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29/03/2010

Leaves of grass

062726.jpgOriginaire de l'Oklahoma, Bill Kincaid (Edward Norton) est un brillant professeur de philosophie à l'université. Pour grimper dans l'échelon social et académique, il a du effacer toutes traces de son passé mais aussi de son accent du Sud des Etats-Unis. Alors qu'il vient de recevoir une offre mirobolante d'une fac encore plus prestigieuse que celle où il exerce, il se voit contraint de retourner dans son patelin d'origine afin de prêter main forte à son frère jumeau Brady, embarqué dans une histoire de deals de drogue. L'un est un brillant académicien, le second vend de l'herbe. Les retrouvailles entre les deux risquent d'être détonantes. Et si au final, ces deux mondes - la misère de la campagne et le statut social de la "cité" - pouvaient se réconcilier ? Entre constat social et familles brisées, ce petit film indépendant est une belle réussite. Surtout, le réaliateur et acteur, Tim Blake Nelson (il est justement originaire de l'Oklahoma) a su remarquablement coupler légèreté et gravité. Intéressant.

Leaves of grass (Tim Blake Nelson, USA, 2010, 104 mins).   Avec Edward Norton, Tim Blake Nelson, Susan Sarandon, Keri Russell, Richard Dreyfuss, Josh Pais, Pruitt Taylor Vince.

- Présenté - Festival de Toronto 2009.

 

28/03/2010

Finale Coupe de la Ligue : Marseille-Bordeaux 3-1

1388533615-marseille-enfin.jpgFin du cauchemar pour l'OM

En s'imposant en finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux (3-1), l'Olympique de Marseille a conjuré le sort et mis fin à 17 ans de disette. 17 années sans le moindre titre, durant lesquelles Marseille aura joué 4 finales toutes compétitions confondues pour autant de défaites (1). Clin d'oeil de l'histoire, Didier Deschamps, nouvel entraîneur phocéen cette saison, fut le dernier capitaine marseillais à soulever un trophée, c'était en mai 1993 au Stade olympique de Munich (2).

Vainqueurs de la Coupe de la Ligue en 2007 et 2009, les Bordelais entendaient bien récidiver cette année, témoin l'équipe-type alignée par le coach Laurent Blanc en dépit du Lyon-Bordeaux (demi-finale de Champions League) de mardi prochain. Une première mi-temps cadenassée au niveau du jeu (2 occasions franches pour l'OM) et musclée au niveau de l'engagement (3 cartons pour les Bordelais, 1 pour l'OM) nous rappelait les dernières confontations entre les deux équipes : 1-1 et 0-0 cette saison, 1-0 (victoire olympienne) et 1-1 en 2008-2009, soit aucune victoire bordelaise. Marseille entendait bien signaler qu'il n'avait rien à envier à une équipe bordelaise qui lui avait chipé le titre national l'an passé alors que l'OM avait justement été l'équipe la plus défavorisée au niveau de l'arbitrage. Mais ça, on ne le dira jamais assez...

Alors que les Girondins semblaient maîtriser techniquement (nombreux duels gagnés) le début de 2ème mi-temps, Souleymane Diawara, ancien défenseur de... Bordeaux, venait clore les débats en catapultant une tête magnifique sur un corner de Lucho Gonzalez (1-0, 61e). A peine remis, les Girondins encaissaient un second but. Après un joli numéro, Ben Arfa transmettait à Valbuena qui fusillait du pied gauche Ulrich Ramé (2-0, 67e). Le latéral droit Mathieu Chalmé marquait ensuite contre son camp (3-0, 77e), donnant plus d'ampleur au score, avant que le défenseur central Lamine Sané ne réduise le score pour Bordeaux d'une jolie tête (3-1, 84e).

L'OM va désormais tenter de décrocher le doublé championnat-Coupe de la Ligue. Les Olympiens sont à 3 points de... Bordeaux qui affonteront trois fois en 1 semaine l'Olympique lynnais, un autre prétendant au titre...

Marseille - Bordeaux 3-1

Buts : S. Diawara (61e), Valbuena (67e), Chalmé (77e c.s.c) pour Marseille ; Sané (84e) pour Bordeaux.

Marseille : Mandanda - Bonnart, S. Diwara, Mbia, Taïwo - Kaboré, E. Cissé, L. Gonzalez (Abriel, 74e) - Ben Arfa (Heinze, 86e), Niang (Valbuena, 52e), Brandao.

Bordeaux : Ramé - Chalmé, Ciani, Sané, Trémoulinas - Fernando (Jussié, 66e), A. Diarra - Plasil, Gourcuff (Gouffran, 70e), Wendel - Chamakh (Cavenaghi, 69e).

(1) 2 défaites en finale de Coupe de l'UEFA (1999 et 2004), 2 défaites en finale de Coupe de France (2006, 2007).

(2) Victoire en finale de Champions League contre l'AC Milan (1-0, but de Basile Boli).

21/03/2010

Armored

armored.jpgUne équipe de convoyeurs de fonds décide de voler les 40 millions de dollard qu'elle transporte, en simulant une attaque. D'abord réticent, Ty, nouvel embauché, accepte finalement de participer à l'aventure en raison de problèmes financiers. Comme souvent, ce type de plan, supposé être hyper simple, s'avère plus compliqué que prévu. L'équipe tue un sdf qui trainait dans le coin et Ty décide du coup de faire faux bond à l'équipe... On regrettera ici quelques incohérences de scénario mais l'ensemble est plutôt efficace et le résultat donne un bon petit thriller sans prétention et bien ficelé. On a surtout apprécié Matt Dillon et Laurence Fishburne dans le rôle des méchants impitoyables.

Armored (Nimrod Antal, USA, 2009, 88 mins).   Avec Matt Dillon, Laurence Fishburne, Amaury Nolasco, Jean Reno, Fred Ward, Skeet Ulrich, Milo Ventimiglia.

17/03/2010

Law abiding citizen

19168492_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20090915_034734.jpgDans la même lignée des Primal Fear (1996) et Fracture (2007), Law abiding citizen se penche sur les imperfections du système judiciaire américain. Dix ans après le meurtre de sa femme, Clyde Shelton (Gerard Butler) n'a toujours pas eu gain de cause. Comme il s'était évanoui juste avant que sa femme ne meure (il n'a donc pas "vu" le meurtre), les 2 meurtriers n'ont pas été inculpés. L'un des deux a passé un "deal" avec l'assistant du procureur (Jamie Foxx), mettant le crime sur le dos de son acolyte, condamné donc à la peine de mort. Notre bonhomme va donc partir en guerre contre un système qu'il considère corrompu. Soit le combat d'un homme seul (comme dans The negociator et A man apart, autres réalisations de F. Gary Gray) contre tous. Shelton va multiplier les actes terroristes contre ceux qu'il considère responsables de cette injustice et se venger du meurtre de sa femme mais également de sa fille. Intéressant ? Une question se pose toutefois. Pourquoi l'assistant du procureur a-t-il été épargné ? Et pourquoi un regard si complaisant sur une victime (excellent Gerard Butler) devenue bourreau ? Moyen.

Law abiding citizen (F. Gary Gray, USA, 2009, 108 min).   Avec Jamie Foxx, Gerard Butler, Leslie Bibb, Bruce McGill, Colm Meaney, Michael Irby. 

The descent 2

19170666_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20090918_105033.jpgQuelques années plus tard, nous avons donc la suite du culte The Descent (2005) de Neil Marshall. Le premier volet, qui mettait aux prises 6 jeunes femmes, bloquées dans une grotte, à d'immondes (et invincibles) créatures mi-hommes, mi-monstres (les "crawlers"), se terminait sur une note d'interrogation. Sarah, dernière rescapée de la bande, allait-elle s'en sortir vivante ? La réponse est oui, elle est retrouvée vivante mais a perdu la mémoire et s'avère incapabe d'expliquer aux autorités ce qui est advenu de ses camarades. Elle est donc contrainte par le shérif local de retourner dans la grotte pour guider l'expédition de secouristes. Rebelote donc avec 6 nouvelles personnes très loin de savoir dans quoi elles se sont embarquées. Frissons et horreur garantis pour une suite certes moins brillante que le premier opus (l'effet de surprise n'est plus opératoire) mais terriblement efficace. On en redemande.

The descent 2 (Jon Harris, UK, 2009, 93 mins).    Avec Shauna McDonald, Natalie Jackson Mendoza, Krysten Mendoza,  

10/03/2010

Oscars 2010

images3.jpgOn attendait Avatar de James Cameron. Et bien c'est Kathryn Bigelow (Point Break, Strange Days), ex-épouse de... James Cameron, qui repart avec les deux statuettes les plus précieuses : meilleur film et meilleur réalisatrice pour Hurt Locker, chronique d'une section de déminage de l'armée américaine, basée en Iraq. Autre grand perdant, le génial Inglorious Basterds de Quentin Tarantino. Christoph Waltz sauve toutefois la mise en remportant l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Palmarès de la 82ème cérémonie des Oscars :

Meilleur film : Hurt Locker (Kathryn Bigelow).

Meilleur réalisateur : Kathryn Bigelow (Hurt Locker).

Meilleur acteur : Jeff Bridges (Crazy Heart).

Meilleur acteur dans un second rôle : Christoph Waltz (Inglorious Basterds).

Meilleure actrice : Sandra Bullock (The Blind side).

Meilleure actrice dans un second rôle : Mo'Nique (Precious).

Meilleur scénario original : Hurt Locker (Mark Boal).

Meilleure photographie : Avatar (Mario Fiore).

Meilleur scénario adapté : Precious (Geoffrey Fletcher).

Meilleur montage : Hurt Locker.

Meilleur son : Hurt Locker.

Meilleur montage sonore : Hurt Locker.

Meilleur film étranger : El secreto de sus ojos (Juan José Campanella/Argentine).

Meilleurs effets visuels : Avatar.

Meilleur film d'animation : Up (Pete Docter).

Meilleurs décors : Avatar.

Meilleur documentaire : The cove (Louie Psihoyos).

04/03/2010

Virginie

670px-Flag_of_Virginia_svg.pngLa Virginie est le 35ème Etat américain par sa superficie (110.862 km²) et le 12ème par sa population (7 millions d'habitants). La colonie de Virginie fut fondée en 1606 et fut l'une des premières à contester la tutelle britannique. Elle tient son nom de la reine d'Angleterre Elisabeth 1ère (1533-1603) qui était également connue comme la "reine vierge" (Virgin Queen). Le drapeau actuel a été adopté au début de la Guerre de Sécession en 1861. C'est le seul drapeau d'État à contenir une forme humaine plus ou moins nue.

La devise latine Sic Semper Tyrannis en dessous du sceau d'État signifie « Ainsi finissent les tyrans ». Cette phrase est attribuée à Brutus durant l'assassinat de Jules César. La femme est la Vertu, gardienne du Commonwealth, dressée à la manière d'une amazone, appuyée à main droite sur une lance (la pointe vers le bas) touchant la terre, et portant dans sa main gauche une épée au fourreau, la pointe vers le haut. Son visage est dressé et de profil. Son pied gauche repose sur la Tyrannie, représentée sous la forme du corps prostré d'un homme, la tête à sa gauche, sa couronne à terre plus loin, une chaîne brisée dans sa main gauche et un fléau dans sa main droite. J. N

drapeau virginie,etats-unis,virginie,virgin queen,elisabeth 1ère,sic semper tyrannis

02/03/2010

Daybreakers

19230049_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20100121_050301.jpgAprès le "revival" du thème des morts-vivants il y a quelques années (Dawn of the dead, 28 weeks laters, I am legend, Diary of the dead...), c'est actuellement celui des vampires qui est remis en valeur. Un thème qui apparemment ne s'épuise jamais, témoin les succès de la série américaine True Blood (de l'excellent studio HBO) et du best-seller Twilight. Dans un futur pas si lointain que cela, les vampires dominent la terre alors que la race humaine est en voie d'extinction (il ne reste plus que 5% d'humains). Edward Dalton, un (vampire)hématologue renommé travaille pour une puissante compagnie qui tente de trouver un substitut au sang humain qui est voie de disparition. Car les vampires en manque de sang, se transforment en monstres... Charles Bromley (Sam Neill), l'omnipotent président de la compagnie en question, a compris quels bénéfices ilpourrait tirer du commerce de sang. Le problème est que son chercheur le plus brillant croise la route d'un groupe humain de résistance, dirigé par Elvis (Willem Dafoe), un ex-vampire devenu humain. Et si la race humaine pouvait être sauvée ?

Si le concept et l'atmosphère "dark" sont intéressants, le reste l'est un peu moins. Dommage que le scénario, archi-prévisible, s'essouffle assez vite. On s'était habitué au côté sexy des vampires (on ne se délecte jamais assez de True Blood). A la place, nous avons eu droit à une société vampire ultra-militarisée. Dommage.

Daybreakers (Michael Spierig, Peter Spierig, Australie/USA, 2009, 98 mins).   Avec Ethan Hawke, Sam Neill, Willem Dafoe, Claudia Karvan.

- Présenté - Festival de Toronto 2009.