19/03/2022
Equipe de France - liste des appelés
Benzema blessé, Giroud de retour
En marge des prochains matchs amicaux de l'équipe de France, contre la Côte d'Ivoire (le 25 mars, à Marseille) et l'Afrique du Sud (le 29 mars, à Lille), Didier Deschamps avait annoncé sa liste il y a deux jours. Avec le forfait annoncé de Karim Benzema, Olivier Giroud fait son grand retour. Analyse rapide de la liste actuelle, où figurent deux nouveaux joueurs.
J. N.
Gardiens (3)
On s'étonne de la présence d'Alphonse Areola (West Ham), non-titulaire au sein de son club tandis que Steve Mandanda (qui a perdu sa place au profit d'Areola) joue à nouveau (il est titulaire en Ligue Europa Conférence). Mais le portier olympien, en fin de carrière et moins performant que par le passé, semble avoir complètement été éliminé par Didier Deschamps qui a expliqué la présence d'Areola par un très bon niveau qui se maintient et par son vécu en équipe de France.
Défenseurs (8)
Classiquement, le sélectionneur de l'équipe de France emmène 8 joueurs, soit 4 postes doublés. Force est de constater que ce groupe défensif, élaboré progressivement depuis un moment déjà, est très pragmatique (marque de fabrique de Deschamps) puisque 5 joueurs sont polyvalents, soit capables de jouer central et arrière (droit ou gauche) soit capables de jouer arrière ou piston. A ce poste-là, Jonathan Clauss (29 ans), annoncé en équipe de France depuis quelques temps, est récompensé de son excellente saison avec le RC Lens et appelé pour la première fois. Le reste constitue du classique. Absent lors de la dernière liste en novembre pour blessure (et remplacé par Kurt Zouma), Raphaël Varane effectue son retour.
En difficulté aussi bien à Lyon que lors de ses matchs internationaux, Léo Dubois sort donc de cette liste au profit de Clauss. Dayo Upamecano (Bayern Munich) subit simplement la concurrence des autres centraux.
Milieux (5)
Aucun changement à signaler dans l'entrejeu défensif puisque ce sont les mêmes cinq de novembre 2021 qui ont été sélectionnés. Les plus récents, Tchouaméni (Monaco) et Guendouzi (Marseille) semblent s'installer dans la durée.
Attaquants (7)
L'ailier de Leverkusen, Moussa Diaby, semble également s'installer durablement puisqu'il poursuit ses excellentes performances offensives avec son club. La liste des attaquants comprend 7 joueurs. Aux 6 de novembre dernier (où Giroud prend la place de Benazema) s'ajoute un autre ex-parisien, Christopher Nkunku, auteur d'une saison brillante à Leipzig (15 buts, 9 passes décisives en Bundesliga, 7 buts en Champions League), appelé comme Clauss pour la première fois. Son profil polyvalent (il est capable d'évoluer un cran plus bas) a également plaidé en sa faveur. Enfin, Nabil Fékir (Bétis Séville), auteur d'une excellente saison mérité peut-être d'être appelé mais il subit également une concurrence féroce dans le secteur offensif, tout comme l'attaquant rennais Gaëtan Laborde (14 buts en Ligue 1) qui paye son absence d'expérience en bleu face au vécu d'Olivier Giroud.
On retiendra donc dans l'ensemble de la continuité en vue de la Coupe du monde 2022, et quelques ajustements récompensant le mérite.
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Maignan (AC Milan), Areola (West Ham).
Défenseurs (8) : Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Pavard (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan), Koundé (FC Séville), Digne (Aston Villa), Clauss (Lens).
Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Rabiot (Juventus), Kanté (Chelsea).
Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Diaby (Leverkusen), Ben Yedder (Monaco), Nkunku (Leipzig), (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Coman (Bayern Munich), Benzema (Real Madrid), Giroud (AC Milan).
20:11 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, équipe de france de football, jonathan clauss, christopher nkunku, areola, nkunku, diaby, giroud, benzema
04/11/2021
QUALIF - CM 2022 : liste des appelés
Le sélectionneur de l'équipe de France de football, Didier Deschamps, a dévoilé ce jeudi la liste des 23 joueurs appelés pour les deux derniers matchs de qualifications pour la Coupe du monde 2022.
Pour ce qui constituera la fin de la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 (le Kazakhstan le 13 novembre, et la Finlande le 16), Diddier Deschamps n'a pas dérogé à la règle, convoquant à nouveau 9 défenseurs, 5 milieux et 6 attaquants. Passage en revue rapide. J. N.
Au niveau des gardiens, Mike Maignan est forfait sur blessure, ayant subi une intervention chirurgicale au poignet à la mi-octobre qui l'a stoppé pour 6 semaines minimum. Il est donc remplacé par un revenant, en la personne d'Alphonse Areola, pourtant remplaçant à West Ham, 5ème actuel de Premier League (Deschamps considère qu'il a un certain vénu en équipe nationale...). A moins de redevenir titulaire à Marseille, on ne devrait donc plus revoir Steve Mandanda en équipe nationale, déjà remplacé en octobre dernier par Costil (Bordeaux). Ce dernier est à nouveau appelé et sera donc numéro 2 dans la hiérarchie.
Les défenseurs : blessé lors de la finale de Ligue des nations, Raphaël Varane a rechuté ce mardi, en champions league contre l'Atalanta (ischio-jambiers). Il est numériquement remplacé par Kurt Zouma, également auteur de grosses performances à West Ham. Un retour moins sensationnel que celui d'Areola puisque l'ancien joueur de Chelsea était présent dans la liste de septembre. Les 8 autres défenseurs sont les mêmes que le mois dernier. Deschamps a décidé de continer à faire confiance à Kimpembe, pourtant auteur à nouveau d'une prestation fragile avec le PSG en champions league.
Les milieux : appelé de dernière minute en septembre (après la première annonce des 23) puis en octobre (profitant des forfaits de Tolisso et Kanté), Matteo Guendouzi n'a pas encore joué la moindre minute en Bleu. Mais le taulier marseillais a poursuivi sur sa lancée et effectué d'excellentes prestations (notamment contre le PSG). Il aura, peut-être, sa chance cette fois-ci. C'est à ce niveau que les places sont les plus chères, 5 seulement étant à pourvoir. Le retour de Kanté (absent en octobre pour cause de Covid) élimine Jordan Veretout, toujours aussi bon avec la Roma tandis que la présence de Rabiot, très moyen avec la Juventus depuis le début de saison, peut étonner...
En attaque, quasiment aucun changement hormis la sortie prévisible d'Anthony Martial qui ne joue quasiment plus à Manchester United (et l'arrivée de Cristiano Ronaldo). Absent pour blessure en octobre, Kingsley Coman, auteur de performances très abouties avec le Bayern Munich, réintègre logiquement le groupe, où on attend qu'une première chance soit donné à Nkunku (Leipzig), à nouveau buteur hier en champions league (contre le PSG) et qui, objectivement, n'a rien à envier à Diaby (Ben Yedder n'évolue pas au même poste et les 4 autres attaquants sont inamovibles pour le moment, à notre sens).
La liste des 23
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Costil (Bordeaux), Areola (West Ham).
Défenseurs (9) : Kimpembe (PSG), Pavard (Bayern Munich), Dubois (Lyon), Digne (Everton), Koundé (FC Séville), T. Hernandez (AC Milan), Upamecano (Bayern Munich), L. Hernandez (Bayern Munich), Zouma (West Ham).
Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Guendouzi (Marseille), Tchouaméni (Monaco), Kanté (Chelsea), Rabiot (Juventus).
Attaquants (6) : Mbappé (PSG), Griezmann (Atletico Madrid), Benzema (Real Madrid), Ben Yedder (Monaco), Coman (Bayern Munich), Diaby (Bayer Leverkusen).
Les 23 appelés d'octobre 2021 (Final 4 de la Ligue des nations)
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mike Maignan (Lille), Costil (Bordeaux).
Défenseurs (9) : Varane (Manchester United), Koundé (FC Séville), Upamecano (Bayern Munich), Kimpembe (PSG), Pavard (Bayern Munich), Dubois (Lyon), Digne (Everton), L. Hernandez (Bayern Munich), T. Hernandez (AC Milan).
Milieux (5) : Pogba (Manchester United), Rabiot (Juventus), Tchouaméni (Monaco), Veretout (AS Rome), Guendouzi (Marseille).
Attaquants (6) : Ben Yedder (Monaco), Griezmann (Atletico Madrid), Mbappé (PSG), Martial (Manchester United), Benzema (Real Madrid), Diaby (Bayer Leverkusen).
Les 23 de la Coupe du monde 2018
On aime bien constater l'évolution du 11 tricolore. Point de jugement sur les joueurs qui "disparaissent" d'une liste. Hormis l'Espagne, qui avait gardé un groupe peu modifié sur la période 2010-2014, difficile de retrouver la trace d'une équipe nationale qui a peu évolué entre deux coupes du monde, même si les meilleurs éléments - c.à.d ceux qui se maintiennent dans l'excellence sur le long terme - restent et que leur nombre n'est pas négligeable. Se maintenir au plus haut niveau est dur et la concurrence est rude, on le sait bien. Un peu plus de 3 ans après le sacre de 2018, "le 23 tricolore" a considérablement évolué. Sont barrés ci-dessous les noms de joueurs qui n'apparaitront plus (ou ne devraient plus apparaître) en équipe nationale.
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Areola (PSG).
Défenseurs (8) : D. Sidibé (Monaco), Pavard (Stuttgart), Kimpembe (PSG), Varane (Real Madrid), Umtiti (Barcelone), Rami (Marseille), B. Mendy (Manchester City), L. Hernandez (Atletico Madrid).
Milieux (5) : Kanté (Chelsea), Tolisso (Bayern Munich), Pogba (Manchester United), Matuidi (Juventus), Nzonzi (FC Séville).
Attaquants (7) : Mbappé (PSG), Griezmann (Atletico Madrid), Thauvin (Marseille), Fekir (Lyon), O. Dembélé (Barcelone), Giroud (Arsenal), Lemar (Monaco).
15:09 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : equipe de france de football, didier deschamps, qualifications coupe du monde 2022, coupe du monde 2022
01/10/2021
Equipe de France : à propos des 23 appelés
Le sélectionneur de l’équipe de France de football, Didier Deschamps, a donc dévoilé le jeudi 30 septembre la liste des 23 joueurs retenus pour le dernier carré de la Ligue des Nations : la demi-finale contre la Belgique, le 7 octobre (à Turin), puis soit la finale soit le match pour la 3ème place, le 10 octobre. Les médias ont souligné les absences notoires d’Olivier Giroud et Steve Mandanda. Notre commentaire.
Après l'échec à l'Euro 2020, place environ quatre mois plus tard à la seconde liste des 23 appelés. Poursuivant sa construction d'une équipe solide en vue du Mondial qatariote de décembre 2022 tout en batissant en vue de l'avenir, Didier Deschamps poursuit dans la continuité tout en épurant. Dans cette veine, les absences des cadres que sont Mandanda (36 ans) et Giroud (35 ans) ne sont pas des surprises. Le premier vient de passer numéro 2 dans la hiérarchie des gardiens à Marseille, le second, plus titulaire en équipe de France depuis un moment déjà, n'avait pas été appelé en septembre dernier. La tendance se confirme. Ne faisant plus partie des (nouveaux) plans de Deschamps, Giroud semblait bien avoir terminé son épopée tricolore lors du dernier Euro.
Les grandes compétitions coïncident souvent avec l'arrêt d'une carrière internationale, volontaire ou pas. C'est donc le cas également pour Moussa Sissoko et Clément Lenglet (voir ci-dessous les 26 appelés de l'Euro dont ceux ne figurant pas dans les 23 actuels), quoique, le second nommé pourrait revenir mais à condition de grandement relever son niveau, ce qui n'est pas la tendance actuelle.
Nul besoin, par ailleurs, d'appeler des nouveaux puisque 5 néophytes avaient été sélectionnés en septembre et ils le sont à nouveau : au milieu, Tchouaméni, Veretout et Guendouzi (appelé en renfort au dernier instant, il n'a pas encore honoré de première sélection) sont à nouveau récompensés de leurs très bonnes prestations en club et certains profitent surement des forfaits de Kanté (Covid) et Tolisso (blessé), absents également lors du dernier rassemblement. En défense, Théo Hernandez est rappelé à nouveau malgré le retour de son frère Lucas, blessé également lors de la dernière liste. La polyvalence prime en défense pour Deschamps qui a sélectionné pas moins de 9 défenseurs dont 4 centrauxde métier et 3 joueurs capables de jouer aussi bien dans l'axe ou sur un côté (L. Hernandez, Koundé, Pavard). Plus utilisé à Chelsea et transféré fin août à West Ham, Kurt Zouma (présent en septembre) sort de la liste. Nous avons par contre du mal à comprendre la présence de Dubois, pas à son avantage lors des matchs de septembre et qui ne semble pas à un niveau international, mais également celle de Pavard, de retour de blessure et pas au top au Bayern Munich. En tout état de cause, le poste de latéral droit demeure le maillon faible d'une défense assez fébrile en 2021.
En attaque, l'absence de Coman, blessé, libère une place dont ont profité soit Diaby (très bon avec Leverkusen et également appelé pour la première fois en septembre dernier) et Martial qui joue très peu à Manchester United depuis le retour de Ronaldo. On s'étonne beaucoup de ce choix et à ce niveau-là, peut-être qu'une chance aurait du être donnée à Nkunku, auteur de prestations excellentes avec Leipzig. Enfin, le jeune prodige Eduardo Camavinga, récent transfuge au Real Madrid où il effectue de bons débuts, n'aurait pas volé sa place dans l'entre-jeu mais la concurrence y est rude et Deschamps a expliqué cette non-convocation par le fait que le joueur "sort d'une période compliquée" (allusion à une saison passée en demi-teinte et à un transfert mouvementé ?), qu'il doit maintenir une constance dans l'excellence et qu'il le laisse pour le moment à la disposition de l'équipe de France Espoirs. J. N.
Les 23 appelés
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mike Maignan (Lille), Benoît Costil (Bordeaux).
Défenseurs (9) : Léo Dubois (Lyon), Benjamin Pavard (Bayern Munich), Lucas Hernandez (Bayern Munich), Lucas Digne (Everton), Jules Koundé (Séville), Presnel Kimpembé (PSG), Raphaël Varane (Manchester United), Dayot Upamecano (Bayern Munich), Théo Hernandez (AC Milan).
Milieux (5) : Paul Pogba (Manchester United), Adrien Rabiot (Juventus), Aurélien Tchouaméni (Monaco), Jordan Veretout (AS Rome), Mattéo Guendouzi (Marseille).
Attaquants (6) : Wissam Ben Yedder (Monaco), Antoine Griezmann (Barcelone), Kylian Mbappé (PSG), Anthony Martial (Manchester United), Karim Benzema (Real Madrid), Moussa Diaby (Bayer Leverkusen).
Les 23 appelés de septembre 2021
Gardiens : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Maignan (Lille).
Défenseurs : Dubois (Lyon), Théo Hernandez (AC Milan), Digne (Everton), Koundé (Séville), Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Zouma (Chelsea), Upamecano (Bayern Munich).
Milieux : Pogba (Manchester United), Kanté (Chelsea), blessé (remplacé par Rabiot (Juventus)), Tolisso (Bayern Munich), blessé (remplacé par Guendouzi (Marseille)), Tchouaméni (Monaco), Veretout (AS Rome),
Attaquants : Coman (Bayern Munich), Griezmann (Barcelone), Mbappé (PSG), Martial (Manchester United), Benzema (Real Madrid), Moussa Diaby (Bayer Leverkusen), Lemar (Atletico Madrid).
Les 26 appelés de l’Euro 2020
Gardiens : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Maignan (Lille).
Défenseurs : Dubois (Lyon), Pavard (Bayern Munich), Lucas Hernandez (Bayern Munich), Digne (Everton), Koundé (Séville), Kimpembé (PSG), Lenglet (Barcelone), Varane (Real Madrid), Zouma (Chelsea).
Milieux : Pogba (Manchester United), Kanté (Chelsea), Lemar (Atletico Madrid), Rabiot (Juventus), Moussa Sissoko (Tottenham), Tolisso (Bayern Munich).
Attaquants : Giroud (Chelsea), Dembelé (Barcelone), Coman (Bayern Munich), Ben Yedder (Monaco), Griezmann (Barcelone), Mbappé (PSG), Marcus Thuram (Borussia Monchengladbach), Benzema (Real Madrid).
03:38 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : équipe de france de football, didier deschamps, olivier giroud, giroud, deschamps, coupe du monde 2022
21/07/2021
Le pire 11 de l'équipe de France de football
S. est tombé récemment sur un article proposant le pire XI de l'histoire de l'équipe de France. Y a-t-il méchanceté dans ce type de classement ? Pas vraiment puisque le talent intrinsèque n'est pas remis en cause. Pour certains noms nous adhérons, pour d'autres non. Nous avons donc décidé de s'adonner à ce jeu-là.
S. H., J. N.
Que prend donc en compte un pire 11 ? Difficile de se prononcer car être appelé en équipe nationale nécessite - au moins - d'évoluer dans l'élite des 5 grands championnats. Nous avons donc pris en compte les critères suivants (souvent combinés) : le one hit wonder (1 sélection), les carrières ratées et/ou choix de carrières, les talents gâchés et les attitudes "innapropriées". Notre 11 type ne comporte que 11 joueurs mais nous sommes remontés jusqu'à la fin des années 1990 pour concocter cette mixture. Sans doute, l'élu le moins contestable est le 12ème homme, en la personne de Raymond Domenech, et fruit du hasard (ou pas, finalement), 8 joueurs de notre sélection lui sont associés...
Gardien : Stéphane Porato (1 sélection / 1999)
On a en fait hésité entre lui et Sébastien Frey (2 sélections en 2007/2008). On a penché pour le premier cité, se souvenant d'une attitude très arrogante lors de nombreux matchs effectués avec Marseille, notamment les confrontations contre Monaco et le PSG. Il est certain qu'avoir chipé la place de gardien n°1 à l'Allemand Andreas Köpke lors de son premier exercice à l'OM (1998-1999) a du lui faire prendre le melon. Marseille perd tout finalement (terminant second du championnat et défait en finale de Coupe de l'UEFA). La saison suivante est catastrophique. Porato insulte même un arbitre (3 matchs de suspension) et se met à dos le public marseillais. Il retourne à Monaco (2000) où quelques années plus tôt, il n'était pas parvenu à s'imposer (1993-1998). L'arrivée en 2001 de Didier Deschamps comme coach le relègue en 2ème position des gardiens (2001-2002) puis en 3ème (2002-2003), puis il part en prêt à Créteil en D2.
Relancé à Ajaccio (2004-2006), il y retrouve un niveau solide mais quitte le club à la suite de sa relégation, participant en mars 2006 à la légende de Juninho, encaissant de ce dernier un coup-franc de 41 mètres. En octobre 2006, il effectuait un essai d'urgence à Chelsea. Les Blues cherchaient un gardien doublure d'Hilario après les blessures de Cech et Cudicini. Mourinho vient le voir à l'entraînement et lui demande "ce qu'il fait ici"... Porato terminera sa carrière en D2 espagnole (2006-2009).
Il doit sa seule sélection en équipe nationale à la blessure de Fabien Barthez, en novembre 1999. La France bat facilement la Croatie en amical (3-0).
DEFENSEURS
Arrière-droit : Pascal Chimbonda (1 sélection / 2006)
Plus connu pour avoir été parodié par les guignols de l’info, le guadeloupéen a la particularité d’avoir effectué l’ensemble de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises et d’avoir évolué dans 11 clubs différents. Une instabilité à l’image de certains comportements déplacés et/ou manquant de lucidité. Après son passage à Bastia (2003-2005) et la relégation du club corse, il est dépeint par ses anciens coéquipiers et dirigeants comme manquant gravement de professionnalisme. Après une excellente saison à Wigan, il envoie une lettre à son entraîneur, en mai 2006, lui demandant de le transférer à Tottenham. Mécontent du comportement irrespectueux du joueur, le président du club n’en veut plus.
Il effectue deux bonnes saisons à Tottenham et remporte la League Cup en février 2008 mais là encore il fait parler de lui, en demandant à partir pour Newcastle, affirmant qu’il n’y a que l’argent qui lui importe. Débarqué finalement à Sunderland, il est écarté par l’entraîneur Roy Keane pour... manque de professionnalisme. La suite sera une succession de clubs anglais mais de seconde zone. En 2019, il évoluait en D10, à Ashton Town.
Entretemps, il est retenu à la grande surprise générale dans les 23 de Domenech pour la Coupe du monde 2006, alors qu’il n’avait jamais évolué en bleu. Il aura droit à 2 minutes de gloire, le 31 mai 2006, remplaçant Willy Sagnol à la 88ème minute du match de préparation France-Danemark (2-0).
Central : Michaël Ciani (1 / 2010)
Le solide roc qui aura fait les beaux jours de Lorient (2006-2009) et Bordeaux (2009-2012) n’a connu qu’une sélection, le 3 mars 2010 en amical contre l’Espagne (0-1). Sa prestation catastrophique couplée à une saison en demi-teinte l’éloignera de la liste des 23 pour le mondial africain et pour toujours de l’équipe de France.
Central : Marc Planus (1 / 2010)
Coéquipier à une époque de Ciani en charnière girondine, le natif de Bordeaux a effectué tout son parcours (26 ans) dans son club de cœur. Un parcours miné par de nombreuses blessures (27 matchs en moyenne sur 14 saisons). A la suite de la saison 2009-2010, il est convoqué pour les matchs préparatoires du mondial 2010 puis entre en jeu contre la Tunisie en amical (1-1), remplaçant Eric Abidal à la mi-temps. Il est même inclus dans les 23 futurs mutins de Knysna mais ne jouera aucun match. Encore un coup foireux de Domenech.
Arrière-gauche : Franck Jurietti (1 / 2005)
Le cas le plus emblématique. Arrière gauche solide et rugueux, celui qui est passé par le centre de formation de l’Olympique de Lyon a raté ses passages à Monaco (2000-2003) et Marseille (2002) mais a bien réussi à Bastia (1997-2000) et surtout, Bordeaux (2003-2010). Il détient tout simplement le record de la carrière internationale la plus courte. Pour sa seule convocation le 12 octobre 2005 (France-Chypre 4-0), il entre en jeu à 5 secondes du coup de sifflet final. Du Domenech dans le texte.
MILIEUX
Julien Faubert (1 – 1 but / 2006)
Formé à Cannes, il explose rapidement à Bordeaux durant sa première saison (2004-2005), grâce à sa rapidité et sa polyvalence, capable de couvrir toute l’aile droite. En 2007, il rejoint West Ham mais une grave blessure en début de saison freine son élan. Etrangement, il est prêté à l’hiver 2009 au Real Madrid avec option d’achat. Il n’y dispute que deux rencontres (pour un total de 54 min.). Après 5 années contrastées dans l’est de Londres, il part à Elazigspor en Turquie mais résilie son contrat en janvier 2013, au bout de six mois. Il revient aux Girondins pour 2 saisons moyennes (2013-2015) puis effectue de courtes piges en Ecosse, Finlande et Indonésie. En 2019, il évoluait à Fréjus en National 2.
Sa seule sélection survient en amical le 9 août 2006 contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Il inscrit le second but, quelques minutes après son entrée en jeu, d’une frappe doublement déviée, un « tir foireux » déclarera celui qui jouera ensuite pour la Martinique (2014-2017).
Camel Meriem (3 /2004-2005)
Révélé à Sochaux, le franco-algérien est rapidement désigné comme un futur Zidane. Il ne parvient, toutefois pas à s'imposer à Bordeaux (2002-2005) malgré un prêt plutôt réussi à Marseille (2003-2004). Il connaît ses trois seules sélections en Bleu lors de la saison 2004-2005, la première en amical contre la Pologne en novembre 2004 (0-0), durant laquelle il failli ouvrir le score en fin de match. Puis rien. Son passage à Monaco (2005-2009) est un échec. Il enchaîne ensuite l'Aris Salonique, Arles-Avignon et Nice avant de terminer sa carrière à Chypre, à l'Apollon Limassol.
Ibrahim Ba (8 - 2 buts /1997-1998)
Après 5 saisons pleines au Havre (1991-1996), le natif de Dakar rejoint Bordeaux où il explose à son nouveau poste d'ailier droit. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France. Pour sa première sélection, en amical, contre le Portugal en février 1997 (2-0), il est titulaire et inscrit même un but sur un exploit individuel. Mais voilà qu'à l'intersaison, il décide de rejoindre l'AC Milan. Bien mal lui a pris ou comment se tirer une balle dans le pied. Dans le grand Milan des années 1990, la concurrence est effroyable au milieu de terrain et Ba ne jouera que très peu (1997-1999 ; 2002-2003). Cela lui coûtera sa place au mondial français en 1998 (il faisait partie des 6 recalés) et il ne s'en remettra jamais. Son niveau faiblissant, il se retrouve après Milan aux Bolton Wanderers, à Rizespor puis en Suède, pour des piges ratées.
Sa maigre consolation est qu'il n'aura jamais perdu sous les couleurs de l'équipe de France, en 8 sélections.
Vikash Dhorasoo (18 - 1 but /1999-2006)
Le cas le plus contestable de notre liste, nous le savons bien. Le joueur "atypique" a quand même 18 sélections au compteur et une participation en Coupe du monde. Mais certains faits nous ont enjoint à l'ajouter. D'abord l'espacement des sélections (18 en 7 ans). C'est qu'après 2 sélections en 1999, il ne sera plus appelé pour avoir, semble-t-il, "humilié" Didier Deschamps à l'entraînement (en août 1999, à la veille d'un match contre Andorre). Le départ de Roger Lemerre (1998-2002) ne change pas la donne puisque Jacques Santini (le nouveau sélectionneur) l'avait écarté à Lyon (Dhorasoo sera prêté à Bordeaux en 2001-2002). Il faudra attendre l'arrivée de Domenech (encore lui) pour le revoir en équipe nationale, en septembre 2004 contre les Iles Féroé, en qualifications de la Coupe du monde 2006 (2-0).
Apprécié par Domenech pour sa polyvalence, il est la majorité du temps titulaire lors de cette campagne et ce malgré une saison quasi-blanche à l'AC Milan (2004-2005). Refaisant le coup d'Ibrahim Ba, il ne reste toutefois qu'une saison, s'engageant pour le PSG (2005-2006). Il marque son seul but international contre Chypre en novembre 2005, ce même match où Jurietti connaissait 5 secondes de bonheur international. Malgré une saison solide à Paris, il perd inexplicablement son statut de titulaire en équipe de France, à la veille de la Coupe du monde. En amical, le 27 mai 2006 contre le Mexique, il remplace Zidane à la 52ème minute puis sera sifflé à chaque fois qu'il touchera le ballon. En Coupe du monde, il aura droit à 8 minutes de jeu au premier tour (sur 2 matchs).
Agé bientôt de 33 ans, la Coupe du monde 2006 sonnait la fin de sa carrière en bleu. On découvre quelques mois plus tard que durant celle-ci, il filmait la vie intérieure de l'équipe de France, avec une caméra amateur Super 8, ce qui entraînera incompréhension et agacement de la part de ses ex-coéquipiers et du sélectionneur. Il en sorti un documentaire (Substitute), sorti dans les salles début 2007. Vraisemblablement dégouté de son statut de remplaçant, il déclare le 7 août 2006 :
« Pour moi l'équipe de France, c'est fini. Après la Coupe du monde… Ça ne m'intéresse plus. Je ne refuserai pas une sélection mais ce n'est pas ça le problème. Je n'ai plus très envie. Je n'annonce pas ma retraite internationale car tout le monde s'en fout. »
En octobre 2006, il est licencié du PSG pour faute grave (fait rarissime en Ligue 1), après avoir, notamment critiqué dans les médias son entraîneur Guy Lacombe. Il tente de se relancer mais Sochaux lui préfère finalement Stéphane Dalmat et il ne joue pas un seul match à Livourne. Sans avoir joué une seule minute d'octobre 2006 à décembre 2007, il annonce finalement la fin de sa carrière le 11 janvier 2008. Une triste fin.
ATTAQUANTS
Guillaume Hoarau (6 / 2010-2011)
Révélé par Le Havre (2004-2008), l'attaquant d'1 m 92 est présenté comme un futur grand. Transféré au PSG en 2008, il y effectue 4 saisons et demi de bonne facture (57 buts en 161 matchs) mais l'arrivée d'Ibrahimovic et Lavezzi le poussent vers la sortie tandis que son contrat est terminé. Pouvant se relancer en Europe, il préfère rejoindre, en janvier 2013, les sirènes financières du championnat chinois, choix sportif qu'il justifie par un "pourquoi pas". Un an plus tard, il est de retour à Bordeaux pour une demi-saison peu concluante (3 buts marqués en 17 matchs). Il s'exile donc dans le faible championnat suisse où il empile les buts pour les Young Boys Berne (118 en 188 matchs). En fin de cycle, il rejoint le FC Sion pour la saison 2020-2021. En 5 sélections nationales (3 victoires, 2 défaites), il ne marquera aucun but.
Frédéric Piquionne (1 / 2007)
Révélé sur le tard à Rennes, où il débute en 2001 à 23 ans, il rejoint Saint-Etienne en 2004. Après un début de saison 2006-2007 tonitruant (6 buts, 6 passes décisives en 15 matchs), il attire les convoitises, notamment Lyon qui propose de doubler son salaire. Après un bras de fer avec ses dirigeants qui ne veulent pas le céder à l'ennemi, il déclare être traité comme un esclave. Le joueur s'excuse mais le mal est fait. Il se met à dos les supporters et ses dirigeants qui le cèdent finalement en janvier 2007 à... Monaco, 15ème de Ligue 1 à la trêve hivernale. En une saison et demi, il marque 12 buts en 46 matchs, rendement insuffisant qui incite les dirigeants à l'envoyer à Lyon en juillet 2008. Les choses ne s'y passent guère mieux. Décevant (2 buts en 19 matchs) et peu apprécié des supporters en raison de son passé stéphanois, il ne reste qu'un an.
Il est prêté à Portsmouth (2009-2010) avant de passer trois années faméliques à West Ham (relégué en 2012) et Doncasters (D2 anglaise). Après un an en Major League Soccer, aux Portland Timbers (2013-2014), il retourne en France pour une pige correcte en Ligue 2 à Créteil. Il termine sa carrière à 36 ans au Mumbai City FC. Une carrière tumultueuse pour celui qui n'aura jamais retrouvé le niveau qu'il avait à Saint-Etienne. "Karma is a bitch", dit-on en anglais.
Au milieu de tout ça, une sélection en équipe nationale, le 27 mars 2007 en amical contre l'Autriche (1-0). Toujours Domenech. Comme Faubert, Piquionne rejoindra ensuite l'équipe de Martinique (2012-2014).
ENTRAINEUR : Raymond Domenech
Nous ne l'avons pas oublié mais pour des raisons évidentes nous ne nous épancherons pas sur le pire entraîneur de l'équipe de France de football. Entre un Euro 2008 lamentable et le fameux épisode de Knysna, il aura fait oublier une finale en Coupe du monde 2006. Il détient depuis 2010 le triste record de matchs successifs sans victoire (7) pour la France en compétition officielle. Sa communication sidérante avec les médias n'aidera pas non plus son image. Entraîneur sans relief à Lyon (1988-1993), il se consacrera par la suite à la sélection nationale mais malgré un vivier de talents exceptionnels, il ne gagne rien avec les Espoirs (1993-2004). A la stupeur générale, il rejoint le banc nantais en décembre 2020 ("le foot m'a manqué"), 10 ans après avoir quitté le football. Il est licencié 46 jours plus tard alors qu'il n'a remporté aucun match en 8 sorties (4 défaites, 4 nuls). Un scénario prévu d'avance par les nombreux détracteurs de celui qui aura également connu 8 sélections en tant que joueur (1973-1979).
06:53 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pire 11 de l'équipe de france de football, faubert, julien faubert, michaël ciani, ciani, planus, marc planus, franck jurietti, jurietti, pascal chimbonda, chimbonda, piquionne, frédéric piquionne, hoarau, guillaume hoarau, france, équipe de france de football, domenech, raymond domenech, ibrahim ba, vikash dhorasoo, camel meriem, meriem
04/07/2021
EURO 2020 - A propos de France - Suisse (3)
Après le sens de France-Suisse et les choix effectués par le sélectionneur Didier Deschamps, nous abordons rapidement le sens de la performance française à l'Euro 2021 et tentons de même un classement des éliminations des Bleus depuis 1998.
S H, J N
Nous avons l'impression que l'Euro 2021 de l'équipe de France de football a été décevant mais pas dramatique. Ce n'est pas un fiasco mais un échec (nous sommes loin quand même des campagnes de 2002 et 2010...). Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graet a pour sa part parlé de "compétition ratée", sans remettre en cause le travail de Didier Deschamps.
Comme nous le disions dans notre premier volet, il est toujours difficile de confirmer après un sacre mondial et continental et trois équipes seulement ont réussi depuis 1972 à remporter une Coupe du monde puis l'Euro (ou l'inverse). En difficulté dans les 4 matchs joués, la France n'est jamais apparue totalement sereine, hormis contre l'Allemagne dans certaines séquences. En tant que championne du monde, elle n'a pas été à la mesure des attentes placées en elle. Etonnamment fébrile en défense et incapable de fluidifier son animation offensive, elle n'a finalement été meilleure qu'aucune équipe qu'elle a affronté. Invaincue toutefois, son bilan aurait pu être considéré mitigé mais pour cela il aurait fallu passer les 8èmes. Son Euro est donc un ratage sérieux mais pas dramatique. Ce qui nous renvoie vers la question finale : où placer cet Euro?
Nous avons tenté de placer cet échec parmi toutes les éliminations depuis le sacre de 1998. Soit la Coupe du monde et l'Euro. Rappelons concernant ce dernier qu'un tour supplémentaire (les 8èmes) a été ajouté depuis l'édition de 2016 (incluse). Difficile de faire pire que 2010. Le classement est décroissant, soit de l'infâme au très honorable
1. Coupe du monde 2010 : L'expulsion du groupe de Nicolas Anelka pour injures envers le sélectionneur Raymond Domenech est suivie du fameux incident de Knysna et ses retombées multiples. L'équipe de France, pitoyable de bout en bout termine à la dernière place, en phase de poules, dans un groupe comprenant l'Uruguay, le Mexique et l'Afrique du Sud. Bilan : 1 nul, 2 défaites / 1 but marqué, 4 encaissés. Honteux.
2. Coupe du monde 2002 : Privée avant la compétition de Pirès (blessé avec Arsenal), puis de Zidane (blessé en match de préparation) pour les deux premières rencontres au moins, la France, tenante du titre, possède toutefois dans ses rangs les meilleurs buteurs des championnats d'Italie (Trézeguet), d'Angleterre (Henry) et de France (Cissé). Résultat ? Elle ne marque aucun but en 3 matchs, Henry se fait expulser lors du second match (Uruguay) et Zidane joue le troisième (Danemark) sur une jambe. Pour la première fois, le tenant du titre se fait éliminer d'entreé. La loose.
3. Euro 2008 : Malgré des éliminatoires réussis (2ème de son groupe, derrière l'Italie), la France est orpheline de son leader Zidane, parti à la retraite. Après l'après-Kopa et l'après-Platini, l'après-Zidane s'avère compliqué. Placés dans le groupe de la mort, les Bleus réalisent une prestation famélique contre la Roumanie (0-0) avant de se faire balayer par les Pays-Bas (1-4). Dépassé rapidement contre l'Italie (blessure de Ribery et exclusion d'Abidal), le vice-champion du monde s'incline (0-2) et sort dès le premier tour avec 1 point au compteur. Lamentable.
4. Euro 2012 : L'après-Knysna est un vaste chantier. Sans briller mais en effectuant des prestations plutôt solides, la France se qualifie lors de la dernière journée des éliminatoires. Après des débuts encourageants (1-1 contre l'Angleterre, 2-0 contre l'Ukraine), la France se rate complètement lors du dernier match contre la Suède, pourtant déjà éliminée (0-2). Terminant seconde du groupe, elle affronte l'imbattable Espagne (futur champion) en quart et s'incline sans gloire (0-2). Vertement critiqués pour leur suffisance face à la Suède, les Bleus se signalent par des polémiques liés aux comportements dans le vestiaire et avec les médias. Décevant.
5. Euro 2004 : Annoncés comme favoris, les Bleus débutent par une victoire arrachée dans les dernières secondes contre l'Angleterre (2-1) grâce à un coup-franc et un penalty de Zidane. Considérée d'abord encourageante, cette performance en trompe-l'oeil masque en fait ce qui allait suivre. Les Bleus frisent la correctionnelle contre la Croatie (2-2) puis dominent sans convaincre une faible équipe de Suisse (3-1). Laborieux et limité tactiquement, le jeu français est incapable en quarts de venir à bout du catenaccio grec. C'est au contraire l'équipe d'Otto Rehhagel qui marque sur un contre en seconde mi-temps avant de tenir la baraque (1-0). Après cette déception et notamment une première mi-temps pitoyable, Zidane, Makelele, Thuram et Lizarazu (à la rue sur le but grec) annoncent leur retraite. Pénible.
6. Euro 2021 : Insuffisant (voir ci-dessus)
7. Coupe du monde 2014 : En construction après la prise en main de Didier Deschamps deux ans plus tôt, la bande aux prometteurs Pogba et Griezmann joue un bon football et bloque en quarts (objectif atteint) face au schéma tactique incompressible d'une Allemagne future championne (0-1). Prometteur.
8. Euro 2016 : Dans la continuité de 2014, les Tricolores montent en puissance. Objectif : atteindre les demi-finales d'un Euro se jouant en France. Après un premier tour poussif, la finale est atteinte après une grande victoire contre l'Allemagne en demi-finale (2-0). Plutôt dominatrice en finale contre le Portugal de Ronaldo, l'équipe de Didier Deschamps touche du bois dans les arrêts de jeu (Gignac) puis s'incline en prolongations sur une frappe venue de nulle part d'Eder (109e). On entendra plus jamais parler de l'ex-joueur de Lille mais la France échoue si près du but. En travers de la gorge.
9. Coupe du monde 2006 : Loin d'être favorite et poussive dans le jeu, la France s'extrait difficilement du premier tour, dans un groupe pourtant fort abordable (Suisse, Corée du Sud, Togo). Transformée en phase à élimination directe avec un Zidane étincelant, elle élimine succéssivement l'Espagne, le Brésil et le Portugal, tous battus dans le temps réglementaire. Dominatrice contre l'Italie, elle subit deux coups durs, avec la sortie sur blessure en 2ème mi-temps de Viera puis le fameux coup de boule de Zidane durant la prolongation. L'Italie s'impose finalement aux tirs aux buts (1-1 ; 5-4 tab). Une défaite imméritée pour des Bleus qui mettront des années à s'en remettre. Injuste.
15:27 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, équipe de france de football, euro, euro 2020, euro 2021, france-italie, knysna, zidane, domenech, zinedine zidane, raymond domenech, grèce, didier deschamps, deschamps, gignac, eder