03/07/2021
EURO 2020 - 1/4 : Belgique - Italie 1-2
La Squadra Azzura mate les Diables Rouges
La grosse affiche des quarts de finale a tourné à l'avantage de l'Italie qui dans un match enlevé a dominé d'un petit écart mais solidement la Belgique (2-1). Les Transalpins enchaînent un 32ème match sans défaite et retrouveront l'Espagne en demi-finale.
N K, J N
De l'intensité et des buts. La première grande affiche de cet Euro, opposant deux prétendants sérieux au sacre final, a tenu ses promesses. Comme lors de leur 8ème (respectivement contre l'Autriche et le Portugal), Italiens et Belges ont souffert mais un seul est passé, celui qui a le mieux défendu, c'est-à-dire l'Italie, bien réputée dans son domaine. Aux rocs que sont ses centraux turinois, elle possède également un des meilleurs gardiens du monde, Donnarumma, auteur de grandes parades en première mi-temps (De Bruyne, 22e, Lukaku, 26e), permettant à son équipe de rester à flots durant les 25 premières minutes.
Mais la nouvelle Squadra Azzura sait également attaquer (et dans un style léché s'il vous plaît). Tournant à une moyenne de 2 buts depuis le début du tournoi, c'est le tarif qu'elle a également administré à des Belges un peu naïfs sur le coup. C'est avec beaucoup de culot que Barella effaçait 3 défenseurs après un mauvais renvoi de Vertonghen avant de fixer Courtois (0-1, 31e). C'est ensuite le feu follet/dribbleur hors-norme Insigne qui mystifait Tielemans aux 40 mètres avant de repiquer vers l'axe. Aidé par les mauvais placements d'Alderweireld et de Vermaelen, il envoyait des 20 mètres une superbe frappe enroulée sous la lucarne gauche d'un Courtois impuissant (0-2, 44e). La réduction du score par Lukaku sur penalty (1-2, 45e+2) relançait le match.
Aternant faux rythme et grosse intensité, la seconde mi-temps était marquée par de grosses occasions belges (61e, 66e) auxquelles répondait l'excellent Spinazzola dont la frappe passait à côté (71e). Incapable de percer le verrou italien, la Belgique s'en remettait aux frappes de loin mais aucune ne trouvait le cadre. Comme à son habitude, l'Italie jouait à perdre du temps en toute fin de match, histoire également d'agacer son adversaire. Absente de la dernière Coupe du monde, elle atteint les demi-finales où elle devra passer un autre obstacle sérieux, l'Espagne.
Encore raté pour la Belgique
Présentée comme candidat très sérieux pour un sacre continental ou mondial depuis plusieurs années, a quelque peu raté son match, manquant de justesse technique sur les phases offensives et étonnamment friable sur le plan défensif. Contre le Portugal en 8ème (1-0), elle avait bien assimilé que pour gagner, le talent ne suffit, il faut bien défendre. Contre l'Italie, les deux ont manqué. Cet Euro était considéré comme la dernière occasion pour cette génération brillante de remporter un trophée. Entre un Eden Hazard systématiquement blessé depuis un bon moment et qui a passé la trentaine et un trident défensif âgé de plus d'un siècle, il semblerait en effet que le cycle penche vers le renouvellement.
La leçon italienne
L'Italie n'a jamais vraiment réussi à la Belgique. En 23 confrontations, elle ne s'est imposée que 4 fois pour 15 défaites. En matchs officiels, elle ne l'a emporté qu'une seule fois, c'était en éliminatoires de l'Euro 1972 (2-1 à Bruxelles). 5 autres rencontres concerneront l'Euro. A celui se déroulant chez elle (et au Pays-Bas) en 2000, elle se casse les dents sur le système ultra-défensif de la Squadra Azzura qui fait parler le réalisme à l'italienne (2-0). Toujours au premier tour mais en 2016, c'est le schéma tactique d'Antonio Conte qui découpe le jeu belge pour une victoire quasi-identique (2-0, 1 but par mi-temps également). La même chose semble s'être produite en 2021. Plus incisive sur le plan offensif et plus solide dans le repli défensif, elle marque à nouveau deux buts. Les années passent et la tendance se maintient. De l'équipe belge de 2021, 7 joueurs avaient également débuté la rencontre de 2016. En face, seuls Chiellini et Bonucci avaient débuté et Immobile était entré en cours de jeu.
Buts : Lukaku (45e+2, s.p) pour la Belgique ; Barella (31e), Insigne (44e) pour l'Italie.
Avertissements : Tielemans (21e) pour la Belgique ; Verratti (20e), Berardi (90e) pour l'Italie.
Belgique : Courtois - Alderweireld, Vermaelen, Vertonghen (cap.) - Meunier (Chadli, 70e) (Praet, 74e), Witsel, Tielemans (Mertens, 69e), T. Hazard - De Bruyne, Doku - Lukaku.
Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola (Emerson, 80e) - Barella, Jorginho, Verratti (Cristante, 74e) - Chiesa (Toloi, 90e), Immobile (Belotti, 74e), Insigne (Berardi, 79e).
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28/06/2021
EURO 2020 - 8èmes : Belgique - Portugal 1-0
EN REUSSITE, LA BELGIQUE ECARTE LE CHAMPION EN TITRE
Dans la première affiche des 8èmes de finale, la Belgique, prétendant sérieux au sacre final, l'a difficilement emporté contre un Portugal qui n'a pas démérité (1-0). Le champion sortant est éliminé.
Avant le 8ème de finale de ce dimanche 27 juin, Belges et Portugais ne s'étaient jamais rencontré dans une grande compétition. Hormis 10 matchs amicaux, la Belgique avait écarté le Portugal des Euros 1972 et 1980 mais également de la Coupe du monde 1990 (avec à chaque fois une victoire à domicile et un nul au Portugal). Fantômatiques durant les années 2000 - après un mondial 2002 réussi - et la crise du football belge, les Diables rouges s'étaient inclinés deux fois lors des éliminatoires de l'Euro 2008.
Cette première opposait donc le principal favori pour la victoire finale, la Belgique, au champion sortant, le Portugal d'un Cristiano Ronaldo déjà auteur de 5 buts. Les affiches sont souvent serrées et celle-ci n'a pas échappé à la règle, tout comme la logiue sportive, une courte victoire de la Belgique (1-0). Car en face, le Portugal est toujours une équipe difficile à manoeuvrer, tout en étant imprévisible, capable d'être un mur infranchissable comme d'encaisser 4 buts (contre l'Allemagne au premier tour). C'est plus la première tendance qui a pris le pas, avec un système défensif très serré. Comme les attaquants (notamment Lukaku) ne disposaient que de très peu d'espace, c'est un tir de loin qui pouvait débloquer la situation dans une première mi-temps équilibrée, lorsque Thorgan Hazard décochait aux 20 mètres un missile flottant dans le petit filet d'un Rui Patricio impuissant (1-0, 41e).
Avec la sortie sur blessure de son maître à jouer De Bruyne juste après la pause, la Belgique perdait quelque peu ses repères au milieu, où le Portugal musclait son jeu et contrôlait le ballon. La dernière demi-heure était tout à son avantage mais ce n'est que dans une fin de match très accrochée qu'il parvenait à se procurer des occasions nettes, via Ruben Dias (82e) et André Silva (89e) mais surtout Gerreiro qui touchait le poteau (83e). Héroïque de résistance, la Belgique tenait bon mais dans la bataille, elle aura perdu deux soldats, Kevin De Bruyne et Eden Hazard, blessés et incertains pour le prochain match. Au final, les deux équipes auront presque fait jeu égal (le Portugal a été plus dangereux). L'équipe favorite l'emporte sur un geste individuel et aura eu ce qu'on appelle "la chance des vainqueurs".
Moins impériale que lors du premier tour, la Belgique s'impose dans la douleur, à l'instar de l'Italie contre l'Autriche, qu'elle retrouvera d'ailleurs en quart de finale, une nouvelle affiche, qui opposera les deux grands favoris de l'épreuve. J N
But : T. Hazard (41e).
Avertissements : Vermaelen (72e), Alderweireld (81e) pour la Belgique ; Palhinha (45e), Dalot (51e), Pepe (77e) pour le Portugal.
Belgique : Alderweireld, Vermaelen, Vertonghen - Meunier, Tielemans, Witsel, T. Hazard (Dendoncker, 95e+5) - De Bruyne (Mertens, 48e), Lukaku, E. Hazard (cap.) (Carrasco, 87e).
Portugal : Rui Patricio - Dalot, Dias, Pepe, Guerreiro - Moutinho (Bruno Fernandes, 55e), Palhinha (Danilo Perreira, 78e), Renato Sanches (S. Oliveira, 79e) - Bernardo Silva (Joao Felix, 55e), Ronaldo (cap.), Jota (André Silva, 70e).
00:08 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belgique, portugal, belgique-portugal, euro 2020, euro 2021, euro, belgique-portugal 1-0, thorgan hazard, hazard, de bruyne
31/05/2012
Abécédaire de la Ligue 1 - 2011/2012
Après 2011, voici l'abécédaire 2012, ou l'essentiel de 2011-2012 exercice passionnant marqué par un nouveau champion de France (Montpellier), la descente aux enfers d'un club mythique (Auxerre) et le retour du football offensif. Thématiques, équipes, joueurs, stats, tout ce qu'il faut retenir de la saison. Un peu long mais richement documenté.
Par Jihad Naoufal et Maroun Khair
A comme Attaque parisienne, la meilleure du championnat. Avec 75 buts inscrits, le club de la capitale réalise sa meilleure performance depuis 1978.
B comme Bordeaux, la belle surprise de cette fin de saison. Champions en 2009 (+ une coupe de la Ligue), les Girondins ne confirmaient rien par la suite, enchaînant deux saisons médiocres. 18èmes à l'issue de la 14ème journée, ils reprenaient des couleurs à partir de janvier (les recrutements de Mariano et Obraniak n'y sont pas étrangers), s'imposant successivement chez le champion Lille (23ème) et contre Lyon (24ème). Ils terminent la saison avec 6 victoires consécutives et accrochent in-extermis l'Europa Ligue. Des résultats en adéquation avec le prestige du club et de bon augure pour la suite.
C comme Catastrophe à Auxerre qui descend en Ligue 2 après 32 ans passés dans l'élite. Après un début de championnat moyen, les Bourguignons se sont écroulés dès octobre (7 défaites en 10 matchs). Mauvais choix de recrutements, mauvaise gestion de club, joueurs trop inexpérimentés explique le désastre, sans oublier un entraîneur, Laurent Fournier, limogé "trop" tardivement. Et dire qu'Auxerre avait terminé 2ème du championnat en 2010... Après Nantes et Monaco, c'est un autre club historique qui descend à l'étage inférieur.
C bis comme Cartons réalisés par Rennes et le PSG contre Sochaux. Le premier cité s'est imposé à l'extérieur (6-2, 7ème journée) et le second à domicile (6-1, 33ème journée). Ce sont les deux seules équipes à avoir marqué 6 buts dans une même rencontre.
D comme Défenses montpelliéraine et toulousaine, les meilleures de la saison avec 34 buts encaissés, mieux que Rennes l'an passé (35) mais pas vraiment terrible puisque cela avoisine une moyenne d'un but encaissé par match.
E comme Equipe-type de la saison votée lors de la cérémonie des Trophées UNFP. Elle est la suivante : Lloris (Lyon) - Debuchy (Lille), N'Koulou (Marseille), Hilton (Montpellier), Bédimo (Montpellier) - Belhanda (Montpellier), Mavuba (Rennes), Capoue (Toulouse), Hazard (Lille) - Nenê (PSG), Giroud (Montpellier).
E bis comme Evian-Thonon-Gaillard, l'équipe surprise de la saison. Double promu la saison passée (une première dans l'histoire du club), le club haut-savoyard a affiché une régularité exemplaire malgré un changement d'entraîneur à la trêve hivernale. Il termine à une honorable 9ème place.
F comme Fair-Play à Nancy qui n'a enregistré que 2 cartons rouges, le plus faible total.
G comme René Girard, élu meilleur entraîneur de Ligue 1. Le coach montpellierain permet à son équipe d'empocher le premier titre de son histoire.
G bis comme Olivier Giroud (Montpellier), meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Sélectionné pour l'Euro, le néo-internatinal a également réalisé 9 passes décisives. A l'époque où il évoluait à Grenoble en Ligue 2 (2005-2007), son entraîneur de l'époque, Bazdarevic, lui affirmait qu'il n'avait même pas le niveau de Ligue 2. Lors de la 15ème journée, il inscrit un triplé à Sochaux (victoire 3-1), équipe entraînée par... Bazdarevic qui sera viré (faute de résultats) quelques mois plus tard...
G bis comme Yohan Gouffran auteur du but le plus rapide de la saison, inscrit après seulement 13 secondes à Auxerre (victoire 4-2 de Bordeaux, 36eme j.). Insrivant uniquement 9 buts en 3 saisons chez les Girondins, l'ancien espoir du football français en a inscrit 14 en 2011-2012. Offrant le titre à Bordeaux en 2009 en inscrivant l'unique but à Caen (dernière journée), il a été décisif à nouveau cette année en marquant le dernier but de la victoire à Saint-Etienne (3-2), synonyme de qualification pour l'Europa Ligue.
H comme Eden Hazard, élu meilleur joueur de Ligue 1 aux Trophées UNFP pour la deuxième fois de suite. En partance pour Chelsea, le prodige belge a inscrit 20 buts et manquera certainement à la ligue 1.
I comme Invincibilité de Paris durant 14 matchs (de la 16e à la 29ème journée). La meilleure série de la saison.
J comme Jeu dur exercé par Ajaccio, équipe qui a reçu le plus de cartons rouges (9).
K comme Antoine Kombouaré, ex-entraîneur du PSG, limogé durant la trêve hivernale (arrivée des qataris oblige). Débarqué à Paris il y a deux ans, il parvenait à redonner une âme à un club au bord de la déroute et le hissait à la 4ème place l'an passé. A l'issue des matchs aller, le PSG est premier et compte 40 points. A l'issue de la saison, il en compte 79. Le nouveau coach Ancelotti a fait moins bien... Cruel.
L comme Lille-Bordeaux (4-5), match le plus prolifique de la saison (23ème journée). Deux autres rencontres ont vu deux adversaires marquer au moins 4 buts : Lille-Nice (4-4, 19e) et Lyon-PSG (4-4, 25e).
M comme Montpellier, champion de France pour la première fois de son histoire. Meilleure équipe à domicile (50 points, un record dans un championnat à 3 points la victoire), meilleure défense, meilleur buteur, meilleure différence de buts (ex-aequo avec le PSG), plus grand nombre de victoires (25)... Un titre amplement mérité.
M bis comme M'Vila, seul joueur de champ à avoir joué l'intégralité des 38 matchs de Ligue 1 (soit 3600 minutes), ce qui ne l'a pas empêché d'effectuer une saison moyenne mais qui l'envoie quand même à l'Euro.
N comme Nenê, co-meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Replacé dans l'axe par Carlo Ancelotti, le brésilien a toutefois inscrit 8 penalty (Giroud en a marqué 2 pour le même total de buts).
O comme Olympiques, de Marseille et Lyonnais largement en retrait cette saison. Champion il y a 2 ans, l'OM, faute de recrutement de qualité et en proie aux nombreux blessés (le départ de Lucho n'a pas aidé non plus), a vécu une saison noire, marquée par 13 matchs sans victoire et ponctuée par une indigente 10ème place. Si Lyon accroche une 4ème place, c'est bien en deça des objectifs affichés en début de saison. Le septuple champion de France ne jouera pas la Champions League la saison prochaine pour la première fois depuis 1999 et a subi 12 défaites. C'est trop pour un club classé au moins dans les 3 premiers depuis la saison 1998-1999. Bref, l'OL ne fait plus peur. Maigre consolation, les 2 équipes ont empoché la Coupe de France (Lyon) et la Coupe de la Ligue (Marseille).
O bis comme Ludovic Obraniak, le meilleur transfert du mercato d'hiver. En manque de jeu à Lille, le néo-international polonais débarque chez les Girondins de Bordeaux en janvier dernier et marque un doublé contre son ancienne équipe (victoire 5-4 à Lille). Rehaussant le niveau des Bordelais, il contribue largement à leur accession à l'Europa Ligue, et effectue lors du dernier match un coup du sombrero sublime suivi d'une passe décisive pour Diabaté (victoire 3-2 à Saint-Etienne). Le joueur formé à Metz sera bien présent à l'Euro.
P comme 15 Passes décisives réussies par Eden Hazard, le meilleur de la saison en la matière.
Q comme Qatar Sports Investments, le fonds d'investissement qui rachetait le PSG en mai 2011 avec pour objectif affiché d'en faire le premier club de Ligue 1. Mais malgré 125 millions d'euros mis en transferts et l'arrivée de 12 renforts (9 + Motta, Alex et Maxwell arrivés à la trêve hivernale), le club parisien termine 2ème, derrière Montpellier, 13ème budget de Ligue 1. Un échec relatif et une belle leçon d'humilité.
R comme Reléguation d'Auxerre, Dijon et Caen. Auxerre retrouve l'étage inférieur pour la première fois depuis 1980, l'autre club bourguignon descend un an après sa montée historique tandis que Caen subit sa 4ème relégation depuis 2005. Les 3 seront remplacés par Bastia (champion de Ligue 2), Reims et Troyes.
S comme Supporters auxerrois dont les agissement lors de la dernière de leur club à domicile ont énormément perturbé le dénouement du championnat. Jets de fumigènes, pétards, balles de tennis, tomates ont entraîné l'arrêt d'Auxerre-Montpellier (1-2) pendant 40 minutes. Lorient-PSG (1-2) était déja terminé et les montpellierains ont joué la peur au ventre. Que ce serait-il passé si Paris avait été champion ?
T comme Transition permanente en tête de la Ligue 1. Si Montpellier est la 19ème équipe à être sacrée, il faut également souligner 4 champions en 4 ans depuis les 7 titres de Lyon (Bordeaux, Marseille, Lille, Montpellier) et 10 champions sur les 20 dernières saisons.
U comme John Utaka, l'attaquant de Montpellier qui offre la victoire (et le sacre) à son équipe lors de la dernière journée en marquant un doublé à Auxerre. Le joueur nigérian, qui avait fait les beaux jours de Lens (2002-2005) et Rennes (2005-2007), avait ensuite enchaîné les saisons fantomatiques en Angleterre, à Portsmouth (10 buts marqués en 4 ans). Arrivé à Montpellier en janvier 2011, il a cette saison retrouvé son football.
V comme 27 ans que la Ligue 1 n'avait pas connu un score aussi élevé de buts marqués (956). En espérant que cela se poursuive par la suite.
W comme l'étonnante de saison de Daniel Wass. Le milieu de terrain danois d'Evian, prêté par Benfica et remplaçant en début de saison (les 9 premières matchs), est ensuite titularisé milieu droit jusqu'à la trêve. Bernard Casoni parti, Pablo Correa le replace sur le flanc gauche de la défense, en remplacement de Fabrice Ehret, blessé (de la 25ème à la 34ème journée). Il termine les 2 derniers matchs comme arrière droit... Au total, 27 titularisations (et 4 buts) l'envoient à l'Euro, en compagnie des 3 autres danois de l'ETG.
X comme Xénophobie, toujours endémique en Ligue 1. Remise en évidence la saison passée avec la polémique engendrée par les propos de Laurent Blanc, au sujet des "quotas", elle concerne cette saison un arbitre-assistant, en la personne de M. Perruaux qui aurait dit à Kamel Chafni, le milieu auxerrois, "Casse toi l'arabe", et 2 joueurs, Chedjou (Lille) et Cavalli (Ajaccio), le premier ayant prétendument dit au second "sale corse".
Y comme Yanga-Mbiwa, la grande révélation en défense centrale. Le jeune joueur (23 ans) est un des grands artisans du sacre de Montpellier et a figuré dans la liste des 26 pré-sélectionnés pour l'Euro.
Z comme Zéro buts encaissés par Montpellier durant 17 matchs de Ligue 1, soit près de la moitié de la saison. Une stat qui corrobore une saison exceptionnelle.
Ligue 1 - 38ème journée
Rennes - Dijon 5-0
Lorient - PSG 1-2
Sochaux - Marseille 1-0
Evian TG - Brest 0-1
Lille - Nancy 4-1
Valenciennes - Caen 3-1
Saint-Etienne - Bordeaux 2-3
Toulouse - Ajaccio 0-2
Auxerre - Montpellier 1-2
Lyon - Nice 3-4
Classement - 2011/2012
1.Montpellier 82 points - Champion
2.PSG 79 - Champions League
3.Lille 74 - Tour préliminaire Champions League
4.Lyon 64 - Europa Ligue
5.Bordeaux 61 - Europa Ligue
6.Rennes 60
7.Saint-Etienne 57
8.Toulouse 56
9.Evian TG 50
10.Marseille 48 - Europa Ligue
11.Nancy 45
12.Valenciennes 43
13.Nice 42
14.Sochaux 42
15.Brest 41
16.Ajaccio 41
17.Lorient 39
18.Caen 38 - relégué
19.Dijon 36 - relégué
20.Auxerre 34 - relégué
00:43 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abécédaire ligue 1 2011-2012, chedjou, cavalli, chafni, sochaux, bordeaux, obraniak, gouffran, qatar, kombouaré, john utaka, yanga-mbiwa, daniel wass, euro 2012, ligue 1, evian, marseille, psg, lyon, auxerre, montpellier, hazard, nene, giroud, girard, lille, dijon, caen, bazadarevic, m'vila, lille-bordeaux 4-5, lyon-psg 4-4, lille-nice 4-4, ajaccio, nancy, toulouse, psg-sochaux 6-1, sochaux-rennes 2-6, nantes, monaco
02/06/2011
Abécédaire de la Ligue 1
A défaut de commentaire - faute de temps - sur la 38ème et dernière journée de Ligue 1 (2010-2011), voici l'abécédaire de la saison, par lequel nous avons tenté (non sans mal puisqu'il n'est pas évident de valider certaines lettres de l'alphabet) de refléter l'essentiel de la saison. J.
A comme Attaque lilloise, la meilleure du championnat, avec 68 buts inscrits, 6 unités de plus que Marseille.
B comme Bordeaux, la grosse déception de la saison. Champion en 2009 (+ une coupe de la Ligue), le club ne confirme plus rien depuis. Incapable de défendre son titre l'an passé et même de se qualifier pour la Champions League, il aura multiplié cette saison les performances en dents de scie, marquées par un historique 0-4 encaissé à domicile contre Sochaux lors de la 34ème journée, suscitant la démission de l'entraîneur médiocre qu'est Jean Tigana. Les Girondins terminent finalement à une peu glorieuse 7ème place. En 2009, nous affirmions que l'équipe ne valait pas grand chose sans Gourcuff et Chamakh. Confirmation cette saison...
C comme Cataclysme à Monaco qui descend en Ligue 2 après 34 ans passés dans l'élite. Champion de France à 7 reprises, l'équipe du Rocher multiplie les performances médiocres et la mauvaise gestion de club depuis le départ de Didier Deschamps en 2005. Et pour cause : 6 entraîneurs en 6 ans, 3 présidents depuis 2004, recrutements qui ne riment à rien (Kallon, Koller, Piquionne, Simic, Vieri, Di Viao, Gudjohnsen, Mbokani, M. Diarra, Feindouno...), incapacité la saison passée à garder ses joueurs phares (Nenê, Perez, Modesto).... Et une question qui se pose : pourquoi le directeur général Marc Keller est resté en place depuis 2006 ?
C bis comme Cartons enregistrés par Lille. 4-1 (Lens), 5-2 (Caen), 6-3 (Lorient) et 5-0 (Arles-Avignon). Des scores de futur champion.
C bis comme Adama Coulibaly. Le défenseur d'Auxerre est le seul joueur de champ à avoir disputé l'intégralité de la saison, 38 matchs, soit 3420 minutes.
D comme Défense rennaise, la meilleure de la saison avec 35 buts encaissés, un score pas vraiment terrible puisqu'il avoisine une moyenne d'un but encaissé par match.
E comme Equipe-type de la saison votée lors de la cérémonie des Trophées UNFP. Elle est la suivante : Mandanda (Marseille) - Reveillère (Lyon), Rami (Lille), Sakho (PSG), Taïwo (Marseille) - M'Vila (Rennes), Hazard (Lille), Nenê (PSG) - Gervinho (Lille), Sow (Lille), Gameiro (Lorient).
F comme Jean Fernandez, entraîneur d'Auxerre, qui a cette saison atteint la barre des 500 matchs passés sur le banc (lors de la 9ème journée).
G comme Garcia, élu meilleur entraîneur de Ligue 1. Le coach lillois réussit un doublé historique ligue1 - Coupe de France.
G bis comme la paire Gourcuff - Gignac qui représente les 2 gros flops de la saison. Débarqué à Lyon en août, le grand artisan du sacre de Bordeaux en 2009 n'aura jamais réussi à s'imposer (20 titularisations, 3 buts) dans une équipe de Lyon au bord de l'implosion. A Marseille, Gignac avait la lourde tâche de faire oublier Mamadou Niang. Incroyablement maladroit devant le but (hormis quelques éclairs de génie), il n'inscrit que 8 buts en 30 matchs disputés. C'est faible pour un joueur qui en a tout de même marqué 24 avec Toulouse en 2008-2009.
H : comme Eden Hazard, élu meilleur joueur de Ligue 1. Et dire que le milieu lillois n'est pas titulaire en équipe nationale de Belgique...
I comme Invincibilité de Lille et Lyon durant 13 matchs de suite. Les meilleures séries de la saison.
I bis comme Insipide la fin de saison de Rennes. 2èmes après la 26ème journée (et 5 victoires consécutives), les Bretons ont tout perdu depuis. Ils se seront inclinés 7 fois lors des 12 dernières journées, pour 7 points de pris et se font chiper la 5ème place (synonyme d'accession directe à la Ligue Europa) par Sochaux). Du vrai gachis.
J comme Jeu dur exercé tout au long de la saison par Montpellier, équipe qui aura reçu le plus de cartons rouges (9). A contrario, Auxerre et Brest n'en ont reçu aucun.
K comme Antoine Kombouaré, probablement l'entraîneur le plus insupportable de Ligue 1. Critique acerbe de l'arbitrage (on lui donne raison), l'entraîneur du PSG aura passé toute la saison à contester les décisions du corps arbitral et les résultats des rencontres dont le score n'était pas en faveur de son équipe. Régulièrement suspendu de banc de touche, il partage ce fait avec Rémy Girard (Montpellier) et Pablo Correa (Nancy), tout aussi inbuvables...
L comme Lille, champion de Ligue 1, après 57 ans de disette. Meilleure attaque, meilleure équipe à l'extérieur comme à domicile, meilleur buteur (Sow), meilleur joueur de la saison (Hazard), meilleur entraîneur (Garcia). Qui dit mieux ?
M comme Marvin Martin, meilleur passeur de la saison avec 17 passes décisives. Le jeune milieu créatif de Sochaux vient d'être appelé en équipe de France.
N comme Nullissime la saison d'Arles-Avignon, qui termine dernier du classement avec seulement 20 points... Double promu l'été dernier (National - Ligue 1), le club recrute à l'été 2010 pas moins de 20 joueurs dont 12 repartiront lors du mercato d'hiver... Un président démis de ses fonctions en juin 2010, un entraîneur viré (Michel Estevan) puis reconfirmé (par le nouveau présdent) pour ensuite être viré en octobre 2010, c'est peut-être un peu trop pour espérer survivre en Ligue 1.
N bis comme Niang, pas Mamadou, l'ex-star de l'OM mais M'Baye Niang, l'attaquant de Caen. Plus jeune buteur de Ligue 1 (il n'a que 16 ans), il marque lors des 34ème, 35ème et 38ème journées. Caen termine avec 7 matchs consécutifs sans défaite, se maintenant en Ligue 1. Sa jeune perle n'y est pas pour rien.
O comme Olympique Lyonnais qui aura connu une saison fort mouvementée et qui n'accroche le Tour préliminaire de la Champions League que lors de l'ultime journée. Championne de France 7 fois de suite (la dernière fois en 2008), l'équipe du président Aulas, éprouve grand mal depuis à élever son niveau de jeu... Flop au niveau des recrues (Gourcuff, Briand), défense en péril (Cris se fait vieux, Lovren évolue en mode alternatif et Cissokho n'est pas Abidal), blessures en cascade, méforme des cadres (Toulalan), attaque en mal d'inspiration (Lisandro fait figure d'exception), un entraîneur (Puel) décrié par les supporters et qui ne sera pas préservé la saison prochaine... Symptomes du mal lyonnais, une défaite historique à domicile contre Saint-Etienne et un cinglant 4-0 encaissé à Auxerre après une victoire contre Marseille. Bref, il faudra revoir tout ça la saison prochaine pour ne pas finir comme Bordeaux.
P comme Pelouse synthétique inaugurée cette saison par les clubs de Lorient et Nancy, une première au niveau professionnel.
Q comme Quatorze années passées par Ulrich Ramé à Bordeaux qu'il quitte à l'issue de cette saison.
R comme Reléguation de Monaco, Arles-Avignon et Lens. Une catastrophe pour Monaco qui figurait dans l'élite depuis 34 ans...
S comme Moussa Sow, meilleur buteur de Ligue 1 (25 buts) et grand artisan du sacre lillois. Laissé libre par Rennes la saison passée, il marque 3 buts contre son ancienne équipe (3-2) lors de la dernière journée...
S bis comme Spahic, suspendu cette saison pour un total de 14 matchs... Révélation de la saison 2009-2010, le défenseur de Montpellier a perdu son football cette année. Lors de la 17ème journée, à Brest (0-0), il écopait de 4 matchs de suspension pour un coup de coude sur Nolan Roux. Récidive lors de la 28ème journée contre Lens (1-4) et un nouveau coup de coude assené à Jemaa, pour une suspension de 7 matchs... Le bosnien ne jouera pas en Ligue 1 la saison prochaine.
S bis comme Sochaux. L'équipe surprise du championnat, pas loin de la reléguation l'an passé, accroche une 5ème place, synonyme de Ligue Europa. Le jeune Martin a réussi 17 passes décisives et le duo d'attaque Maïga - Ideye, 15 buts chacun. Pas mal du tout.
T comme Trois entraîneurs remerciés cette saison. Michel Estevan (Arles-Avignon), Guy Lacombe (Monaco) et Jean-Guy Wallemme (Lens) coincident avec la descente en Ligue 2 des trois clubs mentionnés.
T bis comme le Trident offensif lillois Gervinho - Sow - Hazard qui totalise 47 buts et 22 passes décisives.
U comme Ultime journée du championnat, lors de laquelle pas moins de 31 buts ont été inscrits, soit plus de 3 par match. Dans un championnat de France marqué par la pauvreté du jeu offensif (2,2 buts de moyenne de buts chaque saison), on aimerait voir plus de matchs prolifiques en buts. Il est grand temps que ces équipes se détachent de leur frilosité et améliorent leur finition devant le but...
V comme Valbuena. Annoncé chaque saison sur le départ, il avait réussi à convaincre Deschamps de le conserver à l'orée de la saison 2009-2010. Bien lui en aura pris, Marseille finissant champion. Cette saison, le lutin de l'OM a confirmé son talent et ses absences sur blessure (il n'aura disputé que 26 matchs en tant que titulaire) se seront fait sentir. Il termine la saison avec 1 but et deux passes décisives et est de nouveau convoqué en équipe de France.
W comme Wendel qui marque pour Bordeaux le but de la victoire contre Nancy (2-1, 13ème journée) de la main et sans que le ballon ait franchi la ligne de but. Incroyable mais vrai... Les nancéiens ont frôlé la descente en Ligue 2...
X comme Xénophobie, peu présente en Ligue 1 cette saison mais remise en évidence avec la polémique engendrée par les propos du sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc, au sujet des "quotas".
Y comme Y a-t-il une hiérarchie en Ligue 1 ? L'incapacité des cadors (Marseille, Lyon et les autres) à se défaire d'équipes plus faibles sur le papier ainsi que le classement final de la saison 2010-2011 remettent à l'odre du jour cette question, déja posée les saisons précédentes. Certaines équipes (Toulouse, Auxerre) terminent dans les 10 premiers alors qu'elles ont lutté pour le maintien jusqu'au bout. Par ailleurs, 14 points seulement séparent le 4ème (PSG) du 17ème Nice. 4 équipes seulement (Lille, Marseille, Lyon, Sochaux) ont atteint la barre des 60 buts marqués. Compte tenu des performances médiocres des clubs français en coupe d'Europe, force est de constater un nivellement par le bas du football français. Et cela a une répercussion direct sur l'équipe de France (L'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010 en attestent).
Z comme zéro-zéro, un score que l'on aura souvent vu cette saison et qui souligne une nouvelle fois la frilosité des équipes de Ligue 1. On est bien loin des championnats d'Espagne ou d'Angleterre.
CLASSEMENT LIGUE 1 - 2010-2011
1.LILLE 76 points (+32) - champion
2.Marseille 68 (+23) - Champions League
3.Lyon 64 (+21) - Tour préliminaire Champions League
4.PSG 60 (+15) - Ligue Europa
5.Sochaux 58 (+17) - Ligue Europa
6.Rennes 56 (+3) - Tour préliminaire Ligue Europa
7.Bordeaux 51 (+1)
8.Toulouse 50 (+2)
9.Auxerre 49 (+4)
10.Saint-Etienne 49 (-1)
11.Lorient 49 (-2)
12.Valenciennes 48 (+4)
13.Nancy 48 (-5)
14.Montpellier 47 (-11)
15.Caen 45 (-5)
16.Brest 46 (-7)
17.Nice 46 (-15)
18.Monaco 44 (-2) - relégué
19.Lens 34 (-23) - relégué
20.Arles-Avignon 20 (-49) - relégué
16:46 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : abécédaire de la ligue 1 2010-2011, ligue1, abécédaire de la ligue 1, ligue 1 2010-2011, lyon, bordeaux, lille, sochaux, monaco, lorient, nancy, kombouaré, puel, moussa sow, marvin martin, adama coulibaly, gourcuff, gignac, valbuena, hazard, jean fernandez, montpellier, spahic, arles-avignon, deschamps, ulrich ramé, lens, wallemme, wendel, marseille, psg, mandanda, gervinho, ideye, girard, correa, rennes, rudy garcia, rami, sakho, gameiro, tigana, reveillère, taïwo
08/05/2011
Ligue 1 - 34ème journée
Lille maintient le cap
Alors que l'Olympique de Marseille se déplace ce soir à Lyon pour ce qui constitue le match au sommet de cette 34ème journée, le leader, Lille, s'est difficilement imposé à Nancy hier soir (0-1). Une victoire sans panache mais ô combien importante pour la suite du championnat. Le seul but de la rencontre a été inscrit par le prodige belge Hazard d'un coup-franc astucieux juste avant la pause (45e+1). Avec 4 points d'avance sur le second, Marseille, les Dogues sont plus que jamais favoris pour l'obtention du titre, à quatre journées de la fin du championnat. Ils mettent surtout la pression sur des Olympiens qui effectuent un déplacement difficile à Gerland et qui même en cas de victoire ne pourront repasser devant l'équipe nordiste.
Match au sommet entre Lyon et Marseille
S'il n'est certainement pas évident de s'imposer à Gerland où Lyon n'a perdu qu'une seule fois cette saison (pour 10 victoires et 6 nuls), il faut toutefois rappeler que Marseille est la meilleure équipe cette saison à l'extérieur, avec 8 victoires en 16 matchs (pour 5 nuls et 3 défaites). Marseille sera privé de M'bia (remplacé dans l'entre-jeu par Cissé) mais s'estimer chanceux que Lyon soit privé de Cissokho et Bastos (suspendus), de Toulalan et Ederson (blessés) et peut-être même de Gourcuff (incertain), rien que ça... En tout état de cause, les deux équipes jouent gros, Marseille est à 4 points de Lille et est dans l'obligation de gagner, Lyon, désormais à un point de Paris (1-1 à Monaco) se doit également de l'emporter s'il ne veut pas hypotéquer ses chances d'accéder au tour préliminaire de la Champions League. Comme on dit dans ces cas-là, malheur au perdant.
Sochaux étrille Bordeaux
En bas de tableau, la lutte est toujours aussi âpre pour éviter la rélégation. La mauvaise affaire est pour les Nancéiens, reléguables depuis la 33ème journée et défaits à domicile contre le leader. La bonne opération par contre est à mettre au crédit d'Auxerre, vainqueur contre Montpellier (1-0) et quasiment sauvé. Brest, Nice, Caen et Lens (pratiquement en Ligue 2) ont tous fait match nul. Valenciennes reçoit ce soir Rennes. Coup de tonnere à Bordeaux où Jean Tigana a remis sa démission suite à la défaite humiliante de son équipe (4-0) contre Sochaux qui n'en finit pas de surprendre cette saison. 6èmes, les Doubistes paracheveraient une belle saison s'ils parvenaient à se maintenir à cette place, synonyme de qualification pour la Ligue Europa. Les autres prétendants demeurent Lorient (0-0 contre Toulouse) et Saint-Etienne (vainqueur à Arles-Avignon). Bordeaux et Montpellier (qui n'en finit plus de perdre) sont lâchés.
Samedi 7 mai
Arles-Avignon - Saint-Etienne 0-1
Auxerre - Montpellier 1-0
Bordeaux - Sochaux 0-4
Brest - Nice 0-0
Caen - Lens 1-1
Lorient - Toulouse 0-0
Nancy - Lille 0-1
Monaco - PSG 1-1
Dimanche 8 mai
Valenciennes - Rennes
Lyon - Marseille
Classement
1.Lille 66 points
2.Marseille 62 (33 matchs)
3.PSG 57
4.Lyon 56 (33 matchs)
5.Rennes 52 (33 matchs)
6.Sochaux 49
7.Lorient 48
8.Saint-Etienne 48
9.Bordeaux 45
10.Montpellier 44
11.Toulouse 43
12.Auxerre 42
13.Brest 42
14.Monaco 40
15.Caen 40
16.Nice 40
17.Valenciennes 39 (33 matchs)
18.Nancy 38
19.Lens 31
20.Arles-Avignon 14