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09/02/2022

Vermont

vermont,drapeau vermont,drapeau des etats-unis,etats-unis,drapeau bleu des etats-unis,drapeau du vermont,green mountainsAvec ce nouveau drapeau bleu américain, nous dépassons la moitié des Etats des Etats-Unis (26). Situé au nord-est et « coincé » entre New York, New Hampshire et le Canada (Québec), le Vermont (capitale : Montpelier) est le 45ème Etat américain par sa superficie (24.923 km²) et un des plus petits également de par sa population (624.000). Son relief montagneux (les Green Mountains y sont situées) et boisé (à 75%) explique le surnom de l’Etat (The Green Mountain State) mais également – entre autres – le drapeau.

vermont,drapeau vermont,drapeau des etats-unis,etats-unis,drapeau bleu des etats-unis,drapeau du vermont,green mountainsEn effet, les armoiries comprennent en arrière-plan les Green Mountains et le pin au milieu représente les forêts du Vermont. La vache et les ballots de paille symbolisent pour leur part l’industrie agro-alimentaire (poumon économique de l’Etat). Au dessus de l’écusson figure une tête de daim, représentant la faune de l’Etat. En dessous, la devise de l’Etat (Freedom and Unity) est écrite sur un ruban rouge. De proportions 3 :5, le drapeau actuel fut adopté le 1er juin 1923. J. N.

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09/07/2021

Food Evolution

MV5BMTYxMzg2OTc2NV5BMl5BanBnXkFtZTgwOTMyMzE2MjI@._V1_.jpgContrairement à ces autres documentaires sur l'alimentation et l'environnement, que nous avons commenté, celui-ci n'est ni un plaidoyer ni un réquisitoire. Le thème précis est celui des organismes génétiquement modifiés (OGM) et la controverse autour de ce sujet fondamental, lié à la sécurité alimentaire et à la dégradation de l'environnement. Cette controverse est le point de départ de ce documentaire qui tend à montrer à quel point des informations lacunaires (voir de la désinformation tout court), l'instillation de la peur et l'émotion peuvent facilement et rapidement prendre le pas sur une analyse objective basée sur des faits scientifiques.

1348811_backdrop_scale_1280xauto.jpgLes exemples de la crise de la papaye à Hawaï et de la banane en Ouganda (toutes deux furent touchées par un virus dévastateur) sont mis en avant pour montrer que le débat entre militants anti-OGM et militants anti (les pro-bio) n'est pas tranché. Le remplacement des ces cultures par des OGM accompagnés de nouveaux types d'herbicides (le fameux Roundup) et de pesticides entraîne selon les anti toutes sortes de maladies (cancer, maladie du coeur...etc). Faux rétorquent les pro qui martèlent de même qu'il n'y a pas d'augmentation de l'utilisation de toute sorte de pesticides depuis l'avènement des OGM. Ces derniers (Monsanto en première ligne) considèrent qu'ils sont la clé de la sécurité alimentaire tandis que la faim dans le monde n'est toujours pas réglèe en ce XXIème siècle et que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards en 2050.

GEM_corn.jpgConfrontant les pro et les anti, le documentaire n'apporte pas de réponses défintives (et ce n'est pas son objectif) mais pose des questions pertinentes. Les OGM sont-ils aussi nocifs qu'on le prétend ? Les réponses scientiques se contredisent et entraînent par conséquent une confusion chez le lecteur, logiquement suivie d'une méfiance envers les scientifiques. La science est-elle nécessairement honnête alors que dans un monde ultra-libéral et régi par l'appât du gain, elle semble être au service des grandes compagnies de l'agro-alimentaire? Le cas du docteur Charles Benbrook est emblématique. Professeur à l'Université de Washington et pro-bio, il mena de 2012 à 2015 des recherches qu'on découvrit plus tard financées par l'industrie de l'alimentation organique (ce qui lui valu son renvoi.

Dans le même temps, est posée la question de la nourriture bio. Ses défenseurs sont-ils nécessairement plus humanistes et ethiques que les autres? Le documentaire semble dire "même combat". Aussi bien Monsanto que Whole Foods Market (géant américain du bio, fondé en 1980 et présent également au Canada et au Royaume-Uni) font des chiffres d'affaires astronomiques (très proches par ailleurs). 

Parmi tous les questionnements que le documentaire met en avant, se posent à notre sens deux fondamentaux : la science est-elle toujours ethique ? Les deux industries ont-elles un objectif autre que l'accumulation de bénéfices ? La réalité semble complexe. Nous avons trouvé l'approche générale assez originale. Tout en respectant tous les points de vue (essentiel pour un débat démocratique) et sans être pro-OGM, le réalisateur titille les pro-bio, leur reprochant de ne pas nécessairement maîtriser le sujet, faute de données fiables, et d'effectuer de la désinformation. C'est une sorte de mise en garde, l'approche de ce mouvement est considérée largement émotionnelle et exagérée (nous ne sous prononçons pas sur cela, ne maîtrisant pas le sujet) et il lui est recommandé d'adopter une posture se basant davantage sur des faits (scientifiques).

Figurent toutefois deux bémols. En fin de docu, il est clairement dit que les pro-bio font de la désinformation. Qu'en est-il des pro-OGM ? Rien n'est dit à ce sujet. Deuxième élément qui nous a interpellé : Monsanto - inventeur de l'herbicide appelé Glyphosate - est présent dans ce documentaire et défend ses pratiques. Le bénéfice du doute lui est accordé. Pourtant rien d'autre dit au sujet de cette multinationale hautement controversée, problablement la plus détestée au monde (elle est absorbée en 2018 par Bayer), et tout de même impliquée dans des scandales sanitaires de grande ampleur... J N

Food Evolution (Scott Hamilton Kennedy, USA, 2016, 92 min)

- Présenté - Doc NYC Festival 2016

- Sélection officielle - Festival international du film de Seattle 2016

- Sélection officielle - Festival international du film de Cleveland 2016

 

24/04/2021

The Mystery of D.B. Cooper

MV5BMTgzYTkxNzItOGE3OC00ZjMwLTk2M2QtYmEwN2VjYzliMzYwXkEyXkFqcGdeQXVyNjEwNTM2Mzc@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_ (1).jpgLes Etats-Unis et leurs affaires rocambolesques... En plus d'être le pays spécialisé en tueurs en série (et concentrant également 25% de la population carcérale mondiale), la première puissance au monde a également son nombre élevé de pirates de l'air. Celui-ci a la double particularité de n'avoir pas été appréhendé et de n'avoir pas donné de signe de vie ou de mort par la suite. L'Affaire D.B. Cooper est par conséquent la seule affaire de piratage d'avion aux Etats-Unis non résolue, dossier abandonné officiellement par le FBI le 12 juillet 2016.

Dbc.jpgLe documentaire nous a par ailleurs rappelé The Assassination of Richard Nixon (2004) qui relatait un fait similaire, la tentative de détournement d'un avion à l'aéroport de Baltymore-Washington par Samuel Byck (Sean Penn) qui avait pour objectif de le faire s'écraser sur la Maison-Blanche. Dans le film, le protagoniste fut abattu par la police. Dans l'histoire réelle, il se suicida, constatant l'échec de sa tentative. L'affaire D.B. Cooper débutait le 24 novembre 1971 à 16h35 lorsqu'un homme à bord du vol 305 d'un Boeing 727-051 décollant de Portland menaçait de faire sauter une bombe se trouvant dans sa malette. Ayant obtenu gain de cause (200.000 dollars US et 4 parachutes), il relachait les passagers à 17h45 à l'aéroport de Seattle (la destination originellement prévue). A 19h45, il ordonnait à l'équipage de prendre la direction de Mexico mais sautait en parachute en début de trajet (vers 20h11 et au dessus de la région de Portland, dans l'Etat de Washington d'après les autorités américaines). Et puis plus rien, aucune trace de Dan Cooper...

Rwr727tail.jpgCe documentaire HBO Max revient donc sur l'affaire, reconstituant le déroulement du piratage de l'avion, et avec pour point focal la question suivante : qui aurait pu être D.B. Cooper? Pour cela, sont examinés les cas de quelques suspects potentiels (les plus plausibles) : Richard McCoy, Duane Weber, John List  et Barbara Dayton (leur histoire, leur profil, des interviews de proches...etc.). Finalement, on n'est pas plus avancé que cela. Si certains suspects pencheraient plus que d'autres pour être Cooper (au vu des éléments avancés), rien n'est moins sûr puisque c'est bien connu, dans la vie, les choses ne sont, souvent, pas ce qu'elles semblent être et par conséquent, D.B. Cooper pourrait être n'importe qui. In fine, hormis proposer une réflexion sur un crime non élucidé (et qui ne le sera problablement jamais), le documentaire n'apporte rien de bien incisif. C'est là que selon un article du site Roger Ebert, le docu s'est éloigné de sa mission initiale qui aurait du être de se poser la question suivante : pourquoi cette histoire fascine tellement aux Etats-Unis? 

Pour preuve, D.B. Cooper fait partie depuis un moment déjà de la culture populaire (musique, romans, bandes dessinées, références ou clins d'oeil au personnage dans plusieurs séries TV, notamment Prison Break, Twin Peaks, Breaking Bad...). Il aurait sans doute été intéressant de croiser ce thème à l'angle d'attaque précédemment cité. Ou tout simplement, l'histoire fascine en raison du mystère qui persiste... J N

The Mystery of D.B. Cooper (John Dower, USA, 2020, 85 min)

- 1 nomination (Grand Prix du Jury) - Nashville Film Festival 2020

15/04/2021

Michigan

michigan,grands lacs,etats-unis,drapeau bleu des etats-unis,drapeau du michigan,drapeau michigan,detroit,kathryn bigelow,wapiti,élan,pygargue,pygargue à tête blancheLe 26ème Etat américain à avoir rejoint l'Union (26 janvier 1837) a la particularité d'être presque entièrement entouré par les Grands Lacs qui forment une frontière naturelle avec le Canada, soit le lac Supérieur (nord), le lac Michigan (ouest) et les lacs Huro et Erié (est). Il est également bordé au sud par les Etats de l'Indiana et de l'Ohio (voir carte ci-dessous). Berceau du secteur automomobile américain, le Michigan connait son âge d'or industriel au début du XXème siècle, grâce notamment à Ford (implanté dans la région de Detriot). Il subit de plein fouet la crise économique des années 1980 et est en récession économique régulièrement depuis (la ville de Detroit fait faillite au début des années 2010 et le chomâge est un des plus élevés par Etat américain).

De tradition progressiste (il est le premier - et longtemps le seul - Etat à abolir la peine de mort, en 1846), le Michigan a toutefois également eu ses affaires sordides de ségrégation raciale dont deux célèbres survenues à Detroit : des émeutes en 1943 (34 morts) et la Rébellion de 1967 (ou "émeute de la 12ème rue"), événement durant lequel des policiers blancs terorrisent les clients noirs (3 morts) du motel Algiers (scandale demeuré impuni et porté à l'écran en 2017 par la réalisatrice Kathryn Bigelow).

michigan,grands lacs,etats-unis,drapeau bleu des etats-unis,drapeau du michigan,drapeau michigan,detroit,kathryn bigelow,wapiti,élan,pygargue,pygargue à tête blancheA l'instar des nombreux drapeaux d'Etats des Etats-Unis que nous avons nommés "drapeau bleu des Etats-Unis", celui-ci est fortement chargé au centre mais ne comporte ni la date de l'adhésion à l'Union, généralement placée au dessous du sceau (Wisconsin, Delaware), ni le nom de l'Etat, placé au dessus (Oregon), au dessous (Kansas) ou à l'intérieur du sceau (Kentucky). Les armoiries comprennent au centre un bouclier bleu ciel. On y voit le soleil se lever au-dessus d'une péninsule et d'un lac. L'homme levant une main et tenant dans l'autre un fusil représente la paix (encore les paradoxes américains) et le droit de défendre l'Etat et la nation. Au dessus du bouclier, un pygargue à tête blanche (rapace vivant en Amérique du Nord) symbolise les Etats-Unis (il figure également sur d'autres drapeaux américains, notamment au centre de celui de Pennsylvanie). Le wapiti et l'élan sont les animaux emblématiques du Michigan.

Trois devises en latin apparaissent : 

- Sur le ruban rouge : E Pluribus Unum ("De plusieurs un").

- Sur le bouclier : Tuebor ("Je défendrai").

- Sur le ruban blanc : Si Quaeris Peinsulam Amoenam Circumspice ("Si tu cherches une péninsule plaisante, regarde autour de toi" - devise officielle de l'Etat).

De proportions 2:3, le drapeau fut officiellement adopté le 1er août 1911. J N

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30/03/2021

Before the Flood

before the flood,leonardo dicaprio,fisher stevens,réchauffement climatique,changement climatique,gaz à effet de serre,croissance économique,environnement,pollution,etats-unis,forêt boréale canadienne,groenland,combustibles fossiles,déforestation,indonésie,jérôme bosch,le jardin des délicesLe point de départ de ce documentaire sur le changement climatique est la description par l'acteur américain Leonardo DiCaprio du fameux triptyque de Jérôme Bosch (1450-1516), Le jardin des délices. Cette toile apocalyptique se trouvait au dessus de son lit de bébé. Le lien avec le titre du documentaire est notamment le panneau central représentant une humanité pécheresse avant le Déluge (et le panneau central offrant la vision de l'Enfer que les humains subiraient).

L'acteur oscarisé s'appuie sur sa célébrité et son rôle de messager pour la paix des Nations-Unies pour sensibiliser l'opinion publique sur le problème actuel le plus urgent pour l'humanité, le réchauffement climatique. A la fois narrateur et protagoniste principal, il parcourt la planète, constatant la pollution industrielle à Beijing, la disparition de la forêt boréale canadienne, la fonte des glaciers au Groenland, la déforestation massive en Indonésie (premier exportateur d'huile de palme)...etc. Toutes ces activités humaines - synonymes d'exploitation intensive de la planète et de dégradation inexorable de l'environnement au nom de la sacro-sainte croissance économique) sont la cause directe du réchauffement climatique. L'autre volet du documentaire - situation également alarmante - est la surexploitation et l'utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), créant un déséquilibre important du cycle de carbone, provoquant une concentration de gaz à effet de serre et entraînant par conséquent des changements climatiques.

Hélas, cinq ans plus tard (le documentaire est réalisé juste après l'Accord - historique - de Paris sur le climat en 2015 qui constituait un espoir mais demeurait largement insuffisant), les choses ne sont pas près de changer. Les gouvernements refusent de mettre en place une taxe carbone (instituée et appliquée dans quelques pays seulement) et les politiques aux Etats-Unis, dépendants des lobbies industriels, ne sont pas près non plus à faire avancer le choses en ce qui concerne la pollution, une caractéristique propre à la première puissance économique.

Educatif, instructif, le récit a eu l'excellente idée d'user d'un langage simple afin d'être accessible et de sensibiliser le plus de personnes possibles. C'est dans cette veine, qu'après avoir été diffusé dans les salles de cinéma, il l'a été gratuitement (par le distributeur National Geographic) sur de nombreuses plateformes numériques. Plus "proche des hommes" qu'Une vérité qui dérange (le documentaire oscarisé d'Al Gore - 2006) car se déroulant essentiellement sur le terrain et dépeignant l'impact du réchauffement climatique sur des populations (humaines ou animales), ce documentaire devrait être montré dans les écoles. C'est là où commence l'éducation à l'environnement. J N

Before the Flood (Fisher Stevens, USA, 2016, 136 min)

- Présenté - Festival International de Toronto 2016

- Meilleur documentaire - Hollywood Film Awards 2016

- Meilleur documentaire - Evening Standard British Film Awards 2016