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06/10/2021

Mondocane

jacques barbéri,mondocane,science-fictionEncore et toujours ces hasards que nous aimons bien. Encore un auteur de SF confirmé depuis un moment déjà et que nous avons découvert il y a quelques temps seulement, dans une librairie d'un pays certes francophone (au Moyen-Orient) mais où il n'y a quasiment pas de public pour la Science-Fiction, catégorie littéraire au "style très codifié" disait N. En termes de hasard, on découvrait également que l'auteur - publié chez La Volte depuis la fin des années 2000 - était né à Nice, la ville où on se rendait pour la première fois. On s'est étonné d'avoir pu abattre la moitié de ce roman de SF décousue durant ce vol de nuit de 04h30.

Il faut dire que l'univers de l'auteur était présenté comme proche de celui de Philip K. Dick (1), notre auteur préféré, et que ses thématiques le rapprochaient de même de notre cinéaste préféré, David Cronenberg. La messe était dite. Plus aucune hésitation possible. Un monde aseptisé mais distordu à souhait et géré par les intelligences artificielles Petit Poucet et Guerre et Paix. Préserver la race humaine. Mais peut-on encore parler de "race" ou d'"espèce" à l'heure de la recomposition permanente? Dans ce spectacle fantasmagorique où parler de désespoir humain dans un monde post-apocalyptique serait un euphémisme, Jack Ebner se réveille après 7 ans ce cryogénisation. Un monde qui lui est inconnu mais qui ne l'empêche pas de s'enfoncer dans sa quête désespérée. Il faut avoir beaucoup de talent et une imagination puissante pour concocter du post-cyberpunk retourné dans tous les sens. De la grande SF sombre et surréaliste que nous aurions sans doute gagné à lire dans un contexte plus tranquille. Un récit inoubliable. J. N.

Jacques Barbéri, Mondocane, Folio SF, 2018, 277 p. 

(Publié pour la première fois aux éditions La Volte en 2016)

 

(1) Le dieu venu du centaure (1965), un des romans phares de Philip K. Dick aurait définitivement fait pencher Barbéri vers l'écriture de la SF durant les années 1970. Il rédigera en 2010 Le tueur venu du Centaure...

06/11/2020

SoltyRei

solty rei,anime,japon,dystopie,soltyrei,solty,roy revant,monde post-apocalyptiqueFutur proche. Monde (presque)post-apocalyptique. Après qu'un gigantesque cataclysme ait décimé de nombreuses vies douze ans auparavant, de nombreux humains vivent désormais avec des "Resemble", des prothèses remplaçant des parties du corps humain et qui se sont généralisées depuis le Blast. Dans ce contexte délétère, Roy Revant, un chasseur de primes bourru rencontre Solty. Lui est à la recherche de sa fille disparue lors du Blast, elle c'est Solty, prénom que lui a attribué lui-même vu qu'elle est amnésique et ne se souvient même pas de ses origines.

solty rei,anime,japon,dystopie,soltyrei,solty,roy revant,monde post-apocalyptiqueAlors que la série progresse lentement (peut-être même un peu trop), à coup d'épisodes indépendants traitant d'une enquête spécifique, on découvre progressivement les éléments faisant de ce récit une fable sociale non loin d'une dystopie à la Blade Runner : un ordinateur central, le R.U.C (Reestablishment Universe Committee), qui gère les activités journalières de la cité et qui possède une milice privée (ainsi que des mechas), une aurore polaire recouvrant la ville et dégageant des ondes électromagnétiques, Hilda, une sorte de vaisseau gigantesque constituant une arme de destruction massive, les "Proceed", nom donné aux jeunes filles génétiquement modifiées, une ville basse avec des citoyens non enregistrés...etc.

solty rei,anime,japon,dystopie,soltyrei,solty,roy revant,monde post-apocalyptiqueC'est probablement cette dimension "sociofuturiste" qu'on relèvera ici car le reste est somme toute assez classique (mais solide). Un personnage torturé et violent mais qui s'humanise doucement mais surement au contact de cette jeune fille innocente, et au fur et à mesure que le récit s'assombrit après des débuts un brin légers. Innocente? Pas tout à fait car Solty est en fait "Resemble" à 100% et possède une force surhumaine... On les aime bien ces personnages féminins atypiques made in anime, synonymes de douceur et de destruction léthale à la fois, à l'instar de Lucy (sans le côté schizophrénique) dans la déroutante Elfen Lied.

J. N

 

SoltyRei

(24 épisodes de 24 min)

Diffusion : octobre 2005 - mars 2006

Studio : Gonzo

Réalisateur : Yoshimasa Hiraike

Scénariste : Noboru Kimura