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08/10/2021

Ligue des Nations : Belgique - France 2-3

FBIBhveWQAEeVEd-scaled.jpegAu fond du trou à la mi-temps (0-2), l'équipe de France a réussi à renverser la Belgique après un match dingue (3-2). Elle retrouvera dimanche l'Espagne en finale.

J. N.

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceIl y  a de ces matchs inoubliables. Si on est vainqueur évidemment. Celui-ci en est un pour le onze tricolore dont on désespérait de voir à pareille fête depuis un bon moment. En effet, la grosse déception que fut l'Euro 2020 avait été suivie par deux matchs nuls inquiétants contre la Bosnie et l'Ukraine en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et une victoire solide (toujours en qualifs 2022) contre une équipe de Finlande limitée (2-0). Au milieu de cet orage de critiques qui s'en était suivi, un homme, jamais fermé à la critique mais toujours fidèle à sa philosophie du jeu, ne s'est pas trompé. Le sélectionneur Didier Deschamps avait affirmé qu'il est tout simplement très compliqué de marquer et développer son football contre des équipes qui jouent bas. La Belgique, justement, ne joue pas bas, permettant à "la dèsch" de gagner son pari à un moment propice, le dernier carré de la Ligue des nations et alors que la France est également en passe de se qualifier pour le mondial qatari.

belgique-france-2-0-le-but-de-romelu-lukaku-704803-13daba-2c693f-0@1x.jpgMais que ce fut difficile. Car en première mi-temps, ce sont les Bleus qui étaient punis. Pris à leur propre jeu, ils étaient incapables de percer un bloc belge bien regroupé malgré une nette domination. Et c'est lors des rares sorties belges que les hommes de Roberto Martinez faisaient parler la poudre, d'abord par Carrasco qui trompait Lloris dans un angle excentré après avoir fixé Pavard (0-1, 37e). C'est ensuite l'inévitable Lukaku qui doublait la marque. Après avoir mystifié Lucas Hernandez sur une passe en profondeur de De Bruyne, il fusillait Lloris d'une frappe en plein lucarne, dans un angle impossible (0-2, 41e).

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceA 2-0 pour des Diables rouges revanchards (voir ci-dessous la rivalité entre les deux équipes), on pensait la messe dite mais l'improbable réveil survenait, mené par la paire d'attaquants. Après un numéro de Mbappé à l'entrée de la surface, Benzema héritait du ballon, et après un contrôle en trois touches dont seul lui en a le secret, envoyait un superbe tir croisé du gauche dans le petit filet de Courtois (1-2, 62e). Quelques minutes plus tard, Mbappé remettait les compteurs à zéro sur penalty, suite à un tacle en retard de Tielemans sur Griezmann et après visionnage de la VAR (2-2, 69e). Au fond du gouffre physiquement et dépassée sur le plan technique, la Belgique mordait la poussière une troisième fois. Suite à un contre mené par Mbappé et Griezmann, le centre de Pavard était mal renvoyé par Alderweireld devant la surface. Récupérant le cuir, Théo Hernandez envoyait un tir puissant à mi-hauteur que Courtois ne pouvait qu'effleurer (2-3, 90e).

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceLe néo-international marquait son premier but en bleu pour sa seconde sélection. Bon flair de Deschamps également. Son nouveau schéma en 3-4-3 lui a permis à la fois d'aligner en même temps les frères Hernandez, pourtant spécialistes du même poste, et de bénéficier de l'apport ultra-offensif de celui qui marque régulièrement avec l'AC Millan. En tout état de cause, le sélectionneur français a prouvé avec cette victoire renversante qu'il avait plus d'un tour dans son sac et a surpris son monde à un moment inattendu. La suite de son aventure en bleu devrait être intéressante et excitante, au vu de son explosion de joie lors du troisième but. Dans ce sens, la finale contre l'Espagne (tombeuse en demi-finale de l'Italie, championne d'Europe et qui restait sur 37 matchs sans défaite) s'annonce palpitante. Mais entretemps, il faut savourer cette victoire folle contre la Belgique, un match qui pourrait s'avérer une référence et même un tournant-clé pour la suite.

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceLe rivalité franco-belge

Les joueurs belges défaits lors de la demi-finale contre la France (0-1) au mondial russe de 2018 ont tellement parlé ensuite de cette rencontre et tellement crié à l'injustice (qui n'en n'était pas une) qu'on pensait qu'ils l'emporteraient ce soir, histoire de se venger lors d'une rencontre à enjeu sérieux (mais pas crucial non plus). La première mi-temps leur donnait raison. La seconde les a ramené sur terre, et à la réalité d'une rivalité toujours à l'avantage des Tricolores. Car si sur l'ensemble des 75 confrontations entre les deux équipes, la Belgique mène légèrement (30 victoires contre 25), elle ne l'a, toutefois, emporté que 3 fois en 13 rencontres officielles.

Pire, sur ces 13 matchs, elle ne l'a emporté que lors de rencontres d'éliminatoires (Coupe du monde 1986, Euro 1968, Euro 1976), s'inclinant toujours (sans accrocher les tirs aux buts) lors des rencontres de compétition, soit en 8ème de la Coupe du monde 1938 (1-3), au premier tour de l'Euro 1984 (0-5), lors du match comptant pour la 3ème place à la Coupe du monde 1986 (4-2), et en demi-finale de la Coupe du monde 2018 (0-1). Cette défaite en demi-finale de Ligue des Nations constitue ainsi un 5ème revers de suite en compétition officielle. Le signe indien n'est toujours pas vaincu.

 

Buts : Carrasco (37e), Lukaku (41e) pour la Belgique ; Benzema (62e), Mbappé (69e s.p), T. Hernandez (90e) pour la France.

Avertissements : Vertonghen (68e).

Belgique : Courtois - Alderweireld, Denayer, Vertonghen - Castagne (Batshuayi, 90e+2), Witsel, Tielemans (Vanaken, 70e), Carrasco - De Bruyne, Lukaku, Hazard (cap.) (Trossard, 75e).

France : Lloris - Koundé, Varane, L. Hernandez - Pavard (Dubois, 90e+2), Pogba, Rabiot (Tchouaméni, 76e), T. Hernandez - Griezmann - Mbappé, Benzema (Veretout, 90e+6).

03/07/2021

EURO 2020 - 1/4 : Belgique - Italie 1-2

euro 2020,euro 2021,euro,belgique,italie,belgique-italieLa Squadra Azzura mate les Diables Rouges

 

La grosse affiche des quarts de finale a tourné à l'avantage de l'Italie qui dans un match enlevé a dominé d'un petit écart mais solidement la Belgique (2-1). Les Transalpins enchaînent un 32ème match sans défaite et retrouveront l'Espagne en demi-finale.

N K, J N

 

De l'intensité et des buts. La première grande affiche de cet Euro, opposant deux prétendants sérieux au sacre final, a tenu ses promesses. Comme lors de leur 8ème (respectivement contre l'Autriche et le Portugal), Italiens et Belges ont souffert mais un seul est passé, celui qui a le mieux défendu, c'est-à-dire l'Italie, bien réputée dans son domaine. Aux rocs que sont ses centraux turinois, elle possède également un des meilleurs gardiens du monde, Donnarumma, auteur de grandes parades en première mi-temps (De Bruyne, 22e, Lukaku, 26e), permettant à son équipe de rester à flots durant les 25 premières minutes.

euro 2020,euro 2021,euro,belgique,italie,belgique-italieMais la nouvelle Squadra Azzura sait également attaquer (et dans un style léché s'il vous plaît). Tournant à une moyenne de 2 buts depuis le début du tournoi, c'est le tarif qu'elle a également administré à des Belges un peu naïfs sur le coup. C'est avec beaucoup de culot que Barella effaçait 3 défenseurs après un mauvais renvoi de Vertonghen avant de fixer Courtois (0-1, 31e). C'est ensuite le feu follet/dribbleur hors-norme Insigne qui mystifait Tielemans aux 40 mètres avant de repiquer vers l'axe. Aidé par les mauvais placements d'Alderweireld et de Vermaelen, il envoyait des 20 mètres une superbe frappe enroulée sous la lucarne gauche d'un Courtois impuissant (0-2, 44e). La réduction du score par Lukaku sur penalty (1-2, 45e+2) relançait le match.

euro 2020,euro 2021,euro,belgique,italie,belgique-italieAternant faux rythme et grosse intensité, la seconde mi-temps était marquée par de grosses occasions belges (61e, 66e) auxquelles répondait l'excellent Spinazzola dont la frappe passait à côté (71e). Incapable de percer le verrou italien, la Belgique s'en remettait aux frappes de loin mais aucune ne trouvait le cadre. Comme à son habitude, l'Italie jouait à perdre du temps en toute fin de match, histoire également d'agacer son adversaire. Absente de la dernière Coupe du monde, elle atteint les demi-finales où elle devra passer un autre obstacle sérieux, l'Espagne.

Encore raté pour la Belgique

euro 2020,euro 2021,euro,belgique,italie,belgique-italiePrésentée comme candidat très sérieux pour un sacre continental ou mondial depuis plusieurs années, a quelque peu raté son match, manquant de justesse technique sur les phases offensives et étonnamment friable sur le plan défensif. Contre le Portugal en 8ème (1-0), elle avait bien assimilé que pour gagner, le talent ne suffit, il faut bien défendre. Contre l'Italie, les deux ont manqué. Cet Euro était considéré comme la dernière occasion pour cette génération brillante de remporter un trophée. Entre un Eden Hazard systématiquement blessé depuis un bon moment et qui a passé la trentaine et un trident défensif âgé de plus d'un siècle, il semblerait en effet que le cycle penche vers le renouvellement.

La leçon italienne

euro 2020,euro 2021,euro,belgique,italie,belgique-italie,barella,insigne,lukaku,hazard,vertonghen,vermaelen,alderweireld,belgique-italie 1-2L'Italie n'a jamais vraiment réussi à la Belgique. En 23 confrontations, elle ne s'est imposée que 4 fois pour 15 défaites. En matchs officiels, elle ne l'a emporté qu'une seule fois, c'était en éliminatoires de l'Euro 1972 (2-1 à Bruxelles). 5 autres rencontres concerneront l'Euro. A celui se déroulant chez elle (et au Pays-Bas) en 2000, elle se casse les dents sur le système ultra-défensif de la Squadra Azzura qui fait parler le réalisme à l'italienne (2-0). Toujours au premier tour mais en 2016, c'est le schéma tactique d'Antonio Conte qui découpe le jeu belge pour une victoire quasi-identique (2-0, 1 but par mi-temps également). La même chose semble s'être produite en 2021. Plus incisive sur le plan offensif et plus solide dans le repli défensif, elle marque à nouveau deux buts. Les années passent et  la tendance se maintient. De l'équipe belge de 2021, 7 joueurs avaient également débuté la rencontre de 2016. En face, seuls Chiellini et Bonucci avaient débuté et Immobile était entré en cours de jeu.

 

Buts : Lukaku (45e+2, s.p) pour la Belgique ; Barella (31e), Insigne (44e) pour l'Italie.

Avertissements : Tielemans (21e) pour la Belgique ; Verratti (20e), Berardi (90e) pour l'Italie.

Belgique : Courtois - Alderweireld, Vermaelen, Vertonghen (cap.) - Meunier (Chadli, 70e) (Praet, 74e), Witsel, Tielemans (Mertens, 69e), T. Hazard - De Bruyne, Doku - Lukaku.

Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola (Emerson, 80e) - Barella, Jorginho, Verratti (Cristante, 74e) - Chiesa (Toloi, 90e), Immobile (Belotti, 74e), Insigne (Berardi, 79e).

12/06/2021

EURO 2020 - Groupe B

lukaku,meunier,danemark-finlande 0-1,danemark-finlande,eriksen,euro 2021,euro 2020,belgique-russieStupeur à Copenhague, la Belgique facile

 

Le premier match du Groupe B, opposant le Danemark à la Finlande, s'est distingué par une image choc, celle du joueur danois Christian Eriksen, victime d'un malaise cardiaque. Suspendue puis reprise, la rencontre s'est soldée par la première victoire finlandaise en grande compétition (1-0). Plus tard dans la soirée, la Belgique a facilement disposé de la Russie (3-0).

 

Danemark - Finlande 0-1

Le moins que l'on puisse dire est que la première victoire finlandaise dans une grande compétition (sa première également) laissera un goût étrange. Biens organisés et dominant outrageusement une équipe recroquevillée en défense, les Danois semblaient partis pour - au moins - ouvrir le score mais l'effondrement sur la pelouse (à quelques instants de la mi-temps) du meneur de jeu Christian Eriksen (Inter Milan), victime d'un malaise cardiaque a, semble-t-il réduit à néant le moral de joueurs clairement anéantis par l'incident qui aurait pu être mortel. Les caméras montraient des joueurs danois pleurant ou priant... Ces images glaçantes ne débouchaient finalement pas sur un drame fatal. Le match reprenait environ deux heures plus tard, l'état de santé d'Eriksen étant annoncé stable (à l'hopital). D'après les médias, il aurait de même grandement contribué à la décision de reprendre la rencontre, suspendue.

Mais le mal était déjà fait. S'ils repartaient de l'avant, les Danois étaient incapables de fluidifier une animation offensive désormais anarchique. Et c'est la Finlande qui créait la suprise, inscrivant un but contre le cours du jeu par l'intermédiaire de l'avant-centre de l'Union Berlin Joel Pohjanpalo, qui reprenait de la tête un centre d'Uronen (60e). Abattus mais pas achevés, les coéquipiers d'Eriksen, tentaient de revenir et obtenaient même un penalty mais celui-ci, pas très bien tiré par Höjbjerg, était repoussé par Hradecky, impérial ce soir (74e). C'est à ce moment-là que l'on comprenait véritablement à quel point le 11 danois était encore détruit par le malaise de son joueur. Il sera certainement difficile d'apprécier pleinement ce résultat. Match controversé? Difficile de se prononcer dans ce type de situation qui n'est pas mathématique... Ce qui est certain est que la Finlande, marquant sur son seul tir cadré, réalise le hold-up parfait. Pour le Danemark qui évoluait devant son public à Copenhague, ce match est à vite oublier, peut-être l'Euro aussi...

Belgique - Russie 3-0

C'est bien connu, depuis l'effondrement de l'URSS, la Russie n'a jamais réussi à redorer son blason. De la Coupe du monde 1994 (à l'Euro 92, il s'agissait de la CEI) jusqu'à l'Euro actuel, l'hétitière politique de l'URSS fut systématiquement éliminée au premier tour d'une grande compétition (et fut absente à l'Euro 2000 et aux Coupes du monde 2006 et 2010), hormis deux accalmies : l'accession aux demi-finales à l'Euro 2008 (et le fameux quart de finale remporté contre les Pays-Bas, pourtant favoris) et l'accession aux quarts de finale en 2018 (éliminant l'Espagne aux tirs aux buts en huitièmes) lors de la Coupe du monde se déroulant... en Russie. Retour à une constante? Favoris au même titre que les autres grandes nations européennes du football, les Diables rouges partaient grandement favoris, d'autant plus qu'il n'ont jamais perdu contre la Russie (mais 4 défaites contre l'URSS) et l'ont toujours battu en match officiel (Coupes du monde 2002 et 2014 ainsi que deux fois lors des éliminatoires de cette Euro, 3-1 ; 4-1).

Ils ont rapidement fait parler la poudre malgré l'absence pour blessure du maître à jouer, Kevin De Bruyne. Toujours aussi impressionnant, Lukaku a réalisé le doublé (10e, 88e). Le récent champion d'Italie se positionne déjà pour le titre de meilleur buteur de la compétition. Entré en cours de jeu (à la place de Castagne, blessé) à la 27ème minute, le joker de luxe Thomas Meunier a rapidement marqué suite à une grosse bourde du gardien russe (34e) avant d'adresser une passe décisive à Lukaku en fin de match. Coaching impeccable et soirée tranquille pour la Belgique malgré quelques temps forts russes en seconde mi-temps. Les Diables rouges tiennent ainsi leur rang. Quant à la Russie, si elle ne veut pas retourner à la case départ, elle devra revoir ses défaillances défensives et sa stérilité offensive. Il est encore possible de battre le Danemark et la Finlande. J N

 

Classement

1. Belgique 3 pts (+3)

2. Finlande 3 (+1)

3. Danemark 0 (-1)

4. Russie 0 (-3)

22/08/2020

Finale Ligue Europa : Séville (encore plus) dans l'histoire

33d2ce802ad822e9cdc47a5602c21aa8.jpgDéjà détenteur du record de victoires en Ligue Europa, le FC Séville a davantage marqué de son empreinte cette compétition, en gagnant sa 6ème finale, venant à bout de l’Inter Milan lors d’un match haletant (3-2).

Dans un match âpre et passionnant, où les fautes furent nombreuses et l’agressivité assez prononcée, c’est le FC Séville qui a finalement pris le dessus sur le 2ème du dernier championnat d’Italie. En dépit du jeu ouvert et d’un pressing constant de part et d’autre, ce sont finalement les coups de pied arrêtés (l’arme fatale comme on dit) qui ont décidé de cette rencontre.

Menant rapidement au score par Lukaku sur penalty (0-1, 5e), on pensait l’Inter bien parti vu son armada offensive (4 buts du duo Lukaku – Martinez en demi-finale).

Mais c’était oublier la combattivité d’une équipe andalouse qui ne baisse jamais les bras et qui avait renversé Manchester United en demi-finale (2-1). C’est Luke de Jong, l’homme en forme du moment qui égalisait d’une jolie tête plongeante sur un centre du capitaine Navas (1-1, 12e). L’attaquant batave remettait ça de la tête sur un coup-franc de Banega en lobant magnifiquement le gardien adverse (2-1, 33e). Mais manquant de concentration, les Sévillans se faisaient rejoindre illico sur une tête imparable de Godin , sur un coup-franc parfaitement enroulé de Brozovic (2-2, 35e).

La deuxième mi-temps baissait logiquement en intensité, les déchets techniques et les fautes prenant le pas sur le jeu. Alors que Lukaku, côté interiste, ratait la balle de match (65e) – pour ce qui allait devenir le tournant du match – c’est l’improbable Diego Carlos qui marquait – toujours sur coup de pied arrêté – d’un retourné acrobatique détourné au fond des filets par… Lukaku (3-2, 74e).

En quelques instants, le héros changeait de camp.. Portant son équipe tout au long de son parcours et inscrivant un but au moins lors de 11 matchs d’affilée de cette coupe (record), Lukaku condamnait les siens en deux gestes. En face, causant un penalty – après avoir causé un en demi-finale et en quart de finale (triste record) – et au marquage du buteur sur le second but italien, il envoyait les siens au paradis en effectuant un geste d’attaquant. Soirée différemment contrastée pour les deux buteurs.

Avec ses statistiques en Ligue Europa (voir plus bas), Séville confirme définitivement son statut de spécialiste absolu de cette compétition. Inégalable.

Buts : Luke de Jong (12e, 33e), Diego Carlos (74e) ; Lukaku (5e), Godin (35e).

Avertissements : Diego Carlos (4e), Banega (45e) ; Barella (41e), Bastoni (55e), Gagliardini (73e).

FC Séville : Bounou – Jésus Navas (cap.), Koundé, Diego Carlos (Gudelj, 86e), Reguilon – Joan Jordàn, Fernando, Banega – Suso (F. Vasquez, 77e), Luke de Jong (En-Nesyri, 85e), Ocampos (El Haddadi, 71e).

Inter Milan : Handanovic (cap.) – Godin (Candreva, 90e), de Vrij, Bastoni – D’Ambrosio (Moses, 78e), Barella, Brozovic, Gagliardini (Eriksen, 78e), Ashley Young – Lukaku, Lautaro Martinez (Alexis Sanchez, 78e).

 

Stats

  • Le FC Séville remporte sa 6ème victoire en Ligue Europa, la 6ème en 6 finales disputées et en l’espace de 15 ans. Triple record.
  • Après Giuseppe Bergomi (Inter Milan, 91, 94, 98), Jesus Navas (2006, 2007, 2020) et Ever Banega (2015, 2016, 2020) rejoignent le club très fermé des joueurs ayant remporté l’épreuve 3 fois. L’Espagnol José Antonio Reyes détient le record avec 5 victoires (Atletico Madrid, 2010, 2012 ; FC Séville 2014, 2015, 2016).
  • Romelu Lukaku est le premier joueur à inscrire dans l’épreuve au moins 1 but lors de 11 matchs consécutifs.
  • Le buteur belge entre également dans l'histoire de l'Inter Milan, en marquant son 34ème but (en 51 matchs) en une saison, égalant le record de l'attaquant brésilien Ronaldo, auteur de la même performance lors de la saison 1997-1998.

Palmarès par club

1. FC Séville 6 victoires

2. Inter Milan 3

   Juventus 3

   Liverpool 3

   Atletico Madrid 3