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07/07/2018

Coupe du monde 2018 : FRANCE - BELGIQUE

téléchargement.jpgUne longue rivalité

Victorieux le mardi 6 juillet en quart de finale (respectivement contre l'Uruguay et le Brésil), la France et la Belgique se retrouveront le 10 juillet en demi-finale. Si la France a l'avantage concernant les confrontations officielles, c'est la Belgique toutefois qui affiche des statistiques positives pour l'ensemble des confrontations.

Belgique et France se sont rencontrées pas moins de 73 fois dans leur histoire, ce qui fait de chacune de ces équipes un des adversaires les plus fréquents de l'autre. Alors que l'ancêtre de la fédération belge de football actuelle fut créé en 1895 et que celui de la fédération française de football le fut en 1887, les deux équipes se sont rencontrées pour la première fois le 1er mai 1904 en Belgique pour un match nul fleuve (3-3).

Jusqu'à la Coupe du monde 1938 - lors de laquelle les deux équipes s'affrontent officiellement pour la première fois - l'avantage est belge, soit 15 victoires en 32 matchs amicaux, pour 11 défaites et 6 nuls. L'avantage n'est pas très grand mais nombreuses victoires belges sont très larges (aucune pour la France) : 

- 1905 : Belgique - France 7-0

- 1906 : France - Belgique 0-5

- 1909 : Belgique - France 5-2

- 1910 : France - Belgique 0-4

- 1911 : Belgique - France 7-1

- 1923 : Belgique - France 4-1

- 1930 : France - Belgique 1-6

En 8ème de finale de la Coupe du monde 1938, la France l'emportera 3-1. A ce premier match officiel, succédera 10 autres dont 8 de qualifications pour une Coupe du monde et pour un Euro (1958, 1968, 1976, 1982, 3 victoires belges, 2 françaises), un match du premier tour de l'Euro 1984 (victoire française 5-0, la plus large de son histoire contre cet adversaire) et le match pour la 3ème place lors de la Coupe du monde 1986 (victoire française 4-2).

Si en confrontation officielle, la France a un léger avantage, en confrontations officielles, l'avantage belge s'est creusé, avec 30 victoires pour 24 défaites et 19 nuls. Le dernier match remonte au 7 juin 2015 et une victoire belge de prestige à Saint-Denis (4-3).

La confrontation en soi

Par rapport à ce que ces deux équipes ont affiché en 5 matchs, on constate que leur style de jeu est similaire, même si la France évolue en 4-2-3-1 et la Belgique en 3-4-3. Les deux équipes sont plutôt solides en défense mais elles ont quand même encaissé des buts (4 pour la France, 5 pour la Belgique), ce qui rappelle au passage qu'en ce XXIème siècle l'offensive l'a emporté sur la défensive. Les deux équipes l'ont d'ailleurs démontré en inscrivant en quart de finale 2 buts contre des équipes (Uruguay, Brésil) jusqu'ici impeccables sur le plan défensif.

Au vu de la composition du milieu de terrain, la France semble légèrement supérieure (pas d'équivalent belge de N'Golo Kanté) défensivement mais également légèrement inférieure sur le plan offensif (pas d'équivalent français de Kevin De Bruyne). Ce sont toutefois les Belges qui semblent un ton au dessus en phase de transition. C'est donc la bataille du milieu qui sera décisive pour l'accession à la finale et contrairement à ce qu'ont dit certains, la France ne part pas favorite. La Belgique a l'avantage d'avoir des joueurs plus expérimentés (constituée depuis les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe actuelle semble être arrivée à maturité) face à la deuxième plus jeune équipe du mondial mais l'absence de son latéral droit Thomas Meunier (suspendu) pourrait lui coûter cher. Pronostic : 50-50.

J. N, M. K

 

17/05/2018

Coupe du monde 2018 : les 23 français

football,équipe de france,didier deschamps,koscielnyPas de grosse surprise concernant la liste des 23 appelés pour le mondial en Russie, annoncée ce 17 mai par Didier Deschamps. Il est connu de toute façon que le sélectionneur actuel n'est pas un adepte des surprises. Du classique en défense puisque les quatre postes sont doublés soit 8 défenseurs. Blessé il y a quelques temps, Koscielny manquera à la charnière où le duo titulaire devrait être Varane-Umtiti. La sélection de Lucas Hernandez est une demi-surprise car le jeune défenseur joue de plus en plus avec l'Atletico Madrid et a effectué hier en finale de Ligue Europa un match très solide. A droite, le jeune Pavard (titulaire à Stuttgart) est préféré à Debuchy, très bon avec Saint-Etienne et choisi dans la liste des suppléants.

Du classique au milieu de terrain où Dimitri Payet devait figurer. Mais le feu follet marseillais s'est blessé de nouveau à la cuisse, hier en finale de Ligue Europa. N'Zonzi consitute "objectivement" une surprise mais la sentinelle de Séville est titulaire à ce poste depuis plusieurs saisons, position justement pas très pourvue en équipe de France et où il est préféré au parisien Rabiot, pas franchement rassurant à ce poste. Autre demi-surprise à notre sens : Ousmane Dembélé. L'aillier de Barcelone a effectué une saison en dents de scie mais il est capable de faire basculer un match.

Les places coûtent cher et la concurrence est rude (voir également plus bas la liste des sélectionnables potentiels). C'est ainsi que la liste des 11 suppléants (qui seraient appelés en cas de blessure parmi les 23) comporte des talents sûrs dont certains (Lacazette, Martial, Sissoko, Coman, Digne, Ben Yedder) sont peu ou pas toujours titulaires en club. Zouma (Stoke City) et Sakho (Cristal Palace) ont effectué une saison très solide mais ils sont encore loin dans la hiérarchie des défenseurs centraux.

Notons par rapport à la liste de 2016 que l'équipe de France a ostensiblement évolué en l'espace de deux nas. En effet, pas moins de 15 joueurs convoqués pour l'Euro - où la France fut finaliste - font leur sortie. C'est en défense que les places ont largement évolué. Costil (Rennes) est remplacé par Areola (PSG) et 7 défenseurs (sur 8) s'en vont. Koscielny (blessé), Sagna (Benevento), Jallet (Nice), Evra (West Ham) et Mathieu (Sporting Portugal), tous largement trentenaires ne reverront plus l'équipe de France. Mangala et Digne tentent actuellement de redémarrer leur carrière... Au milieu, Cabaye et Lassana Diarra ne sont plus sélectionnables et Sissoko, comme nous l'avons dit, paye son temps de jeu faible à Tottenham. En attaque, Gignac n'est plus sélectionnable, Payet est blessé, et les deux ailiers Martial et Coman payent également leur manque de temps de jeu (ou des blessures) dans leurs clubs respectifs. J. N

Gardiens : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Areola (PSG).

Défenseurs : Varane (Real Madrid), Umtiti (Barcelone), Kimpembe (PSG), Benjamin Mendy (Manchester City), Lucas Hernandez (Atletico Madrid), Sidibé (Monaco), Pavard (Stuttgart), Rami (Marseille).

Milieux : Pogba (Manchester United), Kanté (Chelsea), Matuidi (Juventus), Tolisso (Bayern Munich), Lemar (Monaco), N'Zonzi (Séville).

Attaquants : Giroud (Chelsea), Griezmann (Atletico Madrid), Thauvin (Marseille), Fekir (Lyon), Mbappé (PSG), O. Dembélé (Barcelone).

 

Suppléants : Lacazette (Arsenal), Sakho (Cristal Palace), Debuchy (Saint-Etienne), Rabiot (PSG), Digne (Barcelone), Zouma (Stoke City), M. Sissoko (Tottenham), Coman (Bayern Munich), Ben Yedder (Séville), Martial (Manchester United), Costil (Bordeaux).

Blessés : Koscielny (Arsenal), Payet (Marseille).

Potentiellement sélectionnables : Kurzawa (PSG), Bakayoko (Chelsea), Bouna Sarr (Marseille), Mangala (Everton), Lenglet (Séville), Moussa Dembélé (Celtic Glasgow), N'Dombelé (Lyon), Benzema (Real Madrid), Kondogbia (Valence), Théo Hernandez (Real Madrid), Laporte (Manchester City).