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05/01/2009

The spirit

19031694.jpgPour apprécier The Spirit, il faut déja avoir aimé Sin City, premier film de Frank Miller, réalisé en 2005. Il adapte cette fois-ci non pas une bande-dessinée de lui-même mais celle de Will Eisner. Bienvenue donc à Central City, lieu du vice et du crime où The Spirit, héros masqué, en costume-cravate, tente du mieux qu'il le peut de faire régner ordre et justice et stopper notamment Octopus (Samuel L. Jackson), un dangereux criminel. Sa route croisera celle de créatures aussi séduisantes qu'effrayantes (Eva Mendes entre autres). Décors brumeux, ambiance de comics noirs, justiciers qui peinent à sévir. Il faut voir dans le second opus de Miller un bis repetita de Sin City. Inutile donc de se déplacer pour ceux qui n'auront pas apprécié la structure de ce dernier. Si l'intrigue est plutôt conventionnelle et sans grande consistance, c'est que l'univers de Frank Miller est avant tout visuel. D'où un talent graphique indéniable, porté avec maestra.

The spirit (Frank Miller, USA, 2008, 102).    Avec Gabriel Macht, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson, Eva Mendes, Sarah Paulson. 

 

04/01/2009

Le jour où la terre s'arrêta

19008868.jpgAvec ce remake d'un film culte des années 50 (réalisé par Robert Wise), nous nous attendions honnêtement à une fiction hollywoodienne moyenne. Nous n'avons en fait même pas eu droit au minimum syndical. C'est-à-dire le respect du matériau d'origine, soit un extraterrestre nommé Klaatu qui débarque sur terre par le biais d'une soucoupe volante, secondé par un robot chargé d'assurer sa protection et surtout, sa mission. Celle-ci était simple. Apporter aux humains stupides et belliqueux un message d'espoir teinté d'une mise en garde : s'ils n'allaient pas cesser de s'entretuer, la terre allait bientôt disparaître. Pris de panique, les terriens (cela se passe aux Etats-Unis) croient que les martiens veulent les envahir et font feu (par deux fois!) sur Klaatu. Il faut dire qu'à l'époque le film s'inscrivait dans un climat post-2ème guerre mondiale mais également marqué par la Guerre froide et le Maccarthisme. Les temps ont changé. Dans ce remake où Klaatu est interprété par Keanu Reeves, nous avons encore eu la preuve que depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis d'Amérique sont obsédés par leur sécurité. Soit Klaatu qui débarque sur terre avec un robot bien plus effrayant que celui des années 50 (il faut mettre les moyens, ça vend) afin de sauver la terre en la débarassant des parasytes humains. Sauf que finalement, il se ravise et change d'avis, touché apparemment par les larmoiements de Jennifer Connelly. En forçant sur la propagande sécuritaire et en faisant du cinéma bien pensant ("nous les humains, nous sommes capables de changer"), "Le jour où la terre s'arrêta n°2" a complètement dénaturé l'oeuvre d'origine qui aurait mérité un meilleur hommage.

Le jour où la terre s'arrêta (Scott Derrickson, USA, 2008, 102 mins).   Avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly, Kathy Bates, John Cleese, Robert Knepper.

Pride and glory

MV5BMTI2Mjg1MDk3OV5BMl5BanBnXkFtZTcwMjU4MTM5MQ@@__V1__SX94_SY140_.jpgSur le thème de la corruption des flics, nous avons régulièrement droit à une fiction, bonne ou mauvaise (1). Street Kings ("Au bout de la nuit" en français) de David Ayer (2), sorti en juin 2008, était solide dans le genre, ni innovant ni mauvais. Il fut suivi en octobre dernier par Righteous Kill ("La loi et l'ordre"), un navet (malgré la présence de De Niro et Al Pacino) signé Jon Avnet (3). Pride and glory ("Le prix de la loyauté", encore une traduction horrible) se situe dans la catégorie des bons polars, ni plus ni moins. Après le meurtre de quatre policiers, Francis Tierney demande à son fils Ray (Edward Norton toujours excellent) de reprendre du service et d'enquêter. Les soupçons de celui-ci se tournent vite vers son beau-frère et son propre frère. Pour ne rien arranger, le père est aussi policier. Que faire dans ce cas-là ? Protéger sa famille ou suivre son instinct moral ? Entre examen de conscience et loyauté familiale, cette tragédie grecque n'est pas sans rappeler l'excellent We own the night (4) de James Gray. Scénario solide, excellents acteurs. Que demander de plus ?

Pride and Glory (Gavin O'Connor, USA, 2008, 129 mins).    Avec Edward Norton, Colin Farell, Jon Voight, Noah Emmerich, John Ortiz, Jennifer Ehle, Shea Whigham.

(1) Citons comme "bons polars" Narc (2002, John Carnahan), Training Day (2001, Antoine Fuqua) ou encore Cop Land (1997, James Mangold). La liste est longue...

(2) Scénariste de Training Day (2001) et réalisateur de Harsh Times (2006).

(3) Déja réalisateur d'un autre navet en 2007 : 88 minutes.

(4) Sorti en novembre 2007.