16/01/2012
Golden Globes 2012
Palmarès de la 69ème cérémonie des Golden Globe Awards 2012, tenue le dimanche 15 janvier 2012 :
Meilleur film dramatique : The Descendants (Alexander Payne).
Meilleur réalisateur : Martin Scorsese (Hugo).
Meilleure actrice dans un film dramatique : Meryl Streep (The Iron Lady).
Meilleur acteur dans un film dramatique : George Clooney (The Descendants).
Meilleur film comique ou musical : The Artist (Michel Hazanavicius).
Meilleure actrice - comédie/musical : Michelle Williams (My week with Marilyn).
Meilleur acteur - comédie/musical : Jean Dujardin (The Artist).
Meilleure actrice dans un second rôle : Octavia Spencer (The Help).
Meilleur acteur dans un second rôle : Christopher Plummer (Beginners).
Meilleur scénario : Woody Allen (Midnight in Paris).
Meilleur film etranger : Une séparation (Asghar Farhadi).
Meilleure musique : Ludovic Bourse (The Artist).
Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Downtown Abbey.
Meilleure série télévisée dramatique : Homeland.
Meilleure actrice dans une sérié télévisée dramatique : Claire Danes (Homeland).
Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique : Kelsey Grammer (Boss).
Meilleure actrice dans une mini-série : Kate Winslet (Mildred Pierce).
Meilleur acteur dans une mini-série : Idriss Elba (Luther).
Meilleur acteur dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Peter Dinklage (Game of Thrones).
Meilleure actrice dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Jessica Lange (American Horror Story).
10:45 Publié dans Film, Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : golden globe awards, golden globes 2012, jean dujardin, the artist, george clooney, golden globe 2012, michel hazanavicius, meryl streep, martin scorsese, alexander payne, hugo, the descendants, idriss elba, christopher plummer, homeland, claire danes, boss, kelsey grammer, peter dinklage, game of thrones, luther, kate winslet, asghar farhadi
28/01/2009
Burn after reading
Un an après avoir raflé la mise avec No country for old men (1), les frères Coen reviennent avec cette comédie noire où se cotoient leurs acteurs fétiches (George Clooney, Frances McDormand). Nouveau venu dans l'univers Coen : Brad Pitt, ravi d'avoir été convié à jouer les idiots de service. Ejecté du CIA car veillissant et incompétent, Osborne Cox (Malkovich) décide d'écrire ses mémoires, histoire de balancer au passage quelques secrets sur l'agence de renseignements. Le problème est qu'il perd l'unique CD où sont rédigées ses notes, CD retrouvé par Chad (Pitt) et Linda (McDormand), employés d'une salle de fitness. Ces deux là entendent bien profiter de l'aubaine et faire chanter Cox. Par ailleurs, la femme de celui-ci (Tilda Swinton) le trompe avec Harry Pfarrer (Clooney), un feldmarshall qui a aussi une liaison avec Linda... Il y a un peu de Fargo dans ce film, mélangé à du Ladykillers, Intelorable crualty... Si le film n'est pas un chef d'oeuvre, à l'image de No country for old men (duquel il s'éloigne ostensiblement), il confirme toutefois le génie des frères Cohen qui s'amusent littéralement avec le cinéma, à coup de scènes burlesques et de dialogues à tomber par terre.
Burn after reading (Ethan and Joel Coen). Avec George Clooney, John Malkovich, Frances McDormand, Tilda Swinton, Brad Pitt, Richard Jenkins, J. K. Simmons.
- 2 nominations - Golden Globe 2009.
- Présenté - Mostra de Venise 2008.
(1) 4 Oscars dont meilleur film et meilleur réalisateur.
18:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burn after reading, george clooney, john malkovich, tilda swinton
25/10/2007
Michael Clayton
Homme de l'ombre et "nettoyeur" efficace d'un prestigieux cabinet juridique, Michael Clayton (interprété par George Clooney) est chargé de camoufler les histoires embarassantes des richissimes clients de sa boîte. Mais voilà que U-North, société agro-chimique est responsable "volontairement" de la mort d'une centaine de personnes, et qu'elle liquide Arthur (ami de Clayton et employé de la même firme), qui avait menacé de dévoiler le pot aux roses. Prise de conscience de la part de Clayton qui décide de faire volte-face et de régler son compte à U-North. Acteur engagé plus que jamais, George Clooney continue, en tant qu'acteur ou producteur exécutif (il est les 2 cette fois, comme dans nombreux films) à exposer son réquisitoire d'une Amérique qui lui déplait, qu'il s'agisse d'atteinte aux libertés publiques (Good night and good luck, 2005 ; A scanner darkly, 2006), de politique étrangère US (Syriana, 2005), ou de scandales politico-économiques comme dans Michael Clayton (allusion au scandale Enron ?). Dans une structure similaire, on pense à The Firm (1993) de Sidney Pollack, où Tom Cruise découvre que la boîte pour laquelle il travaille (BL & L) est liée au crime organisé. On retrouve d'ailleurs Pollack producteur et acteur dans Michael Clayton. On pense également (dans un style légèrement différent) à Boiler Room (Ben Younger, 2000) ou à Changing Lanes (Roger Michell, 2002). Dans sa catégorie, le film n'est pas exeptionnel et le sujet n'est pas nouveau. Ce qui est nouveau est la méthode Tony Gilroy (intemporalité, entraînement du spectateur dans de fausses directions). Le scénariste de la trilogie Jason Bourne signe son premire long-métrage (son frère, John Gilroy, est au montage) avec talent et grande maîtrise. Quant à la distribution, si George Clooney est au sommet de son art, Tilda Swinton (qui interprète ici la conseillère juridique de U-North) excelle toujours dans le rôle de salope (The Beach, Young Adam, Constantine).
Michael Clayton (Tony Gilroy, USA, 2007, 120 mins). Avec George Clooney, Tom Wilkinson, Tilda Swinton, Sidney Pollack, Michael O'Keefe.
- Présenté - Festival de Toronto 2007.
- En compétition - Festival de Venise 2007.
21:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michael clayton, tony gilroy, george clooney, sidney pollack, tom wikinson, tilda swinton
04/07/2007
Ocean's 13
Si nous avons passé un bon temps durant la projection du film, c'est justement parce que celui-ci n'a qu'un seul atout : il est divertissant. Rien à signaler de spécial. Le moins que l'on puisse dire est que Steven Soderbergh, qui enchaîne réalisations (Eros, Ocean's Twelve, 2004 ; Bubble, 2005 ; The good german, 2006 ; Ocean's thirteen, 2007) et productions (Syriana, Good night, and good luck, Rumor as it..., 2005 ; A scanner darkly, 2006 ; Wind chill, Michael Clayton, 2007) à un rythme éffréné, ne s'est pas pris la tête. Scénario baclé, coups de théâtre prévisibles, dialogues bidons... En fait, l'épisode 13 est une sorte de mauvais recyclage des précédents. Comme dans le 11, Dany Ocean et ses acolytes foutent le boxon dans le casino d'un ennemi trop sûr de lui. Comme dans le 11, Andy Garcia se fait avoir à la fin. Dans le 12, il avait récupéré son bien. Est-ce à dire que dans le 14, il voudra à nouveau sa revanche ? ça promet... Et pour ne rien gâcher, comme dans le 12, Vincent Cassel se fait entuber à la fin. On a plus qu'à espérer que Soderbergh va s'arrêter au 13, parce que du 11 au 13, ça part en decrescendo, et le 14 risquerait d'être tout aussi foireux.
Ocean's 13 (Steven Soderbergh, USA, 2007, 122 mins). Avec George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Ellen Barkin, Al Pacino, Andy Garcia, Don Cheadle, Bernie Mac, Casey Affleck, Scott Caan.
- Présenté - Festival de Cannes 2007.
16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ocean's 13, steven soderbergh, george Clooney, matt damon, ellen barkin, al pacino
20/02/2007
The good german
L'adaptation du roman de Joseph Kanon ("L'ami allemand", en français, disponible aux éditions Pocket) est forcément un hommage à Casablanca (Michael Curtiz, 1942) : caméra lente, gestuelle des acteurs, effets optiques... Tout est tellement bien copié qu'on croirait vraiment regarder Casablanca. C'en est presque une copie conforme et c'est un peu dommage. Nous sommes en Allemagne en 1945, la guerre vient à peine de s'achever. Le pays est occupé par les troupes américaines et russes qui se partagent le territoire, et la conférence de Potsdam pointe le nez. Le pays est ravagé, les gens survivent tant bien que mal, le marché noir bat son plein. Jake Geismer, envoyé sur place pour couvrir la conférence, découvre que son chauffeur, Tully, mène une liaison avec Lena, une juive allemande avec qui il eut lui-même une relation quelques années auparavant à Berlin. Tully, trafiquant d'alcool, est retrouvé mort dans le secteur russe. Les autorités semblent indifférentes. Geismer mène donc l'enquête en solo. Ce qui va le mêler indirectement à l'affaire Emile Brandt, un allemand activement recherché, mais surtout lui faire découvrir la vraie nature de Lena.
L'intrigue tient la route, sans toutefois être particulièrement intéressante. Film moyen. On retiendra surtout la performance d'une Cate Blanchett sublime, et à un degré moindre, celle d'un Tobey Maguire impeccable dans un rôle à contre-courant.
The good german (Steven Soderbergh, USA, 2006, 107 min). Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire, Beau Bridges, Tony Curran, Leland Orser, Ravil Isyanov, Christian Oliver.
- 1 nomination (Meilleure musique) - Oscars 2007.
- 1 nomination (Ours d'or) - Festival de Berlin 2007.
- 1 nomination (Meilleur compositeur - Thomas Newman) - Broadcast Film Critics Association Awards 2007.
12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the good german, steven soderbergh, george clooney, cate blanchett, seconde guerre mondiale, tobey maguire, berlin