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20/01/2013

Hitchcock

sacha gervasi,anthony hopkins,helen mirren,scarlett johansson,danny huston,toni collette,michael stuhlbarg,james d'arcy,jessica biel,alfred hitchcock,hitchcock,psycho,psychoseContrairement à ce que le nom du film aurait pu indiquer, ce n'est pas un biopic sur le "maître du suspense", Alfred Hitchcok (1899-1980), mais une virée dans les coulisses du tournage tumultueux de Psycho (1961), film culte et controversé du réalisateur britannique. L'histoire se focalise autour de la relation de Hitchcock (Anthony Hopkins) avec sa femme Alma (Helen Mirren) qui aura une influence grandissante sur son film (bien qu'elle n'ait jamais participé à aucun tournage), le financement improbable du projet (lâché par la Paramount), les soucis de Hitchcock avec la censure américaine (en raison de scènes de violence et de nudité), et surtout le combat d'un homme voulant prouver à tout le monde qu'il était encore au sommet de l'art. Au final, Psycho deviendra son film le plus célèbre... Outre une mise en scène et des décors soignés, nous retiendrons un film agréable et léger.  D. A, J. N

Hitchcock (Sacha Gervasi, USA, 2012, 98 min)    Avec Anthony Hopkins, Helen Mirren, Scarlett Johansson, Danny Huston, Toni Collette, Michael Stuhlbarg, Jessica Biel, James D'Arcy, Michael Wincott.

 

- 1 nomination (Meilleure actrice - Helen Mirren) - Golden Globes 2013.

- 2 nominations - BAFTA Awards 2013 *

 

* Cérémonie le 10 février 2013.

03/06/2007

Fracture

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Ted Crawford, ingénieur aéronautique spécialisé en crashs d'avions, découvre que sa femme le trompe et décide donc le la tuer. Mais lorsque l'inspecteur Rob Nunally arrive sur les lieux du crime, la victime n'est pas tout à fait morte, et il n'est autre que son amant. Comme Crawford (Anthony Hopkins) a confessé son crime, l'ambitieux Willy Beachum (Ryan Gosling), un yuppie qui s'apprêtte à intégrer un cabinet d'avocats huppé, est chargé de procurer l'affaire, sa dernière avant qu'il ne quitte le secteur public. Le procès sera "un massacre" affirme-t-il. Mais l'affaire est en fait plus compliquée qu'elle ne le paraît. Entre ambition, opportunisme, orgueil et mensonges, et à travers un meurtre a priori anodin, c'est une réflexion intriguante sur les disfonctionnements du système judiciaire américain que nous propose le réalisateur de Primal fear (1996, avec Richard Gere et Edward Norton). Un thriller correct et bien ficelé. Entre le "mauvais" Ted Crawford (Anthony Hopkins, regard inquiétant), certain d'avoir mis en place le crime parfait, et le "bon" Willy Beachum (Ryan Gosling, sourire arrogant), convaincu de pouvoir élucider l'énigme, même psychologie (égocentrisme exacerbé) et même combat (remporter le duel). A méditer.

Fracture (Gregory Hoblit, USA, 2007, 112 mins).   Avec Anthony Hopkins, Ryan Gosling, David Strathairn, Rosamund Pike, Embeth Davidtz, Billy Burke, Cliff Curtis, Fiona Shaw, Bob Gunton.

04/11/2006

All the king's men

2100773ef97d08eb126860f27914b08c.jpgAll the king's men (Les fous du roi - titre français) est l'adapatation du roman homonyme de Robert Penn Warren, pour lequel il obtint le Prix Pulitzer en 1947. C'est l'histoire de l'ascension fulgurante puis de la chute (aussi brutale) de Willie Stark (Sean Penn), gouverneur de l'Etat de Louisianne (nous sommes dans les années 50). Corruption, manipulations, mensonges, trahison, démagogie, cynisme : une jolie panoplie du parfait politicien, ne trouvez-vous pas ? Le film se veut ambitieux, vu le casting de choc, on pouvait s'attendre à un film à oscars, le problème est que la mise en scène laisse à désirer. Autour du politicien ambitieux, virevoltent nombreux personnages et nombreuses histoires, pas tous et toutes lui sont tout à fait reliés. Nous ne savons donc pas par moments quoi  suivre et qui suivre, il n'y a pas de fil conducteur réel. Ce qui ne veut pas dire que dans un film, il ne doit y avoir qu'un seul personnage central et que tout doit être orienté sur lui (respect total, par ailleurs, pour la très grande performance de Sean Penn). Seulement, la structure du film ne permet pas de saisir la complexité des personnages (ceux de Kate Winslet et de Jude Law par exemple). Dommage également que le film soit bercé en permanence par une musique évoquant une certaine grandeur (syndrome de Hollywood oblige), accompagnant à tous les coups les discours galvanisants du gouverneur. Ce qui est intéressant et novateur par contre est que ce dernier ne sombre pas progressivement dans la corruption, comme ses prédecesseurs (et ses pairs aussi), ce qui arrive souvent dans les longs métrages américains (ex : Nixon, de Oliver Stone, 1995). Idéaliste à la base, il devient pourri comme les autres, sans transition aucune. Sa femme lui interdit toute boisson alcoolisée, il ne prend que du jus d'orange ; mais on le voit boire du whisky, comme si c'était de l'eau. Il n'a jamais été différent des autres en fait. Ce qui nous amène à nous poser la question, si banale et si compliquée à la fois : quel regard devons-nous désormais porter sur la politique ?

Le film est également un remake de celui qui porte le même nom, réalisé par Robert Rossen (1947), et qui remporta 3 0scars (dont meilleur acteur à Broderick Crawford) et 4 Golden Globe.



ALL THE KING'S MEN (Steven Zaillian, 2006, USA, 135 min).   Avec Sean Penn, Jude Law, Kate Winslet, Anthony Hopkins, James Gandolfini, Mark Ruffalo, Patricia Clarckson.

 -  Présenté au Festival international de Toronto - 2006.