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10/10/2009

The sky crawlers

SkyCrawlers.jpgLe dernier anime de Mamoru Oshii (Ghost in the shell, 96 ;  Avalon, 02) est une petite merveille. Dans une réalité alternative, des adultes utilisent des Kildren - des enfants qui ne peuvent grandir au delà de l'âge adolescent - pour former un spectacle de divertissement diffusé en live à la télévision. Ce spectacle est une joute aérienne où ces gamins, à bord de leur avion, se livrent un combat acharné. Comme leur espérance de vie est limitée, ces derniers sont bien obligés de vivre au jour le jour. Dans une atmosphère non loin de Avalon, Oshii nous gratife d'une très belle chorégraphie de combats aériens, d'un character design très soigné mais également de questionnements métaphysiques, très chers à sa personne. Son dernier opus, sorti en salles au Japon fin 2008 (mais pas en Europe), n'a toujours pas été édité en dvd. Sortie prévue a priori pour début 2010.

The sky crawlers (Mamoru Oshii, Japon, 2008, 120 mins)

Studio : Production I.G.

Character Design : Tetsuya Nishio

Mecha Design : Atsushi Takeushi.

Scénario : Chihiro Ito.

Musique : Kenji Kawai.

 

- En compétition (Lion d'or) - Mostra de Venise 2008.

- Prix du film du futur (Mamoru Oshii) - Mostra de Venise 2008.

- Meilleur film d'animation - Mainichi Film Concours 2009.

- Meilleur film - Sitges - Catalonian International Film Festival 2008. 

25/05/2009

Ergo Proxy

wp_preview_267.jpgDans un univers futuriste post-apocalyptique, des villes dômes ont été créées afin de protéger les humains d'un virus mortel. L'histoire se déroule dans la ville de Romdo où coexistent tant bien que mal humains et androïdes. Une série de meurtres perpétrés sembe-t-il par des robots atteints du virus Cogito menace le fragile équilibre qui régit la ville. Lorsque Re-l, inspecteur des renseignements est dépêchée sur les lieux pour enquêter, elle est assaillie par un étrange monstre venu de nulle part... Dans le même temps, le gouvernement mène des expériences ultra-secrètes sur une forme de vie hybride, le "Proxy". Les choses se compliquent lorsqu'un Proxy s'évade des laboratoires car celui-ci peut acquérir un pouvoir redoutable. Sur le thème du cyberpunk, nous pouvons situer Ergo Proxy entre Ghost in the shell et Texhnolyze, plus sombre que le premier, moins glauque que le second. L'excellent studio Manglobe (Samurai Champloo, Michiko to Hatchin) nous propose ici un scénario complexe qui nous plonge inlassablement dans une atmosphère froide et sombre. L'adjonction d'une mise en scène soignée fait de Ergo Proxy une référence du genre. Par contre, les innombrables séquences absconses et la lenteur de l'histoire en font une série peu accessible qu'il conviendrait mieux de regarder d'une traite, quitte à ne pas perdre le fil de l'intrigue. Invétérés de séries dynamiques, s'abstenir.

Ergo Proxy

(26 épisodes de 25 mins)

Studio : Manglobe.

Réalisateur : Shukou Murase.

Character Design : Naoyuki Onda.

Musique : Yoshihiro Ike.

22/04/2009

Ponyo

19063334.jpgAlors qu'il joue près de la plage, le petit Sosuke découvre dans l'eau une petite fille poisson rouge piégée dans un pot. Elle s'appelle Ponyo. Sosuke lui promet de s'occuper d'elle. L'amour naît entre ces deux gamins et Ponyo est bien décidée à devenir humaine. Mais Fujimoto - un sorcier qui a fui le monde humain et qui vit au fond de la mer - ne l'entend pas de cette oreille et compte bien ramener Ponyo à la vie aquatique... Une petite maison sur une falaise, l'océan comme prédominance, l'innocence de deux petits bouts de chou, la tendresse d'une maman. On retrouve des thèmes chers à Hayao Miyazaki. "Ponyo" est une très belle ode à l'écologie et à l'enfance mais aussi un message d'optimisme et de tolérance. Il faudra un jour enseigner les films de Miyazaki dans les écoles de cinéma.

Gake no ue no Ponyo (Hayao Miyazaki, Japon, 2007, 100 mins)

Studio : Ghibli.

- Mention spéciale (Hayao Miyazaki) - Mostra de Venise 2008.

- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2009.

- Meilleur bande son - Awards of the Japanese Academy 2009.

- Meilleur compositeur (Joe Hisaishi) - Asian Film Awards 2009.

21:00 Publié dans Anime, Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hayao miyazaki, ponyo, ghibli

18/01/2009

Claymore

claymore 5.jpgDans un monde rétro (l'histoire se situe probablement au Moyen-Age) au bord du chaos, les humains sont en permanence attaqués par les Yomas, des monstres dévoreurs d'humains et capables de prendre l'apparence de ces derniers. Les Claymores sont des guerrières mi-humaines mi-yomas. Redoutables, on les reconnait à leurs yeux argentés et l'armure qu'elles porte. Elles ont pour mission de traquer sans relâche les yomas et de les anéantir. C'est anime long de 26 épisodes et produit par l'excellent studio Madhouse (Death Note, Gungrave, Texhnolyze) se focalise sur l'évolution de Claire, guerrière n° 47, ce qui la place très loin dans la hiérarchie. Accompagnée de Raki, un jeune garçon dont la famille a été décimée par des yomas, elle sillonne le monde, exécute des monstres et parfait son apprentissage. Sa route croisera celle d'autres Claymores, bien plus puissantes qu'elle, Ophelia (N°4), Galatea (n°3), Rafaela (n°5) et Miria (n°6) entre autres, ce qui l'aguérira. Toutes ces guerrières sont au service d'une organisation ultra-secrète dont les vrais objectifs ne sont jamais clairement dévoilés, ce qui rend l'intrigue d'autant plus intéressante et garde le spectateur en haleine. Au final (épisodes 18-26), 24 guerrières (dont Clare) sont chargées de se rendre dans le territoire du Nord afin de combattre le plus puissant des monstres, Isley. Mais un autre péril les guette, Clare le sait bien, il s'agit d'une certaine Priscilla. Courage, abnégation et dépassement de soi sont donc au menu de ce très bel anime (graphisme superbe), constitué presque exclusivement de scènes de combat splendides.

Claymore

(26 épisodes de 24 mins)

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Hiroyuki Tanaka.

Character Design : Takahiro Umehara.

Musique : Masanori Takumi.

09/01/2009

Gunslinger Girl

gunslinger.jpgAfin d'éradiquer le crime organisé, le gouvernement italien a créé une organisation secrète, nommée officiellement Social Welfare Agency. Celle-ci emploie dans ses missions des petites filles âgées d'à peine 10 ans. Sur le point de décéder (maladie grave), celles-ci ont été récupérées, soignées par le biais d'implants cybernétiques puis entraînées à devenir des machines à tuer après que leurs souvenirs eurent été effacés. Chacune de ses filles est prise en charge par un adulte, chargé de s'assurer de leur état mental et physique. Si la série débute assez rapidement avec l'entrée en scène de ces jeunes protagonistes (et une grosse séquence de fusillade), la suite laisse la place à un rythme lent et ennuyeux. Si le style visuel est beau (notamment les paysages de la ville de Sienne lors des derniers épisodes), l'intrigue n'emballe pas, en dépit des questionnements existentiels ce ces petites filles dont le côté humain et infantile refait surface en permanence.

Gunslinger Girl

(13 épisodes de 24 mins)

Studio : Madhouse.

Réalisateur : Morio Asaka.

Scénario : Junko Takegami.