15/07/2018
Coupe du monde 2018 : LES STATS
Avec la victoire de la France contre la Croatie (4-2) en cette 21ème finale de Coupe du monde, l'heure du bilan est arrivée. Déjà malheureuse contre la France en demi-finale lors du sacre de 1998, la Croatie a réalisé sa meilleure performance en Coupe du monde. La France remporte sa seconde finale (sur 3 disputées). Stats, records, premières : ce qu'il faut retenir de Russie 2018.
- La France, championne du monde pour la seconde fois, dépasse désormais l'Angleterre (1966) et l'Espagne (2010) et rejoint l'Uruguay (1930, 1950) et l'Argentine (1978, 1986).
- Finaliste malheureuse, la Croatie réalise sa meilleure performance en Coupe du monde.
- Harry Kane (Angleterre) termine meilleur buteur. Avec 6 réalisations, il rejoint son compatriote Gary Lineker, auteur également de 6 buts en 1986.
- Luka Modric (Croatie) est désigné meilleur joueur de la compétition. Une belle récompense pour l'infatigable milieu de terrain du Real Madrid.
- Kylan M'bappé (France) est désigné meilleur espoir.
- Avec 6 buts, cette finale 2018 est la plus prolifique depuis 1966 (Angleterre-Allemagne 4.2 a.p).
- Avec 4 buts et 4 passes décisives, Antoine Griezmann est le joueur français le plus décisif en Coupe du monde depuis... 1958 (Just Fontaine et ses 13 buts marqués).
- Après Mario Zagalo pour le Brésil (vainqueur en tant que joueur en 1958 et 1962, et en tant qu'entraîneur en 1970) et Franz Beckenbauer pour l'Allemagne (vainqueur en tant que joueur en 1974 et en tant qu'entraîneur en 1990), Didier Deschamps est le troisième à réaliser cette sacrée performance (vainqueur en tant que joueur en 1998).
- Après la France en 2002, l'Italie en 2010 et l'Espagne en 2014, l'Allemagne est le quatrième champion du monde en titre à ne pas passer le premier tour lors de la défense de son titre.
- Kylian M'bappé (19 ans) est le plus jeune marqueur français en Coupe du monde (mais également en finale). Il est également le 2ème joueur de moins de 20 ans (avec Pelé) à marquer en finale.
- C'est la première fois depuis 1938 que l'Allemagne ne passe pas le premier tour et la première fois depuis 1950 qu'elle n'atteint pas les quarts de finale.
- L'Afrique n'a pas de représentant en 8ème de finale pour la première fois depuis 1982.
- Felipe Baloy est le premier buteur panaméen en Coupe du monde (Angleterre-Panama 6-1 lors du premier tour).
- Alfreo Finnbogason est le premier buteur islandais en Coupe du monde (Argentine-Islande 1-1 lors du premier tour).
- C'est la première fois que l'Argentine est éliminée suite à un match dans lequel elle inscrit 3 buts (France-Argentine 4-3 en 8ème de finale).
- Après Antonio Carbajal (Mexique, 1950-1966), Lothar Matthäus (Allemagne, 1982-1998) et Gianluigi Buffon (Italie, 1998-2014), Gabriel Marquez (Mexique) est le 4ème joueur à participer à 5 Coupes du monde (2002-2018).
- Essam el-Hadari, gardien de but de l'Egypte, est le joueur le plus vieux (45 ans) à avoir participé à une Coupe du monde (Arabie Saoudite-Egypte 2-1 lors du premier tour).
- Défaits en 8ème respectivement par la France et l'Uruguay, Lionel Messi (Argentine) et Cristiano Ronaldo (qui ont probablement disputé leur dernière Coupe du monde) n'ont toujours pas marqué le moindre but lors d'un match à élimination directe.
- Défait en 8ème contre le Brésil (0-2), le Mexique est éliminé à ce stade de la compétition pour la 7ème fois consécutive. La malédiction se poursuit.
- Contre le Japon en 8ème (3-2), la Belgique est devenue la première équipe lors d'une Coupe du monde à faire entrer du banc deux joueurs qui marquaient chacun un but (Fellaini, Chadli).
- 10 joueurs différents se sont partagés les 16 buts inscrits par la Belgique. Celle-ci égale le record en Coupe du monde de la France (1982) et de l'Italie (2006).
- En terminant 3ème, la Belgique réalise sa meilleure performance en Coupe du monde. Le meilleur résultat des Diables rouges était jusqu'ici une 4ème place obtenue en 1986.
- En disputant trois prolongations (en 8ème, en quart et en demi), la Croatie égale le record établi par l'Angleterre en 1990 (mêmes stades de la compétition).
- En marquant en finale, l'ailier croate Ivan Perisic est désormais le joueur le plus décisif de la Croatie lors des tournois majeurs (Mondial, Euro) avec une implication directe sur 11 buts (7 buts, 4 passes décisives). Il dépasse la légende Davor Suker.
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08/07/2018
Coupe du monde 2018 : CROATIE - ANGLETERRE
Fin de la malédiction
Victorieuses ce samedi 7 juillet contre la Suède et la Russie respectivement, l'Angleterre et la Croatie s'affronteront le mercredi 11 juillet en demi-finale, un niveau qu'elles n'avaient plus atteint depuis belle lurette. Quel que soit le résultat du match, les deux équipes ont déjà largement réussi leur Coupe du monde.
Avec les qualifications pour les demi-finales de la Croatie et de l'Angleterre, deux malédictions ont été vaincues. En 1998, la jeune Croatie (l'équipe est créée en 1991 et affiliée à la FIFA et l'UEFA en 1993), termine 3ème du mondial se déroulant en France, avec sa génération de cracks (Suker, Boban, Prosinecki...etc.). Depuis, panne sèche. L'équipe au damier n'a jamais dépassé le stade du premier tour d'une Coupe du monde (non qualifiée en 2010) ou d'un Euro (non qualifiée en 2000), hormis un quart de finale lors de l'Euro 2008 et un 8ème de finale lors de l'Euro 2016. Lors de cette compétition, elle battait au premier tour l'Espagne (2-1) et remportait tous ses matchs, ce qui en faisait un outsider sérieux, mais se cassait les dents en 8ème contre un Portugal ultra-défensif (0-1 a.p), futur champion. A l'époque, on parlait de la dernière chance d'une nouvelle génération brillante. Mais deux ans plus tard, Modric, Rakitic, Mandzukic sont toujours là pour une véritable dernière chance (ces trois joueurs sont trentenaires).
L'Angleterre pour sa part souffre depuis de nombreuses années de l'effet rétroactif de l'arrêt Bosman (décembre 1995). En raison du peu de joueurs anglais titulaires dans les grands clubs anglais, les titulaires en sélection nationale manquent cruellement d'expérience. Toutefois, le 11 titulaire actuel est pétri de talent et l'a démontré en se qualifiant à une demi-finale d'une grande compétition pour la première fois depuis 1990 (demi-finale perdue contre la RFA aux tirs aux buts). Hormis une demi-finale à l'Euro 1996 (qui avait lieu en Angleterre justement), "the three lions" n'a jamais mieux fait qu'une accession aux quarts de finale. En 2014, l'Angleterre était éliminée dès le premier tour du mondial brésilien et lors de l'Euro 2016, elle était éliminée en 8ème par l'Islande (1-2) dont c'était la première qualification à un tournoi majeur. Depuis cette défaite cuisante, un gros ménage a été effectué au sein de l'effectif et la formule adoptée actuellement par le sélectionneur Gareth Southgate (un 3-5-2 très équilibré) semble fonctionner. L'Angleterre n'a pas seulement mis fin à une série négative, elle a également vaincu la malédiction des tirs aux buts, en s'imposant dans cet exercice en 8ème contre la Colombie (elle y avait précédemment échoué lors des Coupes du monde 1990, 1998 et 2006 et lors des Euros 1996 et 2004).
Si les deux équipes - qui se sont déjà rencontrées à 7 reprises (voir plus bas) - ont chacune encaissé 4 buts, c'est l'attaque anglaise qui semble légèrement supérieure à celle de son vis-à-vis (Lingard, Alli, Sterling, Kane vs Rebic, Perisic, Mandzukic, Kramaric) et celle-ci possède en la personne de Harry Kane (6 buts au compteur) un des meilleurs attaquants au monde. Le milieu croate (Rakitic, Modric en organisateurs du jeu) est très solide mais il n'est pas sûr qu'il sera fonctionnel (le capitaine Modric, une des rares satisfactions côté croate, semble épuisé après une longue saison avec le Real Madrid) face un milieu à 3 joueurs et une défense à 5. Deux éléments font de l'Angleterre le favori du match. Après un premier tour canon (3 victoires), la Croatie a complètement perdu son jeu chatoyant. En face, l'Angleterre a affiché une régularité certaine même si elle s'inclinait au premier tour face à la Belgique (c'est l'équipe B qui fut alignée). Ensuite, son inefficacité en 8ème et en quart a valu à la Croatie de jouer deux prolongations de suite (qui se sont terminées aux tirs aux buts). Celles-ci pèseront certainement dans les jambes face à des Anglais plus frais. J. N, M. K
Confrontations entre la Croatie et l'Angleterre
- 1996 : Angleterre - Croatie 0-0 (amical)
- 2003 : Angleterre - Croatie 3-1 (amical)
- 2004 : Croatie - Angleterre 2-4 (Euro 2004, Groupe B)
- 2006 : Croatie - Angleterre 2-0 (Qualifications pour l'Euro 2008)
- 2007 : Angleterre - Croatie 2-3 (Qualifications pour l'Euro 2008)
- 2008 : Croatie - Angleterre 1-4 (Qualifications pour la Coupe du monde 2010)
- 2009 : Angleterre - Croatie 5-1 (Qualifications pour la Coupe du monde 2010)
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07/07/2018
Coupe du monde 2018 : FRANCE - BELGIQUE
Une longue rivalité
Victorieux le mardi 6 juillet en quart de finale (respectivement contre l'Uruguay et le Brésil), la France et la Belgique se retrouveront le 10 juillet en demi-finale. Si la France a l'avantage concernant les confrontations officielles, c'est la Belgique toutefois qui affiche des statistiques positives pour l'ensemble des confrontations.
Belgique et France se sont rencontrées pas moins de 73 fois dans leur histoire, ce qui fait de chacune de ces équipes un des adversaires les plus fréquents de l'autre. Alors que l'ancêtre de la fédération belge de football actuelle fut créé en 1895 et que celui de la fédération française de football le fut en 1887, les deux équipes se sont rencontrées pour la première fois le 1er mai 1904 en Belgique pour un match nul fleuve (3-3).
Jusqu'à la Coupe du monde 1938 - lors de laquelle les deux équipes s'affrontent officiellement pour la première fois - l'avantage est belge, soit 15 victoires en 32 matchs amicaux, pour 11 défaites et 6 nuls. L'avantage n'est pas très grand mais nombreuses victoires belges sont très larges (aucune pour la France) :
- 1905 : Belgique - France 7-0
- 1906 : France - Belgique 0-5
- 1909 : Belgique - France 5-2
- 1910 : France - Belgique 0-4
- 1911 : Belgique - France 7-1
- 1923 : Belgique - France 4-1
- 1930 : France - Belgique 1-6
En 8ème de finale de la Coupe du monde 1938, la France l'emportera 3-1. A ce premier match officiel, succédera 10 autres dont 8 de qualifications pour une Coupe du monde et pour un Euro (1958, 1968, 1976, 1982, 3 victoires belges, 2 françaises), un match du premier tour de l'Euro 1984 (victoire française 5-0, la plus large de son histoire contre cet adversaire) et le match pour la 3ème place lors de la Coupe du monde 1986 (victoire française 4-2).
Si en confrontation officielle, la France a un léger avantage, en confrontations officielles, l'avantage belge s'est creusé, avec 30 victoires pour 24 défaites et 19 nuls. Le dernier match remonte au 7 juin 2015 et une victoire belge de prestige à Saint-Denis (4-3).
La confrontation en soi
Par rapport à ce que ces deux équipes ont affiché en 5 matchs, on constate que leur style de jeu est similaire, même si la France évolue en 4-2-3-1 et la Belgique en 3-4-3. Les deux équipes sont plutôt solides en défense mais elles ont quand même encaissé des buts (4 pour la France, 5 pour la Belgique), ce qui rappelle au passage qu'en ce XXIème siècle l'offensive l'a emporté sur la défensive. Les deux équipes l'ont d'ailleurs démontré en inscrivant en quart de finale 2 buts contre des équipes (Uruguay, Brésil) jusqu'ici impeccables sur le plan défensif.
Au vu de la composition du milieu de terrain, la France semble légèrement supérieure (pas d'équivalent belge de N'Golo Kanté) défensivement mais également légèrement inférieure sur le plan offensif (pas d'équivalent français de Kevin De Bruyne). Ce sont toutefois les Belges qui semblent un ton au dessus en phase de transition. C'est donc la bataille du milieu qui sera décisive pour l'accession à la finale et contrairement à ce qu'ont dit certains, la France ne part pas favorite. La Belgique a l'avantage d'avoir des joueurs plus expérimentés (constituée depuis les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe actuelle semble être arrivée à maturité) face à la deuxième plus jeune équipe du mondial mais l'absence de son latéral droit Thomas Meunier (suspendu) pourrait lui coûter cher. Pronostic : 50-50.
J. N, M. K
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28/06/2018
Coupe du monde 2018 : Les 8èmes en question
La composition des huitièmes de finale de la Coupe du monde 2018 ne comporte qu'une surprise : l'absence de l'Allemagne, championne du monde en titre, qui finit dernière d'un groupe comprenant également la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. Les 16 qualifiés représentent d'abord l'Europe avec 10 participants (6 en 2014) puis l'Amérique avec 5 participants (8 en 2014). Le Japon est le seul pays représentant l'Asie.
FRANCE - ARGENTINE (samedi 30 juin)
La dernière fois que ces deux sélections se sont affrontées officiellement remonte à 1978. Lors du premier tour de la Coupe du monde se déroulant en Argentine, celle-ci l'emportait 2-1 (la France sera éliminée dès ce tour). Sur un total de 11 matchs (officiels et amicaux), l'Albiceleste l'a emporté à 6 reprises (pour 2 défaites) dont deux en amical et en France (2007 et 2009). La dernière victoire française remonte au 26 mars 1986 (2-0).
Ce sont deux équipes qui n'ont pas fait du tout rêver jusqu'ici, ayant pour point commun un jeu collectif désordonné et manquant cruellement de fluidité, à la différence près que l'Argentine s'est qualifiée dans la douleur lors de son troisième match de poule alors que la France était déjà qualifiée après son second match. Sur le papier, c'est une équipe française solide en défense (1 seul but encaissé, sur penalty) et qui peine en attaque (3 buts en 3 matchs) qui sera opposée à une bande à Messi qui a déjà encaissé 5 buts et qui en a inscrit autant que les Français. Dans cette équation, l'expérience pourrait jouer en faveur des Argentins. La France est en effet l'équipe la plus jeune (moyenne d'âge : 25 ans) de cette coupe du monde. Pronostic : 50-50.
URUGUAY - PORTUGAL (samedi 30 juin)
Ces deux-là ne se sont plus affrontées depuis le 2 juillet 1972 (1-1 lors de la Coupe d'Indépendance du Brésil)... Auparavant, le Portugal s'était imposé en amical en juin 1966 (3-0, match de préparation pour la Coupe du monde 1966). Difficile de dégager une tendance avant ce match. Dans un groupe très abordable dans lequel il a affronté l'Egypte, l'Arabie Saoudite et la Russie, l'Uruguay s'est imposé à trois reprises et sans encaisser le moindre but.
En face, le Portugal s'est qualifié in-extremis (lors du dernier match de poule, les lusitaniens ont fait match nul,1-1, avec l'Iran qui failli l'emporter à la dernière minute), et s'est montré très dépendant vis-à-vis de Cristiano Ronaldo qui a inscrit 4 des 5 buts de son équipe. C'est justement son ratage d'un penalty contre l'Iran qui a coûté au Portugal la 1ère place du groupe, synonyme de 8ème contre la Russie. Entre le champion d'Europe en titre et une équipe très bien organisée et rugueuse, ce sera donc du 50-50.
ESPAGNE - RUSSIE (dimanche 1er juillet)
La stat est simple. En 6 confrontations (officielles et amicales), l'Espagne ne s'est jamais inclinée contre la jeune Russie (cette sélection prend la suite de celle de la CEI en juillet 1992), s'imposant à 4 reprises et concédant deux fois le nul, la dernière fois en novembre 2017 (3-3), à Saint-Pétersbourg.
De 1994 à 2014, la Russie fut systématiquement éliminée lors du premier tour d'une grande compétition (Coupe du monde et Euro) et ne participa ni à l'Euro 2000 ni aux Coupes du monde 2006 et 2010. Durant cette longue traversée du désert, elle accrocha la demi-finale de l'Euro 2008 mais fut sèchement battue par... l'Espagne (0-3). Cette dernière battait également la Russie aux premiers tours de ce même Euro 2008 (4-1) et de l'Euro 2004 (1-0).
Si on ajoute à ces chiffres le fait que l'Espagne est championne du monde en 2010 et d'Europe en 2008 et 2012, celle-ci part largement favorite, même si la Russie évolue à domicile.
CROATIE - DANEMARK (dimanche 1er juillet)
Vu le jeu affiché durant le premier tour, la Croatie part favorite, forte de ses trois victoires en trois matchs (dont un cinglant 3-0 infligé à l'Argentine). En face, le Danemark ne s'est imposé qu'une seule fois (1-0 contre le Pérou), pour deux nuls contre l'Australie (1-1) et la France (0-0). Mais attention car les statistiques ne plaident pas en faveur de l'équipe aux damiers pour deux raisons. La première est que la Croatie ne brille guère en Coupe du monde depuis sa troisième place en 1998 (élimination au premier tour en 2002, 2006 et 2014). La seconde est que lors de l'Euro 2016, elle était annoncée comme un candidat sérieux au titre mais s'était cassée les dents en 8èmes contre la défense imperméable du Portugal (0-1 a.p) qui lui, avait fait un premier tour très moyen. Il faudra donc trouver des solutions face au bloc danois ultra-défensif (1 but encaissé en 3 matchs, sur penalty). A notre sens, la Croatie (et ses maîtres à jouer que sont Modric et Rakitic) part quand même favorite.
Les deux équipes se sont affrontées à cinq reprises dont 3 fois en match officiel. Chacune affiche une victoire en amical et une victoire en match officiel, pour un match nul (officiel). Le dernier match remonte à juin 2004 pour une victoire croate en amical et au Danemark.
BRESIL - MEXIQUE (lundi 2 juillet)
En reconquête après le désastre de 2014, la Seleçao, solide en attaque comme en défense (5 buts marqués, 1 encaissé) part favorite contre un Mexique qui n'a plus atteint les quarts de finale d'une coupe du monde depuis 1986. Si les Brésiliens ont affiché par moments un jeu offensif bancal, ils n'en demeurent pas moins les seuls avec la Croatie et la Belgique à avoir été convaincants durant le premier tour. Quant au Mexique, s'il avait réussi l'exploit de battre l'Allemagne (1-0) lors de son premier match de poule, il s'est ensuite lourdement incliné contre la Suède (0-3).
Les deux équipes s'étaient croisées lors du mondial brésilien au premier tour (0-0) et précédemment, lors du premier tour de la Coupe des confédérations 2013 (victoire brésilienne 2-0). Sur un total de 36 rencontres officielles et amicales, le Brésil l'a emporté à 26 reprises, pour 10 défaites.
BELGIQUE - JAPON (lundi 2 juillet)
Très solides, les Diables rouges se sont même permis de battre l'Angleterre (1-0) lors de leur troisième match de poule avec une équipe bis. Seule équipe avec la Croatie à avoir remporté tous ces matchs du premier tour et seule avec cette dernière et le Brésil à avoir convaincu jusqu'ici, la Belgique part largement favorite contre un Japon miraculé du premier tour (avec 4 points comme le Sénégal, et une attaque et différence de buts similaires, les Nippons se sont qualifiés pour avoir écopé de moins de cartons jaunes). Pour leur unique confrontation officielle, les deux équipes avaient match nul (2-2) lors du premier tour de la Coupe du monde 2002.
SUEDE - SUISSE (mardi 3 juillet)
Difficile ici aussi de dégager une tendance. Sans être particulièrement flamboyante, la Suisse a réussi à se dépêtré de son groupe sans s'incliner, battant la Serbie (2-1), son concurrent pour la seconde place en poule, et faisant même le nul avec le Brésil. Quant à la Suède, si elle fut malheureuse contre l'Allemagne (1-2), elle s'est difficilement défaite du Costa Rica mais a donné une leçon au Mexique (3-0). C'est une rencontre qui opposera deux styles de jeu différents, entre une équipe helvète qui table sur ses individualités (notamment Shaqiri, Xhaka et Embolo) et une équipe suédoise physique, certes frileuse dans son dispositif tactique et maladroite techniquement mais volontaire dans l'effort, personnifiant un caractère combatif, qui aura permis de maquiller un bilan technique pauvre. Au niveau physique justement, les défenseurs Schär et Lichsteiner, suspendus, manqueront certainement à la Suisse.
Sur le plan comptable, les deux équipes sont quasiment à l'égalité. Sur les 28 rencontres (dont 10 officielles), la Suisse l'a emporté 11 fois et la Suède 10, pour 7 matchs nuls. Le dernier match remonte au 27 mars 2002 et un match nul à Malmö (1-1).
COLOMBIE - ANGLETERRE (mardi 3 juillet)
Tantôt stérile dans son animation offensive, tantôt impériale (6-1 contre le Panama), l'Angleterre a montré deux visages contrastés lors de ce premier tour et demeure une énigme malgré le talent indéniable de sa nouvelle génération (Stones, Alexander-Arnold, Kane et compagnie...). En face, après un accident lors de son premier match de poule (réduits rapidement à 10, les Cafeteros s'inclinent 1-2 contre le Japon), la Colombie s'est reprise, assommant la Pologne (3-0) puis s'imposant sur le fil contre le Sénégal (1-0). Aussi physique et rapide que l'Angleterre, elle est peut-être légèrement plus technique. L'impression que donne cette affiche n'en demeure pas moins un 50-50.
Les deux équipes ne se sont croisées que cinq fois dans leur histoire dont un Colombie-Angleterre (0-2) lors du premier tour de la Coupe du monde 1998. Au total, l'Angleterre l'a emporté trois fois, pour deux matchs nuls.
J. N, M. K
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04/06/2018
Coupe du monde 2018 : les 23 allemands
Il est une mode, souvent, de comparer les 23 de l'équipe championne du monde en titre aux 23 de quatre ans plus tôt. On se prêtera donc à ce jeu, même s'il est évident et peu étonnant qu'un effectif évolue sensiblement en quatre ans... Dans les cages, Weindenfeller et Zieler sont désormais remplacés par Marc-André Ter Stegen et Kevin Trapp. Grosskreutz, Durm, Kramer, Schürrle et Götze ne sont plus sélectionnables, (pas pour le moment en tout cas)... En défense, les solides défenseurs Höwedes (Juventus) et Mustafi (Arsenal) paient pour le premier une blessure qui le tint longtemps éloigné des terrains cette saison et pour le second une saison compliquée avec Arsenal qui ne finit que 6ème de Premier league. Cinq autres joueurs ont pris leur retraite internationale : Lahm, Mertesacker et Klose suite au sacre de 2014, Schweinsteiger après l'Euro 2016 et Podolski en mars 2017. Cela fait donc 14 joueurs.
Concernant les 23 qui iront en Russie, le sélectionneur allemand Joachim Löw avait annoncé il y a deux semaines une pré-liste de 27 joueurs. Celle-ci a été ramené ce lundi 4 juin (date limite pour remettre les listes définitives à la FIFA) à 23 joueurs. A notre surprise Leroy Sané, auteur d'une grosse saison avec Manchester City, n'a pas été retenu. Il paie très certainement ses mauvaises prestations en équipe nationale. La présence du gardien Trapp est également une surprise vu qu'il n'est pas titulaire au PSG. Löw a du tout simplement le juger meilleur que Leno, avec qui il était en balance. A ces deux joueurs, il faut ajouter le défenseur central Jonathan Tah et l'attaquant Nils Petersen (sans surprise pour ces deux-là). Les 4 joueurs recalés sont barrés (voir ci-dessous).
Enfin, on notera la présence dans les 23 des "maudits" Marco Reus (Dortmund) et Ilkay Gündoğan (Manchester City), qui avaient raté pour cause de blessure aussi bien la Coupe du monde 2014 que l'Euro 2016. J. N
Gardiens : Ter Stegen (Barcelone), Leno (Monchengladbach), Neuer (Bayern Munich), Trapp (PSG).
Défenseurs : Hummels (Bayern Munich), Boateng (Bayern Munich), Süle (Bayern Munich), Kimmich (Bayern Munich), Hector (Cologne), Rüdiger (Chelsea), Tah (Leverkusen), Plattenhardt (Hertha Berlin), Ginter (Mönchengladbach).
Milieux : Özil (Arsenal), Khedira (Juventus), Kroos (Real Madrid), Draxler (PSG), Göretzka (Schalke), Rudy (Bayern Munich), Gündoğan (Manchester City).
Attaquants : Reus (Dortmund), Werner (Leipzig), Müller (Bayern Munich), Sané (Manchester City), Gomez (Stuttgart), Petersen (Fribourg), Brandt (Leverkusen).
Potentiellement sélectionnables : Emre Can (Liverpool), Gnabri (Hoffenheim), Wagner (Bayern Munich), Max Meyer (Schalke), Mustafi (Arsenal), Sané (Manchester City), Weigl (Borussia Dortmund).
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