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28/06/2018
Coupe du monde 2018 : Les 8èmes en question
La composition des huitièmes de finale de la Coupe du monde 2018 ne comporte qu'une surprise : l'absence de l'Allemagne, championne du monde en titre, qui finit dernière d'un groupe comprenant également la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. Les 16 qualifiés représentent d'abord l'Europe avec 10 participants (6 en 2014) puis l'Amérique avec 5 participants (8 en 2014). Le Japon est le seul pays représentant l'Asie.
FRANCE - ARGENTINE (samedi 30 juin)
La dernière fois que ces deux sélections se sont affrontées officiellement remonte à 1978. Lors du premier tour de la Coupe du monde se déroulant en Argentine, celle-ci l'emportait 2-1 (la France sera éliminée dès ce tour). Sur un total de 11 matchs (officiels et amicaux), l'Albiceleste l'a emporté à 6 reprises (pour 2 défaites) dont deux en amical et en France (2007 et 2009). La dernière victoire française remonte au 26 mars 1986 (2-0).
Ce sont deux équipes qui n'ont pas fait du tout rêver jusqu'ici, ayant pour point commun un jeu collectif désordonné et manquant cruellement de fluidité, à la différence près que l'Argentine s'est qualifiée dans la douleur lors de son troisième match de poule alors que la France était déjà qualifiée après son second match. Sur le papier, c'est une équipe française solide en défense (1 seul but encaissé, sur penalty) et qui peine en attaque (3 buts en 3 matchs) qui sera opposée à une bande à Messi qui a déjà encaissé 5 buts et qui en a inscrit autant que les Français. Dans cette équation, l'expérience pourrait jouer en faveur des Argentins. La France est en effet l'équipe la plus jeune (moyenne d'âge : 25 ans) de cette coupe du monde. Pronostic : 50-50.
URUGUAY - PORTUGAL (samedi 30 juin)
Ces deux-là ne se sont plus affrontées depuis le 2 juillet 1972 (1-1 lors de la Coupe d'Indépendance du Brésil)... Auparavant, le Portugal s'était imposé en amical en juin 1966 (3-0, match de préparation pour la Coupe du monde 1966). Difficile de dégager une tendance avant ce match. Dans un groupe très abordable dans lequel il a affronté l'Egypte, l'Arabie Saoudite et la Russie, l'Uruguay s'est imposé à trois reprises et sans encaisser le moindre but.
En face, le Portugal s'est qualifié in-extremis (lors du dernier match de poule, les lusitaniens ont fait match nul,1-1, avec l'Iran qui failli l'emporter à la dernière minute), et s'est montré très dépendant vis-à-vis de Cristiano Ronaldo qui a inscrit 4 des 5 buts de son équipe. C'est justement son ratage d'un penalty contre l'Iran qui a coûté au Portugal la 1ère place du groupe, synonyme de 8ème contre la Russie. Entre le champion d'Europe en titre et une équipe très bien organisée et rugueuse, ce sera donc du 50-50.
ESPAGNE - RUSSIE (dimanche 1er juillet)
La stat est simple. En 6 confrontations (officielles et amicales), l'Espagne ne s'est jamais inclinée contre la jeune Russie (cette sélection prend la suite de celle de la CEI en juillet 1992), s'imposant à 4 reprises et concédant deux fois le nul, la dernière fois en novembre 2017 (3-3), à Saint-Pétersbourg.
De 1994 à 2014, la Russie fut systématiquement éliminée lors du premier tour d'une grande compétition (Coupe du monde et Euro) et ne participa ni à l'Euro 2000 ni aux Coupes du monde 2006 et 2010. Durant cette longue traversée du désert, elle accrocha la demi-finale de l'Euro 2008 mais fut sèchement battue par... l'Espagne (0-3). Cette dernière battait également la Russie aux premiers tours de ce même Euro 2008 (4-1) et de l'Euro 2004 (1-0).
Si on ajoute à ces chiffres le fait que l'Espagne est championne du monde en 2010 et d'Europe en 2008 et 2012, celle-ci part largement favorite, même si la Russie évolue à domicile.
CROATIE - DANEMARK (dimanche 1er juillet)
Vu le jeu affiché durant le premier tour, la Croatie part favorite, forte de ses trois victoires en trois matchs (dont un cinglant 3-0 infligé à l'Argentine). En face, le Danemark ne s'est imposé qu'une seule fois (1-0 contre le Pérou), pour deux nuls contre l'Australie (1-1) et la France (0-0). Mais attention car les statistiques ne plaident pas en faveur de l'équipe aux damiers pour deux raisons. La première est que la Croatie ne brille guère en Coupe du monde depuis sa troisième place en 1998 (élimination au premier tour en 2002, 2006 et 2014). La seconde est que lors de l'Euro 2016, elle était annoncée comme un candidat sérieux au titre mais s'était cassée les dents en 8èmes contre la défense imperméable du Portugal (0-1 a.p) qui lui, avait fait un premier tour très moyen. Il faudra donc trouver des solutions face au bloc danois ultra-défensif (1 but encaissé en 3 matchs, sur penalty). A notre sens, la Croatie (et ses maîtres à jouer que sont Modric et Rakitic) part quand même favorite.
Les deux équipes se sont affrontées à cinq reprises dont 3 fois en match officiel. Chacune affiche une victoire en amical et une victoire en match officiel, pour un match nul (officiel). Le dernier match remonte à juin 2004 pour une victoire croate en amical et au Danemark.
BRESIL - MEXIQUE (lundi 2 juillet)
En reconquête après le désastre de 2014, la Seleçao, solide en attaque comme en défense (5 buts marqués, 1 encaissé) part favorite contre un Mexique qui n'a plus atteint les quarts de finale d'une coupe du monde depuis 1986. Si les Brésiliens ont affiché par moments un jeu offensif bancal, ils n'en demeurent pas moins les seuls avec la Croatie et la Belgique à avoir été convaincants durant le premier tour. Quant au Mexique, s'il avait réussi l'exploit de battre l'Allemagne (1-0) lors de son premier match de poule, il s'est ensuite lourdement incliné contre la Suède (0-3).
Les deux équipes s'étaient croisées lors du mondial brésilien au premier tour (0-0) et précédemment, lors du premier tour de la Coupe des confédérations 2013 (victoire brésilienne 2-0). Sur un total de 36 rencontres officielles et amicales, le Brésil l'a emporté à 26 reprises, pour 10 défaites.
BELGIQUE - JAPON (lundi 2 juillet)
Très solides, les Diables rouges se sont même permis de battre l'Angleterre (1-0) lors de leur troisième match de poule avec une équipe bis. Seule équipe avec la Croatie à avoir remporté tous ces matchs du premier tour et seule avec cette dernière et le Brésil à avoir convaincu jusqu'ici, la Belgique part largement favorite contre un Japon miraculé du premier tour (avec 4 points comme le Sénégal, et une attaque et différence de buts similaires, les Nippons se sont qualifiés pour avoir écopé de moins de cartons jaunes). Pour leur unique confrontation officielle, les deux équipes avaient match nul (2-2) lors du premier tour de la Coupe du monde 2002.
SUEDE - SUISSE (mardi 3 juillet)
Difficile ici aussi de dégager une tendance. Sans être particulièrement flamboyante, la Suisse a réussi à se dépêtré de son groupe sans s'incliner, battant la Serbie (2-1), son concurrent pour la seconde place en poule, et faisant même le nul avec le Brésil. Quant à la Suède, si elle fut malheureuse contre l'Allemagne (1-2), elle s'est difficilement défaite du Costa Rica mais a donné une leçon au Mexique (3-0). C'est une rencontre qui opposera deux styles de jeu différents, entre une équipe helvète qui table sur ses individualités (notamment Shaqiri, Xhaka et Embolo) et une équipe suédoise physique, certes frileuse dans son dispositif tactique et maladroite techniquement mais volontaire dans l'effort, personnifiant un caractère combatif, qui aura permis de maquiller un bilan technique pauvre. Au niveau physique justement, les défenseurs Schär et Lichsteiner, suspendus, manqueront certainement à la Suisse.
Sur le plan comptable, les deux équipes sont quasiment à l'égalité. Sur les 28 rencontres (dont 10 officielles), la Suisse l'a emporté 11 fois et la Suède 10, pour 7 matchs nuls. Le dernier match remonte au 27 mars 2002 et un match nul à Malmö (1-1).
COLOMBIE - ANGLETERRE (mardi 3 juillet)
Tantôt stérile dans son animation offensive, tantôt impériale (6-1 contre le Panama), l'Angleterre a montré deux visages contrastés lors de ce premier tour et demeure une énigme malgré le talent indéniable de sa nouvelle génération (Stones, Alexander-Arnold, Kane et compagnie...). En face, après un accident lors de son premier match de poule (réduits rapidement à 10, les Cafeteros s'inclinent 1-2 contre le Japon), la Colombie s'est reprise, assommant la Pologne (3-0) puis s'imposant sur le fil contre le Sénégal (1-0). Aussi physique et rapide que l'Angleterre, elle est peut-être légèrement plus technique. L'impression que donne cette affiche n'en demeure pas moins un 50-50.
Les deux équipes ne se sont croisées que cinq fois dans leur histoire dont un Colombie-Angleterre (0-2) lors du premier tour de la Coupe du monde 1998. Au total, l'Angleterre l'a emporté trois fois, pour deux matchs nuls.
J. N, M. K
23:04 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil-mexique, croatie-danemark, france-argentine, suède-suisse, colombie-angleterre, coupe du monde 2018, belgique-japon
25/06/2018
Les pantins cosmiques
En vacances avec sa femme, Ted Barton se rend à Millgate, la petite ville où il a grandi jusqu'à l'âge de 9 ans. Stupeur quand ils se rendent sur les lieux. Tout a changé : noms des commerces et des rues, emplacement des bâtiments...etc. Le pire pour Ted est que personne ne se souvient de son existence à Millgate. Laissant sa femme dans un hôtel d'une ville voisine, il tente de percer le mystère de Millgate à l'aide de William Christopher, un riverain âgé et qui comme Ted semble se souvenir de l'ancienne Millgate...
Publié pour la première fois en 1957 par Ace books (la plus ancienne maison d'édition de Science-fiction et Fantasy, fondée en 1952), ce roman correspond à la première période d'écriture de Philip K. Dick et par conséquent "ne restera pas dans les annales". En effet, le récit court, linéaire et finalement peu prenant, se lit très vite et ressemble plus à un essai. On comprend d'après l'histoire (où l'épilogue n'a, bien entendu, aucune importance) que le récit préfigure le thème (réalité / illusion ; mondes parallèles) qui fera la notoriété de celui qui ne vécut pas assez longtemps pour réaliser à quel point son oeuvre est considérée cultissime. J. N
Philip K. Dick, Les pantins cosmiques, Paris, J'ai Lu, 2013 (1984), 188 p.
Paru pour la première fois en 1957 sous le titre original The Cosmic Puppets.
19:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philip k. dick, mondes parallèles, les pantins cosmiques, the cosmic puppets, science-fiction, fantastique
14/06/2018
Les meilleurs buteurs brésiliens en Coupe du monde
Après le 7-1 encaissé par le Brésil contre l'Allemagne lors de la Coupe du monde 2014, nous avions promis à une amie fan du Brésil d'écrire une note sur les meilleurs buteurs brésiliens en Coupe du monde. C'est donc finalisé 4 ans plus tard. La Seleçao affiche 5 joueurs ayant terminé meilleur buteur de la compétition mondiale : Leônidas (1938), Ademir (1950), Garrincha et Vava (1962), et Ronaldo (2002). Aucun pays n'a fait mieux. Voici donc la liste des 19 meilleurs buteurs brésiliens en Coupe du monde. J. N
Ronaldo : 15 (4 en 1998, 8 en 2002, 3 en 2006). Sans ses nombreuses blessures dont une très grave en 2000 (rupture du tendon rotulien) qui le tint éloigné des terrains pendant plus d'un an, "Il phenomeno", considéré comme le meilleur attaquant de pointe brésilien depuis les années 1990 aurait connu une carrière bien plus longue. Il n'y a qu'à regarder ses statistiques affolantes : 58 buts en 60 matchs avec Cruzeiro, le club de ses débuts (1993-1994), 54 en 57 matchs avec le PSV Eindhoven (1994-1996), 47 en 49 matchs avec Barcelone, 59 en 99 matchs avec l'Inter Milan (1997-2002, l'ère où débutent les grosses blessures), 104 en 177 matchs avec le Real Madrid. En 1994, il est retenu pour le mondial américain à seulement 17 ans. Il est sacré champion mais ne participe à aucun match. En 1998, il se rate lors de la finale perdue contre la France mais se rattrape 4 ans plus tard en finissant meilleur buteur de la compétition et en inscrivant un doublé en finale contre l'Allemagne (2-0).
98 sélections (62 buts)
Pelé : 12 (6 en 1958, 1 en 1962, 1 en 1966, 4 en 1970). Le meilleur joueur brésilien de tous les temps est le seul à avoir remporté 3 coupes du monde (1958, 1962, 1970), et l'un des très rares à avoir marqué lors de 4 Coupes du monde (avec les allemands Uwe Seeler et Miroslav Klose), et à avoir marqué lors de deux finales (avec son compatriote Vava, l'Allemand Paul Breitner, et le français Zinedine Zidane).
92 sélections (77 buts)
Jairzinho : 9 (7 en 1970, 2 en 1974). Il est le seul joueur à avoir inscrit au moins un but lors de tous les matchs d'une Coupe du monde.
81 sélections (33 buts)
Vava (1934-2002) : 9 (5 en 1958, 4 en 1966). Avec Pelé, il fait partie des quatre joueurs ayant marqué lors de deux finales de Coupe du monde (2 en 1958, 1 en 1962). Co-meilleur buteur de l'épreuve de 62 (avec 5 autres joueurs), il fit les beaux jours de Vasco de Gama (1951-1958).
20 sélections (15 buts)
Ademir (1922-1996) : 8 (1950) : Comme Vava, cet attaquant doté d'une frappe du droit terrible a gagné de nombreux titres avec Vasco de Gama durant les années 40-50. Lors de la première Coupe du monde au Brésil, en 1950, il inscrit un fabuleux quadruplé contre la Suède (7-1) lors de la poule finale que le Brésil ne remporte finalement pas, s'inclinant lors du dernier match contre l'Uruguay, champion (2-1). Ayant marqué 4 autres buts durant la compétition, Ademir termine meilleur buteur du tournoi. Il fut également brillant en Copa America, y inscrivant 12 buts en quatre participations (1945, 1946, 1949, 1953).
39 sélections (32 buts)
Leônidas (1913-2004) : 8 (1 en 1934, 7 en 1938) : Surnommé le "Diamant noir", ce technicien hors-pair est célèbre pour avoir popularisé le ciseau retourné. Le 5 juin 1938, il devient l'idole de tout un peuple en inscrivant 3 buts lors du huitième de finale dantesque Brésil - Pologne (6-5 a.p). Il qualifie ensuite son équipe pour les demis en marquant trois buts lors du quart de finale joué deux fois contre la Tchécoslovaquie (1-1 a.p ; 2-1). Probablement présomptueux, son coach le laisse sur le banc pour la demi-finale, afin de le ménager pour la finale. Le Brésil s'incline contre l'Italie (1-2). Il remportera le match de la troisième place face à la Suède (4-2), avec deux nouveaux buts de son joyau qui termine meilleur buteur avec 7 réalisations. Il est le premier joueur brésilien à réussir cette performance. Il inscrira au total 21 buts en 19 sélections nationales, soit une moyenne de plus d'un par match.
19 sélections (21 buts)
Rivaldo : 8 (3 en 1998, 5 en 2002) : Formé au Santa Cruz FC, il débarque en Europe en 1996. Après une saison réussie au Deportivo La Corogne, il remplace Ronaldo (parti à l'Inter Milan) au FC Barcelone où il atteindra la consécration mondiale (Ballon d'or 1999). En cinq ans passés en Catalogne, il inscrira 130 buts en 253 matchs, devenant le 5ème meilleur buteur du club de tous les temps. Finaliste de la Coupe du monde 1998, il remporte la suivante face à l'Allemagne (2-0). Si la vedette lui est volée par Ronaldo (8 buts), avec qui il formait un redoutable duo d'attaque épaulé par Ronaldinho, il inscrit toutefois 5 buts dont deux déterminants en huitième et en quart de finale.
74 sélections (35 buts)
Careca : 7 (5 en 1986, 2 en 1990) : Star brésilienne des années 80, Antonio de Oliveira Filho est un des meilleurs joueurs du mondial 86 et termine deuxième meilleur buteur du tournoi derrière l'Anglais Gary Lineker. Buteur prolifique, il est formé au Guarani FC, avant de rejoindre le FC Sao Paulo (1983-1987), avant de migrer en Europe, à Naples (73 buts en 164 matchs).
60 sélections (29 buts)
Bebeto : 6 (3 en 1994, 3 en 1998) : Après neuf années passées au Brésil (Flamengo, 83-89, Vasco de Gama, 89-92), celui qui forma avec Romario un redoutable duo d'attaque dans les années 90, rejoignit le Deportivo la Corogne pour qui il inscrivit 86 buts en 131 matchs (1992-1996). Après la désillusion de 1990 (le Brésil est éliminé en huitième par l'Argentine), il est champion en 1994 puis finaliste en 1998.
75 sélections (39 buts)
Rivelino : 6 (3 en 1970, 3 en 1974) : L'inventeur du geste technique du flip-flap (repris par Ronaldinho) est un des meilleurs joueurs brésiliens de tous les temps. Joueur complet, doté d'une excellente vision de jeu, il fut le joueur brésilien le plus régulier lors du sacre de 1970. Participant à trois Coupes du monde (70, 74, 78), il connut deux clubs brésiliens dans sa carrière, Corinthians (471 matchs, 141 buts) et Fluminense (159 matchs, 57 buts).
92 sélections (26 buts)
Garrincha (1933-1983) : 5 (4 en 1962, 1 en 1966). Considéré à son poste d'ailier-droit comme l'un des meilleurs footballeurs brésiliens de tous les temps mais aussi comme l'un des meilleurs dribbleurs, Garrincha est le grand artisan de la victoire brésilienne lors de la Coupe du monde 1962 (durant laquelle Pelé se blessa lors du premier tour). Il remporta également le mondial de 1958 et lors de la finale (5-2 contre la Suède) délivra deux passes décisives à Vava.
50 sélections (12 buts)
Romario : 5 (1994). Artisan de la première victoire brésilienne en coupe du monde depuis 24 ans (en 1994), aussi génial en tant que footballeur qu'insupportable en tant qu'humain, Romàrio de Souza Faria a fait les beaux jours de Flamengo, Vasco de Gama, le PSV Eindhoven et Barcelone. Il est l'un des buteurs les plus prolifiques de l'histoire du football, inscrivant plus de 700 buts.
70 sélections (55 buts)
Zico : 5 (1 en 1978, 4 en 1982). Meneur de jeu et formidable tireur de coup-franc, Zico fit également les beaux jours de Flamengo (411 buts en 592 matchs). Il fait partie de cette brillante génération brésilienne du début des années 1980 qui ne parvint pas à remporter une coupe du monde.
72 sélections (52 buts)
Socrates (1954-2011) : 4 (2 en 1982, 2 en 1986). Docteur en médecine et militant politique pour la démocratie, il était doté d'une grande technique et d'une parfaite vision du jeu. Il effectua l'essentiel de sa carrière à Botafogo (101 buts en 269 matchs) et chez les Corinthians (172 buts en 297 matchs).
60 sélections (22 buts)
La sélection de 1982 : Annoncée comme favorite pour la victoire finale, cette génération brillante s'inclina au deuxième tour (qui donnait accès aux demi-finales) face à l'Italie (2-3), subissant la loi d'un certain Paolo Rossi (3 buts). Considérée par certains experts comme la troisième meilleure équipe brésilienne de tous les temps (après celles de 1970 et 1958), elle ne fut jamais consacrée en Coupe du monde et ne gagna quasiment rien (finaliste de la Copa America 1983). Elle comprenait dans ses rangs les génies que furent Zico (1 but en 78, 4 en 82), Socrates (2 en 82, 2 en 86) et Falcao (3 en 1982) et demeure le symbole d'une équipe très spectaculaire (meilleure attaque en 1982 avec 15 buts).
Chico (1922-1997) : 4 (1950). Francisco Aramburu fut également de la triste campagne de 1950 lors de laquelle il inscrivit 4 buts. Il effectua l'essentiel de sa carrière à Vasco de Gama avec qui il remporta 5 championnats.
19 sélections (8 buts)
Neymar : 4 (2014). Un des rares brésiliens à son avantage lors du mondial brésilien de 2014. Remportant à lui seul deux matchs du premier tour (contre la Croatie et le Cameroun), inscrivant à chaque fois un doublé, il est agressivement blessé par un joueur colombien en quart de finale et ne participe pas à l'hécatombe brésilienne en demi (1-7 contre l'Allemagne). Le meilleur attaquant brésilien actuel sera attendu en Russie. S'il fait mieux, au niveau comptable, qu'en 2014, il intégrerait le TOP 5 des buteurs brésiliens en coupe du monde. A noter également qu'à 26 ans seulement, Neymar est déjà le 3ème meilleur buteur en sélection, à 7 buts "seulement" de Ronaldo (62) et à 22 de Pelé (77). S'il maintient son niveau et ses stats dans les années à venir, il devrait logiquement dépasser le triple champion du monde.
85 sélections (55 buts)
Didi (1929-2001) : 3 (2 en 1954, 1 en 1958) : Considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrains brésiliens du XXème siècle, cet excellent passeur est l'inventeur du coup-franc tiré en "feuille morte" (folha seca). Il fut des campagnes de 1954, 1958 (désigné meilleur joueur du tournoi) et 1962, participant donc aux deux premiers sacres brésiliens.
68 sélections (20 buts)
Roberto Dinamite : 3 (1978). Buteur-maison du côté de Vasco de Gama, Carlos Roberto de Oliveira a inscrit plus de 200 buts en première division brésilienne, et 20 buts en 38 sélections nationales dont 3 lors du mondial 1978 (le Brésil termine troisième).
38 sélections (20 buts)
Tostao : 3 (1 en 1966, 2 en 1970) : Evoluant principalement à Cruzeiro (1964-1971), cet attaquant de petit gabarit (1m 72) fut de l'épopée de 1970 et forma avec Pelé un formidable duo d'attaque. Meilleur joueur sud-américain de l'année (1971), il possède un excellent ratio matchs/buts (voir plus bas) mais dut stopper prématurément sa carrière, à l'âge de 26 ans, en raison d'un problème de décollement de la rétine.
53 sélections (32 buts)
LES 10 MEILLEURS BUTEURS EN SÉLECTION
- Pelé 77 buts (92 sélections) : seul joueur brésilien à avoir marqué lors de 4 Coupes du monde (1958, 1962, 1966, 1970) et plus jeune buteur en Coupe du monde (17 ans, 1958). Avec Vava (1958, 1962), l'Allemand Breitner (1974, 1982) et le Français Zidane (1998, 2006), il partage l'exploit d'avoir marqué lors de 2 finales de Coupe du monde (1958, 1970).
- Ronaldo 62 (98 sélections)
- Neymar 55 (85)
- Romario 55 (70)
- Zico 48 (71)
- Bebeto 39 (75)
- Rivaldo 35 (74)
- Ronaldinho 35 (102)
- Jairzinho 33 (81)
- Ademir 32 (39)
17:50 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, coupe du monde, vava, didi, ronaldo, zico, socrates, romario, bebeto, ademir, leônidas, neymar, roberto dinamite, chico, tostao, jairzinho, pelé, rivaldo, careca, rivelino, garrincha, coupe du monde de football
04/06/2018
Coupe du monde 2018 : les 23 allemands
Il est une mode, souvent, de comparer les 23 de l'équipe championne du monde en titre aux 23 de quatre ans plus tôt. On se prêtera donc à ce jeu, même s'il est évident et peu étonnant qu'un effectif évolue sensiblement en quatre ans... Dans les cages, Weindenfeller et Zieler sont désormais remplacés par Marc-André Ter Stegen et Kevin Trapp. Grosskreutz, Durm, Kramer, Schürrle et Götze ne sont plus sélectionnables, (pas pour le moment en tout cas)... En défense, les solides défenseurs Höwedes (Juventus) et Mustafi (Arsenal) paient pour le premier une blessure qui le tint longtemps éloigné des terrains cette saison et pour le second une saison compliquée avec Arsenal qui ne finit que 6ème de Premier league. Cinq autres joueurs ont pris leur retraite internationale : Lahm, Mertesacker et Klose suite au sacre de 2014, Schweinsteiger après l'Euro 2016 et Podolski en mars 2017. Cela fait donc 14 joueurs.
Concernant les 23 qui iront en Russie, le sélectionneur allemand Joachim Löw avait annoncé il y a deux semaines une pré-liste de 27 joueurs. Celle-ci a été ramené ce lundi 4 juin (date limite pour remettre les listes définitives à la FIFA) à 23 joueurs. A notre surprise Leroy Sané, auteur d'une grosse saison avec Manchester City, n'a pas été retenu. Il paie très certainement ses mauvaises prestations en équipe nationale. La présence du gardien Trapp est également une surprise vu qu'il n'est pas titulaire au PSG. Löw a du tout simplement le juger meilleur que Leno, avec qui il était en balance. A ces deux joueurs, il faut ajouter le défenseur central Jonathan Tah et l'attaquant Nils Petersen (sans surprise pour ces deux-là). Les 4 joueurs recalés sont barrés (voir ci-dessous).
Enfin, on notera la présence dans les 23 des "maudits" Marco Reus (Dortmund) et Ilkay Gündoğan (Manchester City), qui avaient raté pour cause de blessure aussi bien la Coupe du monde 2014 que l'Euro 2016. J. N
Gardiens : Ter Stegen (Barcelone), Leno (Monchengladbach), Neuer (Bayern Munich), Trapp (PSG).
Défenseurs : Hummels (Bayern Munich), Boateng (Bayern Munich), Süle (Bayern Munich), Kimmich (Bayern Munich), Hector (Cologne), Rüdiger (Chelsea), Tah (Leverkusen), Plattenhardt (Hertha Berlin), Ginter (Mönchengladbach).
Milieux : Özil (Arsenal), Khedira (Juventus), Kroos (Real Madrid), Draxler (PSG), Göretzka (Schalke), Rudy (Bayern Munich), Gündoğan (Manchester City).
Attaquants : Reus (Dortmund), Werner (Leipzig), Müller (Bayern Munich), Sané (Manchester City), Gomez (Stuttgart), Petersen (Fribourg), Brandt (Leverkusen).
Potentiellement sélectionnables : Emre Can (Liverpool), Gnabri (Hoffenheim), Wagner (Bayern Munich), Max Meyer (Schalke), Mustafi (Arsenal), Sané (Manchester City), Weigl (Borussia Dortmund).
14:52 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne, coupe du monde 2018, joachim löw, leroy sané, kevin trapp, marco reus, reus, gündogan, neuer, plattenhardt, ginter, süle, boateng, hummels