22/03/2013
Ligue 1 - 2012/2013 : 3ème bilan
Deux mois et demi après notre dernier bilan (voir notre note du 24/12/2012), soit 10 journées plus tard, nous procédons au 3ème état des lieux de cette Ligue 1 version 2012-2013. Avec la trêve de 2 semaines (la France joue en éliminatoires de la Coupe du monde), ce bilan tombe à point, d'autant plus qu'aucune équipe du haut du classement ne s'est imposée...
Par Maroun Khair et Jihad Naoufal
Trio de tête
A la trêve hivernale, 3 équipes partageaient la tête du classement avec 38 points. Trois mois plus tard, le Paris-Saint-Germain, toujours aussi solide et dominateur, a mis ses poursuivants, Lyon et Marseille, à respectivement 5 et 7 points. Forts de 8 matchs consécutifs sans encaisser de buts (décembre-janvier), les parisiens se sont imposés à 6 reprises. S'ils ont connu dernièrement un coup de moins bien (2 défaites chez des mal classés), ils demeurent pour le moment la meilleure équipe de Ligue 1, d'autant plus que Lyon et Marseille, affichant leurs limites, ne suivent plus. Irréguliers, les Gones sont incapables de s'imposer à domicile (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite). Et s'ils grapillent à l'extérieur (3 victoires, 1 nul), ils s'inclinent lourdement aussi (3-1 à Ajaccio, 4-1 à Bastia). Marseille ne va pas mieux et affiche un bilan plus que moyen : 3 victoires, 4 nuls, 3 défaites. Inneficaces en attaque, proposant un style de jeu pauvre, les Olympiens n'ont marqué que 10 buts en 10 matchs et leur dernière victoire de plus d'un but d'écart remonte à début novembre (2-0 à Ajaccio). La suite sera compliquée pour ces deux équipes, d'autant plus que l'écart avec les poursuivants s'est resserré.
Les poursuivants
Si le PSG a fort logiquement accentué son avance, la marge d'écart (6 points) de Lyon et Marseille s'est considérablement réduite. Quatre équipes en reconquête (Saint-Etienne, Nice, Lille, Montpellier) se replacent tandis que Lorient, Bordeaux et Rennes perdent des places. Les Girondins, auteurs de prestations indigentes, avaient bien débuté l'année avant de s'incliner quatre fois de suite. 4èmes de Ligue 1 début février, ils sont désormais 9èmes. La meilleure note revient à Saint-Etienne, en pleine ascension. Mal en points en décembre après 5 matchs sans victoire (dont 3 défaites) et sans marquer le moindre but, les Stéphanois ne se sont plus inclinés depuis, soit 10 matchs (meilleure série en cours) dont 6 victoires. Proposant un football chatoyant, ils réalisent un gros match contre le PSG lors de cette 29ème journée, remontant deux buts de retard (2-2). Autre équipe à suivre, Nice s'est également imposé à 6 reprises mais s'est également incliné 3 fois dont un cinglant 4-0 à Saint-Etienne. En difficulté cette saison, Lille revient également en force avec 5 victoires consécutives (dont un 3-1 à Lyon), avant de s'incliner à domicile contre Evian (2-1), qui lutte pour son maintien. Autre club en forme, le champion sortant Montpellier a également remporté 6 victoires, restant toutefois sur 1 point pris sur ses deux derniers matchs. Les Héraultais ont eux aussi subi la loi de Saint-Etienne (4-1).
Nivellement par le bas
Mis à part Saint-Etienne, les scores de Nice, Lille et Montpellier stigmatisent une tendance en Ligue 1 d'incapacité des équipes à enchaîner une série de victoires de plus d'un mois. Cette manie conjuguée au fait qu'une seule équipe parmi les dix premiers du classement s'est imposée le week-end dernier (en l'occurence, Lorient, 8ème...) nous rappelle que le nivellement de la Ligue 1 par le bas se poursuit. En tout état de cause, cette "neutralisation" entre les poursuivants profite au PSG dont l'avance est toujours confortable. Vu les moyens considérables du club de la capitale, il nous incline à penser que cela constitue la moindre des choses. Par contre, le trio de tête, inchangé depuis la trêve, pourrait changer dans les prochaines journées. Pratiquant un jeu plus que suffisant, Lyon et Marseille risquent de se voir dépasser par des équipes pratiquant un football plus incisif et surtout, plus efficace.
La lutte pour le maintien
Au fond du trou en décembre, Troyes et Nancy, toujours en queue de peleton, se sont quelque peu repris. Les Nancéiens, auteurs d'une seule victoire en 19 rencontres, se sont depuis imposés à quatre reprises. L'espoir demeure toutefois mince pour ces deux équipes qui restent à 5 points du premier non-relégable, d'autant plus que le reste de la meute bataille ferme pour ne pas se retrouver à l'étage inférieur, témoin les victoires de Sochaux (3-2) et Reims (1-0) contre le PSG, celles des équipes corses contre Lyon, celle d'Evian à Lille (2-1), ou encore la victoire brestoise à Bordeaux (2-0). Par rapport à décembre, la donne n'a pas changé, le maintien se jouera entre les équipes classées de la 13ème place à la dernière (voir le classement ci-dessous). A défaut d'être de qualité, la Ligue 1 est toujours aussi serrée et passionnante.
Résultats de la 29ème journée (14, 15, 16 mars)
Marseille - Ajaccio 0-0
Bastia - Lyon 4-1
Reims - Rennes 1-0
Montpellier - Troyes 1-1
Lille - Evian TG 1-2
Sochaux - Valenciennes 1-1
Lorient - Brest 4-0
Nancy - Nice 1-0
Toulouse - Bordeaux 0-0
Saint-Etienne - PSG 2-2
Classement
1.PSG 58
2.Lyon 53
3.Marseille 51
4.Saint-Etienne 49
5.Nice 48
6.Lille 46
7.Montpellier 45
8.Lorient 43
9.Bordeaux 42
10.Rennes 42
11.Toulouse 38
12.Valenciennes 36
13.Ajaccio 33
14.Bastia 33
15.Evian 30
16.Reims 30
17.Brest 29
18.Sochaux 28
19.Troyes 24
20.Nancy 24
Buteurs
1.Ibrahimovic (PSG) 25 buts
2.Aubameyang (Saint-Etienne) 16
3.Gomis (Lyon) 12
4.Cvitanitch (Nice) 12
5.Aliadière (Lorient) 11
18:12 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, ligue 1 2012-2013, psg, marseille, lyon, saint-etienne, lille, nice, montpellier, nancy, evian, troyes, bastia, ajaccio, bordeaux, lorient, brest
31/05/2012
Abécédaire de la Ligue 1 - 2011/2012
Après 2011, voici l'abécédaire 2012, ou l'essentiel de 2011-2012 exercice passionnant marqué par un nouveau champion de France (Montpellier), la descente aux enfers d'un club mythique (Auxerre) et le retour du football offensif. Thématiques, équipes, joueurs, stats, tout ce qu'il faut retenir de la saison. Un peu long mais richement documenté.
Par Jihad Naoufal et Maroun Khair
A comme Attaque parisienne, la meilleure du championnat. Avec 75 buts inscrits, le club de la capitale réalise sa meilleure performance depuis 1978.
B comme Bordeaux, la belle surprise de cette fin de saison. Champions en 2009 (+ une coupe de la Ligue), les Girondins ne confirmaient rien par la suite, enchaînant deux saisons médiocres. 18èmes à l'issue de la 14ème journée, ils reprenaient des couleurs à partir de janvier (les recrutements de Mariano et Obraniak n'y sont pas étrangers), s'imposant successivement chez le champion Lille (23ème) et contre Lyon (24ème). Ils terminent la saison avec 6 victoires consécutives et accrochent in-extermis l'Europa Ligue. Des résultats en adéquation avec le prestige du club et de bon augure pour la suite.
C comme Catastrophe à Auxerre qui descend en Ligue 2 après 32 ans passés dans l'élite. Après un début de championnat moyen, les Bourguignons se sont écroulés dès octobre (7 défaites en 10 matchs). Mauvais choix de recrutements, mauvaise gestion de club, joueurs trop inexpérimentés explique le désastre, sans oublier un entraîneur, Laurent Fournier, limogé "trop" tardivement. Et dire qu'Auxerre avait terminé 2ème du championnat en 2010... Après Nantes et Monaco, c'est un autre club historique qui descend à l'étage inférieur.
C bis comme Cartons réalisés par Rennes et le PSG contre Sochaux. Le premier cité s'est imposé à l'extérieur (6-2, 7ème journée) et le second à domicile (6-1, 33ème journée). Ce sont les deux seules équipes à avoir marqué 6 buts dans une même rencontre.
D comme Défenses montpelliéraine et toulousaine, les meilleures de la saison avec 34 buts encaissés, mieux que Rennes l'an passé (35) mais pas vraiment terrible puisque cela avoisine une moyenne d'un but encaissé par match.
E comme Equipe-type de la saison votée lors de la cérémonie des Trophées UNFP. Elle est la suivante : Lloris (Lyon) - Debuchy (Lille), N'Koulou (Marseille), Hilton (Montpellier), Bédimo (Montpellier) - Belhanda (Montpellier), Mavuba (Rennes), Capoue (Toulouse), Hazard (Lille) - Nenê (PSG), Giroud (Montpellier).
E bis comme Evian-Thonon-Gaillard, l'équipe surprise de la saison. Double promu la saison passée (une première dans l'histoire du club), le club haut-savoyard a affiché une régularité exemplaire malgré un changement d'entraîneur à la trêve hivernale. Il termine à une honorable 9ème place.
F comme Fair-Play à Nancy qui n'a enregistré que 2 cartons rouges, le plus faible total.
G comme René Girard, élu meilleur entraîneur de Ligue 1. Le coach montpellierain permet à son équipe d'empocher le premier titre de son histoire.
G bis comme Olivier Giroud (Montpellier), meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Sélectionné pour l'Euro, le néo-internatinal a également réalisé 9 passes décisives. A l'époque où il évoluait à Grenoble en Ligue 2 (2005-2007), son entraîneur de l'époque, Bazdarevic, lui affirmait qu'il n'avait même pas le niveau de Ligue 2. Lors de la 15ème journée, il inscrit un triplé à Sochaux (victoire 3-1), équipe entraînée par... Bazdarevic qui sera viré (faute de résultats) quelques mois plus tard...
G bis comme Yohan Gouffran auteur du but le plus rapide de la saison, inscrit après seulement 13 secondes à Auxerre (victoire 4-2 de Bordeaux, 36eme j.). Insrivant uniquement 9 buts en 3 saisons chez les Girondins, l'ancien espoir du football français en a inscrit 14 en 2011-2012. Offrant le titre à Bordeaux en 2009 en inscrivant l'unique but à Caen (dernière journée), il a été décisif à nouveau cette année en marquant le dernier but de la victoire à Saint-Etienne (3-2), synonyme de qualification pour l'Europa Ligue.
H comme Eden Hazard, élu meilleur joueur de Ligue 1 aux Trophées UNFP pour la deuxième fois de suite. En partance pour Chelsea, le prodige belge a inscrit 20 buts et manquera certainement à la ligue 1.
I comme Invincibilité de Paris durant 14 matchs (de la 16e à la 29ème journée). La meilleure série de la saison.
J comme Jeu dur exercé par Ajaccio, équipe qui a reçu le plus de cartons rouges (9).
K comme Antoine Kombouaré, ex-entraîneur du PSG, limogé durant la trêve hivernale (arrivée des qataris oblige). Débarqué à Paris il y a deux ans, il parvenait à redonner une âme à un club au bord de la déroute et le hissait à la 4ème place l'an passé. A l'issue des matchs aller, le PSG est premier et compte 40 points. A l'issue de la saison, il en compte 79. Le nouveau coach Ancelotti a fait moins bien... Cruel.
L comme Lille-Bordeaux (4-5), match le plus prolifique de la saison (23ème journée). Deux autres rencontres ont vu deux adversaires marquer au moins 4 buts : Lille-Nice (4-4, 19e) et Lyon-PSG (4-4, 25e).
M comme Montpellier, champion de France pour la première fois de son histoire. Meilleure équipe à domicile (50 points, un record dans un championnat à 3 points la victoire), meilleure défense, meilleur buteur, meilleure différence de buts (ex-aequo avec le PSG), plus grand nombre de victoires (25)... Un titre amplement mérité.
M bis comme M'Vila, seul joueur de champ à avoir joué l'intégralité des 38 matchs de Ligue 1 (soit 3600 minutes), ce qui ne l'a pas empêché d'effectuer une saison moyenne mais qui l'envoie quand même à l'Euro.
N comme Nenê, co-meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Replacé dans l'axe par Carlo Ancelotti, le brésilien a toutefois inscrit 8 penalty (Giroud en a marqué 2 pour le même total de buts).
O comme Olympiques, de Marseille et Lyonnais largement en retrait cette saison. Champion il y a 2 ans, l'OM, faute de recrutement de qualité et en proie aux nombreux blessés (le départ de Lucho n'a pas aidé non plus), a vécu une saison noire, marquée par 13 matchs sans victoire et ponctuée par une indigente 10ème place. Si Lyon accroche une 4ème place, c'est bien en deça des objectifs affichés en début de saison. Le septuple champion de France ne jouera pas la Champions League la saison prochaine pour la première fois depuis 1999 et a subi 12 défaites. C'est trop pour un club classé au moins dans les 3 premiers depuis la saison 1998-1999. Bref, l'OL ne fait plus peur. Maigre consolation, les 2 équipes ont empoché la Coupe de France (Lyon) et la Coupe de la Ligue (Marseille).
O bis comme Ludovic Obraniak, le meilleur transfert du mercato d'hiver. En manque de jeu à Lille, le néo-international polonais débarque chez les Girondins de Bordeaux en janvier dernier et marque un doublé contre son ancienne équipe (victoire 5-4 à Lille). Rehaussant le niveau des Bordelais, il contribue largement à leur accession à l'Europa Ligue, et effectue lors du dernier match un coup du sombrero sublime suivi d'une passe décisive pour Diabaté (victoire 3-2 à Saint-Etienne). Le joueur formé à Metz sera bien présent à l'Euro.
P comme 15 Passes décisives réussies par Eden Hazard, le meilleur de la saison en la matière.
Q comme Qatar Sports Investments, le fonds d'investissement qui rachetait le PSG en mai 2011 avec pour objectif affiché d'en faire le premier club de Ligue 1. Mais malgré 125 millions d'euros mis en transferts et l'arrivée de 12 renforts (9 + Motta, Alex et Maxwell arrivés à la trêve hivernale), le club parisien termine 2ème, derrière Montpellier, 13ème budget de Ligue 1. Un échec relatif et une belle leçon d'humilité.
R comme Reléguation d'Auxerre, Dijon et Caen. Auxerre retrouve l'étage inférieur pour la première fois depuis 1980, l'autre club bourguignon descend un an après sa montée historique tandis que Caen subit sa 4ème relégation depuis 2005. Les 3 seront remplacés par Bastia (champion de Ligue 2), Reims et Troyes.
S comme Supporters auxerrois dont les agissement lors de la dernière de leur club à domicile ont énormément perturbé le dénouement du championnat. Jets de fumigènes, pétards, balles de tennis, tomates ont entraîné l'arrêt d'Auxerre-Montpellier (1-2) pendant 40 minutes. Lorient-PSG (1-2) était déja terminé et les montpellierains ont joué la peur au ventre. Que ce serait-il passé si Paris avait été champion ?
T comme Transition permanente en tête de la Ligue 1. Si Montpellier est la 19ème équipe à être sacrée, il faut également souligner 4 champions en 4 ans depuis les 7 titres de Lyon (Bordeaux, Marseille, Lille, Montpellier) et 10 champions sur les 20 dernières saisons.
U comme John Utaka, l'attaquant de Montpellier qui offre la victoire (et le sacre) à son équipe lors de la dernière journée en marquant un doublé à Auxerre. Le joueur nigérian, qui avait fait les beaux jours de Lens (2002-2005) et Rennes (2005-2007), avait ensuite enchaîné les saisons fantomatiques en Angleterre, à Portsmouth (10 buts marqués en 4 ans). Arrivé à Montpellier en janvier 2011, il a cette saison retrouvé son football.
V comme 27 ans que la Ligue 1 n'avait pas connu un score aussi élevé de buts marqués (956). En espérant que cela se poursuive par la suite.
W comme l'étonnante de saison de Daniel Wass. Le milieu de terrain danois d'Evian, prêté par Benfica et remplaçant en début de saison (les 9 premières matchs), est ensuite titularisé milieu droit jusqu'à la trêve. Bernard Casoni parti, Pablo Correa le replace sur le flanc gauche de la défense, en remplacement de Fabrice Ehret, blessé (de la 25ème à la 34ème journée). Il termine les 2 derniers matchs comme arrière droit... Au total, 27 titularisations (et 4 buts) l'envoient à l'Euro, en compagnie des 3 autres danois de l'ETG.
X comme Xénophobie, toujours endémique en Ligue 1. Remise en évidence la saison passée avec la polémique engendrée par les propos de Laurent Blanc, au sujet des "quotas", elle concerne cette saison un arbitre-assistant, en la personne de M. Perruaux qui aurait dit à Kamel Chafni, le milieu auxerrois, "Casse toi l'arabe", et 2 joueurs, Chedjou (Lille) et Cavalli (Ajaccio), le premier ayant prétendument dit au second "sale corse".
Y comme Yanga-Mbiwa, la grande révélation en défense centrale. Le jeune joueur (23 ans) est un des grands artisans du sacre de Montpellier et a figuré dans la liste des 26 pré-sélectionnés pour l'Euro.
Z comme Zéro buts encaissés par Montpellier durant 17 matchs de Ligue 1, soit près de la moitié de la saison. Une stat qui corrobore une saison exceptionnelle.
Ligue 1 - 38ème journée
Rennes - Dijon 5-0
Lorient - PSG 1-2
Sochaux - Marseille 1-0
Evian TG - Brest 0-1
Lille - Nancy 4-1
Valenciennes - Caen 3-1
Saint-Etienne - Bordeaux 2-3
Toulouse - Ajaccio 0-2
Auxerre - Montpellier 1-2
Lyon - Nice 3-4
Classement - 2011/2012
1.Montpellier 82 points - Champion
2.PSG 79 - Champions League
3.Lille 74 - Tour préliminaire Champions League
4.Lyon 64 - Europa Ligue
5.Bordeaux 61 - Europa Ligue
6.Rennes 60
7.Saint-Etienne 57
8.Toulouse 56
9.Evian TG 50
10.Marseille 48 - Europa Ligue
11.Nancy 45
12.Valenciennes 43
13.Nice 42
14.Sochaux 42
15.Brest 41
16.Ajaccio 41
17.Lorient 39
18.Caen 38 - relégué
19.Dijon 36 - relégué
20.Auxerre 34 - relégué
00:43 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abécédaire ligue 1 2011-2012, chedjou, cavalli, chafni, sochaux, bordeaux, obraniak, gouffran, qatar, kombouaré, john utaka, yanga-mbiwa, daniel wass, euro 2012, ligue 1, evian, marseille, psg, lyon, auxerre, montpellier, hazard, nene, giroud, girard, lille, dijon, caen, bazadarevic, m'vila, lille-bordeaux 4-5, lyon-psg 4-4, lille-nice 4-4, ajaccio, nancy, toulouse, psg-sochaux 6-1, sochaux-rennes 2-6, nantes, monaco
28/05/2011
Ligue 1 - Ligue 2
Ajaccio retrouve la Ligue 1, première pour Evian et Dijon
Après Evian la semaine dernière, Dijon et Ajaccio ont validé ce vendredi leur ticket pour l'élite. Avec respectivement 3 et 2 points d'avance sur le 4ème, Le Mans, Bourgignons et Corses avaient leur destin entre les mains et n'ont pas pris peur. Dijon n'a perdu "que" 1-0 à Angers alors que Le Mans battait Nantes (3-2). Incroyablement défaite la semaine dernière à Vannes (4-3, 3 buts encaissés dans le dernier quart d'heure), l'équipe sarthoise devait espérer une large défaite de Dijon (+ 16 de différence de buts pour +10 aux Manceaux) et faire également un carton contre Nantes. Or l'équipe de Loire-Atlantique menait 2-0 à la pause.
Tant pis pour Le Mans qui aura craqué dans les derniers matchs et bravo à Dijon qui accède à l'élite pour la première fois de son histoire, après être monté en Ligue 2 en 2004. Et dire que le club frôla en 2008 la descente en National. Ajaccio retrouve pour sa part une Ligue 1 qu'il avait quitté il y a cinq ans. Partis avec 2 points d'avance sur Le Mans, les Corses n'ont pas tremblé et se sont imposés (2-1) à Nîmes, déjà relégué en National. Un match nul les aurait condamnés puisque Le Mans possède une meilleure différence de buts. Nous saluerons au passage la combativité de cette équipe de Vannes qui condamna Le Mans lors de lors de la 37ème journée. Promis au National depuis quelques temps déja, les Bretons ont eu le mérite de ne rien lâcher et se sont imposés lors des 4 dernières journées, inscrivant la bagatelle de 12 buts! Avec 44 points au compteur (à 1 point du premier non reléguable), ils constituent un "relegué honorable".
Exploit pour Evian
Comme Dijon, Evian Thonon Gaillard (ETG) accède lui aussi à la Ligue 1 pour la première fois de son histoire. Les Savoyards ont fait encore mieux puisqu'ils finissent champions de Ligue 2, mais surtout réalisent l'exploit d'une double montée (National - Ligue 2 - Ligue 1) en deux ans. Lors de la saison 2007-2008, Evian évoluait en CFA... 4 clubs avaient précédemment réussi l'exploit d'une double montée, Guingamp (1994-1995), Toulouse (02-03), Valenciennes (05-06) et Arles-Avignon (09-10). Ce dernier vient de redescendre en Ligue 2 après une première saison en L1 catastrophique (3 victoires en 37 matchs...). Il nous reste à espérer qu'Evian (ou Dijon) ne nous fasse pas la saison prochaine "une Arles-Avignon". Il ne s'agit pas de minimiser la montée d'Evian ou de se montrer péssimiste. Mais lorsqu'on se penche de plus près sur les résultats de Ligue 1 ou de Ligue 2, on ne peut s'empêcher de constater une baisse graduelle du niveau de jeu. En Ligue 1, 5 points seulement séparent l'actuel 18ème (Monaco) du 7ème, Lorient. En Ligue 2, le champion (Evian) n'a pas atteint la barre des 70 points et totalise tout de même 7 défaites alors que Dijon, promu, s'est incliné à 10 reprises. Par ailleurs, 12 points seulement (voir le classement ci-dessous) séparent le 7ème du 17ème. Lorsqu'on regarde les résultats des clubs français en coupe d'Europe, on comprend que ce nivellement s'opère par le bas.
Dans le sens inverse d'Evian, Grenoble est relegué en National après avoir quitté la Ligue 1 l'an passé. (idem pour Arles-Avignon l'année prochaine ?). Notons de même que Strasbourg, relégue en Ligue 2 en 2008, est descendu en National l'an passé mais n'est pas remonté cette saison et que Nantes, club mythique et champion de D1 en 2001), entamera en 2011-2012 sa troisème saison de suite en Ligue 2. Enfin, fait rare, aucun des clubs relégués en Ligue 2 l'an passé (Grenoble, Boulogne-sur-Mer, et Le Mans) n'est remonté en Ligue 1 cette saison. Le football français ne se porte pas bien.
Classement Ligue 2 (2010-2011)
1.Evian Thonon 67 (+22)
2.Ajaccio 64 (+8)
3.Dijon 62 (+15)
4.Le Mans 62 (+11)
5.Sedan 59 (+20)
6.Angers 57
7.Clermont 52
8.Boulogne-sur-Mer 52
9.Le Havre 49
10.Reims 49
11.Istres 49
12.Tours 49
13.Nantes 47
14.Châteauroux 47
15.Laval 47
16.Troyes 46
17.Metz 45
18.Vannes 44
19.Nîmes 37
20.Grenoble 33
01:22 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue1, ligue2, evian, dijon, ajaccio, le mans, grenoble, arles-avignon, nantes, strasbourg, valenciennes, guingamp, toulouse, vannes, cfa, evian thonon