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23/07/2013

White House Down - Olympus has fallen

jason clarke,jamie foxx,james woods,melissa leo,morgan freman,maison-blanche,white house down,olympus has fallen,antoine fuqua,roland emmerich,gerard butler,aaron eckhart,channing tatumPanique à la Maison-Blanche

A quelques mois d'intervalle, deux films US traitent le même thème (pas une première), soit le plus grand cauchemar des américains - obnubilés par la puissance incontestable et incontestée de l'Amérique -, une invasion de la Maison-Blanche, thème popularisé sur petit écran par la saison 7 de 24 (2009).

Qui plus est, les deux titres sont presque similaires, comprenant tous les deux l'idée de chute (down/fallen), avec tout de même un brin de présomption (le mot est faible) pour ceux qui comparent le "centre mondial" du pouvoir aux dieux de l'Olympe. Les deux ont également pour point commun de mettre en scène deux Etats déclarés ennemis des Etats-Unis, l'Iran (White House Down) et la Corée du Nord (Olympus has Fallen), après que deux autres longs métrages, sortis presque simultanément, traitaient aussi de l'Iran (Argo, 2012), et d'un autre ennemi, Oussama Ben Laden (Zero Dark Thirty, 2012). 

Il ne s'agit pas d'attaque iranienne dans White House Down mais d'une frange américaine d'extrême droite prenant les commandes et désireuse d'atomiser le régime des Ayatollah. Habitué des grosses productions hollywoodiennes et aux rôles de "warrior" (1), Channing Tatum, caressant l'espoir d'intégrer le prestigieux Secret Service, est ce sans-grade qui sauve le président (Jamie Foxx). Place donc aux héros, à la tolérance mode US (un président noir qui lit Nelson Mandela...), et à l'humour (un président assiégé qui fait des blagues...). Le tout est bien pompeux.

jason clarke,jamie foxx,james woods,melissa leo,morgan freman,maison-blanche,white house down,olympus has fallen,antoine fuqua,roland emmerich,gerard butler,aaron eckhart,channing tatumChez Antoine Fuqua, spécialiste de la castagne (2), le scénario est plus direct, sans fioritures. Après une scène de fusillade trépidante (qui n'est pas sans égaler le maître en la matière, Michael Mann) sur fond de bande son tonitruante, les kamikazes nord-coréens s'emparent du bunker sous la Maison Blanche et entendent eux-mêmes atomiser le territoire US. Un repenti du Secret Service (l'image du sans grade est toujours omniprésente), Gerard Butler, va leur donner du fil à retordre et tenter lui aussi de sauver le président (Aaron Eckhart).

Si les deux films sont encombrés de rebondissements prévisibles, partagent la même thématique - l'Amérique se relève toujours -, et ont pour objectif de regonfler une société américaine déboussolée (les attentats du 11 septembre 2001 et la crise économique de 2008 y sont pour quelque chose), Antoine Fuqua se passe de débordements sentimentaux convenus. Entre son univers sans consession et le cinéma bien pensant de Roland Emmerich (qui ne se souvient pas d'Independence Day ?), nous n'hésitons franchement pas à pencher du côté du premier cité. Idem pour la paire d'acteurs. Entre les jolis minois (Jamie Foxx/Channing Tatum), et les gueules de chiens battus (Aaron Eckhart/Gerard Butler), nous optons pour les seconds.     J. N

 

White House Down (Roland Emmerich, USA, 2012, 130 min).   Avec Channing Tatum, Jamie Foxx, James Woods, Maggie Gylllenhaal, Jason Clarke, Richard Jenkins.

Olympus has Fallen (Antoine Fuqua, USA, 2013, 120 min).   Avec Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman, Melissa Leo, Angela Bassett.

 

(1) Stop-Loss (2008), G.I Joe (2009, 2012), Eagle (2011).

(2) Training Day (2001), Tears of the Sun (2003), King Arthur (2004), Shooter (2007), Brooklyn's Finest (2009).

26/04/2013

Oblivion

oblivion,joseph kosinski,tron legacy,tom cruise,olga kurylenko,andrea riseborough,morgan freeman,nikolaj coster-waldau,melissa leo,zoe bell,dystopie,science-fictionEntre deux Tron (réalisateur de Tron Legacy en 2010 et de sa future suite en 2014), Joseph Kosinski adapte ici son propre roman graphique (au titre éponyme), co-créé avec Arvid Nelson. En 2077, Jack Harper (Tom Cruise), vivant dans une station au dessus des nuages avec sa collègue et compagne Victoria (Andrea Riseborough), est chargé de l'entretien des drones disséminés sur terre pour extraire les matières premières nécessaires à la survie de l'homme. En effet, après des décennies de guerre entre extra-terrestres et humains, ces derniers sont contraints de quitter bientôt leur planète pour rejoindre Titan, une planète éloignée, nouvelle terre promise. Mais voilà qu'un jour, après avoir été témoin d'un crash d'une vaisseau spatial, il réalise que les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être...

Parallèlement à la vague actuelle de films de super-héros, est donc en train de poindre celle de la science-fiction. Oblivion prend la suite de Tron Legacy (2010) et Promotheus (2012) avant d'être relayé bientôt par un raz-de-marée, soit World War Z (Marc Forster, 2013), Elysium (Neill Blomkamp, 2013), After Earth (M. Night Shyamalan, 2013), Star Trek into Darkness (J. J Abrams, 2013), All you need is kill (Doug Liman, 2014)... Tous ces longs métrages traitent d'ailleurs d'une même thématique - qui n'est pas nouvelle -, la peur d'une extinction de la race humaine. La question était donc de savoir si ce film allait sortir des sentier battus, au sein d'un genre largement exploité sur grand écran. Si l'étonnant District 9 (2009) avait réussi la prouesse de transcender le film de science-fiction, le constat ici est moins enthousiasmant. De l'apparition ultra-classique d'un vaisseau géant suspendu au dessus de la terre (Independence day, 1996 ; District 9), symbolique prise d'un roman phare d'Arthur C. Clarke, à la gestion de la planète par un ordinateur tout aussi gigantesque, en passant par les drones traqueurs d'humains (Matrix, 1999), autant de thèmes éculés. S'il y a une belle ampleur visuelle, sur fond d'univers aseptisé, le scénario, manquant cruellement de rythme et encombré de rebondissements prévisibles et de débordements sentimentaux convenus, demeure ultra-classique jusqu'au bout malgré la dimension (faussement) contemplative. En gros, le film ne renouvelle en rien le genre mais demeure une "bonne distraction SF".  J. N

 

Oblivion (Joseph Kosinski, USA, 2013, 124 min). Avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Andrea Riseborough, Morgan Freeman, Nikolaj Coster-Waldau, Melissa Leo, Zoe Bell.

16/02/2011

The Fighter

the fighter,christian bale,mark wahlberg,david o'russell,amy adams,melissa leoJeune boxeur qui a du mal à faire démarrer sa carrière, Micky Ward (Mark Wahlberg) est coaché à la fois par un frère aîné (Christian Bale) toxicomane à ses heures (mais légitimé par son statut d'ancienne gloire), et par une mère ultra-posséssive et bien décidée à récolter les fruits de son rôle d'agent. Micky rencontre Charlene, personnalité forte qui va tout faire pour le sortir du carcan familial (Micky a également 7 soeurs...). Le film est inspiré d'une vraie histoire, celle de la carrière (années 80-2000) du boxeur américain Micky Ward. En début de carrière, celui-ci remporte 14 victoires consécutives avant de raccrocher les gants durant 3 ans suite à une série de défaites au début des années 90. De retour sur les rings en 1994, il remporte 9 victoires consécutives. Le 11 mars 2000, Ward remporte le titre de champion du monde WBU face à Shea Neary lors d'un combat épique. C'est sur cette performance que se termine le film, marquant l'apogée de Ward et sa réconciliation définitive avec son frère qui malgré tout, l'aura aidé à relever la pente. Plus qu'un film de boxe aux scènes de combat ultraréalistes (1), The Fighter est l'histoire de deux frères que tout oppose dans la vie mais qui sauront se montrer soudés face à l'adversité ; une véritable tragédie grecque à laquelle l'excellent Mark Wahlberg s'était déja essayé dans We own the night (2007) de James Gray où il entretenait une relation similaire avec Joaquin Phoenix. Quant à Christian Bale, non moins excellent, il a perdu 20 kilos pour ce rôle (2) qui lui valu le Golden Globe de meilleur acteur dans un second rôle et qui logiquement devrait lui permettre d'empocher l'Oscar pour la même catégorie.

The Fighter (David O'Russell, USA, 2010, 117 min).    Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams, Melissa Leo, Jack McGee, Mickey O'Keefe, Miguel Espino.

- 7 nominations - Oscars 2011 (le 27 février 2011).

- Meilleur acteur dans un second rôle (Christian Bale) - Golden Globe 2011.

- Meilleure actrice dans un second rôle (Melissa Leo) - Golden Globe 2011.

 

(1) Mark Walhberg a du s'entrainer durant quatre ans afin d'imiter la technique de Ward, marquée par un crochet du gauche dévastateur et une endurance extrême à la douleur.

(2) Il avait déja perdu 28 kilos pour The machinist (2005).