compteur eklektik : Archives free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2006-12 | Page d'accueil | 2007-02 »

26/01/2007

Stranger than fiction

medium_harold_crick.jpgTitre francais : "L'incroyable destin de Harold Crick". Un matin, Harold Crick, inspecteur des impôts, entend une voix de femme qui commente tous ces faits et gestes. Le pire est qu'il decouvre qu'il est un personnage du roman qu'elle écrit et qu'elle s'apprêtte à le faire mourir lors du dénouement. A t-il une chance d'échapper à son destin ? changer son mode de vie lui permettra-t-il de changer la donne ? Cette intelligente comédie dramatique nous a charmé, et changé des Apocalypto, The fountain, Bad Times,  et compagnie... Elle a egalement valu a Will Ferrell (personnage principal) une nomination aux Golden Globe 2006, pour le rôle de meilleur acteur.

Stranger than fiction (Marc Forster, USA, 2006, 113 mins).   Avec Will Ferrell, Maggie Gyllenhaal, Dustin Hoffman, Queen Latifah, Emma Thompson, Tony Hale.

- Présenté - Festival de Londres 2006.

- Présenté - Festival de Toronto 2006.

- Prix du meilleur scénario (Zach Helm) - National Board of Review 2006.

25/01/2007

S 21

18372960.jpgCe documentaire coup de poing revient sur une période sombre du Cambodge, celle qui vient après la prise du pouvoir par les Khmers rouges (ils d'emparent de la capitale Phnom Penh en 1975). D'anciens prisonniers, d'une part, et d'anciens tortionnaires d'autre part, témoignent ; les premiers de ce qu'ils vécurent dans les geôles khmères, les seconds, avec un réalisme terrifiant, du traitement inhumain qu'ils administrèrent aux détenus. A vous glacer de terreur...  J N

S 21 - La machine de mort Khmer rouge (Rithy Panh, Thaïlande, 2002, 100 mins).    Avec Vann Nath, Chum Mey, Kim Houy, Prak Khan, Sours Thi, Nhiem Ein, Khieu Ches.

- Prix François Chalais - Festival de Cannes 2003
- Meilleur documentaire - Chicago International Film Festival 2003.
- Prix spécial du Jury (Rithy Panh) - Copenhagen International Film Festival 2003.
- Human Rights Award (Rithy Panh) - Buenos Aires International Festival of Independent Cinema 2004.
- Meilleur documentaire - European Film Awards 2003.
- Humanitarian Award (Rithy Panh) - Hong Kong International Film Festival 2004.
- Prix Albert Londres (Rithy Panh) 2004.
- Prix FIPRESCI (Rithy Panh) - Leipzig DOK Festival 2003.
- Prix Italia 2003.
- Meilleur documentaire - Valladolid International Film Festival 2003.
- Présenté - New York Film Festival 2003.
- Présenté - Toronto International Film Festival 2003.

20:45 Publié dans Documentaire, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : s 21

Apocalypto

medium_apocalypto.jpgUne chose est certaine, Mel Gibson aime le sang. Apres la révolte écossaise emmennée par William Wallace contre Edouard 1er d'Angleterre (Braveheart, 1995) et le calvaire de Jesus Christ (La passion du Christ, 2004), le neo-réalisateur s'attaque à l'énigme maya. Civilisation légendaire, les Mayas se sont brusquement effondrés, sans que l'on sache comment, ni pourquoi. Les archives sont incomplètes et le mystère demeure. Gibson a donc proposé une refléxion. Celle-ci est annoncée en tout début de film, à la fois comme problématique et comme solution : une citation qui affirme que toute civilisation détruite de l'extérieur, le fut d'abord de l'intérieur (c'est ce qui arrive la plupart des fois). En gros, le message est clair : les Mayas se sont entredéchirés (toute société est plus ou moins hetérogène) avant que les envahisseurs européens ne débarquent en Amérique et terminent le travail de mise à feu et à sang. Ainsi, dès la première minute du film, nous savions comment celui-ci allait se dérouler. Après la citation, une première scène décrivant une chasse au sanglier, nous annonce la couleur, et surtout la composition de la suite : une brutalité et une cruauté sans précédents (de nos jours, celles-ci revêtent d'autre formes, on emploie le gaz moutarde, sarin, polonium...), le pauvre animal est empalé par un énorme pic. Puis le mouvement lineaire se poursuit, 2 tribus se croisent dans la foret, il n'y a pas de confrontation mais les regards sont circonspects, méfiants, annonçant que les relations entre tribus d'une même civilisation ne sont pas nécessairement au beau fixe. Ensuite, un village est attaqué, décimé, les survivants sont faits prisonniers, emmennés à l'autre bout de la jungle pour être sacrifiés au dieu Kukuklan (comme Ku Klux Klan ?). On notera que les scènes de sacrifices sont exactement les mêmes que celles figurant dans la bande dessinée Thorgal (Les yeux de Tanatloc ; La cité du dieu perdu). Un seul prisonnier parvient a s'évader, la meute se met en mode poursuite et la suite du film est une impressionnante chasse à l'homme à travers une forêt aussi magnifique que dangereuse (le tout est tourné en caméra numérique). A la fin, notre héros se retrouve près du bord de mer. Il aperçoit les "conquistadors" débarquer... C'est ce qui gêne un peu, la structure du film est un peu simpliste, on dirait le schéma d'une dissertation : une intro (citation), le corps du sujet (attaque d'une autre tribu, chasse à l'homme), la conclusion (débarquement étranger APRES le déchirement inter-communautaire). Simpliste mais également flou au niveau du message idéologique. Que cherche vraiment à montrer le film ? que cette civilisation grandiose (très avancée culturellement et scientifiquement, disent les spécialistes) s'est tout d'un coup éteinte pour des raisons très simples finalement ? en raison du caractère stupide, primaire et violent  de l'homme ? Car le film se résume en gros à cette course poursuite effrénée, et la refléxion n'est pas assez approfondie. Qu'en est-il par exemple de l'organisation politique de ces tribus ? des dissenssions internes ?... Il reste à ajouter que ce film est excellent dans sa forme (bien plus que dans son fond). Une photographie impressionnante (plusieurs prix remportés à des festivals), de très bons acteurs, pour la majorité d'entre-eux amateurs (recrutés au Mexique et en Amerique Centrale - le casting a dû couter des millions), un grand souci d'authenticité de la part du realisateur puisque le film est tourné en Yucateque (un dialecte maya), et au Mexique (les Mayas s'etendaient du Mexique au Honduras, en passant par le Bélize et le Guatemala).

Apocalypto (Mel Gibson, USA, 2006, 137 mins).   Avec Rudy Youngblood, Dalia Hernandez, Jonathan Brewer, Morris Birdyellowhead, Carlos Emilio Baez, Amilcar Ramirez, Israel Contreras.

 - Meilleure photographie - Festival de Dallas 2006.

 - Meilleure photographie - Festival de Phoenix 2006.

 - 1 nomination aux Golden Globe 2006 - meilleur film de langue étrangère.

 - Nominé comme meilleur film de langue étrangère - Festival de Chicago 2006.

 - Nominé - meilleur film de langue étrangère - Festival de Londres 2006.

Amour

"De même que l'amour nous fait trouver plus belle la femme aimée, l'angoisse que nous inspire une femme redoutée donne un relief démesuré au moindre défaut de ses traits."

        Milan Kundera, La valse aux adieux.

14:00 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : milan kundera, femme, amour

19/01/2007

Harsh Times

e914db2786740f641824bcf4f4b9855a.jpgBad Times pour le titre français (harsh : sévère, dur...). Pas franchement convaincant le premier film de David Ayer (scénariste de Training day). Jim (Christian Bale), vétéran de la Guerre du golfe, tente tant bien que mal de trouver du boulot. Mais le LAPD le rejette. Il trouve du réconfort auprès de son seul ami, Mike (Freddy Rodriguez), également chômeur. Il lui propose de l'aider à trouver du taf. Mais leur virée dans les quartiers chauds de L.A va prendre un tournant d'une violence gratuite et inouïe. Jim va renouer avec ses vieux démons. Il est vrai que le film se veut sans consession, plus on avance et plus on s'aperçoit qu'il n'y a aucune issue possible pour Jim, car cette vie-la il l'a choisie, et veut-il vraiment s'en sortir ? La lente descente aux enfers se poursuit inexorablement. Simplement, tout cela manque de subtilité, et les très nombreux dialogues composés exclusivement de vocabulaire ordurier manquent eux d'intelligence. On verra dans chaque phrase : fuck, fuck you, fuck it, fuck this... Et on peine à reconnaitre un Christian Bale avec son accent et sa gestuelle de voyou, i wanna get stonned, i wanna get laid, what's up dog ?..., même si nous l'avons déja vu dans des rôles de psychopate tordu (American psycho, The machinist). Un peu d'ambiguité n'est pas de trop pour un polar nerveux (l'excellent Narc, avec Jason Patrick et Ray Liotta, par exemple). Et celui-ci est très prévisible du début jusqu'à la fin.

Harsh Times (David Ayer, USA, 2006, 115 mis).   Avec Christian Bale, Freddy Rodriguez, Eva Longoria, Terry Crews, Noel Guglielmi, J.K. Simmons.

15/01/2007

Hollywoodland

medium_t91109y3c6d.jpgGeorges Reeves (Ben Affleck), acteur de cinéma médiocre, est retrouvé mort à son domicile. Malgré les circonstances bizarres de ce décès, la police conclut au suicide et clôt l'affaire. Pensant pouvoir en tirer un joli pactole et un brin de gloire, Louis Simo (Adrien Brody), détective minable, mène l'enquête et découvre bien des secrets entourant la maison de production hollywoodienne dirigée par le puissant Eddie Mannix (Bob Hoskins). On remarquera que pour la première fois, Ben Affleck est excellent dans son rôle (Meilleur acteur au Festival de Venise). Plutôt bon ce film. Mais il y a quand même une impression de déja vu. Un meurtre non élucidé avec pour toile de fond la "décadence hollywoodienne", on connaît et on a déja vu. Pour ne citer qu'eux : The black Dahlia (Brian De Palma, très moyen) et l'excellent The Player (1992, Robert Altman).

Hollywoodland (2006, USA, Allen Coulter, 120 mins).  Avec Ben Affleck, Adrien Brody, Diane Lane, Bob Hoskins, Robin Tunney, Joe Spano.

 - Meilleur acteur (Ben Affleck) - Festival de Venise 2006.

 - Festival de Venise 2006 - En compétition.

 - Présenté - Festival de Londres 2006.

10/01/2007

The Fountain

medium_18656143.jpgAu XVIème siècle, en Espagne, un conquistador part en quête du "graal" : la Fontaine de jouvence, supposée apporter vie éternelle. En 2006, un scientifique recherche désespérément le traitement capable de sauver sa femme atteinte d'un cancer. Au XXVIème siècle, un astronaute gravite à travers l'espace et se pose des questions existentielles. 

Sublime d'un point de vue visuel (une photographie et des paysages à couper le souffle) et auditif (une magnifique bande-son concoctée par Clint Mansell), le dernier opus du très original Darrren Aronofsky, dont on attendait avec impatience un nouveau film depuis "son" Requiem for a dream (2000) et l'étrange Pi (1998) est une reflexion sur la mort et sa douloureuse acceptation. Comment traiter un sujet si délicat, et a priori intraitable puisqu'on n'échappe pas à la mort ? La reflexion est très intéressante et on ne comprend pas très bien pourquoi nombreux critiques ont littéralement incendié le film (n'est-ce pas les Cahiers du cinéma ?). Intéressante car elle apaise et rend triste à la fois. On sort du cinéma avec un pincement au coeur, tout en étant heureux.

The Fountain (Darren Aronofsky, 2005, USA, 95 mins).   Avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn, Mark Margolis, Stephen McHattie, Fernando Hernandez, Cliff Curtis.

 - En compétition - Festival de Venise 2006

 - Présenté - Festival de Toronto 2006

 - 2 nominations - Festival de Chicago 2006

 - 1 nomination - Golden Globe 2006

08/01/2007

Perfection

"La perte de ce qui est parfait ne peut être éprouvée que si la perfection existe."

     Ernst JUNGER, Eumeswil.

04/01/2007

Radio Libre Albemuth

medium_9782070309511.gif"C'est vrai, Phil, tu écris des trucs plus bizarres que n'importe qui aux Etats-Unis, des bouquins vraiment psychotiques, des bouquins qui parlent de cinglés et de camés, de givrés et de paumés de toutes sortes ; en fait, de toutes les sortes qui n'ont jamais été décrites avant. Tu ne peux pas blâmer le gouvernement parce qu'il éprouve de la curiosité pour le genre de mec capable d'écrire de tels livres, n'est-ce pas ? Je veux dire, ton personnage principal est toujours un gars extérieur au système, un perdant qui finit d'une manière ou d'une autre par..."

Le chef d'oeuvre de Philipp K. Dick.  Intitulé à l'origine Valisystem A, ce roman devait compléter Coulez mes larmes, dit le policier (lire la préface de Emmanuel Jouanne) et poursuivre la description d'un Etat américain policier. Le "tyran" Ferris F. Fremont renverrait à Richard Nixon, dit la préface. On pourrait y voir également un clin d'oeil à la politique menée dans les années 50-56 par le sénateur américain Joseph McCarthy (1908-1957), et sa fameuse chasse aux sorcières ("red scare" - terreur rouge - ou Maccarthisme). Tout le monde est potentiellement suspect de collusion avec "l'ennemi communiste".

Comme nous le constaterons assez vite, l'auteur a inclus dans son récit des épisodes de sa vie, qu'il considérait significatifs. Le livre fut écrit en 12 jours mais fut nourri d'une longue reflexion (4 ans). Son éditeur refusa de lui publier son oeuvre, lui demandant de retravailler son manuscrit. Mais Dick refusa. Il offrit par la suite son texte à son ami Tim Powers, lui aussi écrivain de science-fiction. Il entama par la suite la rédaction de SIVA, premier volet de la Trilogie divine. Après la mort de Dick (1982), Paul Williams, exécuteur testamentaire chargé de la succession littéraire de Dick, et également fondateur de la Philip K. Dick Society, permit la publication de Valisystem A, rebaptisé Radio Free Albemuth. L'oeuvre fut éditée en 1985. Elle vient éclairer la Trilogie divine. Et quelle baffe! Il est impossible de distinguer quelque chose de clair : confusion entre réel et irréel, délires mystiques, autobiographie, paranoïa ambiante... et ajoutons à cela que les épisodes de la vie de Dick sont étroitement imbriqués aux passages fictifs... difficile donc de se faire une image nette. Bienvenue à nouveau (note sur Philip K. Dick dans les catégories Film et Livre) dans le monde complexe et ambigu de Philip K. Dick.

"Les USA et l'URSS, réalisais-je, étaient les deux sections de l'Empire tel qu'il avait été découpé par l'empereur Dioclétien à des fins purement administratives ; au fond, il s'agissait d'une unique entité, avec un unique système de valeurs. Et son système de valeurs se résumait à la notion de suprématie de l'Etat. L'individu comptait pour rien selon ses critères d'évaluation, et les individus qui se retournaient contre l'Etat et engendraient leurs propres valeurs étaient l'ennemi."

"L'aide qui te parvient provient d'un univers parallèle. Une autre Terre qui a suivi un développement historique différent du nôtre. Celle-ci semble ne pas avoir traversé la révolution protestante, la Réforme ; le monde s'est sans doute trouvé divisé entre le Portugal et l'Espagne, les deux plus grandes puissances catholiques. Leurs sciences évolueraient, servantes d'objectifs religieux et non d'objectifs rationnels comme nous avons dans notre univers. Tu as tous les éléments pour ça : une aide de nature manifestement religieuse, en provenance d'un univers, d'une Amérique contrôlée par la première puissance maritime catholique.

Philipp K. Dick, Radio Libre Albemuth, Gallimard, Folio Science-Fiction. Traduit de l'américain et préfacé par Emmanuel Jouanne. (Titre original : Radio Free Albemuth, paru pour la première fois en 1985).

02/01/2007

Technopères - T. 8

medium_9782731617085.gifLe dernier numéro de la série Technopères (Tome 8), "La galaxie promise", est une réelle déception. Il ne se passe absolument rien dans cette dernière aventure. Albino & compagnie sont en quête d'une terre promise où règneraient amour et harmonie. Sans trop de mal, ils vont parvenir à conquérir ce nouveau continent. Le scénario est trop linéaire et sans saveur. Comme pour "La caste des métabarons" et d'autres bandes dessinées (Thorgal, XIII), on voit que le scénariste a eu du mal à boucler son cycle. Dommage. Les dessins par contre sont toujours aussi impeccables.

18:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technopères tome 8