la surface). Alors que l'incisif Insigne (Naples) ratait le cadre après une jolie action (18e), la Squadra Azzura, incapable de briser le verrou turc, s'en remettait aux frappes de loin mais Bonucci (20e), Barella (29e) et Berardi (39e) rataient tous le cadre tandis que la frappe d'Immobile (après un joli slalom) était à nouveau détournée par une main (21e) et que sa tête passait de peu à côté (33e). Entretemps, une tête vicieuse de Chiellini sur corner (22e) était superbement détournée par Çakir pour la seule grosse occasion en première mi-temps.

Même scénario en seconde mi-temps et une délivrance qui survenait sur un csc. Un centre fort de Berardi était détourné au fond des filets par Demiral (53e), le défenseur de la Juventus. Suivront deux autres buts. Immobile reprenait à l'affût une frappe de Spinazzola relâchée par le gardien (66e) avant de servir idéalement Insigne (79e) pour l'estocade finale. L'Italie venait de marquer un but toutes les 13 minutes. En face, la Turquie n'a pas cadré un seul tir et n'a absoluement rien proposé. Désolant. L'Italie fait donc une entrée fracassante dans la compétition et son animation offensive fait déjà peur. Il faudra, toutefois, attendre les matchs suivants puis les rencontres à élimination directe pour voir si cette équipe est capable d'aller chercher le sacre.

Turquie : Çakir - Çelik, Demiral, Söyüncü, Meraş - Tufan (Ayhan, 64e), Yokuşlu (Kahveci, 65e), Yazici (Under, 46e) - Karaman (Dervişoğlu, 76e) - Yilmaz (cap.).

Italie : Donnarumma - Florenzi (Di Lorenzo, 46e), Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola - Barella, Jorginho, Locatelli (Cristante, 74e) - Berardi (Bernardeschi, 85e), Immobile (Belotti, 81e), Insigne (Chiesa, 81e).

Les faits 

- L'Italie enchaîne un 28ème match sans défaite (meilleure série en cours), soit depuis le 10 septembre 2018 (défaite 1-0 contre le Portugal en Ligue des Nations).

- Elle n'a plus encaissé de but depuis 9 rencontres (et autant de victoires).

- Elle inscrit pour la première fois 3 buts dans une rencontre d'un Euro.

- En 11 matchs joués contre la Turquie (dont 6 officiels), la Turquie n'a toujours pas perdu : 8 victoires (dont 5 en match officiel) et 3 matchs nuls.

Pays de Galles - Suisse 1-1

Entre le Pays de Galles et la Suisse, c'est un peu le contraste en termes de participation aux grandes compétitions. Les Dragons ont participé à leur premier Euro lors de la précédente édition et ont d'ailleurs constitué la grande surprise, atteignant le stade des demi-finales (défaite 2-0 contre le Portugal, futur vainqueur). Mais comme la Suède et la Bulgarie en 1994 (respectivement 3ème et 4ème au mondial américain) et la Turquie en 2002 (3ème), il n'y a pas eu de confirmation par la suite (absence à la Coupe du monde 2018). On connaît par ailleurs les limites de cette équipe et une statistique édifiante : sur les 26 joueurs retenus, 15 évoluent en division 2 anglaise (Championship)... Ces derniers ne constutent pas évidemment le 11 titulaire mais celui-ci n'est pas formé non plus de joueurs titulaires à part entière dans des grands clubs, y compris l'ex-star du Real Madrid, Gareth Bale.

En face, la Nati est devenue une nation plutôt solide et régulière depuis 1994 et sa participation au mondial américain (élimination en huitième contre l'Espagne). Elle n'a, depuis, manqué aucun rendez-vous (hormis la Coupe du monde 2002 et les Euros 2000 et 2012). Force est de constater de même que son ossature, très anglo-saxonne, est batie sur des joueurs évoluant en Bundesliga (11 joueurs) auxquels il faut ajouter 3 joueurs évoluant en Premier League (Newcastle, Arsenal et Liverpool). C'est donc un match physique qui s'annonçait entre deux équipes dont le parcours récent est également contrasté. Les Helvètes viennent d'enchaîner 5 victoires (3 amicaux, 2 en éliminatoires de la Coupe du monde 2022) tandis que les Gallois affichent un bilan très moyen (2 victoires, 2 défaites, 1 nul). Entre les deux (5 matchs), le Pays de Galles ne l'avait emporté qu'un seule fois, en amical (en 1951...), les 3 dernières rencontres étaient toutes des qualifications pour des Euros (2000 et 2012) et la Suisse l'a toujours emporté (4-1 la dernière fois, le 12 octobre 2010). La Nati partait donc favorite.

Mais c'était oublier que le football ce n'est pas uniquement des statistiques et des tendances. La Suisse a en effet globalement dominé la rencontre (après un premier quart d'heure gallois) mais s'est finalement faite rejoindre en fin de rencontre (1-1). C'est bien connu, à force de rater des occasions et de ne pas faire le break, c'est la punition pour sûr. En première mi-temps, c'est comme souvent Seferovic qui multipliait les maladresses dont un raté incroyable (45e+1). Mais la plus grosse occasion était pour le défenseur Schär qui réalisait une talonnade culottée sur corner et stoppée par le gardien d'un joli arrêt réflexe (20e). De retour des vestiaires, la domination helvète était concrétisée par Embolo (excellent) qui marquait de la tête sur corner (52e). Alors que ce même Embolo frolait le cadre et le 2-0 (66e) et que la Suisse reculait curieusement, la bande à Gareth Bale, pleine d'abnégation, égalisait grâce à Moore (qui avait déjà failli ouvrir le score à la 15e) qui plaçait une jolie tête hors de portée de Sommer (73e).

Tout reste donc à jouer pour les secondes places alors que l'Italie semble bien partie pour finir première du groupe. Si la Turquie, déjà passée par le couperet transalpin revoit son football et rehausse son niveau, elle sera capable d'inquiéter les deux autres équipes qui ne sont pas encore passées par la case italienne... J N

Pays de Galles : Ward - Roberts, Mephan, Rodon, B. Davies - Morrell, Allen, Ramsey (Ampadu, 90e) - Bale (cap.), Moore, D. James (Brooks, 75e).

Suisse : Sommer - Elvedi, Schär, akanji - Mbabu, Xhaka (cap.), Freuler, Rodriguez - Shaqiri (Zakaria, 66e) - Seferovic (Gavranovic, 84e), Embolo.

 

Classement Groupe A

1. Italie 3 pts (+3)

2. Suisse 1

3. Pays de Galles 1

4. Turquie 0