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19/03/2022

Equipe de France - liste des appelés

france,équipe de france de footballBenzema blessé, Giroud de retour

En marge des prochains matchs amicaux de l'équipe de France, contre la Côte d'Ivoire (le 25 mars, à Marseille) et l'Afrique du Sud (le 29 mars, à Lille), Didier Deschamps avait annoncé sa liste il y a deux jours. Avec le forfait annoncé de Karim Benzema, Olivier Giroud fait son grand retour. Analyse rapide de la liste actuelle, où figurent deux nouveaux joueurs.

J. N. 

Gardiens (3)

On s'étonne de la présence d'Alphonse Areola (West Ham), non-titulaire au sein de son club tandis que Steve Mandanda (qui a perdu sa place au profit d'Areola) joue à nouveau (il est titulaire en Ligue Europa Conférence). Mais le portier olympien, en fin de carrière et moins performant que par le passé, semble avoir complètement été éliminé par Didier Deschamps qui a expliqué la présence d'Areola par un très bon  niveau qui se maintient et par son vécu en équipe de France.

Défenseurs (8)

Classiquement, le sélectionneur de l'équipe de France emmène 8 joueurs, soit 4 postes doublés. Force est de constater que ce groupe défensif, élaboré progressivement depuis un moment déjà, est très pragmatique (marque de fabrique de Deschamps) puisque 5 joueurs sont polyvalents, soit capables de jouer central et arrière (droit ou gauche) soit capables de jouer arrière ou piston. A ce poste-là, Jonathan Clauss (29 ans), annoncé en équipe de France depuis quelques temps, est récompensé de son excellente saison avec le RC Lens et appelé pour la première fois. Le reste constitue du classique. Absent lors de la dernière liste en novembre pour blessure (et remplacé par Kurt Zouma), Raphaël Varane effectue son retour.

En difficulté aussi bien à Lyon que lors de ses matchs internationaux, Léo Dubois sort donc de cette liste au profit de Clauss. Dayo Upamecano (Bayern Munich) subit simplement la concurrence des autres centraux.

Milieux (5)

Aucun changement à signaler dans l'entrejeu défensif puisque ce sont les mêmes cinq de novembre 2021 qui ont été sélectionnés. Les plus récents, Tchouaméni (Monaco) et Guendouzi (Marseille) semblent s'installer dans la durée.

france,équipe de france de football,jonathan clauss,christopher nkunku,areola,nkunku,diaby,giroud,benzemaAttaquants (7)

L'ailier de Leverkusen, Moussa Diaby, semble également s'installer durablement puisqu'il poursuit ses excellentes performances offensives avec son club. La liste des attaquants comprend 7 joueurs. Aux 6 de novembre dernier (où Giroud prend la place de Benazema) s'ajoute un autre ex-parisien, Christopher Nkunku, auteur d'une saison brillante à Leipzig (15 buts, 9 passes décisives en Bundesliga, 7 buts en Champions League), appelé comme Clauss pour la première fois. Son profil polyvalent (il est capable d'évoluer un cran plus bas) a également plaidé en sa faveur. Enfin, Nabil Fékir (Bétis Séville), auteur d'une excellente saison mérité peut-être d'être appelé mais il subit également une concurrence féroce dans le secteur offensif, tout comme l'attaquant rennais Gaëtan Laborde (14 buts en Ligue 1) qui paye son absence d'expérience en bleu face au vécu d'Olivier Giroud.

On retiendra donc dans l'ensemble de la continuité en vue de la Coupe du monde 2022, et quelques ajustements récompensant le mérite.

 

Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Maignan (AC Milan), Areola (West Ham).

Défenseurs (8) : Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Pavard (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan), Koundé (FC Séville), Digne (Aston Villa), Clauss (Lens).

Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Rabiot (Juventus), Kanté (Chelsea).

Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Diaby (Leverkusen), Ben Yedder (Monaco), Nkunku (Leipzig), (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Coman (Bayern Munich), Benzema (Real Madrid), Giroud (AC Milan).

11/10/2021

Finale Ligue des Nations : Espagne - France 1-2

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceLA FRANCE RENVERSE L'ESPAGNE ET REMPORTE UN NOUVEAU TITRE

 

L'équipe de France s'est adjugée sa première Ligue des nations, en venant à bout de l'Espagne (2-1). Comme contre la Belgique en demi-finale, le onze tricolore a été mis en difficulté avant de renverser la vapeur.

J. N.

 

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceIl semblerait donc que ce qui a été entrevu contre la Belgique il y a quelques jours (3-2 et une remontada historique) n'était pas un feu de paille. Le vent de la révolte s'est activé une seconde fois et c'est à nouveau les deux attaquants de pointe qui ont fait parler la poudre. Malmenée durant une heure, après un début de match dominateur, par une équipe espagnole effrayante de technicité et au collectif impressionnant (les qualités qui lui avaient permis de remporter 2 Euros et une Coupe du monde il n'y a pas si longtemps que cela), la France a su trouver les ressources mentales nécessaires pour revenir puis gagner sa première Ligue des nations, succédant au Portugal, vainqueur des Pays-Bas en 2019.

A défaut d'être impressionnats ou impériaux, les Bleus ne "lâchent jamais rien" comme qui dirait et ont montré une nouvelle fois cette capacité à persévérer jusqu'au bout. Pour cela, il fallait du talent et il n'en manque pas en attaque puisque Benzema a de nouveau sonné la charge avec un nouveau bijou (excusez du peu), envoyant de l'angle de la surface un amour de frappe enroulée dans la lucarne opposée d'un Unai Simon qui ne pouvait qu'effleurer le ballon (1-1, 66e). Cela survenait 2 minutes seulement après l'ouverture du score par Oyarzabal qui après avoir pris le dessus sur Upamecano (entré en cours de jeu à la place de Varane, blessé), battait Lloris d'un tir croisé dans le petit filet.

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceAprès Benzema, c'est donc Mbappé (comme contre la Belgique) qui donnait l'avantage aux Bleus. Lancé en profondeur par Théo Hernandez, il fixait Simon d'un passement de jambe impeccable avant de le tromper à ras de terre (1-2, 80e). Pour gagner une finale, il faut souvent un brin de chance et la France en a eu puisque Mbappé était hors-jeu sur ce coup. Mais le règlement stipule que si un joueur adverse touche volontairement le ballon sur l'action, l'attaquant n'est pas considéré hors-jeu. Or sur ce coup, Eric Garcia tente d'intercepter le ballon et ne fait que l'effleurer. De la réussite comme on disait... Il faut également de la solidité en défense où la charnière a tenu la baraque (Kimpembe très costaud et titulaire à la place de Lucas Hernandez, en difficulté face aux Belges), et où Hugo Lloris a encore montré qu'il était encore un des meilleurs gardiens au monde, repoussant superbement les tentatives d'Oyarzabal (88e) et Pino (90e+4). Enfin, signalons au milieu le match XXL de Pogba et la performance prometteuse du jeune Tchouaméni, titulaire à la place de Rabiot (absent en raison de contamination au Covid-19).

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceFace à un adversaire coriace mais qui lui réussit bien finalement (voir ci-dessous l'historique des confrontations entre les deux équipes), la France est parvenue à décrocher un nouveau titre (voir ci-dessous les compétitions remportées) trois mois après le fiasco du dernier euro. Pas mal du tout et de bon augure pour la suite, avec un titre de champion du monde à défendre dans un peu plus d'un an (la qualification pour le mondial qatari est quasiment bouclée). Quant à l'Espagne - privée pourtant de nombreux titulaires blessés et forfaits pour ce final 4 - elle a montré par le brio affiché (élimination de l'Italie en demi et grand match ce soir) qu'après sa traversée du désert (ratages des coupes du monde 2014 et 2018 et de l'Euro 2016), une nouvelle équipe ultra-talentueuse est en train de naître et qu'il faudra compter avec elle dans les années à venir.

finale ligue des nations,ligue des nations,espagne,france,espagne-franceFrance - Espagne

Avant cette finale, Français et Espagnols s'étaient affrontés 35 fois dont 26 matchs amicaux. L'Espagne dominait avec 16 victoires pour 12 défaites (et 7 nuls). Mais l'histoire est tout autre si l'on se focalise sur les rencontres officielles. Avant de subir la loi espagnole du début des années 2010 (2 victoires espagnoles et 1 nul), la France l'avait emporté 5 fois pour 1 match nul (1-1 au premier tour de l'Euro 1996). La première rencontre est loin d'être anodine. Il s'agit du premier sacre français, la victoire en finale de l'Euro 1984 (2-0) et la fameuse Arconada sur le coup-franc de Michel Platini. En qualifications de l'Euro 1992, Jean-Pierre Papin et consorts s'imposeront deux fois (3-1 au Parc des Princes, 2-1 à Séville).

Toujours à l'Euro (2000 et nouveau titre continental pour les Tricolores), la France l'emporte in-extremis (2-1), Raul ratant un penalty à la dernière mi-temps. Zidane avait marqué un superbe coup-franc et Djorkaeff avait donné la victoire d'une belle frappe placée, après l'égalisation de Mendieta sur penalty. Place ensuite à la seule confrontation en match de Coupe du monde. Annoncée outsider de l'épreuve, l'Espagne, un peu trop sûre d'elle et arrogante à souhait, espère que ce 8ème de finale sera le dernier match de Zidane qui prenait sa retraite après le mondial. Mais c'est lui qui cloue le bec à la Roja en inscrivant le but du break dans les derniers instants du match (3-1). Il faudra donc attendre 2012 pour la première victoire espagnole, dans un quart de finale à sens unique (2-0). Fernando Torres et ses coéquipiers cartonnent ensuite l'Italie en finale (4-0). Les deux derniers matchs officiels constitueront les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) mais se cassent les dents au retour face au collectif létal adverse et s'incline en fin de match (0-1).

Pour la petite histoire, l'Espagne est la première équipe nationale que la France a affronté au Stade de France, une inauguration qui s'était effectuée le 28 janvier 1998. Zidane faisait déjà la misère aux Ibériques, inscrivant l'unique but de la rencontre à la 20ème minute, suite à une frappe de Djorkaeff mal repoussée par Zubizaretta. La Roja aura plus de réussite - en amical - par la suite dans ce stade désormais mythique, s'imposant en 2010 et 2017 (2-0 à chaque fois), pour une courte défaite en 2014 (0-1, but de Loïc Rémy).

Avec la victoire française de ce soir, la France bat son adversaire une nouvelle fois en finale. Elle totalise désormais 6 victoires en 10 matchs (pour 2 défaites). La Roja ne s'est toujours pas imposé en match de compétition officielle.

Quelques stats

- Avec cette Ligue des nations accrochée à son palmarès, l'équipe de France de football est la seule à avoir remporté toutes les compétitions possibles (Coupe du monde, Euro, Coupe des confédérations, Jeux olympiques, Euro espoirs, Euro U19, Euro U17, Coupe du monde U20, Coupe du monde U17). Impressionnant.

- La France remporte un match officiel avec seulement 36% de possession. C'est la 3ème fois que cela arrive (36 ou moins) en 15 ans. Elle a également évité la défaite après avoir concédé l'ouverture du score pour la 7ème fois (2 victoires, 5 nuls) en 2021, le double de toute autre année dans son histoire.

- Antoine Griezmann a honoré sa 100ème sélection contre l'Espagne, intégrant un club de 9 joueurs désormais (Thuram 142, Lloris 134, Henry 123, Desailly 116, Giroud 110, Zidane 108, Vieira 107, Deschamps 103). par la même occasion, il vient d'enchaîner son 57ème match consécutif avec la France (record absolu).

- Avec 92 sélections désormais, Karim Benzema se rapproche de ce cercle fermé. 6ème meilleur buteur en sélection avec 33 buts, il n'est plus qu'à une longueur de Trézeguet. Kylan Mbappé totalise pour sa part 19 buts en 51 sélections et devrait logiquement augmenter cette statistique s'il maintient son niveau actuel.

LE MATCH

Buts : Oyarzabal (64e) pour l'Espagne ; Benzema (66e), Mbappé (80e) pour la France.

Avertissements : Laporte (86e) pour l'Espagne ; Pogba (46e), Koundé (55e), Mbappé (89e) pour la France.

Espagne : Simon - Azpilicueta, Eric Garcia, Laporte, Marcos Alonso - Gavi (Koke, 75e), Busquets (cap.), Rodri Hernandez (Fornals, 84e) - F. Torres (Merino, 84e), Oyarzabal, Sarabia (Pino, 61e).

France : Lloris (cap.) - Koundé, Varane (Upamecano, 42e), Kimpembe - Pavard (Dubois, 79e), Pogba, Tchouaméni, T. Hernandez - Griezmann (Veretout, 90e) - Benzema, Mbappé.

08/10/2021

Ligue des Nations : Belgique - France 2-3

FBIBhveWQAEeVEd-scaled.jpegAu fond du trou à la mi-temps (0-2), l'équipe de France a réussi à renverser la Belgique après un match dingue (3-2). Elle retrouvera dimanche l'Espagne en finale.

J. N.

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceIl y  a de ces matchs inoubliables. Si on est vainqueur évidemment. Celui-ci en est un pour le onze tricolore dont on désespérait de voir à pareille fête depuis un bon moment. En effet, la grosse déception que fut l'Euro 2020 avait été suivie par deux matchs nuls inquiétants contre la Bosnie et l'Ukraine en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et une victoire solide (toujours en qualifs 2022) contre une équipe de Finlande limitée (2-0). Au milieu de cet orage de critiques qui s'en était suivi, un homme, jamais fermé à la critique mais toujours fidèle à sa philosophie du jeu, ne s'est pas trompé. Le sélectionneur Didier Deschamps avait affirmé qu'il est tout simplement très compliqué de marquer et développer son football contre des équipes qui jouent bas. La Belgique, justement, ne joue pas bas, permettant à "la dèsch" de gagner son pari à un moment propice, le dernier carré de la Ligue des nations et alors que la France est également en passe de se qualifier pour le mondial qatari.

belgique-france-2-0-le-but-de-romelu-lukaku-704803-13daba-2c693f-0@1x.jpgMais que ce fut difficile. Car en première mi-temps, ce sont les Bleus qui étaient punis. Pris à leur propre jeu, ils étaient incapables de percer un bloc belge bien regroupé malgré une nette domination. Et c'est lors des rares sorties belges que les hommes de Roberto Martinez faisaient parler la poudre, d'abord par Carrasco qui trompait Lloris dans un angle excentré après avoir fixé Pavard (0-1, 37e). C'est ensuite l'inévitable Lukaku qui doublait la marque. Après avoir mystifié Lucas Hernandez sur une passe en profondeur de De Bruyne, il fusillait Lloris d'une frappe en plein lucarne, dans un angle impossible (0-2, 41e).

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceA 2-0 pour des Diables rouges revanchards (voir ci-dessous la rivalité entre les deux équipes), on pensait la messe dite mais l'improbable réveil survenait, mené par la paire d'attaquants. Après un numéro de Mbappé à l'entrée de la surface, Benzema héritait du ballon, et après un contrôle en trois touches dont seul lui en a le secret, envoyait un superbe tir croisé du gauche dans le petit filet de Courtois (1-2, 62e). Quelques minutes plus tard, Mbappé remettait les compteurs à zéro sur penalty, suite à un tacle en retard de Tielemans sur Griezmann et après visionnage de la VAR (2-2, 69e). Au fond du gouffre physiquement et dépassée sur le plan technique, la Belgique mordait la poussière une troisième fois. Suite à un contre mené par Mbappé et Griezmann, le centre de Pavard était mal renvoyé par Alderweireld devant la surface. Récupérant le cuir, Théo Hernandez envoyait un tir puissant à mi-hauteur que Courtois ne pouvait qu'effleurer (2-3, 90e).

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceLe néo-international marquait son premier but en bleu pour sa seconde sélection. Bon flair de Deschamps également. Son nouveau schéma en 3-4-3 lui a permis à la fois d'aligner en même temps les frères Hernandez, pourtant spécialistes du même poste, et de bénéficier de l'apport ultra-offensif de celui qui marque régulièrement avec l'AC Millan. En tout état de cause, le sélectionneur français a prouvé avec cette victoire renversante qu'il avait plus d'un tour dans son sac et a surpris son monde à un moment inattendu. La suite de son aventure en bleu devrait être intéressante et excitante, au vu de son explosion de joie lors du troisième but. Dans ce sens, la finale contre l'Espagne (tombeuse en demi-finale de l'Italie, championne d'Europe et qui restait sur 37 matchs sans défaite) s'annonce palpitante. Mais entretemps, il faut savourer cette victoire folle contre la Belgique, un match qui pourrait s'avérer une référence et même un tournant-clé pour la suite.

ligue des nations,belgique,france,belgique-france 2-3,lukaku,benzema,carrasco,mbappé,théo hernandez,deschamps,didier deschamps,belgique-franceLe rivalité franco-belge

Les joueurs belges défaits lors de la demi-finale contre la France (0-1) au mondial russe de 2018 ont tellement parlé ensuite de cette rencontre et tellement crié à l'injustice (qui n'en n'était pas une) qu'on pensait qu'ils l'emporteraient ce soir, histoire de se venger lors d'une rencontre à enjeu sérieux (mais pas crucial non plus). La première mi-temps leur donnait raison. La seconde les a ramené sur terre, et à la réalité d'une rivalité toujours à l'avantage des Tricolores. Car si sur l'ensemble des 75 confrontations entre les deux équipes, la Belgique mène légèrement (30 victoires contre 25), elle ne l'a, toutefois, emporté que 3 fois en 13 rencontres officielles.

Pire, sur ces 13 matchs, elle ne l'a emporté que lors de rencontres d'éliminatoires (Coupe du monde 1986, Euro 1968, Euro 1976), s'inclinant toujours (sans accrocher les tirs aux buts) lors des rencontres de compétition, soit en 8ème de la Coupe du monde 1938 (1-3), au premier tour de l'Euro 1984 (0-5), lors du match comptant pour la 3ème place à la Coupe du monde 1986 (4-2), et en demi-finale de la Coupe du monde 2018 (0-1). Cette défaite en demi-finale de Ligue des Nations constitue ainsi un 5ème revers de suite en compétition officielle. Le signe indien n'est toujours pas vaincu.

 

Buts : Carrasco (37e), Lukaku (41e) pour la Belgique ; Benzema (62e), Mbappé (69e s.p), T. Hernandez (90e) pour la France.

Avertissements : Vertonghen (68e).

Belgique : Courtois - Alderweireld, Denayer, Vertonghen - Castagne (Batshuayi, 90e+2), Witsel, Tielemans (Vanaken, 70e), Carrasco - De Bruyne, Lukaku, Hazard (cap.) (Trossard, 75e).

France : Lloris - Koundé, Varane, L. Hernandez - Pavard (Dubois, 90e+2), Pogba, Rabiot (Tchouaméni, 76e), T. Hernandez - Griezmann - Mbappé, Benzema (Veretout, 90e+6).

21/07/2021

Le pire 11 de l'équipe de France de football

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S. H., J. N.

 

Que prend donc en compte un pire 11 ? Difficile de se prononcer car être appelé en équipe nationale nécessite - au moins - d'évoluer dans l'élite des 5 grands championnats. Nous avons donc pris en compte les critères suivants (souvent combinés) : le one hit wonder (1 sélection), les carrières ratées et/ou choix de carrières, les talents gâchés et les attitudes "innapropriées". Notre 11 type ne comporte que 11 joueurs mais nous sommes remontés jusqu'à la fin des années 1990 pour concocter cette mixture. Sans doute, l'élu le moins contestable est le 12ème homme, en la personne de Raymond Domenech, et fruit du hasard (ou pas, finalement), 8 joueurs de notre sélection lui sont associés...

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On a en fait hésité entre lui et Sébastien Frey (2 sélections en 2007/2008). On a penché pour le premier cité, se souvenant d'une attitude très arrogante lors de nombreux matchs effectués avec Marseille, notamment les confrontations contre Monaco et le PSG. Il est certain qu'avoir chipé la place de gardien n°1 à l'Allemand Andreas Köpke lors de son premier exercice à l'OM (1998-1999) a du lui faire prendre le melon. Marseille perd tout finalement (terminant second du championnat et défait en finale de Coupe de l'UEFA). La saison suivante est catastrophique. Porato insulte même un arbitre (3 matchs de suspension) et se met à dos le public marseillais. Il retourne à Monaco (2000) où quelques années plus tôt, il n'était pas parvenu à s'imposer (1993-1998). L'arrivée en 2001 de Didier Deschamps comme coach le relègue en 2ème position des gardiens (2001-2002) puis en 3ème (2002-2003), puis il part en prêt à Créteil en D2.

Relancé à Ajaccio (2004-2006), il y retrouve un niveau solide mais quitte le club à la suite de sa relégation, participant en mars 2006 à la légende de Juninho, encaissant de ce dernier un coup-franc de 41 mètres. En octobre 2006, il effectuait un essai d'urgence à Chelsea. Les Blues cherchaient un gardien doublure d'Hilario après les blessures de Cech et Cudicini. Mourinho vient le voir à l'entraînement et lui demande "ce qu'il fait ici"... Porato terminera sa carrière en D2 espagnole (2006-2009).

Il doit sa seule sélection en équipe nationale à la blessure de Fabien Barthez, en novembre 1999. La France bat facilement la Croatie en amical (3-0).

DEFENSEURS

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Plus connu pour avoir été parodié par les guignols de l’info, le guadeloupéen a la particularité d’avoir effectué l’ensemble de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises et d’avoir évolué dans 11 clubs différents. Une instabilité à l’image de certains comportements déplacés et/ou manquant de lucidité. Après son passage à Bastia (2003-2005) et la relégation du club corse, il est dépeint par ses anciens coéquipiers et dirigeants comme manquant gravement de professionnalisme. Après une excellente saison à Wigan, il envoie une lettre à son entraîneur, en mai 2006, lui demandant de le transférer à Tottenham. Mécontent du comportement irrespectueux du joueur, le président du club n’en veut plus.

Il effectue deux bonnes saisons à Tottenham et remporte la League Cup en février 2008 mais là encore il fait parler de lui, en demandant à partir pour Newcastle, affirmant qu’il n’y a que l’argent qui lui importe. Débarqué finalement à Sunderland, il est écarté par l’entraîneur Roy Keane pour...  manque de professionnalisme. La suite sera une succession de clubs anglais mais de seconde zone. En 2019, il évoluait en D10, à Ashton Town.

Entretemps, il est retenu à la grande surprise générale dans les 23 de Domenech pour la Coupe du monde 2006, alors qu’il n’avait jamais évolué en bleu. Il aura droit à 2 minutes de gloire, le 31 mai 2006, remplaçant Willy Sagnol à la 88ème minute du match de préparation France-Danemark (2-0).

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Le solide roc qui aura fait les beaux jours de Lorient (2006-2009) et Bordeaux (2009-2012) n’a connu qu’une sélection, le 3 mars 2010 en amical contre l’Espagne (0-1). Sa prestation catastrophique couplée à une saison en demi-teinte l’éloignera de la liste des 23 pour le mondial africain et pour toujours de l’équipe de France.

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Coéquipier à une époque de Ciani en charnière girondine, le natif de Bordeaux a effectué tout son parcours (26 ans) dans son club de cœur. Un parcours miné par de nombreuses blessures (27 matchs en moyenne sur 14 saisons). A la suite de la saison 2009-2010, il est convoqué pour les matchs préparatoires du mondial 2010 puis entre en jeu contre la Tunisie en amical (1-1), remplaçant Eric Abidal à la mi-temps. Il est même inclus dans les 23 futurs mutins de Knysna mais ne jouera aucun match. Encore un coup foireux de Domenech.

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Le cas le plus emblématique. Arrière gauche solide et rugueux, celui qui est passé par le centre de formation de l’Olympique de Lyon a raté ses passages à Monaco (2000-2003) et Marseille (2002) mais a bien réussi à Bastia (1997-2000) et surtout, Bordeaux (2003-2010). Il détient tout simplement le record de la carrière internationale la plus courte. Pour sa seule convocation le 12 octobre 2005  (France-Chypre 4-0), il entre en jeu à 5 secondes du coup de sifflet final. Du Domenech dans le texte.

MILIEUX

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Formé à Cannes, il explose rapidement à Bordeaux durant sa première saison (2004-2005), grâce à sa rapidité et sa polyvalence, capable de couvrir toute l’aile droite. En 2007, il rejoint West Ham mais une grave blessure en début de saison freine son élan. Etrangement, il est prêté à l’hiver 2009 au Real Madrid avec option d’achat. Il n’y dispute que deux rencontres (pour un total de 54 min.). Après 5 années contrastées dans l’est de Londres, il part à Elazigspor en Turquie mais résilie son contrat en janvier 2013, au bout de six mois. Il revient aux Girondins pour 2 saisons moyennes (2013-2015) puis effectue de courtes piges en Ecosse, Finlande et Indonésie. En 2019, il évoluait à Fréjus en National 2.

Sa seule sélection survient en amical le 9 août 2006 contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Il inscrit le second but, quelques minutes après son entrée en jeu, d’une frappe doublement déviée, un « tir foireux » déclarera celui qui jouera ensuite pour la Martinique (2014-2017).

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Révélé à Sochaux, le franco-algérien est rapidement désigné comme un futur Zidane. Il ne parvient, toutefois pas à s'imposer à Bordeaux (2002-2005) malgré un prêt plutôt réussi à Marseille (2003-2004). Il connaît ses trois seules sélections en Bleu lors de la saison 2004-2005, la première en amical contre la Pologne en novembre 2004 (0-0), durant laquelle il failli ouvrir le score en fin de match. Puis rien. Son passage à Monaco (2005-2009) est un échec. Il enchaîne ensuite l'Aris Salonique, Arles-Avignon et Nice avant de terminer sa carrière à Chypre, à l'Apollon Limassol.

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Après 5 saisons pleines au Havre (1991-1996), le natif de Dakar rejoint Bordeaux où il explose à son nouveau poste d'ailier droit. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France. Pour sa première sélection, en amical, contre le Portugal en février 1997 (2-0), il est titulaire et inscrit même un but sur un exploit individuel. Mais voilà qu'à l'intersaison, il décide de rejoindre l'AC Milan. Bien mal lui a pris ou comment se tirer une balle dans le pied. Dans le grand Milan des années 1990, la concurrence est effroyable au milieu de terrain et Ba ne jouera que très peu (1997-1999 ; 2002-2003). Cela lui coûtera sa place au mondial français en 1998 (il faisait partie des 6 recalés) et il ne s'en remettra jamais. Son niveau faiblissant, il se retrouve après Milan aux Bolton Wanderers, à Rizespor puis en Suède, pour des piges ratées.

Sa maigre consolation est qu'il n'aura jamais perdu sous les couleurs de l'équipe de France, en 8 sélections.

piquionne,frédéric piquionne,hoarau,guillaume hoarau,france,pire 11 de l'équipe de france de football,faubert,julien faubert,michaël ciani,ciani,planus,marc planus,franck jurietti,jurietti,pascal chimbonda,chimbondaVikash Dhorasoo (18 - 1 but /1999-2006)

Le cas le plus contestable de notre liste, nous le savons bien. Le joueur "atypique" a quand même 18 sélections au compteur et une participation en Coupe du monde. Mais certains faits nous ont enjoint à l'ajouter. D'abord l'espacement des sélections (18 en 7 ans). C'est qu'après 2 sélections en 1999, il ne sera plus appelé pour avoir, semble-t-il, "humilié" Didier Deschamps à l'entraînement (en août 1999, à la veille d'un match contre Andorre). Le départ de Roger Lemerre (1998-2002) ne change pas la donne puisque Jacques Santini (le nouveau sélectionneur) l'avait écarté à Lyon (Dhorasoo sera prêté à Bordeaux en 2001-2002). Il faudra attendre l'arrivée de Domenech (encore lui) pour le revoir en équipe nationale, en septembre 2004 contre les Iles Féroé, en qualifications de la Coupe du monde 2006 (2-0).

Apprécié par Domenech pour sa polyvalence, il est la majorité du temps titulaire lors de cette campagne et ce malgré une saison quasi-blanche à l'AC Milan (2004-2005). Refaisant le coup d'Ibrahim Ba, il ne reste toutefois qu'une saison, s'engageant pour le PSG (2005-2006). Il marque son seul but international contre Chypre en novembre 2005, ce même match où Jurietti connaissait 5 secondes de bonheur international. Malgré une saison solide à Paris, il perd inexplicablement son statut de titulaire en équipe de France, à la veille de la Coupe du monde. En amical, le 27 mai 2006 contre le Mexique, il remplace Zidane à la 52ème minute puis sera sifflé à chaque fois qu'il touchera le ballon. En Coupe du monde, il aura droit à 8 minutes de jeu au premier tour (sur 2 matchs). 

Agé bientôt de 33 ans, la Coupe du monde 2006 sonnait la fin de sa carrière en bleu. On découvre quelques mois plus tard que durant celle-ci, il filmait la vie intérieure de l'équipe de France, avec une caméra amateur Super 8, ce qui entraînera incompréhension et agacement de la part de ses ex-coéquipiers et du sélectionneur. Il en sorti un documentaire (Substitute), sorti dans les salles début 2007. Vraisemblablement dégouté de son statut de remplaçant, il déclare le 7 août 2006 :

« Pour moi l'équipe de France, c'est fini. Après la Coupe du monde… Ça ne m'intéresse plus. Je ne refuserai pas une sélection mais ce n'est pas ça le problème. Je n'ai plus très envie. Je n'annonce pas ma retraite internationale car tout le monde s'en fout. »

En octobre 2006, il est licencié du PSG pour faute grave (fait rarissime en Ligue 1), après avoir, notamment critiqué dans les médias son entraîneur Guy Lacombe. Il tente de se relancer mais Sochaux lui préfère finalement Stéphane Dalmat et il ne joue pas un seul match à Livourne. Sans avoir joué une seule minute d'octobre 2006 à décembre 2007, il annonce finalement la fin de sa carrière le 11 janvier 2008. Une triste fin.

ATTAQUANTS

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Révélé par Le Havre (2004-2008), l'attaquant d'1 m 92 est présenté comme un futur grand. Transféré au PSG en 2008, il y effectue 4 saisons et demi de bonne facture (57 buts en 161 matchs) mais l'arrivée d'Ibrahimovic et Lavezzi le poussent vers la sortie tandis que son contrat est terminé. Pouvant se relancer en Europe, il préfère rejoindre, en janvier 2013, les sirènes financières du championnat chinois, choix sportif qu'il justifie par un "pourquoi pas". Un an plus tard, il est de retour à Bordeaux pour une demi-saison peu concluante (3 buts marqués en 17 matchs). Il s'exile donc dans le faible championnat suisse où il empile les buts pour les Young Boys Berne (118 en 188 matchs). En fin de cycle, il rejoint le FC Sion pour la saison 2020-2021. En 5 sélections nationales (3 victoires, 2 défaites), il ne marquera aucun but.

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Révélé sur le tard à Rennes, où il débute en 2001 à 23 ans, il rejoint Saint-Etienne en 2004. Après un début de saison 2006-2007 tonitruant (6 buts, 6 passes décisives en 15 matchs), il attire les convoitises, notamment Lyon qui propose de doubler son salaire. Après un bras de fer avec ses dirigeants qui ne veulent pas le céder à l'ennemi, il déclare être traité comme un esclave. Le joueur s'excuse mais le mal est fait. Il se met à dos les supporters et ses dirigeants qui le cèdent finalement en janvier 2007 à... Monaco, 15ème de Ligue 1 à la trêve hivernale. En une saison et demi, il marque 12 buts en 46 matchs, rendement insuffisant qui incite les dirigeants à l'envoyer à Lyon en juillet 2008. Les choses ne s'y passent guère mieux. Décevant (2 buts en 19 matchs) et peu apprécié des supporters en raison de son passé stéphanois, il ne reste qu'un an. 

Il est prêté à Portsmouth (2009-2010) avant de passer trois années faméliques à West Ham (relégué en 2012) et Doncasters (D2 anglaise). Après un an en Major League Soccer, aux Portland Timbers (2013-2014), il retourne en France pour une pige correcte en Ligue 2 à Créteil. Il termine sa carrière à 36 ans au Mumbai City FC. Une carrière tumultueuse pour celui qui n'aura jamais retrouvé le niveau qu'il avait à Saint-Etienne. "Karma is a bitch", dit-on en anglais.

Au milieu de tout ça, une sélection en équipe nationale, le 27 mars 2007 en amical contre l'Autriche (1-0). Toujours Domenech. Comme Faubert, Piquionne rejoindra ensuite l'équipe de Martinique (2012-2014).

ENTRAINEUR : Raymond Domenech

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12/07/2021

EURO 2020 - Palmarès

euro,euro 2020,euro 2021,palmarès euro,france,allemagne,urss,italie,espagne,angleterre,grèce,portugal,danemark,tchécoslovaquie,pays-basEn gagnant son second Euro, après celui de 1968, l'Italie rejoint la France avec deux sacres (1984, 2000), derrière l'Allemagne (1972, 1980, 1996) et l'Espagne (1964, 2008, 2012), trois victoires chacune. Suivent avec une victoire le Portugal, la Grèce, le Danemark, les Pays-Bas, la Tchécoslovaquie et l'URSS, premier vainqueur de l'épreuve en 1960.

euro,euro 2020,euro 2021,palmarès euro,france,allemagne,urss,italie,espagne,angleterre,grèce,portugal,danemark,tchécoslovaquie,pays-basSi la finale 2020 a comporté un nouveau finaliste (l'Angleterre) depuis 2004 (Portugal et Grèce), l'édition n'a pas connu, toutefois, de nouveau vainqueur. Ce qui est certain par contre est que l'Euro est plus inclusif que la Coupe du monde. En 21 éditions, celle-ci n'a connu que 8 vainqueurs (Brésil, Allemagne, Italie, Argentine, Uruguay, France, Angleterre, Espagne) tandis que l'épreuve continentale connaît déjà 10 nations victorieuses en 16 éditions.

A titre de comparaison avec les autres coupes continentales, la beaucoup moins médiatisée et populaire Coupe d'Asie des nations est proche (9 vainqueurs en 17 éditions ; compétition créée en 1956). Il ne peut y avoir par contre de comparaison avec la Coupe d'Afrique des nations (14/33 ; 1957), la Gold Cup (Amérique du nord, centrale et Caraïbe ; 7/25 ; 1963) et la Copa America (8/45 ; 1916) car ces compétitions se déroulent généralement tous les 2 ans. La dernière citée, plus vieille compétition de football au monde, ne comprend que 10 nations (sont régulièrement invitées une ou deux nations d'autres fédérations). Parmi celles-ci, seuls l'Equateur et le Venezuela n'ont pas encore gagné l'épreuve, remportée le 9 juillet dernier par l'Argentine. J N

 

2020 (Europe, disputé en 2021) : Italie - Angleterre 1-1 ap (3-2 tab)

2016 (France) : France - Portugal 0-1 ap

2012 (Ukraine/Pologne) : Espagne - Italie 4-0

2008 (Suisse/Autriche) : Allemagne - Espagne 0-1

2004 (Portugal) : Portugal - Grèce 0-1

2000 (Pays-Bas/Belgique) : France - Italie 2-1 ap (but en or)

1996 (Angleterre) : Allemagne - Tchéquie 2-1 ap (but en or)

1992 (Suède) : Allemagne - Danemark 0-2 

1988 (RFA) : Pays-Bas - URSS 2-0

1984 (France) : France - Espagne 2-0

1980 (Italie) : RFA - Belgique 2-1

1976 (Yougoslavie) : Tchécoslovaquie - RFA 2-2 ap (5-3 tab)

1972 (Belgique) : RFA - URSS 3-0

1968 (Italie) : Italie - Yougoslavie 2-0

1964 (Espagne) : Espagne - URSS 2-1

1960 (France) : URSS - Yougoslavie 2-1 ap