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10/03/2008

There will be blood

1478123491.jpgEtats-Unis. Début du XXème siècle. Nous sommes quelque part en Californie. L'industrialisation se met en place (les premiers trains, les premières voitures apparaissent). Pionnier du pétrole sans scrupules, Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis impressionnant comme d'habitude) traque sans relâche la moindre trace d'or noir dans le coin. Il veut s'enrichir et ne veut pas que les autres réussissent. Il "ne voit rien de bon chez les gens". Mais son entreprise va se heurter à nombreux facteurs, les habitants du coin, la concurrence, et surtout, l'église évangéliste du coin. 4 films et déja éclectique. Après Boogie nights (1997) qu'il réalisa à l'âge de 27 ans, Magnolia (1999) et Punch drunk love (2002), le génial P.T Anderson adapte ici le roman de Upton Sinclair, Oil !, paru en 1927. Cette saga de 02h40, histoire d'un homme seul (l'absence d'une femme a certainement joué sur le train de vie et la personnalité de D. Plainview), grisé par le succès et l'argent, n'est pas sans rappeler Gangs of New-York (2002) de Martin Scorsese. Daniel Day-Lewis dont la performance mémorable lui avait valu une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, y incarnait un personnage dont le profil est similaire à celui du pionnier : même dégaine, même personnalité et même visage fiévreux. There will be blood traite également la même thématique que la saga (03h00) de Scorsese mais esquisse un autre aspect de celle-ci. Scorsese montre comment s'est construite l'Amérique. Elle s'est faite dans la rue, à travers les guerres de gangs. Chez P.T Anderson (nominé pour l'Oscar du meilleur réalisateur), ce sont les prémisses du capitalisme sauvage et la montée en puissance des Evangélistes, très influents aujourd'hui du côté de la Maison-Blanche (CF. le documentaire de William Karel, Le monde selon Bush), qui forgeront l'Amérique future. Filmé d'une main de maître (Oscar de la meilleure photographie), ce chef-d'oeuvre a valu à Daniel Day-Lewis l'Oscar du meilleur acteur (son second après celui obtenu en 1989 dans la même catégorie pour My left foot) mais également le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame. Et pour ne rien gâcher, la bande son, concoctée par Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead) est splendide.

There will be blood (Paul Thomas Anderson, USA, 2007, 155 mins).    Avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freaser, Ciaran Hinds, Kevin J. O'Connor.

- Meilleur acteur dans un premier rôle (Daniel Day-Lewis) - Oscars 2008.

- Meilleure photographie - Oscars 2008.

- Meilleur acteur dans un drame - Daniel Day-Lewis - Golden Globe 2008.

- Meilleur acteur - Daniel Day-Lewis - BAFTA Awards 2008.

- Ours d'argent - P.T Anderson (Meilleur réalisateur) - Festival de Berlin 2008.

- Ours d'argent - Jonny Greenwood (Meilleure contribution artistique - musique) - Festival de Berlin 2008.

- En compétition (Ours d'or) - Festival de Berlin 2008.

- Audience Award (Meilleur acteur international - Daniel Day-Lewis) - Irish Film and Television Awards 2008.

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25/02/2008

Oscars 2008

685608848.jpgPalmarès de la 80ème cérémonie des Oscars, tenue le 24 février :

Grand événement. Marion Cotillard obtient l'oscar de la meilleure actrice pour son interprétation d'Edith Piaf dans La môme. C'est la première fois depuis Simone Signoret en 1960 qu'une actrice française obtient cette distinction. Folle semaine pour celle qui a également obtenu vendredi dernier un César pour ce même rôle. Elle aura aussi été conscacrée lors de nombreux festivals (Boston, Kansas, Los Angeles, Palm Springs, Satellite Awards, BAFTA Awards...). Les frères Coen sont les grands gagnants de cette 80ème cérémonie puisque No country for old men rafle les oscars du meilleur film (étaient également en lice JunoThere will be blood, Atonement et Michael Clayton) et meilleur scénario adapté et les deux frangins obtiennent l'oscar du meilleur réalisateur. Pour ne rien gâcher, Javier Bardem est élu meilleur acteur dans un second rôle. Daniel Day-Lewis obtient l'oscar du meilleur acteur (devant Viggo Mortensen, Tommy Lee Jones, George Clooney et Johnny Depp) pour son interprétation dans There will be blood de Paul Thomas Anderson (en lice pour l'oscar du meilleur réalisateur). L'acteur atypique avait déja obtenu cette disctinction en 1989 (My left foot) et méritait amplement l'oscar pour son rôle dans Gangs of New-York (Martin Scorsese, 2002). There will be blood obtient une autre statuette pour la meilleure photographie. Après La vie des autres l'an passé, c'est un autre film allemand, Les faussaires (Stefan Ruzowitzky) qui est nommé meilleur film étranger. Enfin, le détonant The Bourne supremacy de Paul Greengrass (avec à l'affiche Matt Damon) obtient 3 oscars "techniques" (meilleur son, meilleur montage, meilleur montage sonore).

Meilleur film : No country for old men (Ethan & Joel Coen).

Meilleur réalisateur : Ethan & Joel Coen.

Meilleur acteur : Daniel Day-Lewis (There will be blood).

Meilleur acteur dans un second rôle : Javier Bardem (No country for old men).

Meilleure actrice : Marion Cotillard (La Mome)

Meilleure actrice dans un second rôle : Tilda Swinton (Michael Clayton).

Meilleur scénario original : Juno (Jason Reitman).

Meilleure photographie : There will be blood (Paul Thomas Anderson).

Meilleur scénario adapté : No country for old men.

Meilleur montage : The bourne supremacy (Paul Greengrass).

Meilleur son : The Bourne supremacy.

Meilleur montage sonore : The Bourne supremacy.

Meilleur film étranger : Les faussaires.

Meilleurs effets visuels : A la croisée des mondes.

Meilleurs costumes : Elizabeth : l'âge d'or.

Meilleurs décors : Sweeney Todd.

Meilleurs maquillages : La môme.

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