free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/11/2010

Democracy Index

800px-Democracyindex2.pngLe Economist Intelligence Unit, un centre de recherche dépendant du journal économique The Economist, émet une liste des pays les plus démocratiques. Nous avions vu dans nos notes précédentes qu'il y avait de même une liste relative à l'Indice de corruption (émise par Transparency International) et une liste relative à la liberté de presse (émise par Reporters sans frontières). EIU classe les Etats en 3 catégories, les démocraties complètes (Indice de 8 à 10), les démocraties incomplètes (Indice de 6 à 8), les régimes hybrides (Indice de 4 à 6) et les régimes autoritaires (Indice inférieur à 4). Les critères sont le processus et le pluralisme politiques, le fonctionnement du gouvernement, les libertés civiques, la participation et la culture politiques.

Le 2ème classement effectué jusqu'à présent remonte à 2008 (après celui de 2006), il comprend 167 Etats. C'est sans surprise que la Corée du Nord se retrouve en dernière position (indice 0.52), après le Tchad, le Turkménistan, l'Ouzbékistan et Myanmar. Le pays le plus démocratique est la Suède avec un indice de 9.88, qui devance la Norvège (2e), l'Islande (3e), les Pays-Bas (4e) et le Danemark (5e).

Les Etats-Unis ne sont que 18èmes tandis que la France n'est que 24ème (elle est devancée par la Grèce...). Par groupement régional, l'Afrique du Sud est 1ère en Afrique (31e), l'Uruguay est premier pour l'Amérique latine (23e) et le Japon l'est de même pour l'Asie orientale (17e). Le Liban est le pays arabe le plus démocratique (89e). On retrouve bizarrement la Chine à la 33ème position alors qu'elle est mal classée dans les deux autres classements cités plus hauts...

Par répartition de types de régimes, les démocraties complètes ne représentent que 30 des 167 pays du classement, soit 18% équivalent à 14.4% de la population mondiale tandis que les démocraties incomplètes représentent 50 pays, soit 35.5% de la population mondiale. Les régimes totalitaires sont 51, ils représentent 34.9% de la population mondiale. C'est un peu trop.

Le classement complet : 

http://graphics.eiu.com/PDF/Democracy%20Index%202008.pdf

31/10/2010

Indice de liberté de presse 2010

moton285.gifReporters sans frontières émet chaque année un classement des pays selon leur respect (ou pas) de la liberté de presse. Cette classification se fait selon des critères précis qui sont les suivants : violences physiques envers les journalistes ; nombre de journalistes agressés, assassinés, emprisonnés, menacés (avec responsabilité de l'Etat dans ces actes) ; accès à l'information ; censure ou autocensure ; pressions administratives, judiciaires et économiques ; Internet. Avec un indice de 0,00, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Suisse, les Pays-Bas et la Suède sont les Etats qui respectent le plus la liberté de presse. Viennent ensuite l'Autriche (8ème) et la Nouvelle-Zélande (9ème).

En bas de classement, l’Érythrée ferme la marche (178ème, indice 37), après la Corée du Nord (177e), le Turkménistan (176e), l'Iran (175e) et Myanmar (174e) et la Syrie (173e). Les Etats-Unis ne sont que 20ème (pas génial pour le prétendu pays de la liberté) et la France n'est que...  44ème (on croit rêver). En bas de classement, la Chine est 171ème (normal, c'est un Etat communiste..).

RSF fait remarquer que la situation au sein de l'Union européenne est très contrastée. Si on trouve 13 pays de l'UE dans les 20 premiers du classement, on retrouve de même de bien mauvaises postures pour certains : Italie (49e), Roumanie (52e), Grèce (70e).

Par groupement régional, la Namibie est 1ère pour l'Afrique (22ème, ex-aequo avec le Canada) et le Liban est 1er pour le Moyen-Orient (78ème). Mention spéciale pour cet Etat qui avait connu il y a quelques années une vague d'assassinats violents de journalistes dans un climat d'instabilité politique.

Plus un Etat est démocratique et plus la corruption sera faible et la liberté de presse élevée. C'est donc sans surprise que si l'on regarde le classement d'après l'Indice de corruption (note postée précédemment), on retrouve Myanmar et le Turkménistan en toute fin de classement. La même logique fonctionne pour les Etats du haut du classement (Suède, Finlande, Suisse...).

Classement complet sur le site de RSF : 

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html

09/07/2010

Les villes les plus polluées

23747_62852.jpgCertaines villes de notre planète seraient de véritables dépotoirs toxiques. Le magazine GEO présente quelques unes de ces villes dans son édition de mai 2010. The Blacksmith Institute, un centre de recherche américain fondé en 1999, s'est donné pour mission de soutenir les projets environnementaux liés à la pollution. Il établit régulièrement une liste des villes les plus polluées du monde. Et le constat est assez consternant. Voici le TOP 10 (2007) de ces "villes-poubelles" :

- Sumgaït (Azerbaïdjan) : la pollution provient de l'utilisation de produits chimiques agricoles et industriels au sein des entreprises de la ville. La ville connait le taux de cancer le plus élevé d'Azerbaïdjan. La pollution touche les nouveaux-nés, atteints de déficiences génétiques.

- Linfen (Chine) : capitale mondiale de l'extraction de charbon, elle possède la plus mauvaise qualité d'air de Chine. Les mines de charbon polluent l'oxygène mais aussi toutes les sources d'eau, multipliant les cas de pneumonies, bronchites et cancers du poumon.

- Tianying (Chine) : l'extraction du plomb, exploité avec des méthodes archaïques, mène à une situation sanitaire inquiétante. L'air et le sol contiennent des taux de métal 8.5 à 10 fois supéreurs à la moyenne fixée par les autorités sanitaires. Résultat : les bébés naissent de façon prématurée ou avec des problèmes de dévellopement physique.

- Sukinda (Inde) : la ville concentre 97% du chrome présent en Inde. Les 12 mines de Sukinda déposent leurs déchets sur les rives de la rivière Brahmani. Résultat : 70% des eaux et 60% de l'eau potable sont contaminés par le chrome. On estime à plus de 84% les décès liés au chrome.

- Vapi (Inde) : les entreprises de produits chimiques ne détruisent pas efficacement leurs déchets. Les rivières de la région concentrent un teux élevé de mercure et de zinc. Conséquences : maladies respiratoires, cancers de la peau, de la langue et de la gorge, troubles de la fertilité...

- La Oroya (Pérou) : Cette ville minière expose ses habitants à des émissions toxiques depuis 1922.L'air est très pollué et les enfants ont un taux de plomb dans le sang équivalent à 99%, aggravant leur développement mental.

- Dzerjinsk (Russie) : cette ville comprend l'un des principaux sites industriels de produits chmiques de Russie. Entre 1930 et 1980, 300.000 tonnes de déchets chimiques ont été jetées sans précaution. L'espérance de vie est très faible, 42 ans chez les hommes, 42 ans chez les femmes.

 - Norilsk (Russie) : l'activité principale de la ville est l'extraction de nickel et de cuivre. Celle-ci entraîne le rejet de grandes quantités de métaux lourds et de dioxyde de soufre. Les habitants, menacés par des maladies repiratoires, ont une espérance de vie inférieure de 10 ans à la moyenne de la Russie.

 - Tchernobyl (Ukraine) : plus de 20 ans après l'explosion de la centrale nucléaire, une zone de 31 km autour du bâtiment est tojours considérée inhabitable. Pourtant, 5 millions vivent dans cette zone où l'air est pollué de particules radioactives d'uranium et de plomb. Résultat : cancers de la thyroïde, lésion cutanées, atteintes respiratoires...

- Kabwe (Zimbabwe) : Les mines de plomb et de zinc sont aujourd'hui fermées mais leur activité a laissé le sol chargé de plomb et l'eau contaminée par différents métaux. Le taux de plomb dans le sang des enfants est mesuré à 5 à 10 fois supérieur au seuil limite.

D'autres sites pollués : Haina (République dominicaine/pollution industrielle au plomb), Mailuu Suu (Kirghizistan/radioactivité provoquée par les mines d'uranium), Dalnegorsk (Russie/pollution industrielle au plomb)...

21/04/2007

Hong Kong

medium_800px-Flag_of_Hong_Kong.svg.2.pngComme Macao, Hong Kong est une région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine. De 1842 à 1997, ce fut une colonie britannique, avant d'être rétrocédée le 1er juillet 1997. Suite à un accord sino-britannique, Pékin a promis qu'elle garderait un statut de relative autonomie jusqu'en 2047, soit 50 ans. Hong Kong conserve donc pour le moment son système fiscal et politique, sa monnaie, ses lois et ses équipes sportives internationales. La vie n'a pas beaucoup changé pour les résidents britanniques. Contrairement aux Portugais de Macao (la plupart sont partis lors de la retrocession à la Chine en 1999), la majorité d'entre eux sont restés : 25.500 en 1996 et 20.500 actuellement. Par ailleurs, on roule toujours à gauche. Par contre, l'influence politique américaine prend le pas sur celle du Royaume-Uni. Superficie : 1092 km², population : 7.000.000 (6688 hab/km²). Ce joli drapeau, adopté le 16 février 1990, approuvé officiellement par le Comité préparatoire le 10 août 1996 et hissé pour la 1ère fois le 1er juillet 1997, est composé au centre d'un "Bauhinia blakeana" à 5 pétales blanches. C'est un arbre sempervirent avec de larges feuilles épaisses et des fleurs rouge violatre. Il fleurit de début novembre à fin mars. Ses fleurs ressemblent à celles de l'orchidée et sont spécifiques de l'écosystème hongkongais. Découvert par Sir Henry Blake (gouverneur de 1889 à 1908), le Bauhinia blakeana est l'emblême de Hong-Kong depuis 1965. La couleur rouge rappelle celle du drapeau de la Chine. Elle symbolise le nationalisme et la célébration. C'est une couleur de fête pour le peuple chinois et fait aussi penser à l'armée populaire de Chine, qui était appelée Armée rouge chinoise. La juxtaposition entre le blanc de la fleur et le rouge rappelle le principe politique du "un pays, deux systèmes", appliqué à Hong-Kong.

20/03/2007

Tibet

270px-Flag_of_Tibet_svg.pngLe Tibet possède une histoire aussi longue que riche. Ce serait donc inutile de tenter de dresser un historique!! La superficie de cette Région autonome chinoise est de 1.221.600 km² (celle du Tibet historique est de 2.500.000 km²). A partir de 1710, l'influence mongole s'affaiblit, remplacée par celle de la Mandchourie, la Grande-Bretagne, puis la Chine. En 1795, le Tibet retrouvait une certaine indépendance après la mort de l'empereur mandchou Qianlong mais était envahie en 1949 par l'armée chinoise, qui rencontra peu de résistance de la part de l'armée tibétaine (mal équipée, faible en nombre). En 1959, une insurrection éclatait à Lhassa. Réprimée dans le sang, elle contraignit le Dalaï-lama à se réfugier en Inde.

Le drapeau est celui de la période de quasi-indépendance (1912-1951) mais aussi celui du Gouvernement tibétain en exil. Au centre, se dresse un pic enneigé symbolisant le Tibet, connu comme "le pays entouré par les montagnes enneigées". Les six rayons rouges représentent les six tribus ancestrales du peuple tibétain : Se, Mu, Dong, Tong, Dru et Ra. La combinaison de ces bandes et des six bandes bleues (le ciel) symbolise la constante promulgation d'actions protectrices découlant des enseignements spirituels transmis par les déités rouges et noires avec lesquelles le Tibet est associé depuis très longtemps. Le soleil représente la joie de la liberté, le bonheur, et la prospérité spirituelle et matérielle de tous les êtres vivants. Sur les versants de la montagne, se tiennent fièrement deux lions des neiges qui symbolisent la réussite du pays pour avoir réuni vie spirituelle et vie séculière.

Ces deux lions figuraient sur les drapeaux des premiers régiments d'armée qui défendirent avec bravoure le Tibet au VIIème siècle. C'est le 13ème Dalaï-lama (1876-1933) qui s'inspira de ce fait et conçut le drapeau du Tibet. Le joyau tricolore flottant dans les airs symbolise le respect constant manifesté par le peuple tibétain à l'égard des trois points de référence du bouddhisme : le Bouddha, le Dharma (les enseignements du Bouddha) et la Sangha (la communauté des bouddhistes pratiquants). Le tourbillonnant joyau bicolore entre les lions symbolise la garde et l'amour de la discipline personnelle relative au comportement éthique, découlant fondamentalement de la pratique des "dix vertus exaltées" et des "seize règles de vie profondément humaines". La bordure dorée symbolise la propagation du bouddhisme dans le monde et la religion des tibétains.