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13/01/2014

Golden Globes 2014

golden globes,golden globes 2014Considérés comme l'antichambre des Oscars (rayon cinéma), les Golden Globes 2014 ont consacré American Hustle et Dallas Buyers Club. Côté séries, Breaking Bad est enfin récompensé.

 

golden globes,golden globes 2014La comédie musicale de David O. Russell, et son casting haut de gamme (Jennifer Lawrence, Jeremy Renner, Amy Adams, Christian Bale...) repart avec 3 récompenses (sur 7 nominations). La nouvelle star Jennifer Lawrence remporte le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle, elle qui avait déjà remporté l'an passé celui de la meilleure actrice pour son rôle dans Silver Linings Playbook, réalisé par.... David O. Russell. Réalisateur à suivre, celui-ci avait également été récompensé en 2011 pour Fighter, ce dernier remportant, catégorie acteurs, 2 golden globes et 2 oscars.

Le nouveau film de Steve McQueen, 12 years a slave, est le "perdant" de cette édition, ne repartant qu'avec une seule récompense (sur 7 possibles), mais pas des moindres puisqu'il s'agit de celle du meilleur film dramatique. Multipliant dernièrement les excellentes prestations (Killer Joe, Magic Mike, Mud), Matthew McConaughey et son sympathique accent texan repart avec le trophée du meilleur acteur dans un film dramatique (Dallas Buyers Club). Il est actuellement à l'affiche dans la nouvelle série policière de HBO, True Detective. Performance identique pour Leonardo DiCaprio dans le délirant The Wolf of Wall Street. Au coude à coude, les deux acteurs s'en sortent puisque le film de Scorsese a été placé dans la catégorie 'Film musical ou comique'. Par contre, pour les prochains oscars, il n'y aura qu'un seul vainqueur...

golden globes,golden globes 2014Côté séries TV, nous avons enfin eu le plaisir de voir la déjà culte Breaking Bad primée. Nommé pour la quatrième fois consécutive pour le Golden Globe du meilleur acteur dans une série dramatique, Bryan Cranston repart avec cette récompense pour son interprétation époustouflante du désormais célèbre Walter White. La série créée par Vince Gilligan est également consacrée meilleure série dramatique devant Masters of sex (Showtime), Downton Abbey (ITV1), The Good Wife (CBS), et House of Cards (Netflix). Cette dernière est la première série "hors-TV" à remporter un Golden Globe (Meilleure actrice pour Robin Wright), après avoir été la première de même à être primée aux Emmy Awards (3 récompenses l'an passé).  J. N.

 

Palmarès de la 71ème cérémonie des Golden Globe, tenue le dimanche 14 janvier : 

CINEMA

Meilleur film dramatique : Twelve years a slave (Steve McQueen).

Meilleur réalisateur : Alfonson Cuaron (Gravity).

Meilleure actrice dans un film dramatique : Cate Blanchett (Blue Jasmine).

Meilleur acteur dans un film dramatique : Matthew McConaughey (Dallas Buyers Club).

Meilleur film comique ou musical : American Hustle (David O. Russell).

Meilleure actrice - comédie/musical : Amy Adams (American Hustle).

Meilleur acteur - comédie/musical : Leonardo DiCaprio (The wolf of Wall Street).

Meilleure actrice dans un second rôle : Jennifer Lawrence (American Hustle).

Meilleur acteur dans un second rôle : Jared Leto (Dallas Buyers Club).

Meilleur scénario : Her (Spike Jonze).

Meilleur film etranger : La Grande Bellezza (Paolo Sorrentino / Italie).

Meilleure musique : Alex Ebert (All is lost).

Meilleure chanson : Ordinary Love (U2 - Mandela: Long walk to freedom).

Meilleure film d'animation : Frozen (Chris Buck, Jennifer Lee).

TELEVISION

Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Behind the Candelabra (HBO).

Meilleure série télévisée dramatique : Breaking Bad (AMC).

Meilleure série musicale : Brooklyn Nine-Nine (Fox).

Meilleure actrice dans une sérié télévisée dramatique : Robin Wright (House of Cards).

Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique : Bryan Cranston (Breaking Bad).

Meilleure actrice dans une série musicale ou comique : Amy Poehler (Parks and Recreation).

Meilleur acteur dans une série musicale ou comique : Andy Samberg (Brookyn Nine-Nine).

Meilleure actrice dans une mini-série : Elisabeth Moss (Top of the Lake).

Meilleur acteur dans une mini-série : Michael Douglas (Behind the Candelabra).

Meilleur acteur dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Jon Voight (Ray Donovan).

Meilleure actrice dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Jacqueline Bisset (Dancing on the Edge).

12/06/2010

Robin Hood

MV5BMTM5NzcwMzEwOF5BMl5BanBnXkFtZTcwNjg5MTgwMw@@__V1__SX95_SY140_.jpgA contre-courant des productions du passé, le mythique Ridley Scott n'a pas conté la célèbre légende de Robin des Bois mais a retracé le contexte historique dans lequel le personnage allait naître. Nous sommes en 1199. De retour de croisade, le roi anglais Richard coeur de lion et son armée assiègent le château de Chalus en France. A la suite de la mort de ce dernier, Robin Longstride (Russell Crowe, acteur fétiche de Scott) et ses compagnons désertent l'armée pour ramener la couronne de Richard à Londres où le frère de ce dernier, Jean sans Terre a pris le pouvoir. Cupide, faible et sans aucune vision politique, celui-ci poursuit la levée des impôts, asservissant la population et suscitant le mécontentment des barons du nord de l'Angleterre. La guerre civile est proche, profitant à la France qui entend envahir le territoire. Jean promet donc plus d'égalité à ses sujets qui en échange refoulent les Français, aidés en cela par les qualités de leader de Robin. Mais une fois la bataille terminée, il revient sur sa promesse et déclare "Robin Hood" hors-la-loi. C'est ainsi que débutera la légende.

Les derniers opus de Ridley Scott diffèrent. Entre chaque fresque épique du Moyen-Age (Kingdom of heaven, 2005 ; Robin Hood, 2010), s'intercalent des films plus analytiques et archi-bien documentés (American gangster, 2007 ; Body of Lies, 2008). Le résultat est presque identique. Si le réalisateur ne "crée" plus de films cultes (Thelma and Louise, Blade Runner), il demeure toutefois un fabuleux conteur d'histoires.

Robin Hood (Ridley Scott, USA, 2010, 140 mins).    Avec Russell Crowe, Cate Blanchett, Mark Strong, William Hurt, Oscar Isaac, Danny Huston, Max von Sydow, Kevin Durand, Eileen Atkins.

- Présenté - Festival de Cannes 2010

13/02/2009

Benjamin Button...

19028561.jpgSelon nous, une chose est certaine. Pour apprécier le dernier opus de David Fincher, il faut avoir aimé Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994), cette longue odyssée d'un homme simple à travers plusieurs décennies d'une histoire tumultueuse des Etats-Unis, cette saga de 2 heures 20 qui rafla tous les oscars (1). Pas étonnant d'ailleurs que ces deux films soient tellement similaires puisqu'ils ont en commun le même scénariste, Eric Roth. Par contre, il est navrant de retrouver David Fincher à la réalisation, l'homme qui nous avait habitué aux oeuvres (très) sombres, Alien 3, Seven, Fight club, pour ne citer que ceux-là. Roth adapte ici une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, soit les aventures de Benjamin Button, de 1918 jusqu'à nos jours, cet homme hors du commun, qui naquit à l'âge de 80 ans et qui vécut sa vie à l'envers, sans être capable de stopper le cours du temps. Curieux... Dans Youth without youth de Coppola, un vieil homme frappé par la foudre, rajeunit d'un coup avant de revieillir. Ici, un homme naît vieux, grandit en étant vieux puis rajeunit à l'infini. Soit les thèmes humains les plus angoissants, toujours aussi délicats à traiter : la quête de l'amour, l'angoisse de vieillir, la peur de mourir (2)... Tout cela est ambitieux mais fastidieux à notre goût. 02h30. Ennui total. Le pire est que fort de 13 nominations aux oscars, le film va certainement repartir avec un bon paquet.

The curious case of Benjamin Button (David Fincher, USA, 2008, 167 mins).    Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Taraji P. Henson, Julia Ormond, Jason Flemyng.

- 13 nominations - Oscars 2009.

- Meilleure production, Meilleurs effets visuels, Meilleur maquillage - BAFTA Awards 2009.

- Meilleur réalisateur, Meilleur scénario adapté - National Board of Review 2008.

- Meilleure actrice dans un second rôle (Taraji P. Henson) - Austin Film Critics Association 2008.

 

(1) Meilleur acteur, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleur montage, meilleure photographie, meilleurs effets visuels.

(2) Thème traité également dans The Fountain (2006) de Darren Aronofsky.

20/02/2007

The good german

4bbe9a382c125539ae3959d1da9bed55.jpgL'adaptation du roman de Joseph Kanon ("L'ami allemand", en français, disponible aux éditions Pocket) est forcément un hommage à Casablanca (Michael Curtiz, 1942) : caméra lente, gestuelle des acteurs, effets optiques... Tout est tellement bien copié qu'on croirait vraiment regarder Casablanca. C'en est presque une copie conforme et c'est un peu dommage. Nous sommes en Allemagne en 1945, la guerre vient à peine de s'achever. Le pays est occupé par les troupes américaines et russes qui se partagent le territoire, et la conférence de Potsdam pointe le nez. Le pays est ravagé, les gens survivent tant bien que mal, le marché noir bat son plein. Jake Geismer, envoyé sur place pour couvrir la conférence, découvre que son chauffeur, Tully, mène une liaison avec Lena, une juive allemande avec qui il eut lui-même une relation quelques années auparavant à Berlin. Tully, trafiquant d'alcool, est retrouvé mort dans le secteur russe. Les autorités semblent indifférentes. Geismer mène donc l'enquête en solo. Ce qui va le mêler indirectement à l'affaire Emile Brandt, un allemand activement recherché, mais surtout lui faire découvrir la vraie nature de Lena.

L'intrigue tient la route, sans toutefois être particulièrement intéressante. Film moyen. On retiendra surtout la performance d'une Cate Blanchett sublime, et à un degré moindre, celle d'un Tobey Maguire impeccable dans un rôle à contre-courant.

The good german (Steven Soderbergh, USA, 2006, 107 min).   Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire, Beau Bridges, Tony Curran, Leland Orser, Ravil Isyanov, Christian Oliver.

- 1 nomination (Meilleure musique) - Oscars 2007.

- 1 nomination (Ours d'or) - Festival de Berlin 2007.

- 1 nomination (Meilleur compositeur - Thomas Newman) - Broadcast Film Critics Association Awards 2007.