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15/07/2021

Miraï

mamoru hosoda,mirai no mirai,miraï ma petite soeur,miraï,japon,animation japonaiseNous avions découvert Mamoru Hosoda en 2006 avec le prometteur La traversée du temps. Nous le retrouvons durant les années 2010 avec l'étonnant (détonnant?) et grand succès Summer Wars (2009) puis les poignantes mais magnifiques fables sociales que sont Les enfants loups (2012) et Le garçon et la bête (2015). Toujours à travers ce dosage entre le fantastique et la simplicité, le réalisateur passé par le studio Madhouse explore les relations humaines à travers de nombreux thèmes. Ici, il s'agit de Kun. Ce jeune garçon de 4 ans est bouleversé lorsque vient au monde sa petite soeur Miraï (Miraï, ma petite soeur est le titre français du film tandis que le titre original signifie "Miraï du futur").

mamoru hosoda,mirai no mirai,miraï ma petite soeur,miraï,japon,animation japonaiseKun a du mal à s'adapter à cette nouvelle situation et devient rapidement jaloux lorsque l'attention de ses parents se concentre sur le nouveau-né. Parti bouder dans le jardin, il découvre en fait un jardin magique lui permettant de voyager dans le temps et de rencontrer des membres de sa famille à différentes époques. Il y est guidé par sa petite soeur du futur. Comme Kiki, la petite sorcière il y a plus de 30 ans, Miraï est un récit initiatique, pas de l'adolescence comme ce dernier mais de l'enfance tout court, de ses joies et de ses affres. On retrouve les thèmes de la quête de soi, de l'acceptation de l'autre, de la tolérance, à travers ce petit garçon si proche de nous, auxquels s'ajoute une réflexion sur la parentalité dans un monde moderne tellement compliqué, composé d'humains fragiles mais capables de se surpasser.

mamoru hosoda,mirai no mirai,miraï ma petite soeur,miraï,japon,animation japonaiseIl y beaucoup de tendresse et de bienveillance ici sans toutefois verser dans l'excès et en maintenant une approche réaliste. Le film tient également sa force par la combinaison réussie entre discours universel et récit personnel. Tellement proche des humains, Miraï est une petite merveille sortie tout droit de l'imagination féconde d'un des réalisateurs japonais d'animation les plus en vue actuellement et qui semble bien parti pour succéder au maître Hayao Miyazaki. Son dernier opus, salué par la critique (et nominé aux Oscars), est le plus abouti et fera le bonheur des jeunes et des moins jeunes mais également de ceux qui ne sont pas attirés par l'animation japonaise. J N

 

Mirai no Mirai (Mamoru Hosoda, Japon, 2018, 98 min)

- 1 nomination (meilleur film d'animation) - Oscars 2019

- Meilleure animation indépendante - Annie Awards 2019

- 1 nomination (meilleur film) - Festival international d'animation d'Annecy 2018

- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2019

- Meilleur film d'animation - Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2018

18/03/2021

Kiki...

Kiki.jpgOn ne se lasse jamais de revoir les oeuvres du maître incontesté de l'animation japonaise à qui nous portions un hommage après avoir regardé son dernier opus, Le vent se lève. Nous avions regardé la dernière fois Kiki la petite sorcière au printemps 2004 (au Gaumont Parnasse, à Paris). Celui-ci s'inscrit à la fois dans la période années 1980 de Miyazaki (comprenant notamment le culte Nausicaa), soit avant que les ordinateurs ne viennent "booster" l'animation, et dans le registre enfance de celui qui naquit en 1941 à Tokyo en pleins bombardements américains (ce qui entraîna l'exil de ses parents et inspira ses oeuvres anti-guerre).

ghibli,studio ghibli,kiki la petite sorcière,kiki's delivery service,hayao miyazaki,animation japonaise,animation,anime,miyazaki,adolescenceDans cette catégorie figurent les non moins attendrissant Mon voisin Totoro (1988), Ponyo sur la falaise (2008) et le génial Le voyage de Chihiro (2001), satire également de la société de consommation et seule animation ayant remporté l'Oscar du meilleur film étranger. A l'âge de 13 ans, une future sorcière doit partir faire son apprentissage dans une ville inconnue (une ville qui nous a fait penser à Prague ou Bratislava mais ça pourrait être n'importe où en Europe). C'est cette expérience que va vivre Kiki au caractère bien trempé en effectuant un boulot de livreuse chez la boulangère Osono.

ghibli,studio ghibli,kiki la petite sorcière,kiki's delivery service,hayao miyazaki,animation japonaise,animation,anime,miyazaki,adolescenceKiki va donc devoir puiser dans ses ressources afin de se fondre dans cette nouvelle communauté. Comme souvent chez Miyazaki - dont la marque de fabrique est le savant dosage entre récit personnel et discours universel - la symbiose entre le merveilleux et la simplicité est grandement réussie. Cette allégorie clairvoyante et généreuse de l'apprentissage de l'adolescence n'a pas pris une ride plus de trente ans plus tard. Tout simplement magnifique. Il y a plus de dix ans, nous affirmions à propos de Ponyo que l'animation de Miyazaki devrait être enseignée dans les écoles de cinéma. A l'heure du gavage scolaire, des ravages des réseaux sociaux (The Social Dilemma) et de la culture-poubelle Netflix, elle devrait être enseignée dans toutes les écoles. J N, R H

Kiki la petite sorcière (Hayao Miyazaki, 1989, 102 min)

- Prix du meilleur film d'animation - Festival du film Mainichi 1990

- Meilleur réalisateur - Japan Academy Prize 1990

- Meilleur film - Japan Academy Prize 1990

- Meilleur réalisateur - Kiname Junpo Awards 1990

30/12/2018

Michiko to Hatchin

michiko to hatchin,manglobe,brésil,animation japonaise,michiko,hatchin,amérique latineL'excellent studio Manglobe a toujours étonné par son côté novateur. Il s'agit ici de l'atmosphère socio-culturelle très latino-américaine. En effet, décors, personnages et constat social nous inclinent à penser que l'histoire se déroule au Brésil même si aucun pays n'est indiqué. En effet, la bande-son (composée essentiellement de bossa nova, samba et autres compositions en portugais) en atteste. Protagoniste principal, Michiko est une femme (très)sexy et libérée qui vient de s'échapper d'un centre pénitentiaire de haute sécurité. Pour sa part, Hatchin, adolescente aux airs de garçon manqué vient de fuir sa famille adoptive et abusive... Les deux vont mener ensemble un long périple improbable vers la liberté. A l'image de Samurai Champloo, le character design est très léché (auquel il faut ajouter des couleurs magnifiques et très parlantes). Au-delà de l'histoire de deux personnages "cassés", l'anime nous fait traverser une ribambelle de situations drôles et tragiques à la fois, dans lesquelles violence, cruauté et cynisme jouent une grande part, ce qui somme toute est normal quand on connaît la situation socio-économique difficile qui règne en Amérique Latine (le Honduras, le Salvador et le Venezuela sont considérés aujourd'hui comme les pays les pays les plus dangereux au monde). Sinon, et pour résumer, Michiko to Hatchin est à la fois un Thelma & Louise façon anime et un Fight Club féministe. Une belle ode aux femmes libres. J. N.

michiko to hatchin,manglobe,brésil,animation japonaise,michiko,hatchin,amérique latineMichiko to Hatchin

(22 épisodes de 23 min)

Diffusion : octobre 2008 - mars 2009

Studio : Manglobe

Réalisateur : Sayo Yamamoto

Scénariste : Takashi Ujita

michiko to hatchin,manglobe,brésil,animation japonaise,michiko,hatchin,amérique latine

06/01/2013

Freedom

freedom,sunrise,katsuhiro otomo,animation japonaiseAlors que la civilisation s'est éteinte sur Terre, les derniers humains se sont réfugiés sur la Lune et y ont bâti une ville géante appellée "Eden". Takeru, Kazuma et les autres partagent leur vie entre courses endiablées de motos (un clin d'oeil au manga culte Akira, créé par Katsuhiro Otomo, également à l'origine de cette série) et travaux d'intérêts généraux. En effet, dans ce monde, faussement utopique, les loisirs ne sont pas nombreux et la matrice surveille tout le monde. Takeru découvre un jour une photo qui semble provenir de la Terre. Y aurait-il donc encore une vie sur celle-ci ? Aidé de ses amis, il est résolu à le découvrir, malgré des autorités politiques d'Eden peu enclines à briser le tabou. Cette mini-série de 7 épisodes (OVA), au character design soigné (toujours Otomo), est une belle ôde à la tolérance, et malgré sa prévisibilité, se regarde avec plaisir.  J. N.

Freedom

(6 épisodes de 22 min et 1 épisode de 45 min)

Année : 2006

Studio : Sunrise

Auteur original : Katsuhiro Otomo

Réalisateur : Shûhei Morita

Character Design : Katsuhiro Otomo

Direction de l'animation : Atsushi Irie, Hiroyuki Horiuchi, Kôichi Arai, Takao Maki