19/01/2013
Classement des femmes les plus sexy
Régulièrement, des magazines présentent leur liste des femmes les plus sexy. Comme si ce type de classement subjectif avait une certaine valeur. Les gens (les hommes) doivent toutefois apprécier, sinon ce ne serait pas fait. C'est le Gentlemen's Quarterly (basé aux Etats-Unis) qui s'y met cette fois-ci et qui présente les 100 femmes les plus sexy du XXIème siècle. Voici la liste des 10 premières - sans aucune opinion de notre part - là dessus :
1.Beyoncé
2.Jessica Aba
3.Katie Holmes
4.Zhang Ziyi
5.Jennifer Lopez
6.Jenna Bush
7.Britney Spears
8.Naomi Watts
9.Eva Mendes
10.Audrey Tautou
Classement complet :
http://www.gq.com/women/photos/201302/sexiest-women-21st-century-gq-february-2013#slide=1
14:00 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gentlemen's quarterly, femmes les plus sexy du xxième siècle, beyoncé, jessica alba, katie holmes, zhang ziyi, naomi watts
30/01/2011
Fair Game
Les films sur la guerre en Irak sont désormais légion. Traitant indirectement ce sujet, Fair Game en fait partie et retrace l'affaire Valerie Plame. Rappel des faits : février 2002, à la demande de la CIA, Joseph Wilson, ancien ambassadeur US et époux de Valerie Plame (bossant pour la CIA) est envoyé au Niger pour enquêter sur un éventuel traffic d'uranium entre le Niger et le régime de Saddam Hussein. Les conclusions de son rapport sont négatives quant à un éventuel traffic. Nonobstant ces faits, George W. Bush défend cette théorie, lors de son discours sur l'état de l'union le 28 janvier 2003, afin de justifier l'invasion de l'Irak. A la suite de quoi, Wilson déclare le 6 juillet dans le New-York Times que l'invasion US de l'Irak s'est faite en s'appuyant sur des données falacieuses. Une semaine plus tard, l'identité de Valerie Plame est divulguée par plusieurs journalistes américains, mettant en péril sa carrière mais aussi sa vie. S'ensuivra un long combat de Valerie afin de défendre son intégrité mais surtout sauver sa carrière et sa famille. S'appuyant sur les mémoires de Plame et Wilson (2), Doug Liman, qui décidément aime bien les histoires d'espions (1) retrace ce feuilleton politique qui défraya la chronique. Sans révolutionner le genre mais avec l'énergie qu'on lui connait, le new-yorkais réalise un film solide et bien documenté, véritable plaidoyer pour la vérité et réquisitoire contre une Amérique bushiste qui décidément aura fait bien des dégâts tout azimut. Dommage toutefois que nous ayons eu droit en guise de dénouement au discours patriotique, Joseph Wilson (Sean Penn) déclarant que c'est "parce que nous aimons notre pays, les Etats-Unis, que nous nous battons pour que les libertés qu'elle met en avant soient respectées".
Fair Game (Doug Liman, USA, 2010, 106 min). Avec Naomi Watts, Sean Penn, Bruce McGill, Michael Kelly, Brooke Smith, Tye Burrell, Geoffrey Cantor, Noah Emmerich, David Andrews.
- Présenté - Festival de Cannes 2010.
- Freedom of Expression Award - National Board of Review 2010.
- 3 nominations - Satellite Awards 2010.
(1) The Bourne identity (2002), Mr. & Mrs. Smith (2005).
(2) The politics of truth (Wilson) et Fair Game (Plame).
11:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doug liman, sean penn, naomi watts, bruce mcgill, michael kelly, valerie plame, joseph wilson, irak, niger
28/11/2007
Eastern promises
Décidément, et pour notre plus grand plaisir, David Cronenberg n'a pas changé. Une première scène où un type se fait cisailler la gorge en gros plan et c'est parti. Le réalisateur canadien se penche ici sur le cas des dvori vzakonié, ces familles mafieuses russes. L'histoire se passe à Londres (les millionnaires russes sont de plus en plus nombreux dans cette ville). Qui dit mafia russe dit nécessairement univers violent. Et c'est à nouveau Viggo Mortensen qui s'y colle, comme dans l'avant-dernier opus de Cronenberg, A history of violence. Avec ce film, le réalisateur canadien débutait un nouveau cycle, en rupture avec ses films précédents (Existenz, Spider, The naked lunch...). Eastern Promises (la traduction française, "Les promesses de l'ombre", ne veut absolument rien dire) se situe donc dans la lignée de son prédessesseur. L'exploration de la violence et de sa propagation dans le quotidien de l'individu se poursuit bien que Cronenberg nie tout lien entre les deux films. C'est pur hasard a-t-il martelé. Nous sommes ici au coeur d'un Londres obscur et clandestin. Anna, une infirmière, fait accoucher une jeune fille qui succombe de ses blessures. Le journal intime de celle-ci l'oriente vers le resto d'un parrain russe... Au coeur de l'intrigue, le fonctionnement de la famille, la violence mais aussi le thème de la sexualité (la rixe dans le hammam, la relation entre Nikolai (Viggo Mortensen) et Kiril (Vincent Cassel)), très cher à Cronenberg (Rabid, Shivers, Crash). La mise en scène est brillante et le tout devrait valoir au film au moins quelques nominations au Oscars de l'hiver prochain. Les films de David Cronenberg se terminent mal. Celui-ci finit comme A history of violence, sur une note ambigüe. Du très grand Cronenberg.
Eastern promises (David Cronenberg, USA/UK/Canada, 2007, 100 mins). Avec Viggo Mortensen, Naomi Watts, Armin Mueller-Stahl, Vincent Cassel, Sinéad Cusack, Donald Sumpter.
- Prix du public - Festival de Toronto 2007.
- Présenté - Festival de San Sebastian 2007.
- Présenté - Festival de Londres 2007.
18:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eastern promises, david cronenberg, viggo mortensen, naomi watts