21/07/2021
Le pire 11 de l'équipe de France de football
S. est tombé récemment sur un article proposant le pire XI de l'histoire de l'équipe de France. Y a-t-il méchanceté dans ce type de classement ? Pas vraiment puisque le talent intrinsèque n'est pas remis en cause. Pour certains noms nous adhérons, pour d'autres non. Nous avons donc décidé de s'adonner à ce jeu-là.
S. H., J. N.
Que prend donc en compte un pire 11 ? Difficile de se prononcer car être appelé en équipe nationale nécessite - au moins - d'évoluer dans l'élite des 5 grands championnats. Nous avons donc pris en compte les critères suivants (souvent combinés) : le one hit wonder (1 sélection), les carrières ratées et/ou choix de carrières, les talents gâchés et les attitudes "innapropriées". Notre 11 type ne comporte que 11 joueurs mais nous sommes remontés jusqu'à la fin des années 1990 pour concocter cette mixture. Sans doute, l'élu le moins contestable est le 12ème homme, en la personne de Raymond Domenech, et fruit du hasard (ou pas, finalement), 8 joueurs de notre sélection lui sont associés...
Gardien : Stéphane Porato (1 sélection / 1999)
On a en fait hésité entre lui et Sébastien Frey (2 sélections en 2007/2008). On a penché pour le premier cité, se souvenant d'une attitude très arrogante lors de nombreux matchs effectués avec Marseille, notamment les confrontations contre Monaco et le PSG. Il est certain qu'avoir chipé la place de gardien n°1 à l'Allemand Andreas Köpke lors de son premier exercice à l'OM (1998-1999) a du lui faire prendre le melon. Marseille perd tout finalement (terminant second du championnat et défait en finale de Coupe de l'UEFA). La saison suivante est catastrophique. Porato insulte même un arbitre (3 matchs de suspension) et se met à dos le public marseillais. Il retourne à Monaco (2000) où quelques années plus tôt, il n'était pas parvenu à s'imposer (1993-1998). L'arrivée en 2001 de Didier Deschamps comme coach le relègue en 2ème position des gardiens (2001-2002) puis en 3ème (2002-2003), puis il part en prêt à Créteil en D2.
Relancé à Ajaccio (2004-2006), il y retrouve un niveau solide mais quitte le club à la suite de sa relégation, participant en mars 2006 à la légende de Juninho, encaissant de ce dernier un coup-franc de 41 mètres. En octobre 2006, il effectuait un essai d'urgence à Chelsea. Les Blues cherchaient un gardien doublure d'Hilario après les blessures de Cech et Cudicini. Mourinho vient le voir à l'entraînement et lui demande "ce qu'il fait ici"... Porato terminera sa carrière en D2 espagnole (2006-2009).
Il doit sa seule sélection en équipe nationale à la blessure de Fabien Barthez, en novembre 1999. La France bat facilement la Croatie en amical (3-0).
DEFENSEURS
Arrière-droit : Pascal Chimbonda (1 sélection / 2006)
Plus connu pour avoir été parodié par les guignols de l’info, le guadeloupéen a la particularité d’avoir effectué l’ensemble de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises et d’avoir évolué dans 11 clubs différents. Une instabilité à l’image de certains comportements déplacés et/ou manquant de lucidité. Après son passage à Bastia (2003-2005) et la relégation du club corse, il est dépeint par ses anciens coéquipiers et dirigeants comme manquant gravement de professionnalisme. Après une excellente saison à Wigan, il envoie une lettre à son entraîneur, en mai 2006, lui demandant de le transférer à Tottenham. Mécontent du comportement irrespectueux du joueur, le président du club n’en veut plus.
Il effectue deux bonnes saisons à Tottenham et remporte la League Cup en février 2008 mais là encore il fait parler de lui, en demandant à partir pour Newcastle, affirmant qu’il n’y a que l’argent qui lui importe. Débarqué finalement à Sunderland, il est écarté par l’entraîneur Roy Keane pour... manque de professionnalisme. La suite sera une succession de clubs anglais mais de seconde zone. En 2019, il évoluait en D10, à Ashton Town.
Entretemps, il est retenu à la grande surprise générale dans les 23 de Domenech pour la Coupe du monde 2006, alors qu’il n’avait jamais évolué en bleu. Il aura droit à 2 minutes de gloire, le 31 mai 2006, remplaçant Willy Sagnol à la 88ème minute du match de préparation France-Danemark (2-0).
Central : Michaël Ciani (1 / 2010)
Le solide roc qui aura fait les beaux jours de Lorient (2006-2009) et Bordeaux (2009-2012) n’a connu qu’une sélection, le 3 mars 2010 en amical contre l’Espagne (0-1). Sa prestation catastrophique couplée à une saison en demi-teinte l’éloignera de la liste des 23 pour le mondial africain et pour toujours de l’équipe de France.
Central : Marc Planus (1 / 2010)
Coéquipier à une époque de Ciani en charnière girondine, le natif de Bordeaux a effectué tout son parcours (26 ans) dans son club de cœur. Un parcours miné par de nombreuses blessures (27 matchs en moyenne sur 14 saisons). A la suite de la saison 2009-2010, il est convoqué pour les matchs préparatoires du mondial 2010 puis entre en jeu contre la Tunisie en amical (1-1), remplaçant Eric Abidal à la mi-temps. Il est même inclus dans les 23 futurs mutins de Knysna mais ne jouera aucun match. Encore un coup foireux de Domenech.
Arrière-gauche : Franck Jurietti (1 / 2005)
Le cas le plus emblématique. Arrière gauche solide et rugueux, celui qui est passé par le centre de formation de l’Olympique de Lyon a raté ses passages à Monaco (2000-2003) et Marseille (2002) mais a bien réussi à Bastia (1997-2000) et surtout, Bordeaux (2003-2010). Il détient tout simplement le record de la carrière internationale la plus courte. Pour sa seule convocation le 12 octobre 2005 (France-Chypre 4-0), il entre en jeu à 5 secondes du coup de sifflet final. Du Domenech dans le texte.
MILIEUX
Julien Faubert (1 – 1 but / 2006)
Formé à Cannes, il explose rapidement à Bordeaux durant sa première saison (2004-2005), grâce à sa rapidité et sa polyvalence, capable de couvrir toute l’aile droite. En 2007, il rejoint West Ham mais une grave blessure en début de saison freine son élan. Etrangement, il est prêté à l’hiver 2009 au Real Madrid avec option d’achat. Il n’y dispute que deux rencontres (pour un total de 54 min.). Après 5 années contrastées dans l’est de Londres, il part à Elazigspor en Turquie mais résilie son contrat en janvier 2013, au bout de six mois. Il revient aux Girondins pour 2 saisons moyennes (2013-2015) puis effectue de courtes piges en Ecosse, Finlande et Indonésie. En 2019, il évoluait à Fréjus en National 2.
Sa seule sélection survient en amical le 9 août 2006 contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Il inscrit le second but, quelques minutes après son entrée en jeu, d’une frappe doublement déviée, un « tir foireux » déclarera celui qui jouera ensuite pour la Martinique (2014-2017).
Camel Meriem (3 /2004-2005)
Révélé à Sochaux, le franco-algérien est rapidement désigné comme un futur Zidane. Il ne parvient, toutefois pas à s'imposer à Bordeaux (2002-2005) malgré un prêt plutôt réussi à Marseille (2003-2004). Il connaît ses trois seules sélections en Bleu lors de la saison 2004-2005, la première en amical contre la Pologne en novembre 2004 (0-0), durant laquelle il failli ouvrir le score en fin de match. Puis rien. Son passage à Monaco (2005-2009) est un échec. Il enchaîne ensuite l'Aris Salonique, Arles-Avignon et Nice avant de terminer sa carrière à Chypre, à l'Apollon Limassol.
Ibrahim Ba (8 - 2 buts /1997-1998)
Après 5 saisons pleines au Havre (1991-1996), le natif de Dakar rejoint Bordeaux où il explose à son nouveau poste d'ailier droit. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France. Pour sa première sélection, en amical, contre le Portugal en février 1997 (2-0), il est titulaire et inscrit même un but sur un exploit individuel. Mais voilà qu'à l'intersaison, il décide de rejoindre l'AC Milan. Bien mal lui a pris ou comment se tirer une balle dans le pied. Dans le grand Milan des années 1990, la concurrence est effroyable au milieu de terrain et Ba ne jouera que très peu (1997-1999 ; 2002-2003). Cela lui coûtera sa place au mondial français en 1998 (il faisait partie des 6 recalés) et il ne s'en remettra jamais. Son niveau faiblissant, il se retrouve après Milan aux Bolton Wanderers, à Rizespor puis en Suède, pour des piges ratées.
Sa maigre consolation est qu'il n'aura jamais perdu sous les couleurs de l'équipe de France, en 8 sélections.
Vikash Dhorasoo (18 - 1 but /1999-2006)
Le cas le plus contestable de notre liste, nous le savons bien. Le joueur "atypique" a quand même 18 sélections au compteur et une participation en Coupe du monde. Mais certains faits nous ont enjoint à l'ajouter. D'abord l'espacement des sélections (18 en 7 ans). C'est qu'après 2 sélections en 1999, il ne sera plus appelé pour avoir, semble-t-il, "humilié" Didier Deschamps à l'entraînement (en août 1999, à la veille d'un match contre Andorre). Le départ de Roger Lemerre (1998-2002) ne change pas la donne puisque Jacques Santini (le nouveau sélectionneur) l'avait écarté à Lyon (Dhorasoo sera prêté à Bordeaux en 2001-2002). Il faudra attendre l'arrivée de Domenech (encore lui) pour le revoir en équipe nationale, en septembre 2004 contre les Iles Féroé, en qualifications de la Coupe du monde 2006 (2-0).
Apprécié par Domenech pour sa polyvalence, il est la majorité du temps titulaire lors de cette campagne et ce malgré une saison quasi-blanche à l'AC Milan (2004-2005). Refaisant le coup d'Ibrahim Ba, il ne reste toutefois qu'une saison, s'engageant pour le PSG (2005-2006). Il marque son seul but international contre Chypre en novembre 2005, ce même match où Jurietti connaissait 5 secondes de bonheur international. Malgré une saison solide à Paris, il perd inexplicablement son statut de titulaire en équipe de France, à la veille de la Coupe du monde. En amical, le 27 mai 2006 contre le Mexique, il remplace Zidane à la 52ème minute puis sera sifflé à chaque fois qu'il touchera le ballon. En Coupe du monde, il aura droit à 8 minutes de jeu au premier tour (sur 2 matchs).
Agé bientôt de 33 ans, la Coupe du monde 2006 sonnait la fin de sa carrière en bleu. On découvre quelques mois plus tard que durant celle-ci, il filmait la vie intérieure de l'équipe de France, avec une caméra amateur Super 8, ce qui entraînera incompréhension et agacement de la part de ses ex-coéquipiers et du sélectionneur. Il en sorti un documentaire (Substitute), sorti dans les salles début 2007. Vraisemblablement dégouté de son statut de remplaçant, il déclare le 7 août 2006 :
« Pour moi l'équipe de France, c'est fini. Après la Coupe du monde… Ça ne m'intéresse plus. Je ne refuserai pas une sélection mais ce n'est pas ça le problème. Je n'ai plus très envie. Je n'annonce pas ma retraite internationale car tout le monde s'en fout. »
En octobre 2006, il est licencié du PSG pour faute grave (fait rarissime en Ligue 1), après avoir, notamment critiqué dans les médias son entraîneur Guy Lacombe. Il tente de se relancer mais Sochaux lui préfère finalement Stéphane Dalmat et il ne joue pas un seul match à Livourne. Sans avoir joué une seule minute d'octobre 2006 à décembre 2007, il annonce finalement la fin de sa carrière le 11 janvier 2008. Une triste fin.
ATTAQUANTS
Guillaume Hoarau (6 / 2010-2011)
Révélé par Le Havre (2004-2008), l'attaquant d'1 m 92 est présenté comme un futur grand. Transféré au PSG en 2008, il y effectue 4 saisons et demi de bonne facture (57 buts en 161 matchs) mais l'arrivée d'Ibrahimovic et Lavezzi le poussent vers la sortie tandis que son contrat est terminé. Pouvant se relancer en Europe, il préfère rejoindre, en janvier 2013, les sirènes financières du championnat chinois, choix sportif qu'il justifie par un "pourquoi pas". Un an plus tard, il est de retour à Bordeaux pour une demi-saison peu concluante (3 buts marqués en 17 matchs). Il s'exile donc dans le faible championnat suisse où il empile les buts pour les Young Boys Berne (118 en 188 matchs). En fin de cycle, il rejoint le FC Sion pour la saison 2020-2021. En 5 sélections nationales (3 victoires, 2 défaites), il ne marquera aucun but.
Frédéric Piquionne (1 / 2007)
Révélé sur le tard à Rennes, où il débute en 2001 à 23 ans, il rejoint Saint-Etienne en 2004. Après un début de saison 2006-2007 tonitruant (6 buts, 6 passes décisives en 15 matchs), il attire les convoitises, notamment Lyon qui propose de doubler son salaire. Après un bras de fer avec ses dirigeants qui ne veulent pas le céder à l'ennemi, il déclare être traité comme un esclave. Le joueur s'excuse mais le mal est fait. Il se met à dos les supporters et ses dirigeants qui le cèdent finalement en janvier 2007 à... Monaco, 15ème de Ligue 1 à la trêve hivernale. En une saison et demi, il marque 12 buts en 46 matchs, rendement insuffisant qui incite les dirigeants à l'envoyer à Lyon en juillet 2008. Les choses ne s'y passent guère mieux. Décevant (2 buts en 19 matchs) et peu apprécié des supporters en raison de son passé stéphanois, il ne reste qu'un an.
Il est prêté à Portsmouth (2009-2010) avant de passer trois années faméliques à West Ham (relégué en 2012) et Doncasters (D2 anglaise). Après un an en Major League Soccer, aux Portland Timbers (2013-2014), il retourne en France pour une pige correcte en Ligue 2 à Créteil. Il termine sa carrière à 36 ans au Mumbai City FC. Une carrière tumultueuse pour celui qui n'aura jamais retrouvé le niveau qu'il avait à Saint-Etienne. "Karma is a bitch", dit-on en anglais.
Au milieu de tout ça, une sélection en équipe nationale, le 27 mars 2007 en amical contre l'Autriche (1-0). Toujours Domenech. Comme Faubert, Piquionne rejoindra ensuite l'équipe de Martinique (2012-2014).
ENTRAINEUR : Raymond Domenech
Nous ne l'avons pas oublié mais pour des raisons évidentes nous ne nous épancherons pas sur le pire entraîneur de l'équipe de France de football. Entre un Euro 2008 lamentable et le fameux épisode de Knysna, il aura fait oublier une finale en Coupe du monde 2006. Il détient depuis 2010 le triste record de matchs successifs sans victoire (7) pour la France en compétition officielle. Sa communication sidérante avec les médias n'aidera pas non plus son image. Entraîneur sans relief à Lyon (1988-1993), il se consacrera par la suite à la sélection nationale mais malgré un vivier de talents exceptionnels, il ne gagne rien avec les Espoirs (1993-2004). A la stupeur générale, il rejoint le banc nantais en décembre 2020 ("le foot m'a manqué"), 10 ans après avoir quitté le football. Il est licencié 46 jours plus tard alors qu'il n'a remporté aucun match en 8 sorties (4 défaites, 4 nuls). Un scénario prévu d'avance par les nombreux détracteurs de celui qui aura également connu 8 sélections en tant que joueur (1973-1979).
06:53 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pire 11 de l'équipe de france de football, faubert, julien faubert, michaël ciani, ciani, planus, marc planus, franck jurietti, jurietti, pascal chimbonda, chimbonda, piquionne, frédéric piquionne, hoarau, guillaume hoarau, france, équipe de france de football, domenech, raymond domenech, ibrahim ba, vikash dhorasoo, camel meriem, meriem
15/03/2007
Equipe de France - liste des appelés
4 nouveaux sélectionnés en équipe de France pour le match de qualification (Euro 2008) contre la Lituanie le 24 mars, puis le match amical contre l'Autriche 4 jours plus tard. Raymond Domenech a fait de la grosse innovation. Les blessures de Saha (Manchester United), Henry, Ribery et Viera ont fait des heureux. L'absence des 2 premiers libéraient 2 places en attaque. La première pour Benzema, très bon avec Lyon et qui avait déja été appelé l'automne dernier mais qui avait du déclarer forfait sur blessure. La deuxième pour Piquionne (28 ans), très bon avec Saint-Etienne (6 buts) puis Monaco (3 buts) cette saison, alors qu'on aurait pu penser à Steve Savidan (Valenciennes, 13 buts cette saison), Pierre-André Gignac (Lorient) ou surtout Yoann Gourcuff (19 ans), le jeune milieu de terrain du Milan AC. Décevant contre l'Argentine en février, David Trézeguet n'a pas été pris. Trois nouveaux au milieu de terrain. Très bon avec l'OM depuis plusieurs semaines, Samir Nasri (19 ans) remplace logiquement Franck Ribery, blessé. Lassana Diarra, prometteur milieu défensif (22 ans), titualire depuis quelques matchs avec Chelsea, supplée le capitaine Patrick Viera (Inter Milan) et prend la place d'un autre Diarra, Alou (Lyon). Autre surprise notoire, Abou Diaby (20 ans), milieu offensif d'Arsenal, formé à Auxerre. Pas de surprise en défense par contre. Notons quand même l'excellente saison de Patrice Evra à Manchester United, postulant potentiel pour une place d'arrière gauche. Abidal est inamovible à ce poste et Gallas et Escudé peuvent évoluer en défense centrale comme à gauche.
Gardiens : Grégory Coupet (Lyon), Michaël Landreau (PSG).
Défenseurs : Eric Abidal (Lyon), Sébastien Squillaci (Lyon), Julien Escudé (FC Séville), François Clerc (Lyon), Philippe Méxès (AS Rome), Willy Sagnol (Bayern Munich), Lilian Thuram (Barcelone), William Gallas (Arsenal).
Milieux : Jérémy Toulalan (Lyon), Samir Nasri (Marseille), Lassana Diarra (Chelsea), Abou Diaby (Arsenal), Claude Makélélé (Chelsea), Rio Mavuba (Bordeaux).
Attaquants : Djibril Cissé (Marseille), Karim Benzema (Lyon), Sidney Govou (Lyon), Nicolas Anelka (Bolton), Frédéric Piquionne (Monaco), Florent Malouda (Lyon), Sylvain Wiltord (Lyon).
19:00 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : équipe de france football, piquionne, diaby, benzema, diarra, mavuba