07/07/2018
Coupe du monde 2018 : FRANCE - BELGIQUE
Une longue rivalité
Victorieux le mardi 6 juillet en quart de finale (respectivement contre l'Uruguay et le Brésil), la France et la Belgique se retrouveront le 10 juillet en demi-finale. Si la France a l'avantage concernant les confrontations officielles, c'est la Belgique toutefois qui affiche des statistiques positives pour l'ensemble des confrontations.
Belgique et France se sont rencontrées pas moins de 73 fois dans leur histoire, ce qui fait de chacune de ces équipes un des adversaires les plus fréquents de l'autre. Alors que l'ancêtre de la fédération belge de football actuelle fut créé en 1895 et que celui de la fédération française de football le fut en 1887, les deux équipes se sont rencontrées pour la première fois le 1er mai 1904 en Belgique pour un match nul fleuve (3-3).
Jusqu'à la Coupe du monde 1938 - lors de laquelle les deux équipes s'affrontent officiellement pour la première fois - l'avantage est belge, soit 15 victoires en 32 matchs amicaux, pour 11 défaites et 6 nuls. L'avantage n'est pas très grand mais nombreuses victoires belges sont très larges (aucune pour la France) :
- 1905 : Belgique - France 7-0
- 1906 : France - Belgique 0-5
- 1909 : Belgique - France 5-2
- 1910 : France - Belgique 0-4
- 1911 : Belgique - France 7-1
- 1923 : Belgique - France 4-1
- 1930 : France - Belgique 1-6
En 8ème de finale de la Coupe du monde 1938, la France l'emportera 3-1. A ce premier match officiel, succédera 10 autres dont 8 de qualifications pour une Coupe du monde et pour un Euro (1958, 1968, 1976, 1982, 3 victoires belges, 2 françaises), un match du premier tour de l'Euro 1984 (victoire française 5-0, la plus large de son histoire contre cet adversaire) et le match pour la 3ème place lors de la Coupe du monde 1986 (victoire française 4-2).
Si en confrontation officielle, la France a un léger avantage, en confrontations officielles, l'avantage belge s'est creusé, avec 30 victoires pour 24 défaites et 19 nuls. Le dernier match remonte au 7 juin 2015 et une victoire belge de prestige à Saint-Denis (4-3).
La confrontation en soi
Par rapport à ce que ces deux équipes ont affiché en 5 matchs, on constate que leur style de jeu est similaire, même si la France évolue en 4-2-3-1 et la Belgique en 3-4-3. Les deux équipes sont plutôt solides en défense mais elles ont quand même encaissé des buts (4 pour la France, 5 pour la Belgique), ce qui rappelle au passage qu'en ce XXIème siècle l'offensive l'a emporté sur la défensive. Les deux équipes l'ont d'ailleurs démontré en inscrivant en quart de finale 2 buts contre des équipes (Uruguay, Brésil) jusqu'ici impeccables sur le plan défensif.
Au vu de la composition du milieu de terrain, la France semble légèrement supérieure (pas d'équivalent belge de N'Golo Kanté) défensivement mais également légèrement inférieure sur le plan offensif (pas d'équivalent français de Kevin De Bruyne). Ce sont toutefois les Belges qui semblent un ton au dessus en phase de transition. C'est donc la bataille du milieu qui sera décisive pour l'accession à la finale et contrairement à ce qu'ont dit certains, la France ne part pas favorite. La Belgique a l'avantage d'avoir des joueurs plus expérimentés (constituée depuis les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe actuelle semble être arrivée à maturité) face à la deuxième plus jeune équipe du mondial mais l'absence de son latéral droit Thomas Meunier (suspendu) pourrait lui coûter cher. Pronostic : 50-50.
J. N, M. K
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27/06/2014
Coupe du monde : les huitièmes en question
LE RETOUR DES LATINOS
Avec les derniers matchs, hier, des groupes G et H, le premier tour d'une Coupe du monde portée sur l'offensive a livré son verdict final. Pour la première fois, sept équipes d'Amérique Latine s'en sont extirpées. Passage en revue des huit affiches.
Pour la première fois depuis bien longtemps, il y aura 7 équipes latino-américaines en huitièmes de finale (6 en 2010, 4 en 2006). Éliminé, l'Equateur n'était également pas loin d'en faire partie. C'est une première puisque depuis l'instauration des huitièmes en 1986, jamais plus de 6 équipes n'avaient atteint ce stade de la compétition (jusqu'en 1982, le premier tour était suivi d'un second, donnant accès aux quarts de finale). De ces 7 équipes, deux ne seront plus là au tour suivant.
Brésil - Chili et Colombie - Uruguay constituent d'ailleurs les affiches les plus attendues et les duels les plus âpres tant ces quatre équipes ont montré de belles choses au tour précédent. C'est une belle revanche de l'Amérique Latine, habituée - à l'exception du Brésil - aux accessits, sur le football européen. Décomplexée, joueuse, et rigoureuse sur le plan tactique, elle semble avoir également bénéficié d'une meilleure préparation, les championnats locaux se terminant avant leurs équivalents européens. Avec la qualification des Etats-Unis, l'Amérique dans son ensemble aura 8 représentants, soit deux de plus que l'Europe, une première.
Les surprises
L'absence du champion en titre, l'Espagne, constitue bien entendu le forfait le plus inattendu. A celui-ci, s'ajoutent ceux de l'Italie (2ème élimination de suite au premier tour, après 2010) et dans une moindre mesure de l'Angleterre (ce qui va relancer le débat sur la faible présence de joueurs anglais dans les grosses cylindrées de Premier League). Ces deux équipes ont eu le malheur de tomber dans le groupe de la mort (le Costa-Rica et l'Uruguay leur ont volé la vedette). On attendait mieux du Portugal mais une entame catastrophique (0-4 contre l'Allemagne, expulsion de Pepe), de nombreux blessés, et une dépendance maladive à un Cristiano Ronaldo au bout du rouleau ont coûté cher à la Selecçao.
Au niveau des présences, celle - historique - de l'Algérie, seul représentant du monde arabe, constitue sans contestation possible la plus grande surprise. Le Costa Rica a également réalisé un sacré coup. Pas attendu à pareille fête, il a terminé premier du groupe de la mort sans perdre et battant au passage l'Uruguay et l'Italie. Rien que ça. Enfin, la présence des Etats-Unis n'est pas une surprise en soi mais les joueurs de Jürgen Klinsmann ont du se frotter à l'Allemagne, au Portugal, et au Ghana. Terminer deuxième n'était pas évident.
Au total, 7 équipes représentent l'Amérique Latine (le Mexique compris), 6 l'Europe, 2 l'Afrique, et 1 l'Amérique du Nord. La Belgique est le plus petit Etat (30.528 km²).
BRÉSIL - CHILI (28 juin)
Lors de ses deux dernières coupes du monde (1998, 2010), le Chili s'était déjà retrouvé face au Brésil à ce stade de la compétition. Étrillée la première fois (4-1), la Roja s'inclinait lourdement à nouveau en 2010 (3-0). Entre-temps, la Selaçao avait écrasé son adversaire (6-1) en quart de finale de la Copa America 2007. Dans cette compétition d'ailleurs, les confrontations ont presque toujours tourné à l'avantage des brésiliens : victoires lors du tour final en 1991 (2-0), lors du premier tour en 1999 (1-0) et deux fois en 2004 (3-0 au premier tour, 1-0 en quarts). En éliminatoires de la Coupe du monde 2010, le Brésil s'est également imposé deux fois (3-0 au Chili, 4-2 à domicile). Il faut en fait remonter à août 2000 pour une victoire chilienne (3-0, éliminatoires de la Coupe du monde 2002). En novembre dernier, le Brésil s'imposait également en amical (2-1).
Au total, le Brésil a remporté 48 des 68 rencontres officielles ou amicales (pour 13 nuls et 7 défaites), soit 70.5%. Ces statistiques seront-elles déterminantes ? Entre un Brésil dont les performances jusqu'ici ne sont pas simples à évaluer (la défense n'est pas toujours rassurante et l'animation collective a souvent été désordonnée) et un Chili solide collectivement mais inefficace contre les Pays-Bas (0-2), les débats devraient être très serrés. Les Auriverdes pourront compter sur leur pépite Neymar (4 buts) alors que du côté chilien, on attend beaucoup de l'association Vidal - Sanchez. Jouer à domicile pourrait faire pencher la balance du côté brésilien.
COLOMBIE - URUGUAY (28 juin)
Il faut remonter loin dans le temps pour trouver trace d'une confrontation en Coupe du monde entre ces deux équipes, ce qui est normal vu que la Colombie ne dispute que sa 5ème coupe du monde (l'Uruguay sa 12ème). En 1962 (au Chili), la Celeste s'était imposée (2-1) au premier tour, les deux équipes ne dépassant pas ce stade de la compétition.
En Copa America, les deux équipes ne se sont croisées qu'une fois ces dix dernières années. Lors de l'édition 2004, l'Uruguay remportait le match pour la 3ème place (2-1). En éliminatoires de la Coupe du monde actuelle, la Colombie s'imposait très largement à domicile (4-0) en septembre 2012, avant de s'incliner un an plus tard à Montevideo (0-2). Pour celles de 2010, l'Uruguay s'était deux fois imposé (1-0 à Bogota, 3-1 à domicile). Au vu des prestations du premier tour, la Colombie semble légèrement plus solide que l'Uruguay, d'autant plus que ce dernier est désormais orphelin de son buteur Luis Suarez, suspendu pour 9 matchs suite à son agression sur l'italien Chiellini. Mais les joueurs d'Oscar Tabarez étaient tombés dans un groupe bien plus compliqué que celui de la Colombie et savent se transcender dans les matchs à couperet (victoires contre l'Angleterre et l'Italie après une première défaite).
Cette affiche s'annonce en fait comme la plus équilibrée. Rapide et technique, la Colombie se frottera à une équipe très rugueuse. Le match constituera de même un duel à distance entre le monégasque James Rodriguez et le parisien Edison Cavani.
PAYS-BAS - MEXIQUE (29 juin)
Ces deux équipes se sont rencontrées une seule fois en Coupe du monde, leur seule confrontation officielle. Elles avaient fait match nul en 1998, lors du premier tour (2-2). En amical, elles ne furent opposées que 5 fois. Le Mexique s'est imposé en 1960 et 1961 (3-1 ; 2-1) mais s'est incliné en février 1998 (2-3), en 2006 (1-2), et en 2010 (1-2). Il n'a donc plus battu son adversaire des huitièmes depuis plus de 50 ans. Si le Mexique a toujours atteint ce stade de la compétition depuis 1994, il ne la cependant jamais dépassé (la Tri tomba sur l'Argentine en 2006 et 2010, et sur l'Allemagne en 1998).
Les Pays-Bas, quant à eux, atteignirent les quarts en 1994, les demis en 1998, et la finale en 2010. Ils partent donc avec un léger avantage. Ce match opposera deux styles différents, une attaque détonante (10 buts inscrits par les Oranje) et une défense de fer pourvue d'un excellent gardien (1 but encaissé). Très physiques (voire brutaux) également, les Pays-Bas partent légèrement favoris.
COSTA RICA - GRECE (29 juin)
Jouant respectivement leur 4ème et 3ème Coupe du monde, le Costa Rica et la Grèce ne se sont jamais rencontrés, aussi bien en compétition officielle qu'en match amical. Séduisants au premier tour durant duquel ils se sont extirpés du groupe de la mort sans perdre , les Ticos tableront sur leur rigueur tactique et leur solidité défensive (1 seul but encaissé, sur penalty), et partent favoris. L'équipe surprise du tournoi pourrait toutefois se casser les dents contre une équipe qui joue habituellement regroupée (ce qui ne l'a toutefois pas empêché d'encaisser 5 buts en 3 matchs).
FRANCE - NIGERIA (30 juin)
Lors de ses quatre autres coupes du monde (1994, 1998, 2002, 2010), le Nigeria n'a jamais dépassé le stade des huitièmes qu'il avait atteint en 94 (Italie, 1-2 a.p) et 98 (Danemark, 1-4). Chose qui peut paraître étrange, les deux équipes ne se sont affrontées qu'une seule fois en amical, en 2009, pour une victoire nigériane à Saint-Etienne (1-0). Au vu du niveau de jeu affiché jusqu'ici, la France part largement favorite. Attention toutefois aux Super Eagles, très rapides en contre. L'Argentine et la Bosnie l'ont apprises à leurs dépens. Néanmoins, ils n'abordent pas cette rencontre dans les meilleures conditions. En conflit avec leur fédération au sujet des primes de match (c'est une habitude dans les sélections africaines), les joueurs ont boycotté hier l'entraînement...
ALLEMAGNE - ALGÉRIE (30 juin)
L'invité surprise des huitièmes de finale n'est pas verni puisqu'il affrontera l'Allemagne, un des grands favoris pour la victoire finale. Cette rencontre fait évidemment penser au "match de la honte" de la Coupe du monde 1982, arrangé entre Allemands et Autrichiens (victoire de la RFA 1-0) afin de passer tous deux le premier tour, ce qui éliminait l'Algérie qui avait justement réalisé la grand exploit de battre la Mannschaft (2-1). A l'époque, les derniers matchs du premier tour ne se jouaient pas en même temps et c'est depuis cette infamie justement qu'ils se jouent simultanément afin d'éviter que cela ne se reproduise.
Fort logiquement, les deux équipes ne se sont plus rencontrées depuis. Précédemment, l'Allemagne l'avait emporté en amical (2-0), en 1964. Compte tenu du niveau affiché jusqu'ici par l'Allemagne, du fait qu'elle a toujours atteint au minimum les quarts de finale depuis 1982 (également 4 fois finaliste et 3 fois demi-finaliste), et du fait que l'Algérie est néophyte à ce stade de la compétition, les joueurs de Joachim devraient l'emporter sans surprise.
ARGENTINE - SUISSE (1er juillet)
Lors de la Coupe du monde 1966, l'Albiceleste battait la Nati au premier tour (2-0). Les deux équipes se sont ensuite retrouvées cinq fois en amical (de 1980 à 2012), pour trois victoires argentines et deux matchs nuls. Sur ces cinq matchs, quatre se déroulèrent en Suisse. Lors du dernier (février 2012), l'Argentine l'emportait 3-1. Habituée à franchir le cap des huitièmes, elle devrait logiquement s'imposer face à son adversaire, qui lui n'a pas atteint les quarts depuis 1954. Tandis que l'Argentine est progressivement montée en puissance, avec un Lionel Messi en grande forme (4 buts), la Suisse a montré pour sa part un style de jeu assez anarchique.
BELGIQUE - ETATS-UNIS (1er juillet)
Lors de la première Coupe du monde de l'histoire (1930), les Etats-Unis s'imposaient largement au premier tour (3-0). Il faudra attendre les années 90 pour que les deux équipes se retrouvent, les Diables Rouges l'emportant cinq fois en amical (1995, 1998, 2011, 2013). Si elle a remporté ses trois matchs du premier tour, la Belgique n'a pas brillé pour autant, face à des adversaires moyens (Algérie, Russie, Corée du Sud) qu'elle battit sur le fil. Efficace contre le Ghana (un but marqué à la première minute, le deuxième en toute fin de match), impressionnante de combativité contre le Portugal (2-2), la Team USA n'a rien pu faire contre la déferlante allemande (0-1). Supérieurs techniquement, les Belges partent favoris.
J. N
18:10 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde, coupe du monde 2014, brésil - chili, colombie - uruguay, pays-bas - mexique, costa rica - grèce, grèce, costa rica, pays-bas, mexique, uruguay, colombie, brésil, chili, argentine, france, nigeria, etats-unis, allemagne, suisse, belgique, algérie, espagne, italie, angleterre, portugal, france - nigeria, allemagne - algérie, argentine - suisse, belgique - etats-unis
24/06/2014
Coupe du monde : bilan Groupe D
(Angleterre, Costa-Rica, Uruguay, Italie)
Le Costa-Rica qualifié surprise dès le deuxième match, l'Italie et l'Uruguay se disputaient la deuxième place dans ce qui fut un match décevant. Plus mordants, les coéquipiers de Luis Suarez se sont imposés en fin de match. Pour la deuxième fois consécutive, l'Italie sort au premier tour. Après l'Espagne, deuxième coup de tonnerre.
Deux premiers matchs prolifiques
Le fameux groupe de la mort a tenu toutes ses promesses. Alors qu'on s'attendait à des matchs fermés, les deux premières rencontres avaient accouché de 7 buts. Alors que l'Uruguay, sûr de lui (un peu trop même) menait tranquillement à la mi-temps (penalty de Cavani) face à un Costa Rica considéré comme l'équipe la plus faible du groupe, les Ticos, survoltés après la pause (le discours du coach s'est apparemment avéré payant) inscrivaient deux buts coup sur coup dont une tête magnifique du défenseur Duarte dans un angle fermé. Déboussolée, l'Albiceleste encaissait un troisième but, inscrit par le remplaçant Urena.
La rencontre Angleterre - Italie fut d'un très haut niveau. Séduisante en première mi-temps, la Three Lions payait ses nombreuses occasions manquées et encaissait un but sur une frappe brillante de l'extérieur de la surface (Marchisio, 35e) mais revenait grâce à Sturridge, bien servi par Rooney (37e). Bien organisés, les Transalpins avaient la réussite de marquer rapidement après la pause. Profitant du marquage laxiste de Gary Cahill, Balotelli profitait d'un joli centre de Candreva pour marquer de la tête, de près (50e). Comme à l'accoutumée, l'Italie avait su préserver son avantage, d'autant plus que l'Angleterre s'était effondrée physiquement.
Surprise costaricaine, déception italienne
Comme lors de l'Euro 2000 (la Roumanie et le Portugal s'extirpaient d'un groupe comprenant également l'Angleterre et l'Allemagne), les résultats de ce groupe ont faussé tous les pronostics. On annonçait l'Angleterre et l'Italie mais ce sont le Costa Rica et l'Uruguay qui ont validé leur billet pour les huitièmes. Ces deux équipes confirment une tendance de revanche des équipes latino sur le Vieux continent (le Chili a éliminé l'Espagne et le Mexique, la Croatie). Uruguay et Costa Rica ont en plus réussi la prouesse de ne perdre contre aucune des deux autres équipes citées. Après un sursaut d’orgueil contre l'Uruguay (3-1), les Ticos ont réussi le match parfait contre une Italie en panne d'idées (1-0). Comme un symbole, c'est le capitaine Bryan Ruiz qui inscrivait de la tête le seul but de la rencontre. Déjà qualifiés, ils ne leur restait plus qu'à gérer leur dernier match contre l'Angleterre (0-0) et se payer le luxe de finir premiers. Après deux défaites, l'Angleterre n'y était plus. Roy Hodgson avait donc fait tourner son équipe (9 changements), afin de donner du temps de jeu aux habituels remplaçants. Les Britanniques n'ont pas été particulièrement mauvais dans ce mondial mais leurs errements défensifs (Cahill, pourtant très bon avec Chelsea, est fautif sur 3 des 4 buts encaissés par son équipe) leur ont coûté cher face à des adversaires plus solides.
L'Italie, c'est une autre affaire. La Squadra Azzura nous a désormais habitué au pire comme au meilleur. Championne du monde en 2006, elle était éliminée dès le premier tour en 2010 avant de réaliser un Euro 2012 prometteur (défaite contre l'Espagne en finale). Le prétendu renouveau au niveau du jeu et des joueurs, opéré par Cesare Prandelli, n'y est apparemment plus. Après une victoire probante lors du premier match contre l'Angleterre, adversaire supposé être le plus difficile (victoire qui s'avère n'avoir été qu'un feu de paille), l'Italie était incapable de développer le moindre fond de jeu face au dynamisme d'un Costa Rica qui aura bluffé tout le monde.
Soirée cauchemar et effectif mal géré
Dans une finale que ne retiendront pas les annales (jeu hâché, occasions faibles), l'Italie devait au moins préserver le nul face à un Uruguay obligé de gagner. Progressivement, la soirée a tourné au cauchemar pour la bande à Buffon et Pirlo. Comme à l'accoutumée, Mario Balotelli faisait un non-match (son but face à l'Angleterre lui a probablement donné la grosse tête) et concédait également deux fautes stupides, la deuxième lui valant un carton jaune. Prandelli le remplaçait donc dès la mi-temps. Difficile d'ailleurs de comprendre le choix de l'avoir aligné d'entrée alors qu'il avait également été transparent contre l'Uruguay. L'Italie perdait ensuite Marchisio, expulsé pour une semelle volontaire sur le genou d'Arevalo (59e), et Verratti, sorti sur blessure (75e). Cette tournure du match galvanisait l'Uruguay qui, incapable de percer une défense regroupée, parvenait à porter l'estocade finale sur un corner. Comme contre le Barca en mai dernier avec son club l'Atletico de Madrid, l'excellent défenseur Godin délivrait les siens d'un coup de tête rageur (81e).
Pas verni, Prandelli avait déjà perdu juste avant le mondial Riccardo Montolivo (blessé), titulaire habituel dans l'entre-jeu, puis Mattia De Sciglio dont une blessure l'empêchait de participer aux deux premiers matchs. Comme les 23 ne comportaient que 7 défenseurs dont 1 seul arrière-gauche, le coach italien titularisa contre l'Angleterre Chiellini, gaucher mais défenseur central de formation. Trop lent, celui-ci fut replacé dans l'axe lors du second match et remplacé à gauche par Darmian, arrière droit de formation (Abate reprenant son poste à droite)... De retour contre l'Uruguay, De Sciglio évolua à gauche (et Darmian à droite) dans une défense à 5. Au total, l'Italie évolua dans trois schémas différents (deux 4-3-3 différents, et un 3-5-2), et 17 joueurs furent titularisés, pour 3 matchs joués... Cet état des faits souligne l'impossibilité de mettre en place un schéma tactique cohérent, et le retour à la case départ d'une équipe qui ne manque pourtant pas de joueurs talentueux. Mais comme on dit souvent, il ne suffit pas de bons joueurs pour faire une équipe. En tout état de cause, Cesare Prandelli a une grande part de responsabilité dans l'échec de la Squadra et vient même d'annoncer sa démission en conférence de presse... J. N
Les matchs
Uruguay - Costa-Rica 1-3 : Cavani (23e s.p) ; J. Campbell (54e), Duarte (57e), Urena (84e).
Angleterre - Italie 1-2 : Sturridge (37e) ; Marchisio (35e), Balotelli (50e).
Uruguay - Angleterre 2-1 : L. Suarez (35e, 85e) ; Rooney (75e).
Italie - Costa-Rica 0-1 : B. Ruiz (44e).
Italie - Uruguay 0-1 : Godin Leal (81e).
Costa-Rica - Angleterre 0-0
Classement
1.Costa Rica 7 points (+3)
2.Uruguay 6 (0)
3.Italie 3 (-1)
4.Angleterre 1 (-2)
Chiffres
- Wayne Rooney a inscrit contre l'Uruguay son premier but en coupe du monde pour sa troisième participation (après 2006 et 2010).
- L'Angleterre est éliminée au premier tour pour la première fois depuis 1970. Elle n'était toutefois pas qualifiée en 1974, 1978, et 1994.
- Après 1990 (première participation), le Costa Rica accède aux huitièmes de finale pour la deuxième fois de son histoire. Les Ticos avaient été éliminés au premier tour en 2002 et 2006.
- L'Italie est éliminée au premier tour pour la deuxième fois consécutive.
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04/06/2014
Mondial 2014 : les 23 et les absents
Alors que la liste des 23 sélectionnés pour la Coupe du monde vient d'être publiée le 2 juin (date butoir fixée par la FIFA), notre mise au point sur les listes de 30 ou de 23+7 de quelques sélections (dont les favoris habituels et quelques outsiders), et sur les principaux absents et surprises.
En dehors des sélections ci-dessous, deux absences notoires sont à noter. Respectivement buteur prolifique de Porto, Atletico Madrid, et Monaco, Radamel Falcao, blessé en janvier au ligument antérieur du genou droit, n'est pas remis à 100% et manquera beaucoup à la Colombie (le buteur du FC Séville, Bacca, aura la lourde tâche de la suppléer). Dans une moindre mesure, le recordman en sélection américaine, Landon Donovan (32 ans, 156 capes, 57 buts), présent lors des 3 dernières coupes du monde, n'a pas été retenu par Jürgen Klinsmann. Le sélectionneur allemand ne l'a pas jugé "assez bon".
Quant au jeu d'identifier les stars non qualifiées avec leur sélection nationale, les absences de Zlatan Ibrahimovic (la Suède fut éliminée en barrages par le Portugal) et de Gareth Bale (difficile de voir le Pays de Galles qualifié pour une coupe du monde) sont les plus notoires. Signalons également Robert Lewandowski (Pologne), David Alaba (Autriche), Branislav Ivanovic (Serbie), Aron Ramsey (Pays de Galles), Arda Turan (Turquie), Stevan Jovetic (Monténégro)...etc
Brésil (liste de 23+7)
On regrettera dans les 23 de Luiz Felipe Scolari l'absence de Filipe Luis, l'excellent arrière gauche et champion d'Espagne avec l'Atletico. Lui ont été préférés l'expérimenté Maxwell (quoique 7 sélections nationales seulement...), détonant cette saison avec le PSG, et le madrilène Marcelo, plus rapide et offensif, et traditionnellement numéro 1 à ce poste en sélection nationale. Également réserviste, Lucas a affirmé qu'il méritait de figurer dans les 23. Toutefois, son irrégularité avec le PSG (même si sa 2ème saison fut bien plus probante que la première) justifie sa non-présence. Postulant également à une place au minimum dans les 30, son coéquipier à Paris, Marquinhos, n'est pas réserviste. Et malgré une très bonne saison (toujours avec le PSG), Alex Costa n'est pas sélectionné non plus. Il faut reconnaître qu'il y a du beau monde en défense centrale (Thiago Silva, Dante, David Luiz).
Auteur d'une très bonne saison avec le Bayern Munich, Rafinha est barré par deux monstres au poste d'arrière-droit : Daniel Alves et Maicon. En chute depuis un long laps de temps déjà, les anciens génies Kaka et Robinho payent la saison ratée de leur club, l'AC Milan, et leurs performances intermittentes...
En renouveau sous la houlette de Scolari version 2, le groupe brésilien ne compte que 4 rescapés du dernier mondial (Silva, Alves, Maicon, et le gardien Julio Cesar). Brillant lors de la Coupe des confédération 2013 (victoire 3-0 contre l'Espagne en finale), la seleçao comprend 16 joueurs des 23 de l'été passé dans les 23 actuels et 3 dans les réservistes (Filipe Luis, Lucas, Cavalieri). Ces 3 joueurs et les 4 autres joueurs absents des 30 actuels (Jean, Jadson, Fernando, Rever) ont été numériquement remplacés par Ramires, Fernandinho, Willian, Victor, des deux revenants Maicon et Maxwell, et du défenseur de Naples, Henrique. Celui-ci constitue la surprise du 23 brésilien. Inconnu il y a peu de temps encore, il fut transféré de Palmeiras à Naples lors du mercato d'hiver et a été titulaire 10 fois lors des 14 derniers matchs officiels de son équipe (pour 15 matchs au total). Sa polyvalence (il peut évoluer à trois postes) explique vraisemblablement sa présence inattendue.
Gardiens : Julio Cesar (Toronto), Jefferson (Botafogo), Victor (Atletico Mineiro).
Défenseurs : Dante (Bayern Munich), Marcelo (Real Madrid), Maxwell (PSG), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Daniel Alves (FC Barcelone), Maicon (Inter Milan), Henrique (Napoli).
Milieux : Ramires (Chelsea), Oscar (Chelsea), Paulinho (Tottenham), Willian (Chelsea), Luiz Gustavo (Wolfsburg), Fernandinho (Manchester City), Hernanes (Inter Milan).
Attaquants : Fred (Fluminense), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Neymar (FC Barcelone), Jô (Athletico Mineiro), Bernard (Shakhtar Donetsk).
Réservistes : Lucas Leiva (Liverpool), Luis Filipe (Atletico Madrid), Lucas (PSG), Rafinha (Bayern Munich), Miranda (Atletico Madrid), Cavalieri (Fluminense), Kardec (Palmeiras).
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Sélectionnables : Marquinhos (PSG), Alex Costa (PSG), Coutinho (Liverpool), Kaka (AC Milan), Robinho (AC Milan).
Espagne (liste de 30, réduite à 23 le 31 mai)
C'est bien connu, la Roja, double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010) dispose d'un large réservoir de joueurs brillants. Dans la continuité d'une tradition instituée depuis le sacre de 2008, presque aucun changement n'a touché le groupe espagnol. Dans la première liste de 30, 18 joueurs faisaient partie des 23 du sacre mondial de 2010... Parmi les 5 restant, le trois quart de la défense titulaire est depuis parti à la retraite (Capdevilla, Marchena, et plus récemment Puyol) et les deux autres auraient du être des 30! Mais Arbeloa, longtemps blessé cette saison et tout juste revenu de blessure paye l'excellente saison de celui qui lui a pris sa place au Real (Carvajal) qui lui-même n'a finalement pas été retenu dans les 23, l'excellent Juanfran, champion d'Espagne avec l'Atletico, lui ayant été préféré (mais également Azpilicueta, pouvant évoluer sur les deux côtés de la défense). Quant à l'ex-gardien de Barcelone, Victor Valdes, il s'est blessé aux ligaments du genou.
Vincente del Bosque a donc repris 21 joueurs (voir plus bas en bleu) des 23 de l'Euro 2012 (exit donc Arbeloa et Valdes), avant d'en éliminer quatre dont 3 attaquants. Si Jesus Navas est écarté en raison d'une cheville en délicatesse, il est étonnant par contre de voir partir Negredo et Llorente lorsqu'on sait que Diego Costa est toujours blessé et qu'il n'est pas certain qu'il soit maintenu dans les 23. L'Espagne se présentera avec seulement deux attaquants de pointe, Fernando Torres et David Villa, qui n'ont pas été des gages d'efficacité cette saison. Les autres joueurs ayant quitté la liste le 31 mai sont Moreno et Itturaspe. Alcantara, blessé, avait déjà déclaré forfait il y a deux semaines.
Gardiens : Casillas (Real Madrid), David De Gea (Manchester United), Pepe Reina (Napoli).
Défenseurs : Piqué (FC Barcelone), Sergio Ramos (Real Madrid), Raul Albiol (Napoli), Alba (FC Barcelone), Azpilicueta (Chelsea), Carvajal (Real Madrid), Juanfran (Atletico Madrid), Javi Martinez (Bayern Munich), Moreno (FC Séville).
Milieux : Xavi Alonso (Real Madrid), Xavi Hernandez (FC Barcelone), Busquets (FC Barcelone), David Silva (Manchester City), Koke (Atletico Madrid), Fabregas (FC Barcelone), Alcantara (Bayern Munich), Juan Mata (Chelsea), Cazorla (Arsenal), Iturraspe (Athletic Bilbao), Iniesta (FC Barcelone).
Attaquants : Negredo (Manchester City), Diego Costa (Atletico Madrid), Torres (Chelsea), Jesus Navas (Machester City), Pedro (FC Barcelone), Llorente (Juventus), Villa (Atletico Madrid).
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Sélectionnables : Soldado (Tottenham), Arteta (Arsenal), Jesé (Real Madrid), Valdes (FC Barcelone), Javi Garcia (Manchester City), Monreal (Arsenal), Arbeloa (Real Madrid), Gabi (Atletico Madrid), Isco (Real Madrid)
Allemagne (30, réduite à 23 le 2 juin)
Barré en attaque au Bayern Munich par le croate Mandzukic, Mario Gomez pensait se relancer à la Fiorentina. Mais une blessure en début de saison l'éloigna longtemps des terrains. Il n'aura disputé au total que 9 matchs (3 buts) de championnat avec la Viola, synonyme de non-convocation dans les 30. Autre grand absent, le talentueux milieu de Dortmund, Ilkay Gündoğan, a également été blessé durant toute la saison (2 apparitions en Bundesliga) et n'est logiquement pas présent. Sami Khedira fait par contre figure de miraculé. Blessé aux ligaments du genou en novembre dernier et parti pour une absence de 6 mois minimum, sa participation à la coupe du monde était très incertaine. Mais sa guérison rapide lui a permis de revenir dans le 11 du Real Madrid et il fut même titularisé lors de la finale de champions League qu'il remporta, ce qui devrait renforcer sa motivation.
Après avoir écarté il y a 2 semaines 4 joueurs (Jansen, Hahn, Meyer, Goretzka), et rappelé dans le groupe Kramer (étrange...), Joachim Löw n'avait plus qu'à en éliminer 3. A la surprise générale, l'arrière-gauche de Dortmund, Marcel Schmelzer, souvent blessé cette saison, a été écarté au profit de son remplaçant en club, Erik Durm, 19 matchs en Bundesliga dont 14 titularisations (Schmelzer fut aligné d'entrée à 19 reprises...). Les deux autres mises à l'écart (Mustafi, Volland) étaient pressenties. En rouge, les joueurs blessés.
Gardiens : Neuer (Bayern Munich), Weindenfeller (Dortmund), Zieler (Hanovre).
Défenseurs : Boateng (B. Munich), Lahm (B. Munich), Mertesacker (Arsenal), Höwedes (Schalke), Jansen (Hambourg), Hummels (Dortmund), Durm (Dortmund), Schmelzer (Dortmund), Grosskreutz (Dortmund), Mustafi (Sampdoria).
Milieux : Schweinsteiger (B. Munich), Kroos (B. Munich), Götze (B. Munich), Draxler (Schalke), Ozil (Arsenal), L. Bender (Leverkusen), Hahn (Augsbourg), Müller (B. Munich), Khedira (Real Madrid), Goretzka (Schalke), Ginter (Fribourg), Meyer (Schalke).
Attaquants : Kolse (Lazio Rome), Reus (Dortmund), Schürrle (Chelsea), Podolski (Arsenal), Volland (Hoffenheim).
Rappelé : Kramer (Monchenbladbach).
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Sélectionnables: Gomez (Fiorentina), Badstuber (B. Munich), S. Bender (Dortmund), Kiessling (Leverkusen), Gündoğan (Dortmund).
Uruguay (25, réduite à 23 le 31 mai)
Bénéficiant d'une défense ultra-solide (Lugano, Godin Leal, Pereira), le 4ème de la dernière coupe du monde et vainqueur de la Copa America 2011 disposera de son effectif au complet. Si l'absence du meilleur joueur et buteur de Premier League cette saison, Luis Suarez (31 buts en 33 matchs de Premier League), fut crainte un moment en raison d'une blessure au genou contractée en championnat le 11 mai, son maintien dans le groupe des 23 a finalement été maintenu, même s'il n'est pas encore à 100%. Des 23 de la coupe du monde 2010 demeurent 15 joueurs. L'emblématique Sebastian Abreu (37 ans, 73 sélections, 28 buts), écarté de la sélection il y a quelques mois, est le seul joueur d'envergure de l'épopée de 2010 à ne pas en faire partie. Après avoir annoncé une liste de 25 joueurs le 12 mai, Oscar Tabarez (sélectionneur en 2010 déjà) a réduit celle-ci à 23 le 31 mai. En fin de carrière et évoluant désormais au Japon, Diego Forlan (35 ans, 107 sélections, 36 buts), meilleur joueur et co-meilleur buteur en 2010, est présent.
Gardiens :Muslera (Galatasaray), Martin Silva (Vasco de Gama), Munoz (Libertad).
Défenseurs : Godin Leal (Atletico Madrid), Lugano (West Bromwich Albion), Gimenez (Atletico Madrid), Caceres (Juventus), Maximiliano Pereira (Benfica), Fucile (Porto), Coates (National).
Milieux : Rios (Morelia), Gargano (Parme), Diego Perez (Bologne), Alejandro Silva (Lanus), A. Gonzalez (Lazio), Alvaro Pereira (San Pablo), Gaston Ramirez (Southampton), C. Rodriguez (Atletico Madrid), Lodeiro (Botafogo), Eguren (Palmeiras).
Attaquants : Luis Suarez (Liverpool), Cavani (PSG), Forlan (Cerezo Osaka), Stuani (Espanol), Abel Hernandez (Palerme).
Italie (30 - réduite à 23 le 1er juin)
Auteur d'une bonne saison avec le Genoa (14 buts en 36 matchs de Série A), le solide Gilardino ne figurait pas dans la liste des 30. Lui avaient été préférés Cassano (33 matchs, 12 buts) et Rossi (21 matchs, 16 buts). Le fantasque Balotelli est là, lui qui craignait une non-convocation. Présent à l'Euro 2012, le défenseur Ogbonna n'a pas été retenu dans les 30 non plus. Il faut dire que son transfert cette saison à la Juventus où il fut barré par l'inamovible trident Barzagli-Chiellini-Bonucci ne lui a pas rendu service (14 titularisations).
Avant que les 30 ne soient réduits à 23, Cesar Prandelli a perdu un élément de son onze-type, Riccardo Montolivo, victime d'une fracture au tibia le 31 mai lors du match amical Italie - Irlande (0-0). Il restait donc à écarter 6 autres joueurs. De retour d'une longue blessure (4 mois d'absences), Giuseppe Rossi n'a pas été considéré apte physiquement. Maggio, Pasqual, Ranocchia, Romulo, et Destro ne seront pas non plus du voyage.
Gardiens : Sirigu (PSG), Buffon (Juventus), Perin (Genoa).
Défenseurs : Bonucci (Juventus), Abate (AC Milan), Chiellini (Juventus), Pasqual (Fiorentina), De Sciglio (AC Milan), Barzagli (Juventus), Darmian (Torino), Maggio (Napoli), Paletta (Parme), Ranocchia (Inter Milan).
Milieux : Aquilani (Fiorentina), Montolivo (AC Milan), Candreva (Lazio), Thiago Motta (PSG), Pirlo (Juventus), Marchisio (Juventus), Verratti (PSG), De Rossi (Roma), Parolo (Parme), Romulo (Hellas Verone).
Attaquants : Balotelli (AC Milan), Rossi (Fiorentina), Cassano (Parme), Cerci (Torino), Destro (Roma), Immobile (Torino), Insigne (Napoli).
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Sélectionnables : Gilardino (Genoa), Ogbonna (Juventus).
Argentine (30, réduite à 23 le 2 juin)
Le grand absent de l'albiceleste est bien entendu Carlos Tevez. Le fantasque attaquant de la Juventus, connu pour se brouiller avec ses entraîneurs (notamment Alex Ferguson et Roberto Mancini) n'a plus été appelé en sélection depuis belle lurette et ne participera pas à ce qui devait vraisemblablement être sa dernière coupe du monde. Après avoir écarté dans un premier temps 4 joueurs (Lopez, Mercado, Rinaudo, Di Santo), Alejandro Sabella a attendu la date butoir pour se départir des trois restants. L'absence de Sosa s'explique par son statut de remplaçant à l'Atletico Madrid, alors que celles de Banega (Newell's Old Boys) et Otamendi (Atletico Mineiro) s'expliquent peut-être par leurs départs en janvier vers des championnants (Argentine, Brésil) d'une envergure moindre que l'Europe. Les deux joueurs évoluaient respectivement à Valence (Espagne) et Porto (Portugal). Otamendi a eu le malheur d'être prêté par son club. Quant à Banega, pressenti pour être convoqué en 2010 (Maradona lui avait finalement préféré Veron et Gutierrez), il trébuche à nouveau à la dernière marche.
Gardiens : Romero (Monaco, Andujar (Catane), Orion (Boca Juniors).
Défenseurs : Garay (Benfica), F. Fernandez (Naples), L. Lopez (Getafe), Campagnaro (Inter Milan), Zabaleta (Manchester City), Rojo (Sporting Portugal), Basanta (Monterrey), Mercado (River Plate), Demichelis (Manchester City), Otamendi (Atletico Mineiro).
Milieux : Mascherano (Barcelone), Sosa (Atletico Madrid), A. Fernandez (Celta Vigo), R. Alvarez (Inter Milan), Banega (Newell's Olds Boys), Biglia (Lazio), Gago (Boca Juniors), Maxi Rodriguez (Newell's Old Boys), Rinaudo (Catane), Enzo Perez (Benfica).
Attaquants : Messi (Barcelone), Lavezzi (PSG), Higuain (Napoli), Di Maria (Real Madrid), Di Santo (Werder Brême), Aguero (Manchester City), Palacio (Inter Milan).
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Sélectionnable : Carlos Tevez (Juventus).
France (23+7)
L'absence de Samir Nasri suscita un vrai-faux débat. Le sélectionneur Didier Deschamps a expliqué clairement qu'il ne suffit pas d'être brillant pour faire partie d'une telle aventure. Pour éviter la résurgence d'un scénario à la Knysna, il faut avoir des joueurs excellents mais également prêts à se sacrifier les uns pour les autres. Le rebelle Nasri ne semble pas être un cas irréprochable (loin de là) et son absence n'est du coup pas une surprise. Sélectionner 23 joueurs qui sortent du lot n'est pas chose aisée. Les 7 réservistes ainsi que d'autres joueurs (voir plus bas) auraient peut-être mérité d'aller à la coupe du monde. 4ème gardien, Ruffier profite de la blessure de Mandanda lors de la dernière journée de Ligue 1 et est même promu n°2 en lieu et place de Landreau... En attaque, Lacazette, très bon cette saison, est barré par Rémy. Egalement auteur d'une excellente saison, Cabella (37 matchs, 14 buts), futur grand, est encore néophyte en sélection. Idem pour Schneirderlin et Trémoulinas. En défense, Perrin aurait pu être préféré à Mangala, en difficulté cette saison avec Porto. Et au milieu, le capitaine lyonnais Gonalons fait les frais du retour en grande forme de Mavuba.
Enfin, souffrant actuellement de douleurs de dos récurrentes, Franck Ribéry pourrait finalement céder sa place (et remplacé vraisemblablement par Cabella ou Lacazette) et être retiré des 23. Toutes les sélections ont jusqu'à 24 heures avant leur première rencontre pour effectuer un changement dû à une blessure.
Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (Marseille), Michael Landreau (Bastia).
Défenseurs : Patrice Evra (Manchester United), Lucas Digne (PSG), Koscielny (Arsenal), Sagna (Arsenal), Debuchy (Newcastle), Varane (Real Madrid), Sakho (Liverpool), Mangala (FC Porto).
Milieux : Matuidi (PSG), Cabaye (PSG), Pogba (Juventus), Mavuba (Lille), Sissoko (Newcastle), Ribéry (Bayern Munich), Grenier (Lyon), Valbuena (Marseille).
Attaquants : Benzema (Real Madrid), Giroud (Arsenal), Rémy (Newcastle), Griezmann (Real Sociedad).
Réservistes : Tremoulinas (Saint-Etienne), Cabella (Montpellier), Schneiderlin (Southampton), Lacazette (Lyon), Gonalons (Lyon), Perrin (Saint-Etienne), Ruffier (Saint-Etienne).
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Sélectionnables : Rami (AC Milan), Abidal (Monaco), Clichy (Manchester City), Capoue (Tottenham), Toulalan (Monaco), Nasri (Manchester City), Kondogbia (Monaco), Gameiro (FC Séville), Payet (Marseille).
Angleterre (23+7)
L'absence de Michael Carrick est la principale surprise. L'excellent milieu de terrain défensif paye les frais d'une saison très moyenne avec un Manchester United désastreux cette année. Même cas de figure pour son coéquipier Cleverley. Réserviste au départ, le vieillissant Ashley Cole a préféré d'ores et déjà prendre sa retraite internationale. En attaque, Roy Hodgson n'a pris que quatre attaquants. Jermaine Defoe, réserviste, aurait pu en faire partie. Au niveau des présences, celle de James Milner est un peu une surprise. S'il a effectué 30 apparitions avec le champion Manchester City, il n'a toutefois été titulaire qu'à 12 reprises.
Par ailleurs, l'ailier d'Arsenal, Theo Walcott, déjà absent du mondial 2010 en raison d'une saison parsemée de blessures a été victime en janvier dernier d'une rupture du ligament croisé du genou gauche (indisponibilité de 6 mois minimum) lors d'un match de FA Cup. Le crack de la sélection (plus jeune joueur à porter le maillot anglais, à l'âge de 17 ans) manquera certainement aux Three Lions.
Gardiens : Hart (Manchester City), Foster (WBA), Forster (Celtic Glasgow).
Défenseurs : Cahill (Chelsea), Johnson (Liverpool), Jagielka (Everton), Baines (Everton), Smalling (Manchester United), Shaw (Southampton), P. Jones (Manchester United),
Milieux : Lampard (Chelsea), Wilshere (Arsenal), Gerrard (Liverpool), Milner (Manchester City), Oxlade-Chamberlain (Arsenal), Henderson (Liverpool), Lallana (Southampton), Sterling (Liverpool), Barkley (Everton).
Attaquants : Rooney (Manchester United), Sturridge (Liverpool), Lambert (Southampton), Wellbeck (Manchester United).
Réservistes : Carrick (Manchester United), Ruddy (Norwich), Flanagan (Liverpool), Stones (Everton), Caroll (West Ham), Cleverley (Manchester United), Defoe (Toronto).
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Sélectionnables : A. Cole (Chelsea), Walcott (Arsenal).
Croatie (29, réduite à 23 le 31 mai)
Manque de bol total pour Niko Kovac. Non content de perdre le capitaine emblématique Josip Simunic (36 ans, 105 sélections, record), suspendu pour 10 matchs par la FIFA suite à des chants fascistes entonnés envers les supporters croates lors du barrage remporté en novembre dernier face à l'Islande (ce qui scelle sa carrière internationale), le sélectionneur croate accuse le forfait de trois joueurs blessés (voir plus bas en rouge) dont le meneur de jeu Ivica Kranjcar.
La perle Alen Halilovic, futur joueur du FC Barcelone, n'a pas été retenue dans les 30. Le plus jeune buteur du championnat de Croatie (17 ans, 3 sélections nationales) est jugé trop inexpérimenté.
Gardiens : Pletikosa (Rostov), Zelenika (Lokomotiva), Subasic (Monaco).
Défenseurs : Bubnjic (Udinese), Corluka (Lokomotiv Moscou), Lovren (Southampton), Pranjic (Panathinaikos), Schildenfeld (Panathinaikos), Srna (Chakhtior Donetsk), Strinic (Dnipro), Vida (Dynamo Kiev), Vrsaljko (Genoa).
Milieux : Brozovic (Dynamo Zagreb), Modric (Real Madrid), Kranjcar (Queen's Park Rangers), Kovacic (Inter Milan), Mocinic (Rijeka), Pasalic (Hajduk Split), Rakitic (FC Séville), Badelj (Hambourg), Sammir (Getafe), Vukojevic (Dynalmo Kiev).
Attaquants : Eduardo (Chakhtior Donetsk), Mandzukic (Bayern Munich), Jelavic (Hull City), Olic (Wolfsburg), Rebic (Fiorentina, Perisic (Wolfsburg), Ilicevic (Hambourg).
Belgique (24 + 7)
Le sélectionneur Mark Wilmots aura à sa disposition tous les joueurs de la meilleure génération qu'ait connue la Belgique depuis les années 80-90, à l'exception de Christian Benteke. L'attaquant d'Aston Villa, titulaire à la pointe de l'attaque des Diables Rouges, est blessé au tendon d’Achille. Wilmots avait concocté dans un premier temps une liste de 24 joueurs + 7 réservistes. En raison de l'incertitude concernant le gardien n° 3, Koen Casteels, un quatrième fut ajouté à la liste, en la personne de Silvio Proto. Hélas, ces deux joueurs ont dû déclarer forfait (pour blessure). A donc été rappelé en renfort Sammy Bossut (Zulte Waregem). Courtois est n°1 et Mignolet n° 2.
Très en vue cette saison avec Cagliari et la Roma, le milieu Radja Nainggolan (34 matchs de Série A, 4 buts) n'est pourtant pas retenu. Si les places au milieu sont bien pourvues, certains n'étaient pas nécessairement plus méritants que lui, en l'occurence Marouane Fellaini, auteur d'une saison médiocre avec Manchester United.
Gardiens : Courtois (Atletico Madrid), Mignolet (Liverpool), Casteels (Hoffeinheim), Proto (Anderlecht).
Défenseurs : Kompany (Manchester City), Van Buyten (Bayern Munich), Vermaelen (Arsenal), Vertonghen (Tottenham), Alderweireld (Atletico Madrid), Vanden Borre (Anderlecht), Ciman (Standard Liège), Lombaerts (Zénith Saint-Pétersbourg).
Milieux : Witsel (Zénith Saint-Pétersbourg), Fellaini (Manchester United), Defour (Porto), Dembélé (Tottenham), De Bruyne (Wolfsburg), Chadli (Tottenham).
Attaquants : Lukaku (Everton), Mirallas (Everton), Mertens (Napoli), E. Hazard (Chelsea), Januzaj (Manchester United), Origi (Lille).
Rappelé : Bossut (Zulte Waregem).
Réservistes : T. Hazard (Zulte Waregem), Gillet (Anderlecht), Batshuayi (Standard Liège), Van Damme (Standard Liège), Nainggolan (Roma), Pocognoli (Hanovre).
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Sélectionnable : Benteke (Aston Villa).
Portugal (30, réduite à 23 le 19 mai)
Après une première liste de 30 joueurs publiée à la mi-mai, le sélectionneur Paulo Bento l'a réduite à 23 quelques jours plus tard. Au niveau des présences, la principale surprise est la convocation de Helder Postiga. Si l'attaquant expérimenté (66 sélections, 23 buts) fut présent à toutes les grandes compétitions depuis 2004 (3 euros, 2 coupes du monde), il n'a cependant été titularisé qu'une seule fois avec la Lazio (pour 5 apparitions au total) depuis son transfert dans la capitale romaine en janvier dernier... Apparu 11 fois seulement cette saison avec Manchester United en Premier League (et autant de matchs en 2012-2013), Nani est également présent.
Gardiens : Beto (FC Séville), Eduardo (Sporting Braga), Rui Patricio (Sporting Portugal), Anthony Lopes (Lyon).
Défenseurs : Pepe (Real Madrid), Coentrao (Real Madrid), Antunes (Malaga), Bruno Alves (Fenerbahçe), Joao Pereira (Valencia), Neto (Zenith Saint-Pétersbourg), Ricardo Costa (Valencia), Rolando (Inter Milan), André Almeida (Benfica).
Milieux : Joao Mario (Vitoria Setubal), Moutinho (Monaco), Veloso (Dynamo Kiev), Meireles (Fenerbahçe), Nani (Manchester United), Silva (Sporting Braga), André Gomes (Benfica), Amorim (Benfica), Vieirinha (Wolfsburg), William (Sporting Portugal), Quaresma (Porto).
Attaquants : Ronaldo (Real Madrid), Eder (Sporting Braga), Hugo Almeida (Besiktas), Cavaleiro (Benfica), Postiga (Lazio), Varela (Porto).
Pays-Bas (30, réduite à 23 le 31 mai)
Le vice-champion du monde, qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fût en 2010 (un Euro 2012 raté, ponctué de 3 défaites au premier tour), s'apprête à vivre une coupe du monde compliquée. A la grande lessive effectuée (16 joueurs présents en 2010 ne figurent pas dans les 30), s'ajoutent les forfaits sur blessure de Strootman (Roma), Locadia (PSV), van der Wiel (PSG), absents d'une première liste de 30 joueurs, mais également van der Vaart, blessé tout récemment, et retiré de la pré-liste. La réduction de celle-ci a entraîné le départ de van Aanholt (son remplacement par le jeune Kongolo (20 ans) constitue la surprise des 23), Zoet, Rekkik, Vilhena, Boëtius, et le prometteur Quincy Promes (lui a été préféré l'expérimenté Dirk Kuyt).
Gardiens : Krul (Newcastle), Cillessen (Ajax), Vorm (Swansea), Zoet (PSV).
Défenseurs : van Aanholt (Vitesse Arnheim), Blind (Ajax), Janmaat (Feyenoord), Kongolo (Feyenoord), Rekik (PSV), Veltman (Ajax), Martins Indi (Feyenoord), Verhaegh (Augsbourg), De Vrij (Feyenoord), Vlaar (Aston Villa).
Milieux : Clasie (Feyenoord), van der Vaart (Hambourg), de Jong (AC Milan), Sneijder (Galatasaray), Vilhena (Feyenoord), Wijnaldum (PSV), De Guzman (Swansea), Fer (Norwich).
Attaquants : Van Persie (Manchester United), Boëtius (Feyenoord), Depay (PSV), Robben (Bayern Munich), Huntelaar (Schalke), Promes (Twente), Kuyt (Fenerbahçe), Lens (Dynamo Kiev).
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Sélectionnables : Strootman (Roma), van der Wiel (PSG), Locadia (PSV).
J. N
16:41 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde 2014, 23 pour la coupe du monde, uruguay, brésil, argentine, france, espagne, croatie, pays-bas, angleterre, italie, allemagne, portugal
18/07/2013
Liste des pays autorisant le mariage gay
Une tendance qui se poursuit
Après la France en mai dernier, c'est au tour du Royaume-Uni de rendre légal le mariage entre deux personnes d'un même sexe. La loi vient d'entrer en vigueur, adoptée le 15 juillet par la Chambre des Lords et le 16 juillet par la Chambre des communes. Elle ouvre la voie aux mariages gays à partir de 2014 en Angleterre et au Pays de Galles.
Le Royaume-Uni est ainsi le quatorzième Etat à adopter cette législation une tendance qui semble s'accélérer ces dernières années puisque pas moins de quatre Etats ont voté cette loi depuis 2010. Hormis les Britanniques, il s'agit de la France, du Brésil qui adopte la loi en mai 2013 au niveau fédéral (1), et du Danemark, seul Etat autorisant à partir de juin le mariage religieux homosexuel. Les Pays-Bas furent les premiers à adopter cette mesure, en avril 2001.
Dans un monde où - objectivement parlant - la majorité des gens est de mentalité conservatrice, nous ne pouvons ignorer cette évolution positive, même si quatorze Etats sur 193 membres des Nations-Unies ne représente qu'un chiffre de 7% des Etats de la planète. Aux 14 Etats (voir la liste ci-dessous), il convient de mentionner les pays où le mariage homosexuel est légal sur une partie du territoire. Aux Etats-Unis, où la question du mariage constitue un débat vif, la loi est appliquée dans 11 Etats sur 50 (2), puisque ces derniers possèdent leur propre législation dans certains domaines. Le Massachusetts lança la voie en mai 2004. Rhode Island et le Minnesota vont suivre en août 2013. Au Mexique, le mariage gay est uniquement autorisé dans la capitale Mexico (depuis le 22 décembre 2009) et dans l'Etat de Quintana Roo (depuis 2011).
Enfin, deux Etats vont adopter cette législation à partir d'août 2013, l'Uruguay et la Nouvelle-Zélande. Cela portera, dans les prochaines semaines, à 15 Etats autorisant le mariage gay sur l'intégralité de leur territoire. J. N
Etats qui autorisent le mariage homosexuel:
- Pays-Bas (avril 2001)
- Belgique (janvier 2003)
- Canada (2005 - niveau fédéral)
- Espagne (juillet 2005)
- Afrique du Sud (novembre 2006)
- Norvège (janvier 2009)
- Suède (avril 2009)
- Portugal (mai 2010)
- Islande (juin 2010)
- Argentine (juillet 2010)
- Danemark (juin 2012)
- Brésil (mai 2013 - niveau fédéral)
- France (mai 2013)
(1) La loi fut adoptée en premier par l'Etat d'Alagoas en décembre 2011. Suivirent une dizaine d'Etats jusqu'à l'adoption au niveau fédéral en mai 2013.
(2) Massachusetts (2004), Connecticut (2008), Californie (2008 puis 2012), Iowa et Vermont (2009), New Hampshire et Washington D.C (2010), New York (2011), Maine, Maryland et Washington (2012), Delaware (2013).
17:00 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mariage homosexuel, pays-bas, belgique, islande, suède, norvège, danemark, brésil, etats-unis, mexique, argentine, canada, uruguay, nouvelle-zélande, france, espagne, royaume-uni, pays de galles, afrique du sud, portugal, mariage gay