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12/05/2008

Journal d'un vieux dégueulasse

760716267.jpg"- toi, t'as été en prison, non ? comment c'était ? - rien de bien différent. - ce qui veut dire ? - ce qui veut dire qu'on transpose dans un autre élément la société humaine dans son entier. et les clivages se font en fonction de la spécialité de chacun. les escrocs ne fréquentent pas les voleurs de voitures. lesquels ne fréquentent pas les exhibitionnistes. l'appartenance à l'un ou l'autre des groupes dépend du motif d'inculpation. par exemple, un producteur de films pornos occupe une place de choix dans la hiérarchie carcérale tandis qu'un bourreau d'enfants est rejeté dans l'enfer. - et toi tu les classais comment ? - au même niveau : en cellule. - je vois, mais en quoi un taulard diffère de l'homme de la rue ? - le taulard est un perdant qui aura essayé."

On connaît bien les romans de Bukowsli. Directement inspirés de sa vie, ils parlent de misère, d'alcool et de femme, d'errance, de marginalités, d'emplois humiliants...  Vocabulaire cru et grossier, sexe, alcool et débauche. Un roman brillamment subversif.

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse, Le Livre de Poche, 316 p. Traduit de l'américain par Gérard Guégan. (Paru en 1969 sous le titre Notes of a dirty old man).

10/05/2008

Ghost in the shell - Stand Alone Complex

772533361.2.jpgEn matière de cyberpunk intellectuel, difficile de faire mieux que Ghost in the shell. Le manga culte de Masamune Shirow a été adapté en deux long-métrages réalisés par Mamoru Oshii (Ghost in the shell, 1998 ; Innocence : Ghost in the shell 2, 2004) mais également en 2 séries de 26 épisodes chacune, réalisées toutes deux par Kenji Kawajima. Bienvenue donc dans l'univers de la Section 9, branche spéciale de la sécurité publique, sous les ordres du ministère de l'intérieur. Dirigé par l'agent Motoko Kusanagi, ce groupe d'intervention lutte contre le cyber-crime et autres infractions de la loi liées aux nouvelles technologies, ce qui le mènera à traquer inlassablement un "cyber-génie" nommé the laughing man (ou "le rieur"). A la fois lente et dynamique (certains épisodes portent plus que d'autres sur la réflexion), cette première saison, plus mentale que la seconde, permet de suivre une trame principale tout en proposant de petites histoires indépendantes. Le réalisateur a fort intelligemment gardé le meilleur pour la fin, avec 6 derniers épisodes explosifs, notamment les 3 derniers où le premier ministre japonais ordonnera de liquider la section 9. Rien que ça. Une série phare à ne pas manquer.

Ghost in the shell : Stand alone complex

(26 épisodes de 23 minutes)

Année : 2002.

Studio : Production I.G.

Réalisateur : Kinji Kawajima.

Character Design : Makoto Shimomura.

Musique : Yoko Kano.

09/05/2008

Mon voisin Totoro

772533361.jpg20 ans après sa réalisation, l'une des toutes premières réalisations du maître de l'animation japonaise, Hayao Miyazaki, demeure malgré les progrès de l'animation graphique, un petit bijou. Pour se rapprocher de leur maman qui se fait soigner à l'hopital, Mei et Satsuki emménagent dans un petit village voisin. Pendant que papa est au boulot, elles vont rencontrer Totoro, un gentil monstre, qui va leur faire découvrir les merveilleux secrets de la forêt voisine. Valeurs familiales, enfance, écologie, autant de thèmes qui vont façonner l'oeuvre de Miyazaki. Un message optimiste de toute beauté.

Mon voisin Totoro (Hayao Miyazaki, 1988, 90 mins).

08/05/2008

Coupe de France - Demi-finales

1636403877.jpgLyon et Paris en finale 

En difficulté en championnat de Ligue 1 (à des niveaux diamétralement opposés), PSG et Lyon se sont qualifiés (1-0) dans la douleur pour la finale de la Coupe de France. Leur victoire a été scéllée en fin de match, grâce au jeune Yannick Boli (78e), neveu de Basile Boli, et grâce à Juninho, entré en cours de jeu et qui a débloqué le match à 2 minutes de la fin sur coup-franc de 37 mètres... Les deux équipes vont pouvoir se reconcentrer ce week-end sur leur objectif numéro 1 : le championnat. Lyon joue le titre et a vu depuis quelques semaines les Girondins de Bordeaux le rattraper, il n'y a plus que 2 points d'avance entre les deux équipes (à l'avantage de Lyon) à 2 journées de la fin. Scénario tout autre pour le PSG. L'équipe de la capitale est toujours reléguable (18ème) mais totalise le même nombre de points que Lens (17ème) et Toulouse (16ème). Si Lyon remportait la finale, il empocherai sa première coupe de France depuis 1973 (il en totalise 3). Si le PSG s'imposait, il remporterait sa 8ème coupe. Comme l'a affirmé le gardien de but Mickaël Landreau, si le PSG, déja vainqueur il y a un mois de la Coupe de la ligue, remportait les 2 coupes et était relégué en Ligue 2, "nous [le PSG] seront les rois des cons". Finale le 24 mai au Stade de France.

Mardi 06 mai :

Amiens (L2) - PSG (L1) 0-1 : Boli (78e).

Mercredi 07 mai :

Lyon (L1) - Sedan (L2) 1-0 : Juninho (88e).

12:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0)

07/05/2008

Doomsday

1309726411.jpgLorsque le britannique Neil Marshall, qui nous avait complètement bluffé avec l'asphyxiant The descent (2005), signe pour Hollywood (la production est anglo-américaine), ça donne un film bien moins étincellant. Dans un monde au bord du chaos, l'Ecosse, victime d'une épidémie monstre, a été mise en quarantaine drastique : un énorme mur la sépare de l'Angleterre et des mitrailletes automatiques annihilent quiconque tenterait de passer. Trente ans plus tard, on croit le virus disparu. Problème : une épidémie de même nature se propage à Londres. Une équipe de rambos surdoués est donc envoyée en Ecosse. Il semblerait qu'il y ait encore signe de vie humaine là-bas et que donc un vaccin existe. Mais les protagonistes vont tomber en pleine guerre de clans, où des post-cannibales d'une part et des nostalgiques des temps de la chevalerie d'autre part sont prêts à leur faire la peau et se venger du pouvoir central qui les a jadis abandonnés. Jolie perspective sauf que le film s'enlise assez vite en raison du nombre incroyable de thèmes et de références mélangés dans ce blockbuster qui démarre en trombe sur fond de bande-son tonitruante (du bon rock par ailleurs). Epidémie (Dawn of the dead, 04), virus (I am legend, 07), quarantaine (28 weeks later, 07), monde totalitaire et épuré (Children of men, 06); profiteurs du chaos (Land of the dead, 05), sans oublier le thème du monde retourné à l'état de barbarie primaire (Mad max 2) : trop de références et de thèmes saturés au cinéma et un scénario fourre-tout qui ne tient pas la route et dont l'efficacité est tropillée par des dialogues ringards. Dommage également que les acteurs secondaires, d'ordinaires très bons (Alexander Siddig, David O'Hara, Nora-Jane Noone, Malcolm McDowell...) sont sous-exploités. Deux (maigres) consolations : une course-poursuite haletante et une dernière séquence jubilatoire.

Doomsday (Neil Marshall, UK/USA, 2008, 105 mins).    Avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Adrian Hester, Alexander Siddig, David O'Hara, Craig Conway, Malcom McDowell, Emma Cleasby, Nora-Jane Noone.