15/07/2014
Coupe du monde 2014 : ce qu'on n'a pas aimé
Si cette cuvée 2014 fut dans l'ensemble une grande réussite (jeu porté sur l'offensive, faible nombre de cartons rouges, scores fleuves...etc), elle a eu, comme les précédentes éditions, son lot de gestes, décisions ou attitudes déplorables. Passage en revue des principaux comportements que nous n'avons pas aimé.
- Comment ne pas débuter par l'assaut genou en avant du gardien allemand Manuel Neuer sur l'attaquant argentin Gonzalo Higuain ? Ce geste très dangereux, qui rappelle bien évidemment celui de Schumacher sur Battiston en 1982, n'a pas été sanctionné par l'arbitre. Pire, la faute fut accordée à l'Allemagne qui remporte par la suite la finale (1-0). Et encore pire, "Robocop" a été élu meilleur gardien du tournoi.
- Toujours dans le sillage de la finale Allemagne - Brésil, l'octroi à Lionel Messi du titre de meilleur joueur du tournoi. On aime bien l'Argentin mais pour être honnête, des joueurs comme James Rodriguez, Arjen Robben, Philipp Lahm et Thomas Müller méritaient plus cette distinction. On sait que la FIFA aime les stars (les Ballons d'or de Messi en 2010 et de Ronaldo en 2103 n'étaient pas mérités) mais surtout que le foot marketing est supuissant. Depuis 1998, c'est un joueur sponsorisé par ADIDAS qui reçut cette récompense...
sinon...
- L'arbitrage scandaleux du match d'ouverture Brésil - Croatie (3-1), accordant deux buts non valables aux Auriverdes, dont un penalty imaginaire au "plongeur" Fred. Mais aussi, les très nombreuses erreurs d'arbitrage tout au long du mondial.
- L'attitude du défenseur camerounais Assou-Ekotto prenant à parti son coéquipier Moukandjo et tentant de lui asséner un coup de tête, lors de Cameroun - Croatie (0-4).
- Le cou de coude "inexplicable" du milieu Alexandre Song dans le dos du croate Mario Mandzukic (carton rouge), lors de Cameroun - Croatie (0-4).
- Le jeu un peu trop musclé des joueurs honduriens lors de France - Honduras (3-0).
- Le coup de crampon (involontaire) d'Olivier Giroud sur le visage de Steve von Bergen (Suisse - France 2-5), blessé et forfait pour le reste du mondial. Pas de sanction de la part de l'arbitre.
- Les deux erreurs de l'arbitre de Mexique - Cameroun (1-0), invalidant deux buts mexicains pour des hors-jeu imaginaires. Il sera "viré" du mondial par la FIFA.
- Le traitement accordé à Neymar par les défenseurs camerounais (Cameroun - Brésil 1-4).
- La fameuse morsure de Luis Suarez sur le défenseur italien Giorgio Chiellini (Italie - Uruguay 1-0), qui échappa à l'arbitre, mais pas à la FIFA (9 matchs de suspension).
- Le coup de coude volontaire asséné par Mamadou Sakho à Oswaldo Minda (Equateur - France 0-0), échappant à l'arbitre, et non sanctionné par la FIFA après visionnage de la vidéo.
- L'expulsion stupide du défenseur portugais Pepe, assénant un coup de tête à Thomas Müller après l'avoir envoyé au sol (Allemagne - Portugal 4-0).
- La boulette monumentale du gardien russe Igor Akinfeev lors de Russie - Corée du Sud (1-1).
- Le laser dirigé vers le visage de ce même Akinfeev au moment où il manque sa sortie et encaisse un but lors de Russie - Algérie (1-1).
- Le plongeon (et ce n'est pas nouveau) d'Arjen Robben lors de Pays-Bas - Mexique (2-1), synonyme de penalty transformé par les Oranje dans les arrêts de jeu.
- Le tacle assassin de Blaise Matuidi sur le défenseur nigérian Ogenyi Onazi, blessant ce dernier mais sanctionné uniquement d'un carton jaune.
- Le coup de genou du défenseur colombien Juan Zuniga sur Neymar (fissure d'une vertèbre lombaire), en quart de finale (Brésil - Colombie 2-1), non sanctionné par l'arbitre et mettant fin au mondial de la star brésilienne.
- Thiago Silva en pleurs au moment de la séance de tirs aux buts de Brésil - Chili (1-1 ; 3-2 tirs aux buts). Effarant lorsqu'on est capitaine d'une sélection.
- La semelle de l'Allemand Höwedes sur le genou de Pablo Zabaleta - lors de la finale -, sanctionnée d'une carton jaune, là où ça valait largement un rouge...
et aussi...
- Le comportement général de Mario Balotelli lors des matchs de l'Italie contre le Costa Rica et l'Uruguay.
- L'anti-football prôné par la Grèce et l'Iran.
- La débandade brésilienne face à l'Allemagne (1-7) et aux Pays-Bas (0-3).
- Le fait que le sélectionneur Luis Felipe Scolari n'ait pas assumé ses responsabilités après le désastre brésilien. Critiqué tout au long du mondial pour ses choix, il n'a jamais rien remis en question et n'a même pas eu la décence de démissionner. La Fédération brésilienne de football s'en est chargée pour lui...
11:43 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde 2014, assou-ekotto, manuel neuer, fred, alexandre song, matuidi, mamadou sakho, luis suarez, neymar, messi, pepe, akinfeev, robben, juan zuniga, thiago silva, luiz felipe scolari, balotelli, iran, grèce, höwedes, arbitrage coupe du monde 2014
09/07/2014
Brésil - Allemagne 1-7 : Les raisons d'un échec annoncé
Poussive dans le jeu depuis le début du mondial et fragile mentalement, la Selaçao a fini par subir de manière apocalyptique une défaite contre la Mannschaft (1-7) qui elle, a pris sa revanche (et de quelle manière) après la finale perdue en 2002 (2-0). En encaissant 7 buts dans une demi-finale, le Brésil enregistre son plus lourd revers en Coupe du monde, et qui plus est, à domicile. Cette humiliation, bien plus détonante que celle de l'Espagne contre les Pays-Bas (1-5) trouve son explication dans plusieurs facteurs.
Un dispositif tactique peu opératoire
Dans un mondial où la plupart des équipes ont opté pour un rigoureux 4-3-3 à trois milieux défensifs capables de se projeter vers l'avant (la France et l'Allemagne en sont l'exemple-type), le Brésil, lui, a préféré évoluer en 4-2-1-3, avec un meneur de jeu axial à la baguette (Oscar). Plutôt efficace en phase offensive (7 buts marqués lors du premier tour), ce schéma a montré ces failles en phase défensive. Avant la demi contre l'Allemagne, la Seleçao a encaissé un but à chaque sortie, sauf contre le Mexique, contre qui elle n'a d'ailleurs pas marqué (0-0). Et lorsque les arrières latéraux sont portés vers l'attaque (une tradition au Brésil), tout en n'étant pas des gages de sécurité derrière, le replacement défensif devient chaotique. Contre des équipes qui défendaient moins bien que l'Allemagne, cela passait encore, surtout lorsqu'on a dans l'équipe un Neymar capable de débloquer des situations à lui seul (4 buts, 1 passe décisive en 5 matchs). Sans ce dernier (blessé), avec un Oscar aux abonnés absents et avec deux attaquants inefficaces (Hulk, Fred), c'est toute la machine qui s'est enrayée.
Neymar dépendance
Depuis le premier match contre la Croatie (3-1), une dépendance au jeune prodige (22 ans) s'était systématiquement faite sentir. Grand artisan des victoires contre l'équipe aux damiers et contre le Cameroun (4-1, doublé), il n'avait pas marqué contre le Chili en huitième (1-1) et contre la Colombie en quart (2-1) mais avait beaucoup pesé dans le jeu, délivrant même sur corner une passe décisive à Thiago Silva contre les Cafeteros. Vécue comme un drame par tout un peuple, son absence contre l'Allemagne condamnait déjà son équipe.
Luiz Felipe Scolari
Arrivé il y a deux ans en remplacement de Mano Menezes, auteur d'une Copa America 2011 ratée et lui-même successeur de Carlos Dunga, auteur d'un mondial décevant mais pas raté (élimination en quart contre les Pays-Bas, futurs finalistes), celui qui remporta le mondial 2002 avec cette même équipe brésilienne, avait la tâche de faire briller le Brésil chez lui cette fois-ci. Entraîneur chevronné (1 coupe du monde, une finale de l'Euro 2004 avec le Portugal qu'il dirige de 2002 à 2008), il s'est probablement montré un peu trop sûr de lui. Désirant repartir de zéro, il a complètement bouleversé la sélection nationale, tablant essentiellement sur des stars en devenir (Neymar, Oscar, Willian, Bernard), et ne préservant que quelques cadres. Sur les 23 de 2010, n'étaient plus présents que 4 joueurs lors de ce mondial, trois défenseurs (Thiago Silva, Maicon, Daniel Alves) et le gardien Julio Cesar. Or la grande faiblesse du Brésil dans ce mondial fut le milieu de terrain, bien inférieur à celui de nombreuses équipes. Force est donc de constater que l'amalgame entre anciens et nouveaux est un échec total.
Bâtir une nouvelle équipe solide en deux ans est très compliqué mais devient mission impossible lorsqu'il n'y a plus de fondements. A titre de comparaison, côté allemand, l'effectif est très régulier depuis 2008 et d'excellents joueurs comme Schweinsteiger, Lahm et Mertesacker étaient déjà présents lors du mondial 2006... Constamment critiqué durant la compétition, Scolari n'a rien voulu entendre. Déjà fragile et sans Neymar, le 4-2-1-3 n'avait plus de raison d'être. Quelques heures avant la demi-finale, un passage en 4-3-1-2 était même évoque mais il n'en fût rien finalement. Préservant son schéma initial, Scolari a tout simplement remplacé numériquement Neymar par Bernard, 21 ans et évoluant en championnat ukrainien (où le niveau est bien moins élevé que celui des grands championnats européens). Donner une tâche aussi lourde à un joueur aussi peu expérimenté relève presque de la faute professionnelle. Tout comme la persistance de la titularisation à la pointe de l'attaque d'un Fred qui manifestement n'était pas au niveau d'une Coupe du monde.
Des joueurs peu expérimentés...
Donner les clés du jeu brésilien au jeune Oscar (21 ans) ne s'est pas avéré payant non plus. Annoncé comme le futur Kaka, le meneur de Chelsea, auteur justement d'une saison en dents de scie, n'a pas eu les nerfs solides pour assumer son statut. Trop tendre à ce niveau de la compétition et tétanisé par l'enjeu, il a complètement disparu après le premier match du Brésil. Par conséquent, la sélection de Kaka (qui ne fut même pas présent dans la liste des 30) n'aurait pas été une mauvaise idée. Si son niveau n'est plus le même, sa saison pleine avec l'AC Milan (30 matchs, 8 buts) et son expérience nationale (32 ans, 87 sélections, 29 buts) justifiaient une présence dont aurait bénéficié l'équipe.
L'inexpérience des joueurs n'est pas uniquement au niveau de l'âge mais à plusieurs niveaux. Des joueurs comme Dante (30 ans, catastrophique contre l'Allemagne) et Fernandinho (29 ans) ne totalisent respectivement que 13 et 11 sélections. Paulinho (25 ans) en compte 41 mais sa première saison à Tottenham fut mitigée. A Chelsea, Willian (11 sélections seulement) a souvent été remplaçant et Ramires pas toujours titulaire. Quant à Luiz Gustavo (26 ans, 24 capes), il fût "rétrogradé" l'an passé du Bayern Munich à Wolfsburg. Enfin au niveau des attaquants, hormis Neymar, pas un n'évolue en Europe. Les quatre autres jouent au Brésil (Fred, Jô), en Ukraine (Bernard), et en Russie (Hulk).
On comprend dès lors la déception des joueurs du PSG, Lucas (réserviste) et Marquinhos de ne pas avoir été sélectionnés. Habitués à la Champions League, ces deux-là auraient probablement mérité leur place, tout comme le milieu défensif Lucas Leiva (27 ans, 24 sél.), titulaire à Liverpool depuis plusieurs saisons et auteur d'une dernière saison pleine.
...et fragiles mentalement
L'inexpérience de certains joueurs s'est également accompagnée d'une fragilité mentale évidente, témoins les prestations d'Oscar, Paulinho, et Bernard. Mais si une image a frappé les esprits c'est bien celle du capitaine Thiago Silva - pourtant habitué aux grandes joutes -, en pleurs au moment de la séance des tirs aux buts contre le Chili. Contre la Colombie, le joueur (et également capitaine) du PSG a écopé d'un carton jaune extrêmement bête, synonyme de suspension contre l'Allemagne (il avait également été averti contre le Mexique). Censé être exemplaire, le leader de l'équipe a laissé ses coéquipiers subir seuls la loi allemande.
Brésil - Espagne 3-0 : la stat qui tue
Brillant lors de la Coupe des Confédérations 2013 qu'il jouait chez lui, le Brésil corrigeait l'Espagne en finale. Si ce score annonçait une future fin de règne pour la Roja, il n'indiquait pas pour autant une prochaine suprématie brésilienne. En effet, jamais une équipe ayant remporté cette compétition, ne s'est ensuite adjugé le trophée mondial, qu'il s'agisse de la France (2001, 2003) ou du Brésil justement (2005, 2009, 2013). D'un point de vue statistique, cette tendance s'est donc confirmée, conjuguée au fait qu'un an plus tard, Scolari s'est appuyé sur le même onze de départ - moins performant -, et dans une compétition qui n'avait pas les mêmes enjeux.
................................................
Epilogue
Les facteurs expliqués ci-dessus montrent que cette équipe, faite d'un assemblage hétéroclite de stars en devenir, de quelques cadres et de nombreux joueurs peu aguerris dans leurs clubs ou évoluant dans des championnats de faible envergure, et surfant sur la victoire de 2013, n'est tout simplement pas assez compétitive, du moins face à des équipes du calibre de l'Allemagne. Le réservoir de talents brésiliens ne propose tout simplement pas, actuellement, des joueurs de la trempe des Ronaldo, Rivaldo, Ronaldinho et consorts. En déclin depuis son dernier sacre (2002), la Seleçao passe donc par une période longue et irrégulière de reconstruction (dont la durée ne peut être prévue). Ce fut le cas pour la France (2002-2012, avec la parenthèse de 2006), pour l'Allemagne (1998-2006), et déjà pour le Brésil (1970-1994).
J. N
04:14 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil - allemagne 1-7, brésil, allemagne, coupe du monde, coupe du monde 2014, luiz felipe scolari, neymar, bernard, oscar, fred, thiago silva
01/07/2013
Finale Coupe des confédérations : Brésil - Espagne 3-0
La seleçao corrige l'Espagne
Le Brésil de Felipe Scolari vient de remporter la onzième édition de la Coupe des confédérations, en battant le champion du monde et double champion d'Europe sur un score net et sans bavure (3-0).
L'Espagne tombe
La première information est que l'Espagne a enfin perdu. Double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010), l'équipe entraînée par Vicente del Bosque a encaissé un cinglant 3-0 en finale de Coupe des confédérations contre une équipe brésilienne brillante. La dernière fois que les Ibériques avaient encaissé un but en match à élimination directe remonte au 24 juin 2009 et une défaite face aux Etats-Unis en demi-finale de... Coupe des confédérations. Quant à l'ampleur du score, il faut remonter à la Coupe du monde 1950 pour voir l'Espagne s'incliner sur trois buts d'écart ou plus lors d'une compétition officielle. Il s'agissait d'une défaite 6-1 lors du Tour final, contre... le Brésil...
Renouveau brésilien
Déjà champion du monde avec le Brésil en 2002, Luiz Felipe Scolari récupérait la seleçao en novembre 2012 avec pour objectif de préparer l'équipe afin de remporter la Coupe du monde qui se déroulera au Brésil en 2014. D'autant plus qu'un sérieux remaniement devait se faire au sein de l'effectif après une coupe du monde 2010 décevante (élimination en huitièmes) et une Copa America 2011 catastrophique (élimination en quarts). Par rapport à l'effectif de 2010, ne reste plus que les défenseurs Daniel Alves et Thiago Silva, et le gardien Julio Cesar. Exit donc Robinho, Pato, Felipe Melo, Maicon, Gilberto Silva et consorts. Bien en a pris à Scolari. La fusion entre cadres et jeunes joueurs a parfaitement fonctionné, notamment en attaque où la pépite Neymar (21 ans) a parfaitement été épaulée par l'ancien joueur de Lyon, Fred (29 ans). Les deux joueurs ont respectivement inscrit 4 et 5 buts en 5 matchs.
Le match
Supérieur techniquement, le Brésil est entré dans le match tambour battant, inscrivant le premier but après seulement deux minutes par Fred. Le pressing hallucinant des brésiliens leur a en outre permis - chose rarissime - de contrecarrer le collectif espagnol au mileu de terrain (l'absence de Xavi Alonso a certainement pesé), la clé du match. Trop lente et incapable de développer son jeu, la Roja fut incapable de réagir et encaissait un second but sur un nouveau pressing, Neymar, servi par Oscar, fusillant Casillas d'une frappe sublime du gauche (44e). Quant à Fred, il enfonçait le clou (3-0), à la 47ème minute. L'Espagne, impériale depuis cinq ans, encaissait trois buts à trois moments clés... On dit que la chance accompagne souvent les vainqueurs. L'Espagne n'en a pas eu ce soir. Non contente d'être balayée par les coups de boutoir de l'attaque brésilienne, elle voyait un tir de Pedro sauvé sur la ligne par David Luiz (41e), un penalty raté par Sergio Ramos (55e), et l'expulsion de Piqué (68e), qui littéralement "fauchait" Neymar qui filait au but.
Epilogue
Etincellant, le Brésil a parfaitement préparé "sa" Coupe du monde et envoie un sérieux message à ses futurs concurrents. Avec une défense ultra-solide (la charnière centrale Thiago Silva - David Luiz est certainement la meilleure du moment au niveau international), un milieu de terrain infatigable, où le meneur de jeu Oscar (Chelsea), auteur d'un grand tournoi, est considéré comme le succésseur de Kaka' (si celui-ci ne revient plus en sélection), est associé aux récupérateurs Paulinho (grande révélation du tournoi) et Luiz Gustavo (vainqueur de la C1 2013 avec le Bayern Munich), et une attaque dévastatrice (où l'efficacité de Fred se joint à l'explosivité de Neymar et au travail de sape de Hulk), la seleçao a désormais son équipe-type. Tombant de haut, l'Espagne reçoit une très sérieuse mise en garde. Mais quand on connaît le mental de cette équipe, on estime qu'elle reviendra plus forte, ou pas...
Jihad Naoufal
Buts : Fred (2e, 47e), Neymar (44e).
Avertissements : Arbeloa (16e), Sergio Ramos (28e).
Expulsion : Piqué (68e).
Brésil : Julio César - Daniel Alves, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Marcelo - Paulinho (Hernanes, 88e), Oscar, Luiz Gustavo - Hulk (Jadson, 73e), Fred (Jô, 80), Neymar.
Espagne : Casillas (cap.) - Arbeloa (Azpilicueta, 46e), Piqué, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Iniesta - Pedro, Torres (Villa, 59e), Mata (Jesus Navas, 52e).
Les 23 champions brésliens
Gardiens : Julio Cesar (QPR), Jefferson (Botafogo), Cavalieri (Fluminense).
Défenseurs : Daniel Alves (Barcelone), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Marcelo (Real Madrid), Dante (Bayern Munich), Rever (Atlético Mineiro), Luis Filipe (Atletico Madrid).
Milieux : Luiz Gustavo (Bayern Munich), Oscar (Chelsea), Paulinho (Corinthians), Jean (Fluminense), Bernard (Atletico Mineiro), Hernanes (Lazio Rome), Fernando (Chakhtior Donetsk), Jadson (Sao Paulo), Lucas (PSG).
Attaquants : Neymar (Barcelone), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Fred (Fluminense), Jô (Porto Alegre).
Palmarès en Coupe des confédérations
1.Brésil 4 (1997, 2005, 2009, 2013)
2.France 2 (2001, 2003)
3.Méxique (1999), Danemark (1995), Argentine (1992) 1
15:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, espagne, coupe des confédérations 2013, brésil-espagne 3-0, neymar, fred, paulinho, luiz felipe scolari, thiago silva, david luiz, piqué, sergio ramos