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12/06/2021

EURO 2020 - Groupe B

lukaku,meunier,danemark-finlande 0-1,danemark-finlande,eriksen,euro 2021,euro 2020,belgique-russieStupeur à Copenhague, la Belgique facile

 

Le premier match du Groupe B, opposant le Danemark à la Finlande, s'est distingué par une image choc, celle du joueur danois Christian Eriksen, victime d'un malaise cardiaque. Suspendue puis reprise, la rencontre s'est soldée par la première victoire finlandaise en grande compétition (1-0). Plus tard dans la soirée, la Belgique a facilement disposé de la Russie (3-0).

 

Danemark - Finlande 0-1

Le moins que l'on puisse dire est que la première victoire finlandaise dans une grande compétition (sa première également) laissera un goût étrange. Biens organisés et dominant outrageusement une équipe recroquevillée en défense, les Danois semblaient partis pour - au moins - ouvrir le score mais l'effondrement sur la pelouse (à quelques instants de la mi-temps) du meneur de jeu Christian Eriksen (Inter Milan), victime d'un malaise cardiaque a, semble-t-il réduit à néant le moral de joueurs clairement anéantis par l'incident qui aurait pu être mortel. Les caméras montraient des joueurs danois pleurant ou priant... Ces images glaçantes ne débouchaient finalement pas sur un drame fatal. Le match reprenait environ deux heures plus tard, l'état de santé d'Eriksen étant annoncé stable (à l'hopital). D'après les médias, il aurait de même grandement contribué à la décision de reprendre la rencontre, suspendue.

Mais le mal était déjà fait. S'ils repartaient de l'avant, les Danois étaient incapables de fluidifier une animation offensive désormais anarchique. Et c'est la Finlande qui créait la suprise, inscrivant un but contre le cours du jeu par l'intermédiaire de l'avant-centre de l'Union Berlin Joel Pohjanpalo, qui reprenait de la tête un centre d'Uronen (60e). Abattus mais pas achevés, les coéquipiers d'Eriksen, tentaient de revenir et obtenaient même un penalty mais celui-ci, pas très bien tiré par Höjbjerg, était repoussé par Hradecky, impérial ce soir (74e). C'est à ce moment-là que l'on comprenait véritablement à quel point le 11 danois était encore détruit par le malaise de son joueur. Il sera certainement difficile d'apprécier pleinement ce résultat. Match controversé? Difficile de se prononcer dans ce type de situation qui n'est pas mathématique... Ce qui est certain est que la Finlande, marquant sur son seul tir cadré, réalise le hold-up parfait. Pour le Danemark qui évoluait devant son public à Copenhague, ce match est à vite oublier, peut-être l'Euro aussi...

Belgique - Russie 3-0

C'est bien connu, depuis l'effondrement de l'URSS, la Russie n'a jamais réussi à redorer son blason. De la Coupe du monde 1994 (à l'Euro 92, il s'agissait de la CEI) jusqu'à l'Euro actuel, l'hétitière politique de l'URSS fut systématiquement éliminée au premier tour d'une grande compétition (et fut absente à l'Euro 2000 et aux Coupes du monde 2006 et 2010), hormis deux accalmies : l'accession aux demi-finales à l'Euro 2008 (et le fameux quart de finale remporté contre les Pays-Bas, pourtant favoris) et l'accession aux quarts de finale en 2018 (éliminant l'Espagne aux tirs aux buts en huitièmes) lors de la Coupe du monde se déroulant... en Russie. Retour à une constante? Favoris au même titre que les autres grandes nations européennes du football, les Diables rouges partaient grandement favoris, d'autant plus qu'il n'ont jamais perdu contre la Russie (mais 4 défaites contre l'URSS) et l'ont toujours battu en match officiel (Coupes du monde 2002 et 2014 ainsi que deux fois lors des éliminatoires de cette Euro, 3-1 ; 4-1).

Ils ont rapidement fait parler la poudre malgré l'absence pour blessure du maître à jouer, Kevin De Bruyne. Toujours aussi impressionnant, Lukaku a réalisé le doublé (10e, 88e). Le récent champion d'Italie se positionne déjà pour le titre de meilleur buteur de la compétition. Entré en cours de jeu (à la place de Castagne, blessé) à la 27ème minute, le joker de luxe Thomas Meunier a rapidement marqué suite à une grosse bourde du gardien russe (34e) avant d'adresser une passe décisive à Lukaku en fin de match. Coaching impeccable et soirée tranquille pour la Belgique malgré quelques temps forts russes en seconde mi-temps. Les Diables rouges tiennent ainsi leur rang. Quant à la Russie, si elle ne veut pas retourner à la case départ, elle devra revoir ses défaillances défensives et sa stérilité offensive. Il est encore possible de battre le Danemark et la Finlande. J N

 

Classement

1. Belgique 3 pts (+3)

2. Finlande 3 (+1)

3. Danemark 0 (-1)

4. Russie 0 (-3)

EURO 2020 - Groupe A

italie,turquie,turquie-italie,roberto mancini,turquie-italie 0-3,immobile,insigne,berardi,barella,pays de galles-suisse 1-1,embolo,pays de galles,suisse,pays de galles-suisse,moore,euro 2021L'Italie se balade, la Suisse s'en mord les doigts

 

En match d'ouverture (vendredi), la Squadra Azzura a confirmé toutes les attentes placées en elle et a etrillé une Turquie frisant le ridicule (3-0). Dans le second match (samedi), une Suisse globalement dominatrice a fini par bafouer son football et se faire rejoindre par le Pays de Galles (1-1).

 

Etrange coïncidence, la dernière confrontation officielle entre la Turquie et l'Italie avait également eu lieu un 11 juin. C"était lors du premier tour de l'Euro 2000 (Groupe B), premier championnat d'Europe auquel participait la Turquie et son attaquant vedette, Hakan (suivront les éditions suivantes hormis celle de 2012). Si la bande à Filippo Inzaghi (buteur sur penalty) l'avait difficilement emporté (2-1), il en fut tout autre hier soir en match d'ouverture d'un Euro 2020 devenu Euro 2021. Annoncée comme outsider avant la compétition vu le renouveau de son effectif (des joueurs très talentueux jouant pour la plupart dans les grands clubs italiens) et de son jeu (plus offensif), l'Italie de Roberto Mancini était la grande favorite de cette rencontre malgré l'absence de plusieurs joueurs (Verratti blessé pour la première rencontre ; Sensi et Pellegrini, blessés en début de semaine et rentrés à la maison).

Turquie - Italie 0-3

Elle n'a pas failli et a outrageusement dominé une rencontre où la Turquie n'a fait que de la figuration. On pensait celle-ci plus solide dernièrement au vu de sa large victoire contre les Pays-bas en mars (4-2) en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 mais il n'en a rien été et c'était oublier que lors des compétitions officielles, elle a rarement proposé quelque chose en termes de fond de jeu. Venue défendre, elle a subi en première mi-temps les montées rageuses de l'arrière-gauche de la Roma Spinazzola (notamment aux 17e et 44e et qui auraient entraîner un penalty pour une main dans la surface). Alors que l'incisif Insigne (Naples) ratait le cadre après une jolie action (18e), la Squadra Azzura, incapable de briser le verrou turc, s'en remettait aux frappes de loin mais Bonucci (20e), Barella (29e) et Berardi (39e) rataient tous le cadre tandis que la frappe d'Immobile (après un joli slalom) était à nouveau détournée par une main (21e) et que sa tête passait de peu à côté (33e). Entretemps, une tête vicieuse de Chiellini sur corner (22e) était superbement détournée par Çakir pour la seule grosse occasion en première mi-temps.

Même scénario en seconde mi-temps et une délivrance qui survenait sur un csc. Un centre fort de Berardi était détourné au fond des filets par Demiral (53e), le défenseur de la Juventus. Suivront deux autres buts. Immobile reprenait à l'affût une frappe de Spinazzola relâchée par le gardien (66e) avant de servir idéalement Insigne (79e) pour l'estocade finale. L'Italie venait de marquer un but toutes les 13 minutes. En face, la Turquie n'a pas cadré un seul tir et n'a absoluement rien proposé. Désolant. L'Italie fait donc une entrée fracassante dans la compétition et son animation offensive fait déjà peur. Il faudra, toutefois, attendre les matchs suivants puis les rencontres à élimination directe pour voir si cette équipe est capable d'aller chercher le sacre.

Turquie : Çakir - Çelik, Demiral, Söyüncü, Meraş - Tufan (Ayhan, 64e), Yokuşlu (Kahveci, 65e), Yazici (Under, 46e) - Karaman (Dervişoğlu, 76e) - Yilmaz (cap.).

Italie : Donnarumma - Florenzi (Di Lorenzo, 46e), Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola - Barella, Jorginho, Locatelli (Cristante, 74e) - Berardi (Bernardeschi, 85e), Immobile (Belotti, 81e), Insigne (Chiesa, 81e).

Les faits 

- L'Italie enchaîne un 28ème match sans défaite (meilleure série en cours), soit depuis le 10 septembre 2018 (défaite 1-0 contre le Portugal en Ligue des Nations).

- Elle n'a plus encaissé de but depuis 9 rencontres (et autant de victoires).

- Elle inscrit pour la première fois 3 buts dans une rencontre d'un Euro.

- En 11 matchs joués contre la Turquie (dont 6 officiels), la Turquie n'a toujours pas perdu : 8 victoires (dont 5 en match officiel) et 3 matchs nuls.

Pays de Galles - Suisse 1-1

Entre le Pays de Galles et la Suisse, c'est un peu le contraste en termes de participation aux grandes compétitions. Les Dragons ont participé à leur premier Euro lors de la précédente édition et ont d'ailleurs constitué la grande surprise, atteignant le stade des demi-finales (défaite 2-0 contre le Portugal, futur vainqueur). Mais comme la Suède et la Bulgarie en 1994 (respectivement 3ème et 4ème au mondial américain) et la Turquie en 2002 (3ème), il n'y a pas eu de confirmation par la suite (absence à la Coupe du monde 2018). On connaît par ailleurs les limites de cette équipe et une statistique édifiante : sur les 26 joueurs retenus, 15 évoluent en division 2 anglaise (Championship)... Ces derniers ne constutent pas évidemment le 11 titulaire mais celui-ci n'est pas formé non plus de joueurs titulaires à part entière dans des grands clubs, y compris l'ex-star du Real Madrid, Gareth Bale.

En face, la Nati est devenue une nation plutôt solide et régulière depuis 1994 et sa participation au mondial américain (élimination en huitième contre l'Espagne). Elle n'a, depuis, manqué aucun rendez-vous (hormis la Coupe du monde 2002 et les Euros 2000 et 2012). Force est de constater de même que son ossature, très anglo-saxonne, est batie sur des joueurs évoluant en Bundesliga (11 joueurs) auxquels il faut ajouter 3 joueurs évoluant en Premier League (Newcastle, Arsenal et Liverpool). C'est donc un match physique qui s'annonçait entre deux équipes dont le parcours récent est également contrasté. Les Helvètes viennent d'enchaîner 5 victoires (3 amicaux, 2 en éliminatoires de la Coupe du monde 2022) tandis que les Gallois affichent un bilan très moyen (2 victoires, 2 défaites, 1 nul). Entre les deux (5 matchs), le Pays de Galles ne l'avait emporté qu'un seule fois, en amical (en 1951...), les 3 dernières rencontres étaient toutes des qualifications pour des Euros (2000 et 2012) et la Suisse l'a toujours emporté (4-1 la dernière fois, le 12 octobre 2010). La Nati partait donc favorite.

Mais c'était oublier que le football ce n'est pas uniquement des statistiques et des tendances. La Suisse a en effet globalement dominé la rencontre (après un premier quart d'heure gallois) mais s'est finalement faite rejoindre en fin de rencontre (1-1). C'est bien connu, à force de rater des occasions et de ne pas faire le break, c'est la punition pour sûr. En première mi-temps, c'est comme souvent Seferovic qui multipliait les maladresses dont un raté incroyable (45e+1). Mais la plus grosse occasion était pour le défenseur Schär qui réalisait une talonnade culottée sur corner et stoppée par le gardien d'un joli arrêt réflexe (20e). De retour des vestiaires, la domination helvète était concrétisée par Embolo (excellent) qui marquait de la tête sur corner (52e). Alors que ce même Embolo frolait le cadre et le 2-0 (66e) et que la Suisse reculait curieusement, la bande à Gareth Bale, pleine d'abnégation, égalisait grâce à Moore (qui avait déjà failli ouvrir le score à la 15e) qui plaçait une jolie tête hors de portée de Sommer (73e).

Tout reste donc à jouer pour les secondes places alors que l'Italie semble bien partie pour finir première du groupe. Si la Turquie, déjà passée par le couperet transalpin revoit son football et rehausse son niveau, elle sera capable d'inquiéter les deux autres équipes qui ne sont pas encore passées par la case italienne... J N

Pays de Galles : Ward - Roberts, Mephan, Rodon, B. Davies - Morrell, Allen, Ramsey (Ampadu, 90e) - Bale (cap.), Moore, D. James (Brooks, 75e).

Suisse : Sommer - Elvedi, Schär, akanji - Mbabu, Xhaka (cap.), Freuler, Rodriguez - Shaqiri (Zakaria, 66e) - Seferovic (Gavranovic, 84e), Embolo.

 

Classement Groupe A

1. Italie 3 pts (+3)

2. Suisse 1

3. Pays de Galles 1

4. Turquie 0