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24/02/2016

Nouveau-Mexique

Flag_of_New_Mexico.svg.pngAdopté en 1925, le drapeau du Nouveau-Mexique (proportion 2:3) comporte au centre le symbole du soleil Zia. Les indiens Zia (indigènes du Nouveau-Mexique) sont connus pour l'adoration du soleil. Leur symbole solaire est un cercle rouge à quatre branches composées de quatre traits (le 4 étant le chiffre sacré de cette tribu) : 

- les 4 points cardinaux.

- les 4 mois de l'année.

- les 4 moments de la journée (matin, après-midi, soir, nuit).

- les 4 phases de la vie (enfance, jeunesse, âge adulte, vieillesse).

Flag_of_the_Tercios_Morados_Viejos.svg.pngQuant aux couleurs, elles s'inspirent du drapeau militaire (voir ci-contre) utilisé par les conquistadors espagnols qui explorèrent la région. Le jaune est en hommage à Isabelle 1ère de Castille (1451-1504). Conquis par l'Empire espagnol à la fin du XVIème siècle, le Nouveau-Mexique fait ensuite partie du Mexique qui acquiert son indépendance en 1821. Suite à la Guerre américano-mexicaine (1845-1848), le Nouveau-Mexique (ainsi que d'autres territoires adjacents) est cédé aux Etats-Unis par le Traité de Guadeloupe Hidalgo. Le Nouveau-Mexique intègre par la suite l'Union des Etats américains en 1912.

On doit cette fusion plus ou moins paradoxale (indiens et conquistadors) à Harry Mera, docteur-archéologue de Santa Fe (la capitale de l'Etat) et familiarisé avec le symbole Zia, qui remporta en 1920 le concours pour la conception du drapeau.  J. N

23/02/2016

Deadpool

MV5BMjQyODg5Njc4N15BMl5BanBnXkFtZTgwMzExMjE3NzE@._V1_UY268_CR1,0,182,268_AL_.jpgUn film de super-héros marvel qui nous change du classique habituel, on attendait ça depuis un bail. Point de romantisme gnangnan (Spider-Man en est l'archétype parfait) ou de discours grandiloquents (Thor dans Avengers 2 nous a littéralement fait pleurer) mais des scènes de combat bien démonstratives et des dialogues cul (très) crus. Ajoutez à cela des références cinématographiques exquises (qui ne sont pas sans rappeler celles du fameux Sawyer dans la série Lost) et vous aurez une idée de l'univers de Deadpool, l'un des personnages les plus atypiques de Marvel.

images (1).jpgComplexe à l'instar de Punisher ou Wolverine, le "mi-héros mi-vilain" est sentimental, vulgaire, blagueur, violent, grossier, excentrique... C'est beaucoup de choses qui font cet écorché vif. Apprenant qu'il souffre d'un cancer en phase terminale, Wade Wilson autorise les scientifiques de l'organisation secrète canadienne Weapon X (créatrice de Wolverine) à l'utiliser pour reproduire le pouvoir de guérison de Logan. L'intervention est un succès mais utilisé en fait comme cobaye, Wilson est laissé pour mort. Parvenant à s'évader, il n'a plus qu'un objectif : se venger de ses anciens tortionnaires.

images.jpgIl est très rare qu'une production respecte à ce point l'univers graphique du personnage en question. Pour son premier long-métrage, Tim Miller réussit l'exploit de briser les codes du genre. Tout aussi trépidant (mais lorgnant plutôt sur l'autodérision), Ant-man fut également une réussite il y a un peu moins d'un an. En attendant les prochains opus dédiés à des personnages (Doctor Strange, novembre 2016 ; Gambit, 2017), force est de constater qu'il règne actuellement un vent de fraîcheur à Marvel Studios.

Deadpool (Tim Miller, 2016, USA, 118 min)

Cast : Ryan Reynolds, Ed Skrein, Brianna Hildebrand, Stefan Kapicic, Morena Baccarin.