23/12/2013
Ligue 1 - 2013-2014 : 2ème bilan (trêve)
Notre deuxième bilan intervient logiquement au moment de la trêve hivernale. La 19ème journée était synonyme de match au sommet entre Paris et Lille (2-2), les deux meilleures équipes du moment. Les poursuivants sont déjà distancés. J. N
Le podium
Comme l'an passé à la même période, un trio de tête s'est détaché. A la différence près que l'an passé, les trois premiers (Paris, Lyon, Marseille) possédaient chacun 38 points (le PSG étant leader à la différence de buts) alors que cette fois-ci, la barre des quarante points a été dépassée par Paris (44 pts), Monaco (41), et Lille (40). Du jamais vu à ce stade de la compétition. Autre constat : le trou est définitivement fait avec la quatrième place, synonyme de qualification pour l'Europa League, occupée désormais par des Girondins de Bordeaux accusant 9 points de retard sur Lille.
La trêve coïncide justement avec ce match au sommet entre le Paris-Saint-Germain et Lille (dernière rencontre de cette 19ème journée). Les Dogues, redoutables en contres et suppléés par leur gardien Enyeama - encore une fois excellent - ramènent un nul culotté de la capitale (2-2), revenant à un point de Monaco. L'équipe de la Principauté s'est justement incliné contre Valenciennes à domicile (1-2, première cette saison) pour ce qui constitue une grosse surprise.
Les poursuivants
En tout état de cause et sauf grosse surprise, Lille et Monaco devraient être les seuls à suivre la cadence infernale d'un PSG champion d'automne pour la troisième année consécutive et plus fort que l'an passé. Pour argument, les joueurs de Laurent Blanc ont déjà inscrit 44 buts en 19 matchs, une statistique redoutable qui remonte à la saison 77-78 (Nice). Après la trêve, l'équipe galactique devrait poursuivre son rythme de croisière et distancer ses poursuivants, car si cette dernière jouera sur quatre tableaux, Monaco et Lille, brillantes lors de cette première partie de championnat, n'ont pas le même effectif, loin de là.
Dans la meute des poursuivants, Marseille et Lyon constituent les deux principales déceptions et poursuivent leur étrange parcours en dents de scie. En effet, l'OM reste sur 4 matchs sans défaite mais est revenu au score après avoir été mené (0-2) lors de ses deux dernières rencontres (à Lyon puis face à Bordeaux). Après l'éviction de l'entraîneur Elie Baup (le quatrième déjà cette saison), José Anigo (entériné jusqu'à la fin de saison) tente de redonner un nouveau souffle à son équipe. A défaut de consistance, celle-ci a du coeur. A contrario, Lyon reste sur deux rencontres (Marseille, Lorient) lors desquelles il a mené 2-0 avant d'être rejoint au score. Les Gones jouent mieux ces derniers temps mais continuent de faire du surplace.
Difficile de se faire une idée quant aux équipes composant cette fraction du classement et dont l'objectif évident est d'accrocher une place en Europa Ligue (l'OM visait mieux au départ). En effet, 2 points seulement séparent le 4ème du 8ème, et 5 points le 4ème du 10ème. Les résultats récents de ces équipes empêchent d'effectuer toute projection. Et c'est là tout le charme de la Ligue 1. Pour preuve : 4ème il n'y a pas si longtemps, Nantes (7ème) rentre dans le rang après deux défaites successives. Reléguable il y a quelques temps, Lorient (9ème) a ensuite enchaîné 5 victoires consécutives (série en cours de 7 matchs d'invincibilité). Enfin, on n'attendait pas Bordeaux à une 4ème place, tant les Girondins font souffler le chaud et le froid. Mais la méthode Francis Gillot semble fonctionner petit à petit, témoin ces 4 quatre victoires consécutives récentes et une seule défaite enregistrée en déplacement durant cette phase aller.
Zone rouge
Les trois derniers sont toujours Ajaccio (20e), Sochaux (19e), et Valenciennes (18e). Si le premier cité semble déjà condamné à la Ligue 2, avec 9 points seulement (dont une seule victoire) et aux dires du président du club qui affirmait sur Canal + qu'ils préparent déjà la prochaine saison en Ligue 2, les deux autres vont un peu mieux, s'imposant ce week-end, ce qui n'était pas arrivé depuis belle lurette. Chapeau pour Valenciennes qui ramène une victoire de prestige de Louis II. Toutefois, avec respectivement 11 et 14 points, Sochaux et Valenciennes éviteront très difficilement l'ascenseur pour l’échafaud. Grosse frayeur pour Montpellier (17e) qui n'est qu'à 3 points de Valenciennes et qui ne s'est plus imposé depuis 10 matchs. Le nouvel entraîneur Roland Courbis a du pain sur la planche. Quant aux Savoyards d'Evian-Thonon-Gaillard, ils ont pour le moment une avance confortable de 6 points sur le premier reléguable. Mais comme nous l'avons dit auparavant, les choses peuvent bouger très vite en Ligue 1.
19ème journée
Vendredi 20 novembre
Monaco - Valenciennes 1-2
Samedi 21 novembre
Saint-Etienne - Nantes 2-0
Reims - Ajaccio 4-1
Bastia - Montpellier 0-0
Nice - Evian-Thonon-Gaillard 3-1
Sochaux - Rennes 2-1
Toulouse - Guingamp 0-0
Dimanche 22 novembre
Marseille - Bordeaux 2-2
Lorient - Lyon 2-2
PSG - Lille 2-2
Classement
1.PSG 44 points
2.Monaco 41
3.Lille 40
4.Bordeaux 31
5.Saint-Etienne 30
6.Marseille 29
7.Nantes 29
8.Reims 29
9.Lorient 27
10.Reims 25
11.Toulouse 25
12.Guingamp 24
13.Bastia 24
14.Nice 23
15.Rennes 21
16.Evian 20
17.Montpellier 17
18.Valenciennes 14
19.Sochaux 11
20.Ajaccio 9
10:01 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, bordeaux, lille, monaco, valenciennes, om, marseille, lyon, sochaux, ajaccio
11/11/2013
Ligue 1 - 2013/2014 : 1er bilan
La mini-trêve de deux semaines amorcée à la suite de la 13ème journée de Ligue 1, en raison du barrage de Coupe du monde Ukraine-France (15 et 19 novembre) coïncide avec le premier tiers du champion, le temps d'effectuer notre premier bilan. Le PSG est toujours aussi impressionnant, Lille et Nantes sont les équipes en forme, et en bas de tableau, trois entraîneurs ont déjà fait les frais des mauvais résultats de leur équipe.
Maroun Khair, Jihad Naoufal
Paris : (toujours) taille patron
Comme la saison passée, le PSG galactique avait débuté doucement. Après 2 matchs nuls lors des deux premières journées, la machine s'est rapidement mise en marche avec 3 victoires consécutives. La suite sera tout aussi convaincante, avec 6 victoires et 2 matchs nuls, et surtout aucune défaite au compteur, ce qui porte le nombre de matchs sans défaite à 24 (sur deux saisons) et qui rapproche le PSG de son record de 93-94 (27 matchs sans défaite), et du record historique de Nantes (32 matchs sur une seule saison) de la saison 94-95. Avec 31 points pris sur 39 possibles, les parisiens impriment un rythme insoutenable que les poursuivants ont grande peine à suivre. Le nouveau 4-3-3 qu'a mis en place l'entraîneur Laurent Blanc (3 milieux à tempérament défensif, Verratti, Motta, et Matuidi) est d'une efficacité redoutable, surtout lorsqu'il seconde aux avants postes les serial buteurs, Ibrahimovic et Cavani. Alignés ensemble ou pas, les deux stars ont respectivement inscrit 8 et 9 buts, dont un triplé du premier cité contre Nice ce week-end (3-1).
Monaco : coup d'arrêt
Annoncé d'entrée comme concurrent essentiel au Paris-Saint-Germain en raison d'un recrutement 5 étoiles, l'équipe de la principauté - promue en Ligue 1 après deux années passées à l'étage inférieur - a assumé son statut, prenant la tête du classement en début de championnat et réalisant une série de 11 matchs sans défaite (7 victoires, 4 nuls). Les joueurs de Claudio Ranieri se sont également imposé à Marseille (2-1, 4e journée) et ont ramené le nul de Paris (1-1, 6e journée). Mais tenir la cadence du PSG n'est pas aisé. Si l'effectif monégasque comprend des stars comme Moutinho, Toulalan, Rodriguez, Carvalho, Abidal, et surtout le buteur maison Falcao (déjà 9 buts au compteur), il comprend également nombreux joueurs certes talentueux (Kurzawa, Fabinho, Carasco, Ocampos) mais encore inexpérimentés. Et lorsque les cadres de l'équipe ont une baisse de rendement ou sont blessés, la machine s'enraye. Coup d'arrêt à Lille (0-2, 12e journée), suivi d'un nul face à Evian (1-1, 13e journée). Monaco perd la seconde place au profit de Lille et a désormais 5 points de retard sur le PSG. Mais en l'absence de compétition européenne, l'équipe de Rocher devrait logiquement continuer à jouer le haut du classement.
Lille : défense béton
En raison du pillage de son effectif chaque saison, Lille n'était pas attendue à pareille fête. L'équipe du néo-entraîneur René Girard s'inclinait même à domicile face à Lille lors de la 5ème journée (0-2). Mais celui qui remportait la Ligue 1 en 2012 avec Montpellier allait vite faire taire les critiques, en mettant en place un schéma tactique en 4-3-3 ultra-efficace à 3 milieux récupérateurs (Mavuba - Balmont, Gueye), allié à la force de percussion de Kalou et à l'efficacité retrouvée de Nolan Roux (5 buts au compteur). Résultat : Lille a enchaîné 8 matchs sans encaisser de buts (série en cours), pour un total de 11 matchs sur 13 (record en vue ?). Le LOSC, qui fait désormais peur, est second, à 4 longueurs du PSG.
Nantes : la belle surprise
En ligue 2 depuis quatre ans, et interdit de recrutement, Nantes ne s'attendait pas non plus à se retrouver en haut du classement. Trois défaites lors des six premiers matchs annonçaient une saison difficile. Mais les victoires face à Nice (2-0, 7e journée) et à Rennes (3-1, 8e journée) constituaient un déclic. Si les Canaris subissaient à domicile la loi de Lille (0-1, 11e journée), ils viennent toutefois de prendre quatre points en deux matchs disputés à l'extérieur, d'abord à Montpellier (1-1), puis ce week-end en donnant une leçon de réalisme (3-0) à une équipe de Bordeaux toujours aussi inconstante. Annoncé sur le départ à l'intersaison, l'attaquant serbe Filip Djordjevic est finalement resté, bien lui a pris puisqu'il a déjà inscrit 8 buts. Les autres joueurs ne sont pas en reste puisque 9 ont déjà marqué. Un collectif bien rôdé et une équipe qui joue avec beaucoup de coeur est la clé de la réussite actuelle. Visant le maintien, Nantes affiche déjà 23 points et pourrait donc assurer son objectif premier dès la trêve hivernale.
Marseille : bilan mitigé
Les années se suivent et se ressemblent pour l'Olympique de Marseille. Fort d'un recrutement solide (Imbula, Thauvin, Mendy, Khlifa), Marseille débutait avec trois victoires consécutives mais affichait rapidement ses limites en s'inclinant à domicile contre Monaco (1-2, 4e journée) et contre le PSG (1-2, 9e journée), les principaux concurrents. La défaite humiliante contre le champion en titre était suivie par deux autres, contre Nice (0-1, 10e journée) et contre Reims à domicile (2-3, 11e journée). Au manque de combativité et d'efficacité devant le but est venue s'ajouter une fébrilité défensive (18 buts encaissés en 13 matchs). Et faute de préparation estivale, les nouvelles recrues (Thauvin, Khlifa) ont mis du temps à prendre leurs marques. Si l'OM vient de stopper l'hémorragie en ramenant un point de Rennes (1-1, 12e journée) et en s'imposant ce dimanche face à Sochaux (2-1) - remontant ainsi à la 5ème place) - la crise couve toujours (témoin, les tensions entre Baup et Gignac et l'altercation à l'entraînement entre Valbuena et Jordan Ayew) et le coach Elie Baup n'est toujours pas assuré de garder son poste. L'élimination en champions League pourrait toutefois constituer un mal pour un bien et permettre aux Olympiens de poursuivre une saison qui serait moins éprouvante.
Bas de tableau : trois entraîneurs limogés
Pour Valenciennes (18e), Ajaccio (19e), et Sochaux (20e), habitués à jouer le maintien, la suite du championnat sera très compliquée. Les deux derniers cités n'ont enregistré qu'une seule victoire, Sochaux possédant la plus mauvaise défense du championnat (24 buts encaissés). Après avoir explosé Toulouse lors de la première journée (3-0), Valenciennes a essuyé 7 revers d'affilée (parcours qui ressemble à celui de Nancy la saison passée), avant de très légèrement redresser la barre. Ces trois dernières places au classement coïncident avec l'éviction des trois entraîneurs en question. Daniel Sanchez, Fabricio Ravanelli, et Eric Hely ont été respectivement remplacés par Ariel Jacobs, Christian Bracconi, et Hervé Renard.
Le danger plane également sur Lorient, 17ème à 2 points de la relégation. Les Merlus n'ont gagné qu'une seule de leurs neuf dernières rencontres et comme Sochaux et Valenciennes, enregistrent déjà 8 défaites. Entré en polémique il y a quelques temps avec son président (au sujet du transfert tardif de Lemina à Marseille), l'entraîneur Christian Gourcuff est sur le fil du rasoir. Montpellier (16e) dégringole dangereusement vers la relégation. Le néo-coach Jean Fernandez n'a toujours pas trouvé la formule. Les Pailladins ont déjà concédé 8 matchs nuls pour 2 victoires seulement, et sont l'équipe la plus sanctionnée du moment, avec 32 cartons jaunes et... 7 rouges. Toulouse (15e) est capable du meilleur comme du pire, en s'imposant à Saint-Etienne (2-1, 6e journée) et à Reims (1-0, 10e journée), puis en essuyant un revers cinglant à domicile face à Rennes (0-5, 11e journée). Au bord du gouffre il y a trois semaines, Evian (14e) reprend des couleurs, en s'imposant à Valenciennes (1-0, 11e journée) et face à Toulouse (2-1, 12e journée), et en ramenant le nul de Monaco (1-1, 13e journée).
Bilan toujours aussi contrasté pour Bastia (10e), victorieux cinq fois à domicile et défait autant de fois à l'extérieur. Guingamp est le promu-surprise. L'équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec pointe à une étonnante 8ème place et a même battu son record de buts inscrits lors d'une rencontre de Ligue 1 en étrillant Sochaux (5-1) lors la 7ème journée.
STE - Lyon : la tradition se perpétue
En difficulté ces dernières saisons, l'Olympique lyonnais traverse encore une période délicate. Au dossier Gomis (finalement resté) qui perturbait la préparation d'avant-saison, sont venus s'ajouter l'élimination au tour préliminaire de Champions League et une infirmerie bondée en permanence. Après deux victoires lors des deux premières journées, la suite fut moins heureuse, avec 5 défaites à la clé dont un historique 5-1 encaissé à Montpellier (9ème journée). Heureusement pour les Gones, le derby contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard est tombé à pic hier soir. Ils se sont à nouveau imposés chez l'ennemi juré (2-1) grâce à un but inscrit par Jimmy Briand dans les arrêts de jeu. Cette victoire combinée à celle enregistrée contre Guingamp (2-0, 12e journée) permet aux lyonnais de passer de la 15ème place à la 7ème place, et de voir la suite avec plus d'optimisme. Pas chanceux depuis le début de saison (la victoire aurait été méritée contre Bastia (2-2, 8e journée) et contre le PSG (2-2, 11ème journée), Saint-Etienne, 9ème au classement, cultive toujours le complexe lyonnais, ne s'étant plus imposé contre son adversaire du jour depuis la saison 93-94.
13ème journée
Vendredi 8 novembre :
Monaco - Evian TG 1-1
Samedi 9 novembre :
PSG - Nice 3-1
Guingamp - Lille 0-0
Valenciennes - Montpellier 1-1
Lorient - Reims 0-0
Toulouse - Ajaccio 1-1
Bastia - Rennes 1-0
Dimanche 10 novembre
Bordeaux - Nantes 0-3
Marseille - Sochaux 2-1
Saint-Etienne - Lyon 1-2
Classement
1.PSG 31 (+19)
2.Lille 27 (+11)
3.Monaco 26 (+10)
4.Nantes 23 (+9)
5.Marseille 21 (+5)
6.Reims 19 (+3)
7.Lyon 18 (+3)
8.Guingamp 18 (+2)
9.Saint-Etienne 18 (+1)
10.Bastia 18 (-4)
11.Rennes 17 (+3)
12.Bordeaux 17 (-1)
13.Nice 17 (-2)
14.Evian TG 16 (-6)
15.Toulouse 16 (-8)
16.Montpellier 14 (-1)
17.Lorient 11 (-12)
18.Valenciennes 9 (-9)
19.Ajaccio 8 (-10)
20.Sochaux 7 (-13)
Buteurs
1.Radamel Falcao (Monaco) 9 buts
.Edison Cavani (PSG) 9
3.Zlatan Ibrahimovic (PSG) 8
.Filip Djordjevic (Nantes) 8
14:32 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, marseille, om, lyon, saint-etienne, monaco, nantes, lille, valenciennes, sochaux, ajaccio, guingamp
04/06/2013
Abécédaire de la Ligue 1 - 2012/2013
Après 2011 et 2012, voici notre troisième abécédaire (qui fut difficile à mettre en place) d'une Ligue 1 marquée par le triomphe éclatant du Paris-Saint-Germain. Thématiques, joueurs, équipes, stats. Tout ce qu'il faut retenir d'une saison passionante.
Par Jihad Naoufal et Maroun Khair
A comme Attaque parisienne, la meilleure du championnat. Avec 69 buts inscrits, le club de la capitale fait légèrement moins bien que la saison passée (75).
B comme moyenne de Buts, en hausse par rapport à 2011-2012 (2,52) et 2010-2011 (2,34). Elle atteint cette saison 2,57 buts/match. En progression donc mais toujours plus faible que la Bundesliga (2,93), la Liga (2,85), la Premier League (2,8), et la Série A (2,64).
C comme Carton réalisé par Valenciennes contre Lorient (6-1, 9ème journée). Le club nordiste est la seule formation à avoir inscrit 6 buts lors d'une rencontre cette saison.
D comme Défense parisienne, la meilleure de la saison (23 buts encaissés).
E comme Equipe-type de la saison votée lors de la cérémonie des Trophées UNFP. Elle est la suivante : Sirigu (PSG) - Jallet (PSG), N’koulou (Marseille), Thiago Silva (PSG), Maxwell (PSG) - Valbuena (Marseille), Verratti (PSG), Matuidi (PSG), Payet (Lille) - Ibrahimovic (PSG), Aubameyang (Saint-Etienne).
F comme manque de Finition du côté de Marseille. L’OM s’est imposé 12 fois 1-0 et n’a marqué 3 buts qu’à deux reprises. Cela ne l’a pas empêché toutefois de finir second.
G comme Gardiens de but. Mandanda (Marseille), Ruffier (Saint-Etienne), Thuram (Troyes), Penneteau (Valenciennes), et Carrasso (Bordeaux) ont joué l'intégralité des 38 matchs de Ligue 1.
H comme Houleuse la 90ème minute des rencontres Bastia-Ajaccio (27e, 1-0), Lorient – Marseille (34e, 0-1) et Evian-PSG (34e, 0-1), synonyme de début de bagarre entre joueurs. Au final : 5 cartons rouges à Bastia, 2 à Lorient, 2 à Paris.
I comme Zlatan Ibrahimovic (PSG), meilleur buteur du championnat et élu meilleur joueur de la saison. L’attaquant suédois est le premier a marqué 30 buts depuis Jean-Pierre Papin (1989-1990).
J comme Jeu dur exercé par Rennes, équipe qui a reçu le plus de cartons rouges (10).
K comme Saber Khlifa dont le but contre Nice (36ème journée, 4-0) a été désigné lors des Trophées UNFP comme le plus beau de la saison. L’attaquant tunisien d’Evian a inscrit 13 buts en 25 matchs.
L comme Mickael Landreau, le gardien de but bastiais, joueur en activité qui totalise le plus grand nombre de matchs de Ligue 1 (587).
M comme Montpellier, grande déception de la saison. Le champion sortant n’a jamais été capable de défendre son titre. Orphelins de Giroud, meilleur buteur la saison passée (et parti à Arsenal) puis de Yanga-Mbiwa (parti au mercato d’hiver), apprenant que leur entraîneur René Girard ne sera pas conservé la saison prochaine, les Pailladins terminent le championnat en roue libre et finissent à une décevante 9ème place.
N comme N’koulou. Le défenseur de l'Olympique de Marseille est le joueur de champ qui a le plus joué cette saison (3403 minutes).
O comme Olympique de Marseille. Malgré un budget réduit à l'intersaison et un effectif limité, le club phocéen revient au sommet. Décevants l'an passé (10èmes au classement), les joueurs d’Elie Baup (intronisé cette saison) terminent 2èmes du classement et se qualifient directement pour la Champions League.
P comme 12 Passes décisives réussies par Mathieu Valbuena (Marseille) et Dimitri Payet (Lille), les deux meilleurs de la saison en la matière.
Q comme Qatar Sports Investments, le fonds d'investissement qui rachetait le PSG en mai 2011et qui après 2 ans réussit son pari. Paris remporte son premier titre de champion depuis 1994.
R comme Relégation de Brest, Troyes, et Nancy. Ils seront remplacés par Monaco (champion de Ligue 2), Nantes, et Guingamp.
S comme Salvatore Sirigu, le gardien italien du PSG. Très bon l’an passé, il a été brillant cette saison. Battant le record d’invincibilité de Bernard Lama (avec 948 minutes sans encaisser de but), il a grandement participé au sacre de son équipe.
T comme Transition permanente en tête de la Ligue 1. Paris est le 5ème champion en 5 ans depuis les 7 titres de Lyon (2002-2008). Il faut également souligner 11 champions sur les 21 dernières saisons.
U comme Ultras parisiens qui en marge de la fête organisée le 13 mai au Trocadéro (sacre du PSG), ont décidé de tout gâcher. Affrontements avec forces de l’ordre (30 blessés), jets de fumigènes… Certains ne changent pas.
V comme Valenciennes-Lorient (4-4, 10ème journée), seule rencontre où deux équipes ont marqué chacune quatre buts.
W comme Daniel Wass, joueur le plus polyvalent de la Ligue 1. Le défenseur danois d’Evian a évolué à 4 postes différents (arrière gauche, arrière droit, ailier droit, ailier gauche). Il totalise 34 matchs (29 l’an passé).
X comme XXL la saison du PSG champion. Meilleure attaque, meilleure défense, meilleur buteur, meilleure joueur du championnat, meilleure différence de buts, plus grand nombre de victoires, plus petit nombre de défaites... Des stats exceptionnelles et un titre largement mérité.
Y comme Y a-t-il désormais une hiérarchie en Ligue 1 ? (pour reprendre notre question posée en 2011 (1). Un PSG disposant d’énormes moyens financiers et hégémonique cette année semble indiquer qu’il est le seul boss désormais. Les poursuivants (Marseille, Lyon, Saint-Etienne et les autres), irréguliers, n’ont jamais tenu la cadence. Reste à savoir si Marseille et Lyon, qui ont promis un meilleur recrutement la saison prochaine, et Monaco, promu en Ligue 1 et affichant de grosses ambitions (témoin les recrutements des stars Falcao, Moutinho, et James Rodriguez), parviendront à ramener la domination à quatre équipes.
Z comme Zéro buts encaissés par le PSG durant 23 matchs de Ligue 1, soit plus de la moitié de la saison. Record.
Classement Ligue 1 - 2012-2013
1.PSG 83 points - champion
2.Marseille 71 - champions league
3.Lyon 67 - tour préliminaire champions league
4.Nice 64 - europa league
5.Saint-Etienne 63 - europa league
6.Lille 62
7.Bordeaux 55 - europa league
8.Lorient 53
9.Montpellier 52
10.Toulouse 51
11.Valenciennes 48
12.Bastia 47
13.Rennes 46
14.Reims 43
15.Sochaux 41
16.Evian TG 40
17.Ajaccio 40
18.Nancy 38 - relégué
19.Troyes 37 - relégué
20.Brest 29 - relégué
(1) Voir notre abécédaire 2010-2011 dans le lien suivant :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2011/05/14/abecedaire-de-la-ligue-1.html
10:30 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valenciennes, valbuena, n'koulou, montpellier, mandanda, thiago silva, ruffier, thuram, penneteau, carrasso, landreau, rennes, khlifa, payet, abécédaire ligue 1 2012-2013, ligue1, paris-saint-germain, marseille, ibrahimovic, psg, abécédaire de la ligue1, brest, troyes, nancy, bastia, ajaccio, sirigu
22/03/2013
Ligue 1 - 2012/2013 : 3ème bilan
Deux mois et demi après notre dernier bilan (voir notre note du 24/12/2012), soit 10 journées plus tard, nous procédons au 3ème état des lieux de cette Ligue 1 version 2012-2013. Avec la trêve de 2 semaines (la France joue en éliminatoires de la Coupe du monde), ce bilan tombe à point, d'autant plus qu'aucune équipe du haut du classement ne s'est imposée...
Par Maroun Khair et Jihad Naoufal
Trio de tête
A la trêve hivernale, 3 équipes partageaient la tête du classement avec 38 points. Trois mois plus tard, le Paris-Saint-Germain, toujours aussi solide et dominateur, a mis ses poursuivants, Lyon et Marseille, à respectivement 5 et 7 points. Forts de 8 matchs consécutifs sans encaisser de buts (décembre-janvier), les parisiens se sont imposés à 6 reprises. S'ils ont connu dernièrement un coup de moins bien (2 défaites chez des mal classés), ils demeurent pour le moment la meilleure équipe de Ligue 1, d'autant plus que Lyon et Marseille, affichant leurs limites, ne suivent plus. Irréguliers, les Gones sont incapables de s'imposer à domicile (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite). Et s'ils grapillent à l'extérieur (3 victoires, 1 nul), ils s'inclinent lourdement aussi (3-1 à Ajaccio, 4-1 à Bastia). Marseille ne va pas mieux et affiche un bilan plus que moyen : 3 victoires, 4 nuls, 3 défaites. Inneficaces en attaque, proposant un style de jeu pauvre, les Olympiens n'ont marqué que 10 buts en 10 matchs et leur dernière victoire de plus d'un but d'écart remonte à début novembre (2-0 à Ajaccio). La suite sera compliquée pour ces deux équipes, d'autant plus que l'écart avec les poursuivants s'est resserré.
Les poursuivants
Si le PSG a fort logiquement accentué son avance, la marge d'écart (6 points) de Lyon et Marseille s'est considérablement réduite. Quatre équipes en reconquête (Saint-Etienne, Nice, Lille, Montpellier) se replacent tandis que Lorient, Bordeaux et Rennes perdent des places. Les Girondins, auteurs de prestations indigentes, avaient bien débuté l'année avant de s'incliner quatre fois de suite. 4èmes de Ligue 1 début février, ils sont désormais 9èmes. La meilleure note revient à Saint-Etienne, en pleine ascension. Mal en points en décembre après 5 matchs sans victoire (dont 3 défaites) et sans marquer le moindre but, les Stéphanois ne se sont plus inclinés depuis, soit 10 matchs (meilleure série en cours) dont 6 victoires. Proposant un football chatoyant, ils réalisent un gros match contre le PSG lors de cette 29ème journée, remontant deux buts de retard (2-2). Autre équipe à suivre, Nice s'est également imposé à 6 reprises mais s'est également incliné 3 fois dont un cinglant 4-0 à Saint-Etienne. En difficulté cette saison, Lille revient également en force avec 5 victoires consécutives (dont un 3-1 à Lyon), avant de s'incliner à domicile contre Evian (2-1), qui lutte pour son maintien. Autre club en forme, le champion sortant Montpellier a également remporté 6 victoires, restant toutefois sur 1 point pris sur ses deux derniers matchs. Les Héraultais ont eux aussi subi la loi de Saint-Etienne (4-1).
Nivellement par le bas
Mis à part Saint-Etienne, les scores de Nice, Lille et Montpellier stigmatisent une tendance en Ligue 1 d'incapacité des équipes à enchaîner une série de victoires de plus d'un mois. Cette manie conjuguée au fait qu'une seule équipe parmi les dix premiers du classement s'est imposée le week-end dernier (en l'occurence, Lorient, 8ème...) nous rappelle que le nivellement de la Ligue 1 par le bas se poursuit. En tout état de cause, cette "neutralisation" entre les poursuivants profite au PSG dont l'avance est toujours confortable. Vu les moyens considérables du club de la capitale, il nous incline à penser que cela constitue la moindre des choses. Par contre, le trio de tête, inchangé depuis la trêve, pourrait changer dans les prochaines journées. Pratiquant un jeu plus que suffisant, Lyon et Marseille risquent de se voir dépasser par des équipes pratiquant un football plus incisif et surtout, plus efficace.
La lutte pour le maintien
Au fond du trou en décembre, Troyes et Nancy, toujours en queue de peleton, se sont quelque peu repris. Les Nancéiens, auteurs d'une seule victoire en 19 rencontres, se sont depuis imposés à quatre reprises. L'espoir demeure toutefois mince pour ces deux équipes qui restent à 5 points du premier non-relégable, d'autant plus que le reste de la meute bataille ferme pour ne pas se retrouver à l'étage inférieur, témoin les victoires de Sochaux (3-2) et Reims (1-0) contre le PSG, celles des équipes corses contre Lyon, celle d'Evian à Lille (2-1), ou encore la victoire brestoise à Bordeaux (2-0). Par rapport à décembre, la donne n'a pas changé, le maintien se jouera entre les équipes classées de la 13ème place à la dernière (voir le classement ci-dessous). A défaut d'être de qualité, la Ligue 1 est toujours aussi serrée et passionnante.
Résultats de la 29ème journée (14, 15, 16 mars)
Marseille - Ajaccio 0-0
Bastia - Lyon 4-1
Reims - Rennes 1-0
Montpellier - Troyes 1-1
Lille - Evian TG 1-2
Sochaux - Valenciennes 1-1
Lorient - Brest 4-0
Nancy - Nice 1-0
Toulouse - Bordeaux 0-0
Saint-Etienne - PSG 2-2
Classement
1.PSG 58
2.Lyon 53
3.Marseille 51
4.Saint-Etienne 49
5.Nice 48
6.Lille 46
7.Montpellier 45
8.Lorient 43
9.Bordeaux 42
10.Rennes 42
11.Toulouse 38
12.Valenciennes 36
13.Ajaccio 33
14.Bastia 33
15.Evian 30
16.Reims 30
17.Brest 29
18.Sochaux 28
19.Troyes 24
20.Nancy 24
Buteurs
1.Ibrahimovic (PSG) 25 buts
2.Aubameyang (Saint-Etienne) 16
3.Gomis (Lyon) 12
4.Cvitanitch (Nice) 12
5.Aliadière (Lorient) 11
18:12 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, ligue 1 2012-2013, psg, marseille, lyon, saint-etienne, lille, nice, montpellier, nancy, evian, troyes, bastia, ajaccio, bordeaux, lorient, brest
31/05/2012
Abécédaire de la Ligue 1 - 2011/2012
Après 2011, voici l'abécédaire 2012, ou l'essentiel de 2011-2012 exercice passionnant marqué par un nouveau champion de France (Montpellier), la descente aux enfers d'un club mythique (Auxerre) et le retour du football offensif. Thématiques, équipes, joueurs, stats, tout ce qu'il faut retenir de la saison. Un peu long mais richement documenté.
Par Jihad Naoufal et Maroun Khair
A comme Attaque parisienne, la meilleure du championnat. Avec 75 buts inscrits, le club de la capitale réalise sa meilleure performance depuis 1978.
B comme Bordeaux, la belle surprise de cette fin de saison. Champions en 2009 (+ une coupe de la Ligue), les Girondins ne confirmaient rien par la suite, enchaînant deux saisons médiocres. 18èmes à l'issue de la 14ème journée, ils reprenaient des couleurs à partir de janvier (les recrutements de Mariano et Obraniak n'y sont pas étrangers), s'imposant successivement chez le champion Lille (23ème) et contre Lyon (24ème). Ils terminent la saison avec 6 victoires consécutives et accrochent in-extermis l'Europa Ligue. Des résultats en adéquation avec le prestige du club et de bon augure pour la suite.
C comme Catastrophe à Auxerre qui descend en Ligue 2 après 32 ans passés dans l'élite. Après un début de championnat moyen, les Bourguignons se sont écroulés dès octobre (7 défaites en 10 matchs). Mauvais choix de recrutements, mauvaise gestion de club, joueurs trop inexpérimentés explique le désastre, sans oublier un entraîneur, Laurent Fournier, limogé "trop" tardivement. Et dire qu'Auxerre avait terminé 2ème du championnat en 2010... Après Nantes et Monaco, c'est un autre club historique qui descend à l'étage inférieur.
C bis comme Cartons réalisés par Rennes et le PSG contre Sochaux. Le premier cité s'est imposé à l'extérieur (6-2, 7ème journée) et le second à domicile (6-1, 33ème journée). Ce sont les deux seules équipes à avoir marqué 6 buts dans une même rencontre.
D comme Défenses montpelliéraine et toulousaine, les meilleures de la saison avec 34 buts encaissés, mieux que Rennes l'an passé (35) mais pas vraiment terrible puisque cela avoisine une moyenne d'un but encaissé par match.
E comme Equipe-type de la saison votée lors de la cérémonie des Trophées UNFP. Elle est la suivante : Lloris (Lyon) - Debuchy (Lille), N'Koulou (Marseille), Hilton (Montpellier), Bédimo (Montpellier) - Belhanda (Montpellier), Mavuba (Rennes), Capoue (Toulouse), Hazard (Lille) - Nenê (PSG), Giroud (Montpellier).
E bis comme Evian-Thonon-Gaillard, l'équipe surprise de la saison. Double promu la saison passée (une première dans l'histoire du club), le club haut-savoyard a affiché une régularité exemplaire malgré un changement d'entraîneur à la trêve hivernale. Il termine à une honorable 9ème place.
F comme Fair-Play à Nancy qui n'a enregistré que 2 cartons rouges, le plus faible total.
G comme René Girard, élu meilleur entraîneur de Ligue 1. Le coach montpellierain permet à son équipe d'empocher le premier titre de son histoire.
G bis comme Olivier Giroud (Montpellier), meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Sélectionné pour l'Euro, le néo-internatinal a également réalisé 9 passes décisives. A l'époque où il évoluait à Grenoble en Ligue 2 (2005-2007), son entraîneur de l'époque, Bazdarevic, lui affirmait qu'il n'avait même pas le niveau de Ligue 2. Lors de la 15ème journée, il inscrit un triplé à Sochaux (victoire 3-1), équipe entraînée par... Bazdarevic qui sera viré (faute de résultats) quelques mois plus tard...
G bis comme Yohan Gouffran auteur du but le plus rapide de la saison, inscrit après seulement 13 secondes à Auxerre (victoire 4-2 de Bordeaux, 36eme j.). Insrivant uniquement 9 buts en 3 saisons chez les Girondins, l'ancien espoir du football français en a inscrit 14 en 2011-2012. Offrant le titre à Bordeaux en 2009 en inscrivant l'unique but à Caen (dernière journée), il a été décisif à nouveau cette année en marquant le dernier but de la victoire à Saint-Etienne (3-2), synonyme de qualification pour l'Europa Ligue.
H comme Eden Hazard, élu meilleur joueur de Ligue 1 aux Trophées UNFP pour la deuxième fois de suite. En partance pour Chelsea, le prodige belge a inscrit 20 buts et manquera certainement à la ligue 1.
I comme Invincibilité de Paris durant 14 matchs (de la 16e à la 29ème journée). La meilleure série de la saison.
J comme Jeu dur exercé par Ajaccio, équipe qui a reçu le plus de cartons rouges (9).
K comme Antoine Kombouaré, ex-entraîneur du PSG, limogé durant la trêve hivernale (arrivée des qataris oblige). Débarqué à Paris il y a deux ans, il parvenait à redonner une âme à un club au bord de la déroute et le hissait à la 4ème place l'an passé. A l'issue des matchs aller, le PSG est premier et compte 40 points. A l'issue de la saison, il en compte 79. Le nouveau coach Ancelotti a fait moins bien... Cruel.
L comme Lille-Bordeaux (4-5), match le plus prolifique de la saison (23ème journée). Deux autres rencontres ont vu deux adversaires marquer au moins 4 buts : Lille-Nice (4-4, 19e) et Lyon-PSG (4-4, 25e).
M comme Montpellier, champion de France pour la première fois de son histoire. Meilleure équipe à domicile (50 points, un record dans un championnat à 3 points la victoire), meilleure défense, meilleur buteur, meilleure différence de buts (ex-aequo avec le PSG), plus grand nombre de victoires (25)... Un titre amplement mérité.
M bis comme M'Vila, seul joueur de champ à avoir joué l'intégralité des 38 matchs de Ligue 1 (soit 3600 minutes), ce qui ne l'a pas empêché d'effectuer une saison moyenne mais qui l'envoie quand même à l'Euro.
N comme Nenê, co-meilleur buteur de la saison avec 21 buts. Replacé dans l'axe par Carlo Ancelotti, le brésilien a toutefois inscrit 8 penalty (Giroud en a marqué 2 pour le même total de buts).
O comme Olympiques, de Marseille et Lyonnais largement en retrait cette saison. Champion il y a 2 ans, l'OM, faute de recrutement de qualité et en proie aux nombreux blessés (le départ de Lucho n'a pas aidé non plus), a vécu une saison noire, marquée par 13 matchs sans victoire et ponctuée par une indigente 10ème place. Si Lyon accroche une 4ème place, c'est bien en deça des objectifs affichés en début de saison. Le septuple champion de France ne jouera pas la Champions League la saison prochaine pour la première fois depuis 1999 et a subi 12 défaites. C'est trop pour un club classé au moins dans les 3 premiers depuis la saison 1998-1999. Bref, l'OL ne fait plus peur. Maigre consolation, les 2 équipes ont empoché la Coupe de France (Lyon) et la Coupe de la Ligue (Marseille).
O bis comme Ludovic Obraniak, le meilleur transfert du mercato d'hiver. En manque de jeu à Lille, le néo-international polonais débarque chez les Girondins de Bordeaux en janvier dernier et marque un doublé contre son ancienne équipe (victoire 5-4 à Lille). Rehaussant le niveau des Bordelais, il contribue largement à leur accession à l'Europa Ligue, et effectue lors du dernier match un coup du sombrero sublime suivi d'une passe décisive pour Diabaté (victoire 3-2 à Saint-Etienne). Le joueur formé à Metz sera bien présent à l'Euro.
P comme 15 Passes décisives réussies par Eden Hazard, le meilleur de la saison en la matière.
Q comme Qatar Sports Investments, le fonds d'investissement qui rachetait le PSG en mai 2011 avec pour objectif affiché d'en faire le premier club de Ligue 1. Mais malgré 125 millions d'euros mis en transferts et l'arrivée de 12 renforts (9 + Motta, Alex et Maxwell arrivés à la trêve hivernale), le club parisien termine 2ème, derrière Montpellier, 13ème budget de Ligue 1. Un échec relatif et une belle leçon d'humilité.
R comme Reléguation d'Auxerre, Dijon et Caen. Auxerre retrouve l'étage inférieur pour la première fois depuis 1980, l'autre club bourguignon descend un an après sa montée historique tandis que Caen subit sa 4ème relégation depuis 2005. Les 3 seront remplacés par Bastia (champion de Ligue 2), Reims et Troyes.
S comme Supporters auxerrois dont les agissement lors de la dernière de leur club à domicile ont énormément perturbé le dénouement du championnat. Jets de fumigènes, pétards, balles de tennis, tomates ont entraîné l'arrêt d'Auxerre-Montpellier (1-2) pendant 40 minutes. Lorient-PSG (1-2) était déja terminé et les montpellierains ont joué la peur au ventre. Que ce serait-il passé si Paris avait été champion ?
T comme Transition permanente en tête de la Ligue 1. Si Montpellier est la 19ème équipe à être sacrée, il faut également souligner 4 champions en 4 ans depuis les 7 titres de Lyon (Bordeaux, Marseille, Lille, Montpellier) et 10 champions sur les 20 dernières saisons.
U comme John Utaka, l'attaquant de Montpellier qui offre la victoire (et le sacre) à son équipe lors de la dernière journée en marquant un doublé à Auxerre. Le joueur nigérian, qui avait fait les beaux jours de Lens (2002-2005) et Rennes (2005-2007), avait ensuite enchaîné les saisons fantomatiques en Angleterre, à Portsmouth (10 buts marqués en 4 ans). Arrivé à Montpellier en janvier 2011, il a cette saison retrouvé son football.
V comme 27 ans que la Ligue 1 n'avait pas connu un score aussi élevé de buts marqués (956). En espérant que cela se poursuive par la suite.
W comme l'étonnante de saison de Daniel Wass. Le milieu de terrain danois d'Evian, prêté par Benfica et remplaçant en début de saison (les 9 premières matchs), est ensuite titularisé milieu droit jusqu'à la trêve. Bernard Casoni parti, Pablo Correa le replace sur le flanc gauche de la défense, en remplacement de Fabrice Ehret, blessé (de la 25ème à la 34ème journée). Il termine les 2 derniers matchs comme arrière droit... Au total, 27 titularisations (et 4 buts) l'envoient à l'Euro, en compagnie des 3 autres danois de l'ETG.
X comme Xénophobie, toujours endémique en Ligue 1. Remise en évidence la saison passée avec la polémique engendrée par les propos de Laurent Blanc, au sujet des "quotas", elle concerne cette saison un arbitre-assistant, en la personne de M. Perruaux qui aurait dit à Kamel Chafni, le milieu auxerrois, "Casse toi l'arabe", et 2 joueurs, Chedjou (Lille) et Cavalli (Ajaccio), le premier ayant prétendument dit au second "sale corse".
Y comme Yanga-Mbiwa, la grande révélation en défense centrale. Le jeune joueur (23 ans) est un des grands artisans du sacre de Montpellier et a figuré dans la liste des 26 pré-sélectionnés pour l'Euro.
Z comme Zéro buts encaissés par Montpellier durant 17 matchs de Ligue 1, soit près de la moitié de la saison. Une stat qui corrobore une saison exceptionnelle.
Ligue 1 - 38ème journée
Rennes - Dijon 5-0
Lorient - PSG 1-2
Sochaux - Marseille 1-0
Evian TG - Brest 0-1
Lille - Nancy 4-1
Valenciennes - Caen 3-1
Saint-Etienne - Bordeaux 2-3
Toulouse - Ajaccio 0-2
Auxerre - Montpellier 1-2
Lyon - Nice 3-4
Classement - 2011/2012
1.Montpellier 82 points - Champion
2.PSG 79 - Champions League
3.Lille 74 - Tour préliminaire Champions League
4.Lyon 64 - Europa Ligue
5.Bordeaux 61 - Europa Ligue
6.Rennes 60
7.Saint-Etienne 57
8.Toulouse 56
9.Evian TG 50
10.Marseille 48 - Europa Ligue
11.Nancy 45
12.Valenciennes 43
13.Nice 42
14.Sochaux 42
15.Brest 41
16.Ajaccio 41
17.Lorient 39
18.Caen 38 - relégué
19.Dijon 36 - relégué
20.Auxerre 34 - relégué
00:43 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abécédaire ligue 1 2011-2012, chedjou, cavalli, chafni, sochaux, bordeaux, obraniak, gouffran, qatar, kombouaré, john utaka, yanga-mbiwa, daniel wass, euro 2012, ligue 1, evian, marseille, psg, lyon, auxerre, montpellier, hazard, nene, giroud, girard, lille, dijon, caen, bazadarevic, m'vila, lille-bordeaux 4-5, lyon-psg 4-4, lille-nice 4-4, ajaccio, nancy, toulouse, psg-sochaux 6-1, sochaux-rennes 2-6, nantes, monaco