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02/07/2012

Euro 2012 : Espagne - Italie 4-0

euro 2012,euro 2008,espagne,italie,espagne-italie 4-0L'Espagne re(entre) dans l'Histoire

En étrillant l'Italie (4-0) en finale de l'Euro 2012, l'Espagne réalise un triplé inédit après l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010.

Par Jihad Naoufal

On pensait que cette finale, comme les précédentes, serait serrée. Trois facteurs a priori l'annoncaient. L'italie avait fait jeu égal avec l'Espagne au premier tour (1-1), les finales des grandes compétitions (euro ou coupe du monde) n'engendrent plus de scores fleuves depuis Brésil-Italie 4-1 (finale Coupe du monde 1970) puis France-Brésil 3-0 (coupe du monde 98) (1) et enfin, l'Espagne, tout en étant ultra-solide jusque là, était critiquée pour son jeu suffisant.

Sauf, qu'à regarder les stats de plus près, les Ibériques n'ont encaissé qu'un but en 5 matchs... Et à regarder de plus près encore, depuis le France-Espagne 3-1 (8èmes de finale de la coupe du monde 2006), l'Espagne n'a pas encaissé de buts dans une grande compétition après le 1er tour, soit 3 matchs lors de l'Euro 2008 (2) et 4 matchs lors de la Coupe du monde 2010 (3). Si on ajoute la finale d'hier (+ Espagne-France 2-0 et Espagne-Portugal 0-0), cela fait 10 matchs... record.

S'il faut louer le renouveau italien, insufflé par Cesare Prandelli (de bon augure pour la suite), il faut surtout souligner une équipe espagnole non seulement conquérante mais aussi arrivée à pleine maturité. Elle a effectué sa meilleure performance lors du match le plus important. Et pour ne rien gâcher, elle a bénéficié de la chance qui accompagne les grandes équipes, soit une victoire aux tirs aux buts (celui de Bruno Alves heurte la barre transversale) contre le Portugal en demi-finale.

euro 2012,euro 2008,espagne,italie,espagne-italie 4-0Face à une Italie bien regroupée mais incapable de prendre le contrôle du match (le point fort justement de la bande à Vicente del Bosque), l'Espagne a su frapper aux moments les plus cruciaux du match, juste avant le quart d'heure (Silva, idéalement servi par un Fabregas énorme, 14e), période de round d'observation en général, juste avant la mi-temps (Jordi Alba, auteur d'une course impressionnante, 41e), et en fin de match (Fernando Torres, 84e ; Matta, 88e), histoire d'enfoncer le clou. De la chance justement, les Italiens n'en ont pas eu. A la 21ème minute, Chielini sortait sur blessure, remplacé par Balzaretti. A la 61ème, Thiago Motta, entré à la 56ème, se blessait à son tour. Le problème est que le sélectionneur italien avait effectué un 2ème changement à la mi-temps (Di Natale pour Cassano). A 11 contre 11, c'était déja dur, à 10 contre 11, ça devenait mission impossible. Déja supérieure dans le jeu, l'Espagne n'en demandait pas tant et pouvait désormais dérouler et rajouter deux pions dans les filets espagnols.

En 2010, elle entrait dans le club très fermé des équipes ayant réalisé un doublé coupe du monde-euro (ou l'inverse), avec l'Allemagne (1972, 1974) et la France (1998, 2000). L'Allemagne avait failli réalisé le triplé mais elle s'inclinait en finale de l'Euro 1976 contre la Tchécoslovaquie aux tirs aux buts (et la fameuse Panenka). Ce record, l'Espagne vient de le réaliser et il nous semble qu'il restera longtemps imbattable.

Espagne : Casillas (cap.) - Arbeloa, Piqué, Sergio Ramos, Alba - Busquets, Xavi, Xavi Alonso - Silva (Pedro, 59e), Fabregas (Fernando Torres, 75e), Iniesta (Mata, 86e).

Italie : Buffon (cap.) - Abate, Barzagli, Bonucci, Chiellini (Balzaretti, 21e) - Marchisio, Pirlo, De Rossi - Montolivo (Thiago Motta, 56e) - Cassano (Di Natale, 46e), Balotelli.

 

Quelques stats : 

- Espagne - Italie (4-0) est le score le plus large d'une finale d'Euro mais aussi le plus prolifique avec Tchécoslovaquie-RFA (2-2) de 1976.

- Andres Iniesta (Espagne) est élu meilleur joueur du tournoi.

- Fernando Torres (Espagne), Mario Gomez (Allemagne), Mario Balotelli (Italie), Mario Mandzukic (Croatie), Cristiano Ronaldo, et Alan Dzagoev (Russie) terminent meileurs buteurs avec 3 unités chacun.

- Fernando Torres est le 1er joueur à marquer dans deux finales d'un Euro (2008 et 2012).

- L'Espagne remporte son 3ème euro pour 4 finales disputées (défaite en 1984 contre la France). L'Allemagne a remporté 3 euros pour 6 finales disputées.

- L'Espagne et l'Allemagne sont les deux équipes à avoir remporté 3 euros. La France suit (2).

 

Palmarès

2012 : Espagne

2008 : Espagne

2004 : Grèce

2000 : France

1996 : Allemagne

1992 : Danemark

1988 : Pays-Bas

1984 : France

1980 : Allemagne de l'Ouest

1976 : Tchécoslovaquie

1972 : Allemagne de l'Ouest

1968 : Italie

1964 : Espagne

1960 : URSS

 

(1) RFA - URSS 3-0 (72), Allemagne-Tchécoslovaquie 2-2 (76), Allemagne-Belgique 2-1 (80), France-Espagne 2-0 (84), Pays-Bas-URSS 2-0 (88), Danemark-Allemagne 2-0 (92), Allemagne-Rép. Tchèque 2-1 beo (96), France-Italie 2-1 beo (00), Grèce-Portugal 1-0 (04), Espagne-Allemagne 1-0 (08) pour l'Euro ; RFA - Pays-Bas 2-1 (74), Argentine-Pays-Bas 3-1 a.p (78), Italie-RFA 3-1 (82), Argentine-RFA 3-2 (86), RFA-Argentine 1-0 (90), Brésil-Italie 0-0 (94), Brésil-Allemagne 2-0 (02), Italie-France 0-0 (06), Espagne-Pays-Bas 1-0 a.p pour la Coupe du monde.

(2) Espagne-Italie 0-0 (quart), Espagne-Russie 3-0 (demi), Espagne-Allemagne 1-0 (finale).

(3) Espagne-Portugal 1-0 (huitième), Espagne-Paraguay 1-0 (quart), Espagne-Allemagne 1-0 (demi), Espagne-Pays-Bas 1-0) (finale).

 

29/05/2011

Finale champions League

8e71fe66ad6a2f125c8fb5653e0ad088 (2).jpgFC Barcelone - Manchester United 3-1


Au terme d'un match sublime et matrîsé de bout en bout, le FC Barcelone a remporté sa quatrième Ligue des Champions contre Manchester United (3-1). 

 


3bcd2b32c7f6e1ba2469ab50f8ae8b49 (2).jpgDeux ans après leur confrontation en finale de champions league (remportée par Barcelone 2-0), Barcelone et Manchester remettaient ça pour une revanche ou une confirmation. Ce sont finalement les Catalans qui ont confirmé leur suprématie sur le football européen en l'emportant largement. On s'attendait à une rencontre équilibrée (c'est une finale tout de même), pensant que Manchester, dominant le football anglais, aurait appris de sa finale perdue de 2009, match durant lequel il n'avait presque pas existé. Mais il n'en a rien été. Car si Manchester est meilleur qu'il y a deux ans, Barcelone l'est également. Supérieurs dans tous les compartiements de jeu, les Catalans n'ont laissé aucune chance aux Mancuniens et le score aurait pu être encore plus large.

 

2309835192-ce-barca-est-inarretable.jpgManchester n'aura finalement existé que 10 minutes et des poussières, le mexicain Hernandez effectuant un gros pressing sur la défense adverse. En vain. Le Barca tenait le choc et le temps de se mettre en selle, prenait le jeu à son compte, multipliant les passes courses millimitrées et privant son adversaire du ballon. Mis sur orbite par une passe lumineuse de Xavi (déja passeur lors de la finale de 2009), Pedro, oublié par Evra, n'avait plus qu'à tromper Van der Sar d'un tir au ras du poteau (1-0, 27e). La réaction de Manchester était presque immédiate, profitant en cela de la déconcentration des barcelonais. Combinant avec Giggs (en position de hors-jeu), Rooney trompait Valdes d'un plat du pied à mi-hauteur (1-1, 34e).

 

newsmlmmd.c9b5e2eda530079e37ae26c4208dbbbb.1011b (2).jpgMessi remet ça

On pensait le match relancé. Un feu de paille finalement. Barcelone reprenait le contrôle du match (plus de 70% de possession de balle). La pause ne calmait pas les ardeurs espagnoles et comme en 2009, Messi décidait de tuer le match. Aux 25 métres, légèrement excentré à droite, il repiquait au centre et non attaqué par Vidic et Evra (encore lui), effectuait sa "classique", frappe croisée du gauche qui ne laissait aucune chance à Van der Sar (2-1, 54e). Il mystifait ensuite toute la défense mancunienne, permettant à Villa de marquer d'une superbe frappe enroulée dans la lucarne (3-1, 69e). La messe était dite et Barcelone, insolent de facilité, se permettait jusqu'à la fin quelques incursions dans la surface adverse. Le Barca était vraiment trop fort. Chapeau.

 

Buts : Pedro (27e), Messi (54e), Villa (69e) pour Barcelone ; Rooney (34e) pour Manchester. 

Avertissements : Alves (60e), Valdes (80e) pour Barcelone ; Carrick (61e), Valencia (81e) pour Manchester.

 

FC Barcelone : Valdes - Daniel Alves (Puyol, 88e), Mascherano, Piqué, Abidal - Xavi (cap.), Busquets, Iniesta - Pedro (Afellay, 90e), Messi, Villa (S. Keita, 86e).

Manchester United : Van der Sar - Fabio (Nani, 69e), Ferdinand, Vidic (cap.), Evra - Valencia, Carrick (Scholes, 77e), Giggs, Park Ji-Sung - Rooney, Hernandez.

 

ligue des champions,messi,villa,pedro,iniesta,manchester united,rooney,puyol,valdes,fc barcelone-manchester united 3-1,ligue des champions 2011,van der sar,guardiolaQuelques chiffres

- Lionel Messi termine meilleur buteur de la compétition avec 12 buts.

- Barcelone remporte sa 4ème ligue des champions (après celles de 1992, 2006 et 2009).

- Le gardien de Manchester United, Edwin Van der Sar a joué son 100ème et dernier match de Ligue de champions. Il prendra sa retraite sportive à l'issue de cette saison.

- L'entraîneur Pepe Guardiola remporte sa 2ème Ligue des champions pour 2 finales disputées. Il avait également remporté l'épreuve en tant que joueur en 1992.

- Victor Valdes, Carles Puyol et Andres Iniesta ont participé aux 3 finales récentes remportées par Barcelone (2006, 2009, 2011).

 

Le geste

Entré en cours de jeu à la 88ème minute (il était blessé) et héritant du brassard de capitaine porté par Xavi, l'emblématique Carles Puyol a remis ce même brassard à Eric Abidal afin qu'il soit le premier à soulever le trophée. Classe. Pour rappel, Eric Abidal s'était fait opérer il y a quelques mois d'un tumeur au foie et n'est revenu à la compétition il y a quelques semaines seulement.

 

Les victoires en Champions League

1) Real Madrid - 9 trophées

2) AC Milan - 7

3) Liverpool FC - 5

4) FC Barcelone - 4

    Bayern Munich - 4

    Ajax Amsterdam - 4

5) Manchester United - 3

    Inter Milan - 3

 

12/07/2010

Coupe du monde : Pays-Bas - Espagne 0-1 a.p

92f8b13ed2410dc6dc7f6acb01ee8ca7.jpgL'Espagne dans la légende

L'Espagne vient de remporter sa première Coupe du monde, en s'imposant en finale contre les Pays-Bas (1.0 a.p).

L'équipe entraînée par Vicente del Bosque (2 Champions league gagnées avec le Real Madrid en 2000 et 2002) s'impose difficilement mais logiquement face à des Bataves qui n'ont jamais vraiment été dans le match et qui dès le début de rencontre avaient décidé de casser le jeu espagnol en commettant nombreuses vilaines fautes. La roja allait d'ailleurs riposter histoire de se faire respecter. Résultat : la rencontre fut hachée en permanence et l'arbitre a du distribuer au total 13 cartons jaunes (8 pour les Pays-Bas, 5 pour l'Espagne) et 1 carton rouge (au défenseur hollandais Heitinga).

newsmlmmd_af90fb34ff6fca9602bc6d30baab31df_b610b.jpgSi le jeu espagnol fut beaucoup plus constructif, ce sont les Hollandais qui se créaient l'occasion la plus dangereuse du match. Lancé par Sneijder, Arjen Robben se présentait seul face à Casillas mais manquait incroyabement son duel, le portier adverse déviant la balle du pied (60e). L'Espagne ripostait et sur un centre de Jesus Navas, entré en cours de jeu, Villa frappait au but mais Heitinga dégageait devant sa ligne (70e). Puis Sergio Ramos placait une jolie tête sur corner, qui passait juste au dessus (77e). Robben, l'un des rares hollandais à avoir créé le danger sur le but adverse (mais où était donc Van Persie ??) filait à nouveau au but mais désiquilibré par Puyol, il butait à nouveau sur Casillas (82e).

Direction donc vers des prolongations à l'avantage des Ibériques. Xavi (92e), Fabregas (95e) et Iniesta (99e) se créaient de grosses occasions. Pour une faute sur ce dernier qui s'ouvrait le chemin des buts, Heitinga était logiquement expulsé après un second carton jaune (109e). La délivrance aboutit à 3 minutes de la fin de la prolongation. Servi dans la surface par Fabregas suite à un mauvais renvoi de la défense adverse, Iniesta contrôlait avant de fusiller Stekelenburg qui effleurait le ballon au passage (1-0, 117ème).

iiiiiii.jpgL'Espagne est donc championne après avoir perdu son 1er match de mondial (1-0 contre la Suisse). C'est la première fois que cela arrive. Il faut surtout retenir qu'elle est la 3ème équipe seulement à gagner à la suite l'Euro et le Mondial. La RFA avait remporté l'Euro 72 puis le mondial 74 et la France avait réalisé la prouesse inverse : Mondial 98 puis Euro 2000. Quant à l'Espagne, on se souvient qu'elle avait brillamment remporté l'Euro 2008. Il est indéniable qu'elle est la meilleure équipe au monde actuellement. Auteur d'un très gros match, Iniesta devrait logiquement être élu meilleur joueur de la finale.

Quant aux Pays-Bas, ils perdent leur 3ème finale de Coupe du monde après celles de 1974 (1-2, RFA) et 1978 (1-3, Argentine).

But : Iniesta (117e).

Avertissements : Van Persie (15e), Van Bommel (22e), De Jong (28e), Van Bronckhorst (54e), Heitinga (56e, 109e),, Robben (84e), Van der Wiel (111e), Mathijsen (118e) ; Puyol (17e), Sergio Ramos (23e), Capdevilla (68e), Iniesta (118e), Xavi (120e). 

Pays-Bas : Stekelenburg - Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen, Van Bronckhorst (Braafheid, 105e) - Van Bommel, De Jong (Van der Vaart, 99e) - Robben, Sneijder, Kuyt (Elia, 71e) - Van Persie.

Espagne : Casillas - Sergio Ramos, Puyol, Piqué, Capdevilla - Xavi Alonso (Fabregas, 86e), Busquets - Pedro (Jesus Navas, 60e), Xavi, Iniesta - Villa (Fernando Torres, 106e).

28/05/2009

Finale Champions League

444d7fa4e72e23db6cdcb342eac75f10.jpgBarcelone au sommet de l'Europe

En remportant face au tenant du titre, Manchester United (2-0) l'épreuve 2009 de la Champions League (sa 3ème), Barcelone a confirmé hier qu'il était la meilleure équipe du monde actuelle. La dream team de Pepe Guardiola a réalisé un fantastique triplé, Championnat d'Espagne, Coupe d'Espagne, Champions League, performance rarissime en football. La dernier club à avoir réussi pareil exploit est justement Manchester United (1999).

Entre deux équipes qui pratiquent un excellent jeu collectif, on savait que la bataille se gagnerait au milieu. Et à titre de comparaison, force est de constater que le 4-3-3 de Barcelone a été nettement supérieur à celui de Manchester, la triplette Busquets-Iniesta-Xavi ayant très vite enrayé le jeu mancunien et son trident Carrick-Anderson-Giggs, surtout lorsqu'elle fut très vite épaulée par le génie Messi. Ce dernier est très vite redescendu d'un cran pour semer la panique au milieu grâce à ses passes et dribbles courts.

51d4f07ed9ff580da153fe5d0fd7d09b.jpgManchester avait pourtant bien débuté le match, s'accaparant le ballon et étant même prêt d'ouvrir la marque mais le vicieux coup-franc de Cristiano Ronaldo était repoussé par Victor Valdes. On connait cette année la patience des Catalans. Les joueurs de Guardiola ont semé le désordre dès qu'ils ont repris le ballon. Après une passe lumineuse du génial Iniesta, Eto'o balayait d'un crochet intérieur Vidic avant de battre Van der Sar d'un pointu. On jouait depuis 10 minutes seulement. Quand Barcelone marque, il est difficile de le rattraper au score, c'est bien connu. Il suffisait ensuite au Catalans de garder le ballon et de le faire tourner, donnant le tournis à des Mancuniens incapables de développer leur jeu et certainement marqués par ce but précoce.

Manchester ne s'est montré que sporadiquement en deuxième mi-temps, la seule véritable occasion étant à l'actif de Cristiano Ronaldo qui de près voyait son tir renvoyé par Valdes (76e). C'est qu'entre-temps, Barcelone avait fait le break. Après une grosse occasion pour Henry (49e) puis un coup-franc de Xavi repoussé par le poteau (53e), c'est finalement Messi qui sur un superbe centre du même Xavi, plaçait une magnifique tête hors de portée de Van der Sar (70e), lui qui ne mesure que 1m69... A ce moment là, la perle argentine eclipsait définitivememt son vis-à-vis et actuel Ballon d'or Cristiano Ronaldo, soulignant définitivement qu'il était plus que favori pour le titre de Ballon d'or 2009.

5de637afaddd259c079e642fa278514c.jpgIl ne faut pas pour autant oublier ses coéquipiers Iniesta et Xavi, également brillants lors de cette finale mais également tout au long de la saison. Xavi a d'ailleurs été élu meilleur joueur du match, comme il fut élu meilleur joueur de l'Euro 2008 (remporté par l'Espagne). Une performance. Ses deux joueurs peuvent également rêver de Ballon d'or. Mais comme nous le savons, ce dernier est souvent attribué à un joueur de tempérament plus offensif.

Quant au coach Pepe Guardiola, il est déja rentré dans l'histoire puisqu'il réalise un fabuleux triplé pour sa première année en tant qu'entraîneur et parce qu'il est uniquement le 5ème joueur de l'histoire à remporter la C1 comme joueur (en 1992) puis entraîneur.

Buts : Eto'o (10e), Messi (70e).

Avertissements : Pique (15e) pour Barcelone ; Ronaldo (77e), Scholes (80e), Vidic (90e) pour Manchester.

FC Barcelone : Victor Valdes - Puyol (cap.), Pique, Yaya Touré, Sylvinho - Iniesta (Pedrito, 90e), Busquets, Xavi - Messi, Eto'o, Henry (Se. Keita, 71e).

Manchester United : Van der Sar - O'Shea, Ferdinand, Vidic, Evra - Anderson (Tevez, 46e), Carrick, Giggs (cap.) (Scholes, 74e) - Park (Berbatov, 66e), C. Ronlado, Rooney.

 

Chiffres

- Avec 9 buts au compteur, Messi termine meilleur buteur de la Champions League 2009.

- Après 2006 (victoire de Barcelone contre Arsenal en finale (2-1)), Eto'o marque également lors de sa 2ème finale de C1.

- Barcelone remporte sa 3ème C1 après 1992 et 2006.