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10/05/2017

Billions

billions,showtime,damian lewisSorte de croisement entre Boss, Suits, The Good Wife, et House of Cards, Billions (bienvenue dans l'arène juridico-financière) est un chassé-croisé entre le procureur fédéral de New York, Chuck Rhoades (Paul Giamatti) et le puissant magnant des finances, dirigeant d'un hedge fund, Robert "Bobby" Axelrod (Damian Lewis), le premier jurant de faire tomber le second.

Alors que la première saison s'est essentiellement focalisée sur le face-à-face entre deux personnages déterminés à gagner quelles que soient les méthodes utilisées, sans explorer les fonctionnements très contestables aussi bien de la justice américaine que du monde des finances, la saison 2 (achevée le 7 mai) a rectifié le tir en décortiquant davantage les stratégies des fonds d'investissement et en mettant en exergue les collusions entre justice et politique. C'est ainsi que la série dépeint un inextricable écheveau "politico-juridico-financier".

Aussi cynique que House of Cards mais moins brutal que Boss, le scénario parvient à lier intelligemment pouvoir, justice et argent. Ce n'est pas nouveau mais ce qui l'est par contre est la banalisation du conflit d'intérêt, marque de fabrique des Etats-Unis. En effet, dès le départ, l'épouse du procureur travaille comme psychologue à Axe Capital...

A cela, on retiendra essentiellement l'absence totale de manichéisme (qui n'a pas regardé la cultissime The Wire ?), des pistes de reflexion sur la bulle financière de 2008, et (encore une fois) une plongée dans une Amérique impitoyable et complètement déboussolée. Diverstissant et instructif. J. N

BILLIONS (Showtime, 2016 -  )

(2 saisons - 24 épisodes)

Création : Brian Koppelman, David Levien, Andrew Ross Sorkin.

Cast : Paul Giamatti, Damian Lewis, Maggie Siff, Malin Akerman, David Costabile, Toby Leonard Moore.

29/09/2007

Shoot'em up

40b8fcffa8adb19cba59a85f8d255e7b.jpgC'est un film d'action qui ne se prend pas la tête, ne se veut pas ambitieux, et qui rappelle le style de John Woo à ses débuts (The Killer, 1989 ; Hard Boiled, 1992), mais en moins efficace. Ceux qui s'attendent à un film d'action intelligent vont très vite déchanter, par contre ceux qui s'attendent à une partie de divertissement seront ravis. Il se prénomme Mr. Smith, ne supporte pas les gens mal élevés, mange des carottes (et tue avec), tire plus vite que son ombre, et fera tout pour sauver un nourisson des griffes d'une bande de malfrats. On aura donc droit à une cascade de références à travers les aventures de Mr. Smith : Kill Bill, The Bourne Identity, Pulp Fiction, Payback, Matrix, Crying Freeman... La formule est un peu éculée et le film est très moyen. Consolation : Paul Giamatti, dans un rôle à contre-courant.

Shoot'em Up (Michael Davis, USA, 2007, 90 mins).   Avec Clive Owen, Paul Giamatti, Monica Bellucci, Daniel Pilon.

- Présenté Hors compétition - Festival de Deauville 2007.

01/02/2007

The illusionist

0c47905c7edd2ab250ed4fa5e7f90db3.jpg2 films sur les magiciens sont sortis presque simultanément. The prestige, d'abord, le 26 novembre 2006. Puis The Illusionist, le 17 janvier 2007. Si la substance de l'intrigue du premier cité est intéressante, le second l'est un peu moins. Nous sommes à Vienne, à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème. Le magicien Eisenheim acquiert, grâce à ses tours de passe-passe, de plus en plus de popularité, au point d'être plus aimé que le prince héritier Léopold. Celui-ci décide donc de l'éliminer, d'autant plus que Eisenheim fut l'amour de jeunesse de la fiancée du prince, Sophie von Teschen. Dans le même temps, l'Empire austro-hongrois au bord de l'effritement, Leopold, avide de pouvoir, prévoit de renverser le trône. Tous ses facteurs vont s'imbriquer et ne survivra que le plus malin. Si la reconstitution historique et le contexte de l'époque sont impeccablement représentés en toile de fond, le reste de l'histoire n'est pas particulièrement saisissant : une histoire d'amour (comme souvent) à l'eau de rose et des scènes très gnan gnan. L'intrigue criminelle mêlée à l'illusionisme et à l'histoire d'amour est poussive et le dénouement est fort prévisible. Plus original, "Le Prestige" ne joue pas sur le manichéisme, et ce n'est pas nécessairement le "bon" qui gagne à la fin. Il n'y a d'ailleurs pas de bon ou de mauvais. Dans ce thriller plus sombre que "L'Illusioniste", on n'hésitera pas à sacrifier 3 actrices, une sera assassinée (Piper Perabo), la seconde se pendra (Rebbeca Hall), et la troisième, dégoutée, s'en ira (Scarlett Johansson). The Illusionist est sauvé par la performance d'excellents acteurs. Edward Norton, tout d'abord, mais aussi Paul Giamatti et Rufus Sewell.

The Illusionist (Neil Burger, USA, 2006, 110 mins).   Avec Edward Norton, Paul Giamatti, Rufus Sewel, Jessica Biel, Eddie Marsan, Tom Fisher, Erich Redman.

- 1 nomination aux Oscars 2006 (meilleure mise en scène).

- Meilleure mise en scène (Dick Pope) - New York Film Critics Online 2006.

- Meilleure mise en scène (Dick Pope) - San Diego Film Critics Awards 2006.

- Présenté - Festival de Sundance 2006.

- Présenté - Festival de New Port Beach 2006.